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 you live out the confusions until they become clear. (Roderick)

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Sujet: you live out the confusions until they become clear. (Roderick)   Ven 8 Déc - 21:40



you live out the confusions until they become clear.
Roderick & Ethel

La lune a pris sa place dans le ciel depuis un peu moins d’une heure. Les magasins commencent à éteindre leurs devantures. C’est l’entre-deux. Ce temps où les travailleurs rentre chez eux mais pas encore celui où les âmes de la nuit émergent. Le moment idéal, à son sens, pour rendre visite à son frère. Ses talons claquent sur l’asphalte. Démarche assurée, presque mécanique. Elle ne déambule pas dans les rues londoniennes sans but, Ethel. Certes, elle aurait pu s’épargner cette marche futile. Mais elle apprécie l’atmosphère et cela lui accorde quelques moments de réflexion. Quelques instants pour se vider la tête. Pour ne plus penser à ses dossiers en cours. L’air froid de l’hiver anglais lui mord légèrement la peau. Sensation à la fois revigorante et désagréable. Si quelques devantures réussissent à attirer son attention, elle ne s’écarte pas de son but, Ethel. Rendre visite à Roderick. De préférence avant que celui-ci s’en aille à la recherche d’une innocente proie pour lui tenir compagnie. Ce qui ne l’empêche pas de repérer d’éventuels présents pour les festivités à venir. Autant être multitâche chaque fois que cela est possible, après tout.

Elle est bien heureuse, Ethel, que Roderick ne vive plus dans la demeure familiale, lui évitant ainsi la présence désagréable des géniteurs chaque fois qu’elle souhaite lui rendre visite. Elle donne deux coups brefs sur la porte d’entrée. Elle n’a pas prévenu de sa visite, Ethel, alors elle se prépare à l’absence éventuelle de son frère. Mais la porte s’ouvre et un sourire se forme sur ses lèvres. Si la bienséance aurait voulu qu’elle attente que le jeune homme l’invite à entrer, elle n’en laissa pas l’occasion à son frère, s’engouffrant dans son appartement. « Bonjour. ». Forme de politesse qu’elle tend parfois à oublier, elle doit bien l’avouer, Ethel. Bien que pas malpolie, c’est une banalité mondaine qui n’est pas nécessairement instinctive chez elle. Elle retire délicatement ses gants avant de se tourner enfin pour faire face au jeune homme. « J’étais dans les parages. Une histoire d’héritage. Je me suis dis que j’allais en profiter pour te rendre visite. ». Justification claire et presque entièrement vraie. C’est qu’elle n’était pas vraiment dans le coin, Ethel, mais le détour ne la dérangeait guère. Ne souhaitant pas offrir à son frère la chance de l’éviter comme il le fait avec Cordelia, elle retire sa veste, Ethel.

Peut-être qu’il avait des projets, Roderick. Peut-être qu’il était sur le point de sortir. Cela n’a pas vraiment d’importance. Pour dire vrai, ce serait un peu comme faire d’une pierre deux coups. Quand bien même elle n’en dira rien. « Comment tu vas? ». Question sincère, agrémentée d’un léger penchement de la tête. Les visites d’Ethel se veulent plus fréquentes depuis le retour de Cordelia. Situation délicate que ce retour. Les questions toujours laissées sans réponses. Et Roderick qui choisit la fuite. « Tu comptes m’offrir un verre ou je vais devoir supplier? ». Moyen de faire savoir que s’il est aisé pour lui d’éviter la tante, il ne saura pas se défaire de sa compagnie à elle tant qu’elle ne l’aura pas souhaité. Malgré tout, ses traits ne sont pas aussi sévère qu’on voudrait bien le croire. Léger sourire qui traîne sur les lèvres.
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Sujet: Re: you live out the confusions until they become clear. (Roderick)   Dim 10 Déc - 17:07


Roderick se sent seul. Pas la bonne solitude, qui le ramène à lui, le conforte et le complète. Pas celle qu’il s’offre rarement, quand ses yeux n’en peuvent plus des lampions et paillettes et sa gorge des alcools. La pire solitude, la sale, l’épouvantable, qui le renvoie à ses défauts, ses carences, ses abîmes. Il n’a mis personne en faction pour lui tendre la main, et le voilà, à se débattre plus mollement qu’une bestiole déjà morte. Hier, il était avec Phaedre et, demain, il a résolu d’aller voir sa cousine Megara. Entre les deux abattoirs, Mulciber refuse de mettre le nez dehors – à l’exception d’un bref entretien au Département de la justice, pour clarifier ses exactions de la veille. Il a renvoyé Vincent, son assistant, avec des tâches plus vaines et plus absurdes les unes que les autres. Le plus insupportable, c’est l’attente. Elle mangeote son délai. Prendre une véritable décision va presser à mesure que les jours vont passer. Déjà un de révolu. Mais il ignore quoi faire. Repousse le terme. Etc. Et cela ne fait pas tout à fait vingt-quatre heures.

Pourquoi a-t-il fallu que Phaedre avoue ?
Et pourquoi a-t-il fallu qu’il demande ?

Les coups portés à la porte font trembler ses épaules tendues. Roderick coule un regard vif à la glace à l’Ennemi qui surplombe la cheminée de son salon. Il craint le reflet de sa tante, Cordelia, et n’a pas fait poser l’objet qu’à dessein de l'éviter si, d’aventures, elle se trouvait l’audace et le fol instinct de le persécuter jusque chez lui. Les ombres dansent, troubles et désordonnées. Le mangemort n'en tire aucune tranquillité mais consent à se traîner jusqu'à l'entrée du vaste appartement qu'il occupe – de plus en plus souvent – sur le Chemin de Traverse.
« Ethel ? » Il n’a pas le temps de bien froncer les sourcils, Roderick, que sa sœur s’engouffre et qu’il s’écarte mécaniquement pour mieux la laisser faire. C'est son réflexe de petit garçon, de cadet. Deux fois sur trois, il se maudit de n'avoir pas ôté la vieille machine qui l'y oblige. Le restant du temps, il se souvient qu'il n'a rien à craindre d'Ethel ; elle l'a toujours protégé, y compris en n'ayant pas l'air de le commettre. C'est la raison pour laquelle il a été tenté de lui parler de Phaedre, dès la semaine passée. Pas un hibou pas un mot, cependant. Il aurait aimé dire qu'il s'agit de son orgueil, de son stupide orgueil d'héritier et de mâle, mais la vérité, c'est encore qu'il a peur de l'avis que sa soeur en aurait. « Je suis presque tenté de te croire, fait un sourire ironique à sa bouche pendant que sa paume referme le battant et le verrouille d'un coup de baguette. » Mais Roderick ne la croit pas. Tôt ou tard, il sera question de leur tante. Il est toujours question de Cordelia et déjà d'ordinaire il esquive le sujet. Ce soir, il le fera avec désespoir.

« Je serais bien le seul dans toute l’Angleterre que tu supplies… » Le rictus toujours frappé d’une note plus sarcastique que celle de sa sœur, il se déplace jusqu’au bar – un élément si à ce point central lors de ses petites soirées privées qu’il est entièrement en bois noble surmonté de détails d’orfèvrerie en or et en argent. « Installe-toi, recommande-t-il l'inutile parmi les fauteuils disponibles. » Tout l'endroit est aux couleurs des Serpentard (l'inspiration assez pauvre d'un décorateur d'intérieur surpayé). « Je vais bien, ment-il très naturellement en rapportant deux verres. Tu sais que je me contente de peu. » Du clinquant. Du futile. Bref, rien qui sied à Ethel Mulciber et Roderick le laisse en s'écrasant dans le fond d'un épais siège de cuir. « Et toi ? En dehors du fait qu'on n'est pas jeudi soir. » Il ne fera pas celui qui n'est pas au courant, ou plutôt ne le fait plus tant il préfère attaquer que subir le moment qu'Ethel choisira pour causer du seul sujet qu'il déteste aborder.
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Sujet: Re: you live out the confusions until they become clear. (Roderick)   Mer 13 Déc - 3:11



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Roderick & Ethel

Situation étrange que celle dans laquelle Ethel se retrouve coincée. D’un côté, il y a Cordelia. Sa tante, sa première alliée. Celle qui, elle se souvient, comprenait mais ne posait pas de question dérangeante. Celle qui l’a aidée à se forger. Celle pour qui elle est devenue la femme qu’elle est aujourd’hui. Et elle peine, Ethel, à sans cesse lui demander d’être patiente. De l’autre, il y a Roderick. Sans doute le seul Mulciber mâle pour qui Ethel a de l’affection. Son petit frère, qu’elle a souvent eu tendance à trop protéger. Telle une mère louve qui veille sur sa portée. Roderick, qui en a sans doute trop vu le jour de la mort de leur tante. Si elle n’est sûre de rien, Ethel s’imagine que tout est lié. Peut-être que le retour de leur tante aura débloqué des souvenirs enfouis dix-sept ans auparavant. Raison pour laquelle, jusque là, elle s’est contenté de sous-entendu et de discussion stériles. Mais puisque cela ne semble pas être efficace, il est peut-être temps d’y aller un peu plus fort. « Je suis presque tenté de te croire. ». Elle ne réagit même pas, Ethel, consciente que son frère n’est pas assez dupe pour se laisser berner pour mensonge trop facile. Cela importe peu, de toutes façons. Le fait est qu’elle est là et qu’il ne saura pas se défaire d’elle avec la même aisance qu’il évite Cordelia.

« Je serais bien le seul dans toute l’Angleterre que tu supplies… ». Le rictus qui se dessine sur les lèvres d’Ethel est équivoque. Ils se comptent sur les doigts d’une main ceux qui peuvent prétendre avoir entendu Ethel Mulciber supplier. De mémoire, il n’y a jamais eu que son géniteur qu’Ethel a autrefois supplié. Une fois. Deux peut-être. Guère plus. Mais elle n’était, à l’époque, qu’une gamine qui découvrait les travers de son père. « Installe-toi. ». C’est tout en observant son frère qu’elle prend place dans un des fauteuils disponibles. Jettes un coup d’œil rapide sur la décoration. Si ce n’est pas la première fois qu’elle la voit, elle ne cessera sans doute pas de s’indigner du manque d’originalité. Elle a parfois l’impression de se retrouver de nouveau dans la salle commune des Serpentards et non pas chez son frère. Une faute de mauvais goût qu’elle a déjà signalé à son cadet. Mais, sans doute, la décoration n’est pas une chose qui intéresse Roderick plus que ça. Soit. Il va bien, qu’elle répète silencieusement, Ethel. Les prunelles scrutent, recherchent les signes de mensonge. Elle n’en a pas vraiment besoin, pourtant. Elle sait. « Tu sais que je me contente de peu. ». Regard levé aux cieux. Tout ça n’est que mirage, elle en mettrait sa main à couper.  Si d’autres se laissent si facilement berner par l’héritier Mulciber, les mensonges prennent moins avec Ethel. « Et toi ? En dehors du fait qu'on n'est pas jeudi soir. ». Elle sert légèrement les dents. L’attaque touche là où ça fait mal. Elle ne prétendra pas ignorer de quoi il parle, se contentera d’effacer son sourire et de remettre ce masque de froideur qu’elle porte d’ordinaire avec les autres. Elle n’a jamais évoquer ce sujet avec Roderick et ce n’est pas ce soir qu’elle a l’intention de le faire.

« Je vais bien. ». C’est tout ce qu’elle lui répond, avec une neutralité certaine. Tentant à la fois de le mettre au défis de continuer sur cette pente et de le convaincre de ne surtout pas continuer sur cette pente. S’il n’a aucune envie d’aborder le sujet Cordelia, Ethel ne souhaite pas aborder avec lui ses activités du Jeudi. Et c’est vrai, elle va bien, Ethel. Même si cela va toujours mieux quand on est Jeudi, c’est vrai. Mais elle va bien. D’un geste détaché elle s’empare d’un des verres ramenés par son frère. « Toi, par contre, tu vas devoir te montrer plus convainquant, Roderick. Je ne suis pas une de tes poupées qui avale tous tes mensonges juste dans l’espoir d’être vue à tes côtés. ». Le ton se veut plus acerbe. Rappel qu’elle n’approuve pas le comportement de son frère concernant les femmes. « Comment tu vas ? Vraiment? ». Tout sévérité s’est échappée de la voix d’Ethel. Si parler de leur tante est un sujet qu’elle désire aborder, elle se fait aussi du soucis pour son frère, Ethel. Qu’importe ce que celui-ci peut bien en penser. « Peut-être que je consentirais à ne pas évoquer le sujet que tu fuis, si tu arrives à me convaincre que tout va bien pour toi. ». C’est qu’Ethel, elle est persuadée de ne pas prendre de risque. Persuadée que, quoi qu’il fasse, Roderick ne saura pas la convaincre que tout va bien. Pas tant qu’il fuira leur tante. Pas tant qu’il ne lui aura pas parler. Sans doute qu’il la trouve casse-pieds. Ce n’est pas grave, elle s’en fiche, Ethel.
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