daily prophet

La Coupe de Quidditch britanique touche à sa fin. Les Hollyhead Harpies sortent vainqueurs du tournoi et la fête bat son plein. La rebellion, elle, murmure (+).
Les tensions montent alors qu'un nouveau revenant est enfermé à Azkaban pour le meurtre "accidentel" de sa fiancée.
Teatime with the Queen : Buckinghamshire est voté le county préféré des sorciers immigrants.



 

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 In my mind when she's not right there beside me (& Ariadne) // FLASHBACK

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In my mind when she's not right there beside me (& Ariadne) // FLASHBACK DFRqLoZ
Âge : Le pluvieux onze juillet 1970 à St Mangouste. Si tu es seulement le troisième enfant, tu demeures le seul fils. L'épigone misérable d'Oreste, mais l'unique protecteur de la lignée. Priam, tu hérites de l'amour aveugle d'une mère. Prédilection incertaine dont tu profites allègrement.
Sang : Pur, il est impossible de trouver le moindre goût âcre à cet ichor. Aucune alchimie étrange n'est venue troubler ce sang aqueux si précieux à leurs yeux. Pas la moindre inflammation, aucune honte. L'eau saline demeure d'une douceur parfaite presque écœurante aux regards envieux. Sous tes lèvres parme coule ce cruor immaculé, et Priam, tu n'oublies jamais cette suprématie. Cet héritage.
Profession : Acheteur, tu offres des cocktails sublimes dans les fioles les plus superbes. Tentateur, aucune bouche lépreuse n'est épargnée par tes infernales potions. Tu ne laisseras filer aucuns ingrédients ni même d'objets ensorcelés. Symbole des Rosier, votre entreprise repose sur des négociations ardues et une recherche incessante pour satisfaire le moindre caprice même s'il doit être interdit. Découvreur de péchés, tu touches à l'exaltante satisfaction du plaisir coupable.
Situation civile : Ariadne, même un orage ne t'aurais pas autant détruit qu'elle. Tu as découvert cette amour très tôt, un jour heureux. Elle était là, dans ton coeur et partout dans ton corps. Tu la sentais vivre, comme si elle effaçait toute trace de l'existence. Lentement, tu devenais elle. L'attente placide s'infiltrait dans tes veines. Ensuite. L'immensité de la solitude, l'absence sourde de l'ombre refusant de devenir lumière. Cependant, rien ne saura flétrir ton coeur désespéré... Songe-t-elle à ton triste amour ? Peu importe, tant que ton coeur battra, que ton souffle se saccadera et que ta poitrine frémira... Toujours il lui dira de te rejoindre.
Allégeance : Le Maître. Ta voix se termine là où commence la sienne, comme si elles se rejoignaient pour établir un monde meilleur. Pour offrir la gloire familiale. Lentement, vous disparaîssiez et une peur palpable faisait frissonner vos peaux... Erreur. Voldemort a brisé ce silence affreux afin de rétablir la noblesse de votre sang. N'est-il pas la forme de bonté la plus pure ? Tu as sans doute manquer d'une certaine motivation pendant une longue période Priam, néanmoins depuis la mort de Maebh... Tu as su te montrer digne. Plus rien ne pourras faire vaciller ta loyauté envers votre bienfaiteur. Mécène de votre nectar vicié, tu portes sa marque dans le creux de ta peau.
Particularité : Aucune particularité, et ce même malgré tes efforts. Tu as tenté pendant longtemps d'accéder au prestige de la métamorphose. Animagus. Jolie étiquette de puissance que tu as cependant abandonnée. Ne serait-il pas trop effrayant de voir incarner notre nature la plus profonde en une forme si ... Bestiale ?

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Sujet: In my mind when she's not right there beside me (& Ariadne) // FLASHBACK   Ven 30 Mar - 18:38

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« In my mind when she's not right there beside me »
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Le froid mordant de l'hiver, un matelas poussiéreux posé sur le plancher, un verre à moitié plein, à moitié vide, le cadavre d'une bouteille de whisky bon marché, la fumée bleuâtre d'une cigarette entamée... Le parfait tableau. L'image même de la décadence de ce monde, de ton plaisir qui part en cendre... comme cette cigarette entre tes doigts fins. Le jour fait semblant de se lever, mais tu sais que c'est la nuit pour toujours. L'odeur du tabac mouillé ne fait pas frissonner ta narine, les yeux fermés, tu penses. Tu penses à la douleur qu'engendre la braise de ta marlboro sur ta main, tu penses au froid qui engourdi tes membres, mais plus encore, tu penses à l'avenir. Si près et si loin. Cette éternité de souffrance et d'ennuie qui t'es destiné... Demain. Véritable cauchemar, poursuite d'une existence morne et inévitable. Demain. Demain, tu te lèveras avec le même poids sur le cœur, la même mélancolie. La cendre tombe une fois de plus sur ta main, mais pas un soupire ne t'échappe. Rien ne t'importe mise à part la douleur causée par la trahison. Laquelle ? Tu l’ignores. Elle résonne encore en toi. Plus rien. Même cette cigarette qui se meurt dans ta main est plus réel. Priam, tu sais que c'est la nuit pour toujours, et que le soleil qui se lève n'est qu'une ruse. Un soleil noir qui nous rappelle que l'espoir et le bonheur n'existe pas.

Priam. Tes pupilles se dilatent, tes artères se contractent et ta température augmente considérablement. Ton cœur s’emballe alors qu’une liqueur amère s’échappe de tes lèvres. Ta respiration ne cesse de s’accélérer, haletant souffle qui couvre de buée la céramique si blanche des latrines. Des impulsions électriques font trembler ton corps entier. Tes muscles se tendent et se crispent en de douloureuses supplications. C’est terriblement violent. Ta sœur est morte il y a quelques années désormais. Tu appréciais l’existence parce que vous l’aviez en commun, parce que quelqu’un part dans l’immensité de la vie, elle était là pour te sourire. Elle n’est plus qu’un fantôme, un maudit souvenir. Tu penses encore à elle, chaque jour, chaque minute, chaque seconde… Absurde constance. Tu as beau vivre, tu as beau sortir et profiter des moindres plaisir… Tu penses encore à elle. Tu regardes les autres s’enfuir vers une finalité absente. Son image te hante. Elle te connaissait mieux que personne. Vous aviez le même état d’esprit, vous méprisiez la platitude et la médiocrité. Tu ne savais pas pourquoi tu existais, mais elle était présente. Elle n’est plus là, et tu ne sais toujours pas pourquoi tu existes. Pourquoi elle ? Tu es si faible Priam, et tu as l’impression que ton corps se meurt lentement. Seul ton esprit plein de souvenirs est encore vivace. Le bienheureux passé s’anime derrière tes paupières closes, il t’est inadmissible de regarder cet univers atroce. Tu n’oublieras pas son visage, tu n’oublieras jamais sa voix. Tu te morfonds dans la douleur. La bile coule sur ton menton alors que tu redresse vivement. Tu aimerais bien être heureux, même si tu ne sais plus ce que cela signifie. Tu en as assez d’être malheureux. Seulement quelque semaine sans Ariadne et tu n’es plus rien. Priam, tu ne sais même plus qui est-ce qui te déchire ainsi l’abdomen. Est-ce Maebh ou… Elle est terriblement envahissante lorsqu’elle n’est pas là. Tout est mort si soudainement en toi et pourtant les autres continuent de vivre comme si rien n’avait changé.  

Tu transplanes difficilement. Le tourbillon t’entraîne précipitamment contre sa porte et ton corps vient affronter le bois brutalement. Un nouveau flot de lymphe vient tenir le sol alors que tes yeux cherchent sa présence. Tu échoues lamentablement sur son seuil, une haine viscérale se joignant maladroitement aux battements de plus en plus violents de ton cœur. La porte s’ouvrit dans un mouvement sec, agacé. Ariadne. Tu es effondré à ses pieds et jamais l’héritage de ta famille n’a été aussi souillée mais… Elle a toujours eu ce regard plein d’ondes marines et un sourire séraphique qui dissimulent si bien ses mauvaises intentions. Tu l’aimes, encore, toujours, tout le temps, à en crever. Tu l’aimes alliée ou ennemie, indifférente et amicale. Tu ne sais comment, elle demeure si pure et ce malgré les situations les plus désastreuses. « J’espère que je ne t’ai pas trop manqué. »
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Sujet: Re: In my mind when she's not right there beside me (& Ariadne) // FLASHBACK   Lun 2 Avr - 17:45

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AUGUST '90, ARIADNE'S APARTMENT

Allongée sur le canapé, Ariadne feuillette sans le lire un roman à l'eau de rose. Elle a pris le premier livre abandonné dans le salon, sans s'inquiéter de son contenu. Autour d'elle règne un bazar sans nom, auquel elle ne prête aucune sorte d'attention.  A 27 ans, la sorcière a encore l'insouciance de sa jeunesse, celle qui la caractérisait déjà à l'école. Elle laisse les choses se faire, n'essaie pas d'influencer les événements. Plus à l'aise au milieu du chaos, elle rejette sans ménagement l'ordre et la méthode. Libre, insoumise, sa langue acérée faisait alors plus de ravages que son joli visage. Parmi les éconduits, les balayés, un seul homme s'accroche, acharné et amoureux. Priam Rosier. Plus un garçon qu'un homme. A l'aube de ses 20 ans, il est aussi chien fou qu'elle est affranchie. Mais les années qui les séparent empêchent la sorcière de considérer le gosse comme un prétendant acceptable. L'amour enfantin qu'il lui porte l'a toujours fait rire, de même que ses affirmations grandiloquentes. Depuis de nombreuses années déjà, Priam ne cesse de déclarer à qui veut l'entendre que bientôt, Ariadne Slughorn prendra conscience que leur amour est réciproque. Un amour quasi divin, selon lui. Un amour qui a longtemps fait sourire Phaedre, la soeur aînée du jeune homme. De connivence avec la blonde, les deux amies se sont parfois moquées de lui, tournant en dérision ses sentiments. Souvent embarrassant, l'empressement de Priam a plus d'une fois porté préjudice à la sorcière. Mais elle lui a depuis longtemps pardonné. Et lorsqu'il surgit au milieu de son salon, gesticulant et bruyant comme à son habitude, elle l'accueille avec le sourire. Le chiot remuant reçoit avec joie les caresses de sa maîtresse.  

PRESENT

Un bruit sourd éveille la sorcière. Difficilement, elle émerge du rêve qui s'accroche encore à ses paupières. Trois années ont passé et sa belle complicité avec Priam s'est envolée. Les récents événements, associés à la mort de Maebh, soeur aînée du garçon, ont bouleversé leurs existences à tous. Depuis, le cadet s'est métamorphosé. Celui qu'il est aujourd'hui est aussi éloigné que possible du jeune homme de son rêve. Consumé par les drogues, imbibé d'alcool, Priam ne s'est jamais remis de la disparition de Maebh. Et c'est vers elle qu'il s'est tourné pour noyer ses souffrances. La rupture consommée entre Slughorn et Rosier les a séparés, mais régulièrement, il revient s'échouer sur ses rivages. Elle n'en doute pas, le son qui l'a tirée du sommeil annonce l'arrivée d'un nouveau désastre. Se relevant péniblement, la blonde quitte son canapé et titube jusqu'à la porte de l'appartement. Mal réveillée, il lui faut une longue seconde pour parvenir à ouvrir le battant de bois. Le mouvement, abrupt, jette à ses pieds le corps convulsé de l'objet de ses pensées.

« J’espère que je ne t’ai pas trop manqué. »

La voix est étranglée, bredouillante. Le regard embué que lève sur elle l'héritier la consterne. L'odeur qu'il dégage, mélange putride d'alcool et de vomi, porte à ses lèvres le coeur de la sorcière. Surmontant son dégoût, elle s'accroupi près de lui et glisse un doigt impérieux sous le menton souillé.

« Regarde-toi. Pitoyable. »

Le ton est froid, cruel. Aucune compassion en elle pour ce déchet fait homme. Du moins rien qu'elle ne peut montrer. Elle sort de sa poche sa baguette et lance à Priam un sortilège de lévitation. Hors de question de le porter elle-même. Le transportant devant elle à travers l'appartement, elle guide le corps ainsi immobilisé jusqu'à la salle de bain. L'abandonnant dans la vaste baignoire, Ariadne prend le temps de retourner fermer la porte de l'appartement. Avant de le rejoindre, la sorcière prend une seconde. Jamais Priam ne s'est présentée à elle dans cet état. Certes, depuis la mort de Maebh, elle ne l'a plus jamais connu autrement que sous l'emprise d'une drogue quelconque. Mais cette fois, c'est différent. Cette fois, elle doute de le ramener. Cachant son inquiétude, elle rejoint le cadavre dans la salle de bain.

« Toujours pas mort ? »

L'ironie déborde de ses lèvres. Plus d'une fois, ses sarcasmes se sont heurtés au mur de douleur qui entoure Priam. Plus que tout, le décès de sa soeur l'a abîmé, et laissé aussi froid que la dépouille de Maebh. Ariadne ne se leurre pas. Les abus de Priam n'ont qu'un seul but : étouffer le chagrin, jusqu'à atteindre les rivages du monde des morts. Un voyage que la sorcière ne permettra pas. Elle ne l'avouera pas, mais la question du brun, bien que perdue dans les limbes, pourrait bien amener une réponse plus sincère qu'il ne l'espère. L'ancien Priam lui manque. Sa joie, son insouciance. La facilité de leurs échanges, leur complicité. Ce Priam-ci, affalé dans la baignoire, n'est pas le petit frère envahissant qu'elle a toujours connu. Et elle doit à la mémoire de Maebh de le ressusciter. Soupirant, la jeune femme entreprend d'ôter sa chemise à l'alcoolisé. Ses chaussures et ses chaussettes atterrissent également sur le carrelage froid. Sans un mot, Ariadne le saisit par les aisselles pour l'asseoir, avant de saisir la pomme de douche. Une hésitation la prend, mais elle la chasse bien vite. Aucune compassion. En un instant, un jet d'eau glacée jailli sur Priam et l'inonde. Lave les souillures, lave le chagrin. Son chagrin à elle.  
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Sang : Pur, il est impossible de trouver le moindre goût âcre à cet ichor. Aucune alchimie étrange n'est venue troubler ce sang aqueux si précieux à leurs yeux. Pas la moindre inflammation, aucune honte. L'eau saline demeure d'une douceur parfaite presque écœurante aux regards envieux. Sous tes lèvres parme coule ce cruor immaculé, et Priam, tu n'oublies jamais cette suprématie. Cet héritage.
Profession : Acheteur, tu offres des cocktails sublimes dans les fioles les plus superbes. Tentateur, aucune bouche lépreuse n'est épargnée par tes infernales potions. Tu ne laisseras filer aucuns ingrédients ni même d'objets ensorcelés. Symbole des Rosier, votre entreprise repose sur des négociations ardues et une recherche incessante pour satisfaire le moindre caprice même s'il doit être interdit. Découvreur de péchés, tu touches à l'exaltante satisfaction du plaisir coupable.
Situation civile : Ariadne, même un orage ne t'aurais pas autant détruit qu'elle. Tu as découvert cette amour très tôt, un jour heureux. Elle était là, dans ton coeur et partout dans ton corps. Tu la sentais vivre, comme si elle effaçait toute trace de l'existence. Lentement, tu devenais elle. L'attente placide s'infiltrait dans tes veines. Ensuite. L'immensité de la solitude, l'absence sourde de l'ombre refusant de devenir lumière. Cependant, rien ne saura flétrir ton coeur désespéré... Songe-t-elle à ton triste amour ? Peu importe, tant que ton coeur battra, que ton souffle se saccadera et que ta poitrine frémira... Toujours il lui dira de te rejoindre.
Allégeance : Le Maître. Ta voix se termine là où commence la sienne, comme si elles se rejoignaient pour établir un monde meilleur. Pour offrir la gloire familiale. Lentement, vous disparaîssiez et une peur palpable faisait frissonner vos peaux... Erreur. Voldemort a brisé ce silence affreux afin de rétablir la noblesse de votre sang. N'est-il pas la forme de bonté la plus pure ? Tu as sans doute manquer d'une certaine motivation pendant une longue période Priam, néanmoins depuis la mort de Maebh... Tu as su te montrer digne. Plus rien ne pourras faire vaciller ta loyauté envers votre bienfaiteur. Mécène de votre nectar vicié, tu portes sa marque dans le creux de ta peau.
Particularité : Aucune particularité, et ce même malgré tes efforts. Tu as tenté pendant longtemps d'accéder au prestige de la métamorphose. Animagus. Jolie étiquette de puissance que tu as cependant abandonnée. Ne serait-il pas trop effrayant de voir incarner notre nature la plus profonde en une forme si ... Bestiale ?

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Sujet: Re: In my mind when she's not right there beside me (& Ariadne) // FLASHBACK   Dim 6 Mai - 2:47

Priam Rosier a écrit:
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« In my mind when she's not right there beside me »
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Ariadne. Tu ne sais pas, tu ne sais plus. Pourquoi ? Parce que tu la déteste, c’est une certitude, mais surtout parce que tu te détestes toi-même. La colère ne déforme pas tes traits. Tu voudrais tellement la sentir vibrer, l’avoir absolument. Tu as besoin d’elle. Cependant, tu ne peux que pleurer, que supplier et t’enivrer. Son regard d’indifférence n’est pas une solution. Désolant. Tu as tant de fois cherché une idée pour l’attirer à toi. Pathétique. Priam, pauvre enfant… Quand apprendras-tu que la mort n’existera jamais plus véritablement dans ton monde ? Tu es de ceux que l’on a abandonné. Maebh. Un fantôme. Une transparence. Un être vide de sens mais dont le sang bat plus fort. Plus vite. La chaleur d’une folie incontrôlable brûle ton âme alors que ton visage se confronte à la nudité austère du sien. Elle est la projection matérielle de ton désir le plus ardent. Simple frustration. Magnifique transposition. Tu souris légèrement face à sa lassitude alors qu’elle s’accroupis à ta hauteur. Si bas.  « Regarde-toi. Pitoyable » Charmant. Son ongle rappe ta barbe de plusieurs jours, esquivant les marques de ta déchéance. Liquide amère s’accrochant désespérément à ta chair. Il est inutile de maquiller outrageusement tes desseins les plus scabreux : tu glorifies ta moindre chute comme une onde à l’idiotie même de l’existence. Comment est-il possible qu’un être si misérable puisse souiller le caniveau de son corps alors que Maebh… Ta rage ne peut se libérer puisque la moindre de tes forces s’est échappée. Tes yeux sont rivés sur son visage, le cœur serré, la folie galopant dans ton esprit. Une certaine peur, presque viscérale te serre la gorge… Il y a une forme d’excès dans toutes tes folies.  « Je prends ça pour un oui. C’est un plaisir, comme toujours. ».

Ariadne. Une beauté étrange et sauvage, une figure étonnante mais dont il est impossible d’oublier un détail. Ton corps s’élève lentement dans les airs, dans les clapotements furieux de sa démarche sur le parquet. Un rythme lent, dont le moindre écart met ta bile à l’agonie. A travers les différentes pièces de l’appartement de la jeune femme, tu tangues difficilement dans l’air. Néanmoins, malgré l’effort terrible pour ne pas délivrer l’écume de ta disgrâce, ne tu peux quitter son regard. Ses yeux ont une expression si voluptueuse et farouche que tu n’as su t’attendrir devant aucuns autres. Tu as glissé plusieurs fois dans les draps sombres de la luxure sans pour autant l’oublier. Sa chevelure dansante envoûte ton cœur et quand tu crois pouvoir t’en saisir en tendant les doigts… Elle s’échappe hors de la salle de bain. L’immense baignoire t’offre une étreinte austère qui semble pourtant bien chaleureuse face à la cruauté d’Ariadne. Quand l’un est indifférence, l’autre souffre. Absurde. Morphée a usé tes rêves à l’attraper et à la secouer pour un simple crachat. Un venin. Une seule déclaration aurait su apaiser ton être. Cependant, elle n’a jamais su avouer son attirance, et encore moins son amour. Il y a eu la tristesse du rien que toi, mais ce n’était rien contre le désespoir du rien qu’elle. La surface du désir est si simple lorsqu’on atteint les retranchements du besoin. Maebh était l’un de tes besoins, Ariadne n’a jamais su satisfaire les tiens. Les lumières du crépuscule t’ont fait étreindre la réalité de ton inexistence.

L’amour n’est qu’une réflexion creuse, dépourvue de toutes les sensations que les mots ne savent exprimer. Essayer de décrire la notion même l’amour, c’est, finalement, comme essayer de dépeindre l’existence à l’aide d’une poignée de sable. Si nombreux soient les grains que tu contiens, il n’y en aura jamais pour embraser l’amour si vitale. Tu n’es qu’une rive de corps sans autre ornement que l’austère promesse de la mort. Ta chaleur peut sembler si étourdissante mais elle n’est qu’un simple mensonge. Ton cœur est déchiré par le silence qui t’habite. Ton regard s’arrête un instant alors qu’elle revient dans la salle de bain, effleurant ses lèvres avant que ta lymphe ne vienne engloutir l’instant dans une cascades d’éclaboussures.  « Toujours pas mort ? » Ton esprit a décidé de garder en lui d’invisibles créatures qui se multiplient jusqu’à arpenter tout ton être. Tu es entièrement infesté par la pourriture. Ariadne. Elle est un mauvais rêve, un cauchemar terrible que tu dois supporter. Comme un sortilège qui te tiendrait éveillé dans une insomnie assommante. Ta vie ne signifie plus que la mort désormais. Douleur esquisse lorsqu’elle apparait dans ton champ de vision… Odorant souvenir de toi, du passé… Souvenirs défraichis de ton triste émoi. La vitalité se meurt en ton cœur. Les pleurs se déversent sur ton âme ne te laissant qu’une immense infortune. Tu as trouvé le secret de l’aimer pour toujours, mais l’éternité est un calvaire insurmontable. « Difficile de répondre correctement à cette question. » Ta voix est calme, presque charmante malgré tes désirs lugubres. Malheureusement, elle rend plus évident encore l’état misérable dans lequel tu te trouves… Amusant contraste. « Qui viendrait te tirer hors du sommeil si ce n’est moi ? Qui viendrait épier tes jolies tenues si tard dans la nuit si ce n’est moi Ariadne ? »

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