daily prophet

La Coupe de Quidditch britanique touche à sa fin. Les Hollyhead Harpies sortent vainqueurs du tournoi et la fête bat son plein. La rebellion, elle, murmure (+).
Les tensions montent alors qu'un nouveau revenant est enfermé à Azkaban pour le meurtre "accidentel" de sa fiancée.
Teatime with the Queen : Buckinghamshire est voté le county préféré des sorciers immigrants.



 

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 (theodora) À l'amiable

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Sujet: (theodora) À l'amiable   Jeu 23 Nov - 16:27



« T’sors ? À c’te heure ? » Henry avait déjà la main sur la poignée. Il se retourna vers son hôte avec un grand sourire volontairement crispé, un des moyens d’exprimer son agacement : « Tu comptes me coller une permission de minuit maintenant ? Tu n’es pas mon père. » « Encore heureux pour toi, si j’étais ton père j’t’aurais appris le respect, t’peux m’croire. » Le sourire d’Henry, cette fois, était sincère et éclaircit légèrement son regard : « Tu t’entendrais bien avec lui, j’t’assure. Sauf pour le côté… sang-mêlé. Évidemment. Et plébéen. Et mal fringué. Mais à part ça… » « Allez, dégage de là, p’tit ingrat, avant que j’te colle mon pied au cul. » Il souriait, l’horloger. Il s’était un peu habitué à Henry, au fil des jours. Le jeune homme fit mine de lui envoyer un baiser avant d’ouvrir la porte et de se glisser à l’extérieur. Il entendit sa voix résonner une dernière fois avant de claquer la porte : « J’te laisserai du couscous de côté ! » Parfait.

Henry sortait la nuit pour réapprendre à transplaner. Il avait ses manies ; il avait bien tenté de retrouver cette ancienne capacité entre les murs de l’horlogerie, mais en vain.
« Mets pas les hippogriffes avant la charrette, t’devrais p’tet t’entraîner à faire des sorts simples au lieu de vouloir directement transplaner. » lui avait aimablement conseillé son hôte. Mais Henry n’avait pas daigné l’écouter : « Des sorts simples ? Moi ? Des sorts simples ? Je veux transplaner, alors je transplanerais ! À quoi ça sert, de revivre, si c’est pour vivre comme un moldu ? » En face, l’horloger essuyait avec un vieux torchon les verres qu’ils venaient d’utiliser, avec un sourire en coin : « Mais oui, mais oui. » « C’est que je me sens oppressé à l’intérieur, ça restreint ma magie. » « Mais oui, mais oui. Pauvre être opprimé. » « Hey ! Je te rappelle que je suis mort ! Et le respect ? » « Mh ? T’connais ce mot là toi ? » Henry avait levé les yeux au ciel avant de se laisser tomber dans le canapé. « J’essayerai dehors. » « Tu m’amèneras, que je puisse rire un peu. » « Pff. T’es con. Respectueusement. » Il se prit le torchon humide en pleine figure. Et décida de partir tard, pour s’essayer au transplanage, dans la soirée, quand il n’y aurait dehors personne pour l’emmerder.
Si en plus il avait du couscous en rentrant… On se serait presque cru à Utopia.

Quelques heures plus tard.

Quand il était revenu – à pied – il n’avait d’abord pas remarqué que l’air, pourtant bien froid, se réchauffait sensiblement alors qu’il se rapprochait de la boutique. Puis, finalement, quand il en prit conscience, il pensa stupidement que c’était ce putain de couscous qu’il pouvait sentir à plusieurs mètres de distance avant de se rendre compte que c’était absolument idiot. Il accéléra, inconsciemment, pour se retrouver devant l’horlogerie. Brûlée jusqu’à la charpente. Et la chaleur lui bûlait les yeux.
Il resta un moment immobile. À simplement regarder. Puis il vit la lettre et se douta bien qu’il ne s’agissait pas d’un rappel pour les impôts. Il s’avança lentement, très lentement, avant de prendre la missive, de l’ouvrir et de la lire.
Mais… quelle… salope.
Et il ne pouvait toujours pas transplaner.

Beaucoup de marche plus tard.

Il avait réussi à se démerder pour rejoindre le coin le plus paumé de toute l’Angleterre. Ah, mais c’est qu’elle pouvait transplaner la garce, alors ça ne la dérangeait pas de lui donner rendez-vous dans le fin fond de la cambrousse. Sauf que pas de transports, rien. Juste une voiture. Et pas moyen de se repérer correctement.
À croire qu’elle avait fait exprès de choisir cet endroit, rien que pour lui faire traverser une partie du pays en auto. En réalité, elle avait très certainement, la crevarde, choisit cet endroit tout spécifiquement parce que c’était le lieu où Henry avait eu le bon goût de mourir une première fois.
La lettre avait été assez claire : telle heure, tel endroit, si tu veux le revoir vivant.
Ce que voulait surtout Henry, c’était lui exploser les dents, à cette donzelle. Fallait pas croire non plus.

Il était arrivé à l’heure. Et il était trempé de sueur. Génial.
« T’es vraiment qu’une belle bouffonne tu le sais ça ? » il gueule, alors qu'il est déjà essouflé d'avoir dû marché jusqu'à là. Bouffonne va.

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Sujet: Re: (theodora) À l'amiable   Ven 24 Nov - 15:37

à l'amiable

Neuf heures et quarante-sept minutes plus tôt

La semelle de sa chaussure contre la joue crevassée par les rides, Theodora se dresse de toute sa superbe. La vieille carcasse de l'horloger n'a plus la force de lui opposer une quelconque résistance, mais le cœur bat toujours, là-dedans. La vie lui a été épargnée pour une seule raison : elle veut qu'il regarde l'oeuvre de toute sa vie partir en fumée. Elle veut qu'il comprenne ce qu'il en coûte, de venir en aide à Henry Lestrange. Une cigarette vient rejoindre les lèvres fendue d'un sourire animal.

« Je veux que tu saches que tout ce qui t'arrive est de la faute d'Henry Lestrange... J'espère qu'il en valait le coup. »

Comme elle prédit qu'il s'apprête à débiter une énième insolence, la godasse s'enfonce un peu plus dans la mâchoire pour le faire taire. Léchée par les flammes, une poutrelle de la mansarde s'effondre et soulève un nuage de poussière. Theodora reste stoïque, se contente de jeter son mégot dans le brasier et de sortir un morceau de papier de sa poche.

« Et j'espère aussi que tu en vaux le coup. »

La commissure se rompt en un rictus sinistre.
Une heure. Un lieu. Ou le vieux crève.

Présent

Assise sur un rocher, les jambes croisées, une cigarette au bec (la sixième, depuis qu'elle est arrivée), Theodora profite du cadre bucolique et du silence sauvage. La clairière est baignée d'une lumière matinale particulièrement agréable. Loin de l'habituelle grisaille londonienne qu'elle respire au quotidien. Il n'est pas tant question d'aimer la campagne que d'aimer ce lieu en particulier. Et elle l'aimerait encore davantage si le cadavre de son ex-mari continuait de nourrir le joli champ de bétoines.

En parlant du loup. La silhouette d'Henry se découpe, au loin, sur l'horizon. Si elle a choisi ce lieu, c'est aussi qu'elle a une vue dégagée de tout ce qui se passe sur des centaines de mètres. Il a beau ne plus contrôler sa magie (comme tous les revenants recensés jusque là, elle suppose), il n'en reste pas moins un soldat...

... Et un adolescent attardé.

La bonne dizaine de mètres qui les sépare ne l'empêche pas de déguster l'insulte. Elle ne bouge pas d'un iota. Il n'y a que la main qui se prémunit distraitement de la baguette, mais une fois armée, le poignet retourne aussitôt paresser sur le genou. C'est simplement à caractère dissuasif.

« Henry... Ta vue m'est toujours aussi déplaisante. »

La raillerie badigeonne les mots et le sourire crispe une légère grimace. Il n'a surtout pas changé du tout, depuis la dernière fois. Si elle ne montre rien de son saisissement (c'est une chose de le savoir, c'en est une autre de le constater), l'ironie du parallèle la laisse quelque peu amère. Elle a pris de l'âge, raccourci ses longs cheveux blonds, gagné quelques cicatrices... Et il y a Henry. Lui. Lui le reflet du passé. Elle se revoit encore, une quinzaine d'années en arrière, entrain d'enterrer sa charogne. Sous cette pierre, justement. Celle où elle est assise.

« Je sais que ton cerveau ne dépasse pas les douze ans de maturation, et qu'il est ressorti un peu atrophié de sa quinzaine de sieste, mais pour une fois, sois raisonnable. Tais-toi. Et écoute-moi. »

On dirait qu'elle s'apprête, elle aussi, à être raisonnable. A lui proposer une alternative acceptable à une nouvelle mort. Mais ce n'est que ça : une impression.

« Tu te doutes bien que je ne peux pas te laisser retourner à la vie que tu connaissais... Vois-tu, mon amour, je préférerais que tu te gardes de propager des mensonges éhontés à mon sujet. »

Elle minaude, moque, et y met tout le détachement possible. Or, ils savent tous les deux qu'Henry pourrait facilement, à minima, ébranler sérieusement sa réputation. Ce n'est pas qu'elle se soucie de ce que les autres pensent d'elle. C'est plutôt qu'il y aura des retombées catastrophiques avec sa mère et sur leurs relations avec les Lestrange (actuellement pas bien utiles, certes...). Tuer le fils de son grand ami Tiberius... Quelle idée. On lui en ferait assurément toute une scène. Et plutôt celle du Royal Opera House que du club de théâtre miteux de Poudlard...

« Henry, Henry, Henry... Je suis sûre que nous pouvons trouver un moyen de nous entendre. »

Un moyen de nous entendre sur ta mort, elle s'entend presque.

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Sujet: Re: (theodora) À l'amiable   Sam 25 Nov - 15:28


À Henry, il lui fallait un point de chute. Quand il était revenu, il avait erré, les premières heures, et longtemps, avant de finalement trouver quelqu’un pour l’héberger. Il ne pouvait pas rester seul. Avant, bien avant, la solitude n’avait jamais été un problème. Il se sentait d’ailleurs bien mieux seul qu’en compagnie de son épouse. Mais maintenant…
Il ne savait pas ce que la mort lui avait fait, il ne savait pas ce que revivre lui avait fait, mais il avait ce creux là, dans sa tête. Un creux qui le forçait à prendre appui, sur quelqu’un – n’importe qui. Theodora venait de lui retirer sa béquille, et maintenant il avait l’impression de tituber.
Pendant le trajet, trop long, jusqu’à cet endroit maudit, il avait senti cette détresse là se teindre de rage. Il n’était pas étrangé à la colère et à la rancœur, mais tout du moins savait-il la maîtriser. Là, elle remplissait tout ce qui dans son esprit restait bancal, vidé, sans accroche. Elle remplissait, elle colonisait, elle rougissait tout.
Et ses dents étaient si serrées qu’il en avait mal à la mâchoire.
Et l’insulte qui avait passé ses lèvres n’étaient que la plus douce qu’il avait en réserve, comme s’il tentait inconsciemment de se contenir face à cette femme qui – il le savait parfaitement, pouvait très bien le tuer une deuxième fois sans difficulté.

merde.
Henry ? Tu ne réfléchis pas là non ?
Mais tout ce qu’il voyait était teinté de rouge, et l’angoisse, la panique face à cette situation trop dangereuse fut de nouveau submergé par la colère. Et l’instinct du vivant était noyé par la colère du mort.

C’était énervant, hautement agaçant, de voir qu’en face Theodora paraissait sereine. Assise sur son caillou et assez vieille maintenant pour être sa mère. Il remarque sa main, sur sa baguette. Celle d’Henry était dans la poche arrière de son pantalon, certainement pas facile à attraper rapidement mais de toute évidence, Theodora devait être au courant de l’incapacité chronique des « revenants » à faire de la magie. Elle, elle ne se laisserait pas impressionné par une baguette qui n’était pas la sienne et qu’il ne pouvait pas forcer à agir.
Il était essouflé et eut à peine le temps d’ouvrir la bouche pour répondre à ses salutations qu’elle lui coupait le sifflet.

Pour une fois, sois raisonnable. S’il n’était pas si essouflé, il se serait étouffé d’indignation, mais au lieu de ça son teint perdit plusieurs notes de couleur pour pâlir totalement. Sois raisonnable, qu’elle lui disait la garce. Elle l’assassinait, elle l’avait à demi-traqué, elle le forçait au travers d’un chantage à revenir sur les lieux de sa mort et c’était à lui d’être raisonnable ? Pitié, il préférait encore crever que d’entendre ce genre de conner-
Non. Non ! il ne voulait pas mourir.
Un frisson lui contracta la mâchoire, il réprima un haut-le-cœur et se força à calquer son expression classique de celle qui n’en a rien à cirer de toutes ces histoires. Son rictus à lui, toutefois, devait transpirer en plus de sa colère son angoisse latente.
Ses yeux quittaient parfois le visage de Theodora pour scruter les alentours – rien n’avait changé. Et pour lui, cela ne faisait que quelques semaines qu’il avait été mis à mort ici-même. L’endroit le mettait presque davantage mal à l’aise que la présence de sa veuve. Enfin, presque.

Pourtant, quand elle parlait, Theodora ne se donnait pas des airs de tyran. Ou du moins, si, mais des airs de tyran magnanime même si le mon amour lancé à travers ses lèvres pincées fut à deux doigts de lui provoquer la nausée. Et son prénom qu’elle martelait, comme si elle avait besoin de le dire pour se rendre compte qu’il était bel et bien en face d’elle.
Oh Merlin, il avait envie de serrer sa gorge, fort, jusqu’à qu’elle s’étouffe comme lui avait étouffé. Il ferma un instant les yeux, et même ainsi, tout lui semblait plus rouge que noir.

« Theo, Theo, Theo… » Ses poings étaient crispés, mais même soulevé par la rage, il avait du mal à totalement la regarder et devait empêcher, à chaque instant presque, ses yeux de dévier vers un point à l’horizon. Regarde-la, s’intimait-il. S’il n’avait pas pleuré devant elle en crevant, il pouvait bien faire l’effort de soutenir son regard maintenant qu’il avait réssucité, non ? « C’est tellement toi, d’agir et ensuite de paniquer quand les conséquences viennent toquer à la porte. » Il fit encore un pas en avant, pour se rapprocher d’elle. Et ses yeux cillèrent un instant pour regarder la baguette de son ex-épouse.
Merde.
Henry… tu ne veux pas mourir. Reste poli. Donne-lui ce qu’elle veut.
Henry… tu la détestes. Qu’elle paie cette putain de…
Il reporta son regard vers celui de Theodora. « Un moyen de s’entendre… Sale petite connasse, tu m’as tué. C’est pas comme si tu m’avais simplement… trompé ou abandonné ou je ne sais quoi, tu m’as tué. » Il savait qu’elle allait lever les yeux, qu’elle allait prendre l’air agacé, qu’elle allait lui faire comprendre d’une façon ou d’une autre qu’il en faisait trop et qu’il exagérait mais oh bordel… Il avait souffert ce jour là comme il n’avait jamais souffert dans sa vie, il était mort. Et elle osait se tenir là comme si de rien n’était, prête à marchander tranquillement.
Il fallait avouer qu’elle pouvait très facilement lui régler son com-
Il cilla de nouveau, plus longtemps, et regardait la pierre. Il sentait sa gorge se serrer, comme si, de nouveau, il avait du mal à respirer.

« Même pas un sort. Même pas rapidement. Sale garce. Même pas rapidement. » Puis il releva la tête : « Tu veux quoi ? »
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Sujet: Re: (theodora) À l'amiable   Dim 26 Nov - 15:07

à l'amiable

La réplique lui laisse un petit sourire de dédain aux lèvres. Oh, il ne l'a pas encore vue paniquer. Si ça avait été le cas, Theodora n'aurait même pas pris la peine de perdre son temps à discuter. Parce que c'est bien ce qu'ils font, non ? Discuter. Elle y met d'ailleurs une bonne volonté (si tant est qu'on puisse qualifier ça de bonne volonté) qu'elle ne se soupçonnait pas. C'est que contrairement à ce que semble penser Henry, elle a vieilli. Évolué. En bien, en mal, on ne se prononce pas tout à fait.

Si elle lève les yeux au ciel l'air de sous-entendre qu'il devrait se faire pousser des couilles et arrêter de chialer, elle comprend aussi qu'on lui en veuille. Pour la mort. Pour la douleur. A sa décharge, elle était jeune. Et stupide... Si c'était à refaire, elle choisirait quelque chose de plus radical, et de plus expéditif. Elle ferait aussi disparaître le corps, tant qu'à faire.

« Pardon. »

On dirait qu'elle s'excuse d'avoir volé un chocolat (à fortiori, l'acte a la même teneur, à ses yeux). Evidemment, que c'est caustique. Comme tout ce que dit Theodora. Ce n'est pas personnel. Elle passe délibérément à côté de la question pour soigner son suspense. Dans une certaine mesure, cette situation l'amuse.

« C'est bon ? Tu te sens mieux ? On peut discuter comme deux adultes responsables, maintenant ? Ou tu as encore quelques insultes pressantes à me faire parvenir ? »

Cette fois, elle se lève. Les bras croisés sur sa poitrine, la baguette toujours en évidence, la Avery décrypte les réactions de son ex-mari pour évaluer leurs options. Jusqu'à présent, elle n'en entraperçoit que deux : la mort, ou... La mort. Peut-être pas la sienne.

« Vois-tu, Nesta est au courant de ta... Situation. »

Plus que d'être au courant, sa mère l'a aussi mise en garde sur les potentielles approches de son père. Sur la confusion que peut engendrer l'état de revenant. Qu'il se pourrait même qu'Henry divague quant aux circonstances de son décès. Qu'il pourrait, par exemple, l'accuser elle, sa pauvre mère, de l'avoir cruellement assassiné... Parce que oui, leur mariage n'était pas ce qu'il y avait de plus heureux... De là à le tuer ? Merlin l'en préserve ! Theodora se revoit encore jouer l'acte devant sa fille.

« Et elle est persuadée que sa très chère mère adorée fait tout ce qui est en son pouvoir pour ramener son père. »

D'ailleurs, Nesta idéalise tellement Henry qu'elle ne pourra qu'en être déçue... Mais c'est une toute autre affaire, et pas une qui soit spécialement urgente à traiter, dans l'immédiat.

« L'ennui, c'est que je n'avais pas prévu qu'elle mette son oncle dans la confidence. Ou plutôt qu'elle l'y mette aussi rapidement. »

L'implication de la famille Lestrange l'embête. Elle n'avait planifié de les mettre au courant qu'une fois le cadavre d'Henry à nouveau froid. Elle aurait tricoté une histoire tragique pour embaumer le cadavre, bien sûr. Une qui aurait mis en valeur le fils perdu, même : les flatteries ont tendance à endormir les suspicions.

« Maintenant que les Lestrange sont tous à ta recherche, et qu'ils sont persuadés que je déploie des efforts colossaux pour te ramener en vie... Il serait malvenu que je leur rapporte une charogne à la place... D'autant que je détesterais avoir à décevoir les rêves de Nesta. »

Elle trouve que la restitution du contexte est une introduction nécessaire. Ce, même si Henry doit davantage s'impatienter de connaître les clauses du futur accord. Si futur accord il y a.

« Mais... Combien même ça me tient à cœur, si tant est qu'elle ait un cœur, tu te doutes que je ne suis pas prête à mettre tout ce que j'ai bâti en danger. Le sourire fend mieux les lèvres. Alors, Henry. Dis-moi. Sincèrement. Sans ta vulgarité d'adolescent attardé... Représentes-tu un danger ? »

(c) AMIANTE
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