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 |  Sujet: Re: ☞ Intrigue 1 Lun 18 Déc - 11:21 | |
| intrigue 1 Il fait trop froid et Oberon n'arrête pas de boire du vin chaud, discrètement bien entendu, pour que sa mère ne s'inquiète pas. Celle-ci aussi a froid mais est bien trop têtue pour admettre qu'il gèle et qu'elle aimerait rentrer à la maison; à la place, avec un entrain factice, elle entraîne son fils dans le dédale de petites échoppes et stands pour chercher des cadeaux de Noël pour des amis de la famille, des amis tout court, des gens qu'elle n'aime pas qu'elle se sent obligée d'inclure dans leurs célébrations de fins d'année. Oberon n'a jamais fêté Noël de sa vie, sauf une ou deux fois à Poudlard avec Noora — et encore — donc tout ceci le laisse un peu indifférent, il se contente de boire son vin chaud comme si c'était de l'eau et de racheter un verre à chaque fois que sa mère relâche un peu son emprise de fer autour de son bras pour mieux observer telle ou telle babiole.
Sa mère a insisté pour venir aujourd'hui, ils vont allumer les lumières de Noël. Évidemement, c'est aussi le jour où le marché est le plus bondé — Oberon le passe tous les jours quand il va de chez lui à Gringotts, il se rend bien compte que la plupart des sorciers boudent ce marché presque incongru au vu de la période actuelle. Il aimerait juste que ça finisse au plus vite pour qu'il puisse rentrer chez lui et troquer le vin chaud pour quelque chose d'un peu plus fort. En attendant, il va rester avec sa mère.
S'il la retrouve. Quand il se retourne, Oberon est bien en peine de retrouver sa mère. Il ne s'inquiète pas, laisse ses yeux sombres scanner la foule à la recherche d'une crinière brune bouclée, mais à la place il se retrouve tout seul, ressemblant de plus en plus à un garçon de sept ans ayant perdu ses parents entre deux allées du supermarché. Il en a vingt-sept, il se trouve au milieu d'un marché de Noël bondé et pourtant, vu son visage, on dirait presque qu'il est à deux doigts de pleurer de désespoir. Sa baguette ne tarde pas à faire son apparition entre ses doigts et on lui jette quelques regards en coin à la fois hostiles et curieux, s'attendant peut-être à ce qu'il fasse quelque chose de dangereux (il a l'air soudainement suffisamment vulnérable et nerveux pour ressembler à un terroriste, il se force à détendre les traits de son visage). Il résiste à l'envie de crier un petit maman pathétique et se résout simplement à la chercher à la moldue, l'air perdu, sa baguette toujours à la main. |
| | | | | | Sujet: Re: ☞ Intrigue 1 Lun 18 Déc - 18:05 | |
| Renly buvait la tasse, souffrant le naufrage en ses poumons alors que l’air venait à lui manquer. Y avait la mer à boire et le brun se noyait. Ce noyait sous les embruns qu’il n’avait pas versé, le deuil qu’il n’avait pas fait. Oppressé par les vivants, ces gens qui traversaient la vie sans s’arrêter, il sentait en lui l’horloge de son âme s’empresser. Les soubresauts inquiétés de son âme secouant l’orfèvrerie sacrée de ce cœur forcé de battre à reculons. La respiration lourde, obstruée par ces mots qui refusaient de sortir, qui l’écrasaient en dedans, Ren souhaitait planter ses griffes dans sa propre carne. Lacérer la cavité afin de retrouver un souffle qu’il n’avait pas repris depuis son retour parmi les ombres de cette ville. Incapable de lutter contre la vague, avalé par une marée l’emmenant toujours plus profondément dans l’obscure de ses pensées, ses prunelles rencontrèrent celles d’une femme qu’il ne connaissait pas. Spectatrice forcée auprès des fantômes du gamin, elle s’approcha de lui incertaines. Pourtant, c’était son nom qui traversa la barrière de ses lèvres. C’était lui qu’elle appelait quand il n’était même plus sûr d’être lui-même. Le regard mouillé, il haletait comme un animal le bougre. Le souffle court, il inspirait difficilement, cabossé de partout à l’intérieur. Y avait l’air qui peinait à rentrer alors que l’eau peinait à sortir de ses yeux. S’abandonnant à la panique, le Carrow ferma les yeux alors qu’il pensait à cette inconnue capable de le reconnaître quand il n’était qu’un visage parmi tant d’autres. C’était écrit sur son front, gravé en sa chair, le gamin incapable de se défaire de l’ombre mortifère que ses parents avaient posé sur lui comme un linceul. Il avait bouffé les fleurs du mal par les racines et c’était impossible pour un garçon comme lui de prétendre que ça ne s’était pas produit. Pas quand il était le fruit d’une famille comme la sienne. Sentant les prunelles de l’autre, Accalia, reposer sur lui, Ren se concentra sur sa respiration tranquille. Inspirant en rythme avec la jeune femme, il se surprit à repousser les ombres sous son crâne, un calme lui étant peu familier s’installant en sa chair. « Merci. » Le mot lui déchira les lippes alors que s’écoulant de celle-ci il sentait le poids du silence l’écrasant l’abandonner. Rouvrant les prunelles, il planta son regard dans celui d’une femme qu’il aurait pu connaître dans une autre vie qu’il n’avait pas vécu. Le marché de noël était en effervescence, les gens allaient, venaient. Le monde ne s’arrêtait pas, jamais, pour personne. Pourtant, il y avait cette inconnue loin du brouhaha constant d’une vie refusant de s’éteindre qui avait pris le temps de lui tendre la main, de l’aider à s’ancrer à cette sensation lui broyant l’épaule. Les prunelles plus ingénue qu’elles ne l’avaient été depuis longtemps, plus innocentes, il fronça les sourcils en ajoutant : « Je suis si reconnaissable que ça que vous connaissiez mon nom sans que je n’ai le moindre souvenir de vous ? » Une grimace lui éclaboussant les traits, le Carrow regrettait cet anonymat ne lui étant pas permis. Dans la mort, comme dans le vie, il portait le poids de sa famille. |
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| | Sujet: Re: ☞ Intrigue 1 Lun 18 Déc - 18:20 | |
| Intrigue n°1 le retour du grand Winter Wonderland Délicatement, comme s’il s’agissait de la norme, les flocons passent de l’opalin à l’or. Ils s’accrochent à la foule, se déposent sur les vêtements, recouvrent les chevelures d’une fine couche dorée. Quelques soupirs d’extase se font entendre, résonnent au sein de cette place festive qui appelle le sourire. Le peuple se ravi d’une telle beauté, d’une telle extravagance, ce que les grands ignorent avec précision, ayant connu le métal magnifique. C’est pourtant vers la scène que les regards se tournent alors qu’une chorale se fait entendre. Les chansons festives se perdent rapidement, noyées par les hurlements de la foule. Là, non loin d’eux, se trouve le grand Kenneth Mulciber.
Son apparence est comme toujours sans faute, sa beauté n’ayant d’égale que son charisme dont il joue avec précision. « Joyeux Noël ! » Ses mots parviennent à peine aux oreilles du monde, trop occupé à hurler son amour pour le coach qui continue d’assurer la victoire de son équipe au sein de la scène internationale. Vêtu des couleurs nationales, le rouge vermeil de sa cape appuie le blanc immaculé de son costume avec perfection. « C’est un honneur que de me trouver parmi vous en ce grand jour, » commence-t-il alors que les applaudissements retentissent à nouveau. « Quelle chance que de vivre sous la tutelle d’un Seigneur prêt à soutenir des événements comme celui-ci. Ceux d’entre vous n’ayant pas encore offert à la cause de la période de fêtes, je vous y encourage, en support de ceux que le Seigneur nous a permis de retrouver. » Tous ne supportent pas la charité, et certains préfèrent garder le silence, ce qui n'empêche pas le grand monde d’approuver chacun des mots qui sortent d’entre les lèvres de leur idole. « Je ne voudrais pas vous faire attendre plus longtemps, il me semble que le moment est venu, qu’en pensez-vous ? » Approbation bruyante, c’est dans un rire charmant que Kenneth fait tourner sa baguette dans les airs. Immédiatement, telle une vague gracieuse, les décorations prennent place autour d’eux. Lumineuses, toutes sont à couper le souffle. Rien ne pourrait éteindre les sourires qui habitent les visages de ceux qui décident d’oublier la noirceur du régime pour un moment de légèreté. Rien, sauf le bruit étrange de verre brisé.
« Oups, j’espère ne pas avoir cassé quelque chose d’important, » rit le mangemort. Et la foule rit avec lui. Et la foule se tait avec lui. La foule se tait parce qu’un autre verre se brise. La foule se tait parce qu’un murmure se fait entendre. « Mais la mort sera joueuse, la mort sera malicieuse. Le grand renaîtra. » Les membres de la sécurité de l’évènement s’emparent de leurs baguettes, prêts. De longues secondes durant, la foule attend, silencieuse. Et puis tout se brise. Venues de nulle part, des orbes s’écrasent au sol d’un seul mouvement. S’en échappe une fumée bleutée qui engloutis le monde. Profonde. Précise. Puissante. La prophétie résonne enfin. « Les déchus renaîtront, ceux d’aujourd’hui comme ceux d’hier, tous reviendront d’un seul homme. Faibles, on pleurera leur retour. Perdus, on ignorera leur douleur. On ignorera les faibles, pleurant un retour confus que personne ne comprendra. Anciens soldats pour l’armée noire, espoir pour le Seigneur qui craint la mort. Mais la mort sera joueuse, la mort sera malicieuse. Le grand renaîtra. Le grand parmis les autres. Le grand au milieu des cendres. Le phoenix au sein des serpents. »
Un instant durant, personne ne dit rien, personne ne réagit, tous tentent de comprendre ce qui les entourent. Tandis qu’elle s'élève vers un ciel sans nuages, la brume s'accélère, danse, poussée par une magie invisible. On s’exclame, la surprise s’emparant de chacun. C’est un phoenix qui se dessine. C’est un phoenix qui bat des ailes. C’est un phoenix qui disparait. C’est alors que tous comprennent. « Dumbledore, » annoncent les murmures. « Dumbledore ? » demandent les douteux. « SILENCE ! » La voix de Mulciber a perdu son charisme. Violente, elle surpasse le monde, elle surprend de part sa rage. « Qui est à l’origine de ces mensonges ? » Mensonge dit-il, mais tous savent que les prophéties ne mentent pas. Tous savent que les prophéties ne peuvent mentir. « Personne ? » Aucun être ne bouge, aucun n’ose. « Bien… bien… » D’un geste fluide, il relève sa manche droite. Là, la marque perd sa teinte écarlate. Comme une marée précise, c’est un noir de jet qui prend place sur l’avant-bras du mangemort. Le foule prend peur. « Le Seigneur attendra des réponses. » Le sonorus pousse la voix plus haut encore. Le sonorus y laisse apparent les doutes qui traversent l’esprit du grand. « Trouvez lui des réponses ! » Précisions - La foule apprend désormais le retour de Dumbledore. Certains y trouvent un espoir nouveau, d’autres un danger sans pareille. - La sécurité de la place sépare la foule avec précision, sous les ordres de Kenneth Mulciber qui attend l’arrivée de son maitre. - La suite de l’intrigue se jouera dans des sujets séparés. - Groupe 1 : Accalia Wrexhall, Alhana Avery, Appolin Lockwood, Cassius Rosier, Oberon Goldstein, Maebh Rosier, Noora Shafiq, Renly Carrow, Roderick Mulciber, Umbriel Lockwood, et Tomas Ollivander. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]- Groupe 2 : Anthonin Selwyn, Adrastos Lestrange, Ariadne Slughorn, Cassandre Potter, Eleanor Honeycutt, Ethel Mulciber, Kenya Wilde, Lavinia Prewett, Pandore Black, Pansy Rackharrow, Persée Nott, et Theodora Avery. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]- Groupe 3 : Cordelia Mulciber, Dagan Black, Ennis Sheehan, Isabel Álvarez, Jonah Weasley, Perseus Black, Phaedre Rosier, Ruby Weasley, Saga Merrick, Sheza Shafiq, et Zacharias Skeeter. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]- Groupe 4 : Abigail Abbott, Albern Runcorn, Antares Lestrange, Cecil Runcorn, Fillan Ardern, Hattie Lovecraft, Hestia Selwyn, Layla Weasley, Megara Lestrange, Nimue Carrow, et Scylla Selwyn. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
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