MISSION : Outnumbered, outplanned (Anthonin Selwyn & Lysandre Rosier)

« J’ai moins d’importance qu’un Whisky, je retiens. » Dis-je un léger sourire sur les lèvres, bien que sincèrement, j’ai l’impression que plus rien ne va. Nous sommes coincés dans cette grange, j’ai du mal à respirer, j’ai surtout l’impression de sombrer. Alors oui, peut-être que crever ici n’est pas ce que j’avais envisager, mais pour l’heure, si je dois mourir, autant garder en tête son image et non celle des flammes. Heureusement pour moi, Lysandre ne peut lire dans mes pensées, dans ces songes que je tente de cacher, de refouler, de malmener. Il ne sait pas, non, il ne sait pas l’importance qu’il a pour moi. Cette complication ayant brutalisé ce que nous étions, ayant changé ce que nous partagions. Mais de suite, je ne dois pas penser à une telle chose, de plus, je ne me vois pas lui avouer, ou encore, m’avouer à moi-même la triste vérité. Je dois donc me taire, faire taire cette petite voix qui murmure, criarde ; tu te fais piéger Anthonin…tu vas encore souffrir petit Selwyn… Je refuse de l’écouter, de me laisser emporter par elle. Oui, je refuse d’affronter cette triste réalité, n’étant pas prêt pour une chose pareille. Notre monde n’est pas prêt pour une telle chose, pour de telles révélations alors, je rejette ce qui se passe, préférant me plonger dans cette moquerie stupide et pourtant, si réelle aux sous-entendus presque limpides. Peut-être la folie s’empare-t-elle de mon être, qui sait…  « Dommage. » Dis-je un sourire sur le coin des lèvres.

Théorie sur le transplanage mise à l’eau, je roule des yeux, pale comme pas deux. Je tente de faire bonne figure, comme toujours. Pourtant, lorsque Lysandre pointe sa baguette sur moi, murmurant cette formule magique aux effets revigorant, je me sens déjà mieux. « Merci… » Murmure léger, ce simple mot ne passe pas très souvent les portes de mes lèvres. Je le laisse invoquer une nuée d’oiseaux, mon regard glissant sur ceux-ci. Certains tournent en rond, d’autre se prennent un mur en pleine face. « Foutus piaff ! » Grognais-je alors, qu’enfin, l’un de ceux-ci semble plus malin, se dirigeant vers une fenêtre que je distingue à peine. « On bouge ! » Dis-je doucement, toujours une main sur ma blessure, observant l’espace de quelques secondes avec inquiétude mon meilleur ami. Enfin une sortie de secours s’offre à nous, enfin, je me retrouve dehors, respirant de l’air frais. Prenant de grandes bouffées, je ferme l’espace de quelques secondes les yeux. « On a eu chaud ! » Léger sourire aux lèvres, celui-ci à tôt fait de disparaître en entendant un bruit de transplanage et quatre rebelles se retrouver en face de nous. Une sorcière aux longs cheveux, plus trois autres qui semblent en mauvais état. « Sérieux ? Par Merlin, vous êtes pires que des cafards ! Et, ouai, j’ai horreur des cafards ! » Posant mon regard sur eux, je sers les poings, me concentrant pour tenter de contrôler cette magie que je possède et qui vibre sous mes doigts.

« Endoloris ! » M’exclamais-je en visant la sorcière, lui envoyant cette magie qui commençait clairement à faiblir à cause de ma blessure et de cette énergie que ça me bouffe. Le même sort file droit vers moi, vais-je être capable de me protéger ?



HJ :
Sortilège Endoloris lancé sur la sorcière, elle l'évite :non
Sortilège Endoloris envoyé sur Anthonin, il est touché? oui

Mission plus que foireuse, mais les oiseaux finissent enfin par les guider vers une issue, qui paraissait presque improbable. Mais bientôt l'air frais  vint percuter leurs visages, et Lysandre s'appliqua à laisser ces bouffées respirables s'engouffrer dans ses poumons, écoutant distraitement la réflexion d'Anthonin. Oui, ils avaient eu chaud. Ce qui les avait empêcher de transplaner avait manqué d'avoir leurs peaux. Mais cela symbolisait surtout qu'on les avait sans doute attendu, que c'était vraisemblablement un piège pour éliminer deux mangemorts, et non l'inverse. Lys reporta finalement son regard sur son ami, celui pour lequel il ne put ressentir de l'inquiétude, le sortilège lancé n'améliorait que temporairement sa situation. Cela ne faisait pas disparaître sa blessure. Mais un bruit de transplanage attira tout autant son attention, laissant deux iris plissés en direction de ceux qui y étaient parvenus. Une seconde d'analyse, rien de plus, l'état piteux et la sorcière. Catin qu'Anthonin tenta de viser, sorts similaires qui attaquèrent l'autre, chacun tombant au sol. Son cœur rata un battement, celui de craindre pire que la douleur s'attaquant à ce corps familier qui se tortillait au sol. Le prénom creva à ses lèvres incapables de le souffler, l'inquiétude perlant dans ses prunelles... mais cela allait les tuer s'il n'y prenait pas garde. Une seconde, sans doute moins. Pas le temps de s'apitoyer. Pas le temps de réfléchir à la blessure, à la crainte, la colère, la rancune, la haine, venant étouffer ce palpitant aux effluves saccadées. Il s'interposa naturellement entre Anthonin et les rebelles, tout en levant sa baguette en direction de celle qui se trouvait au sol, celle qui se tortillait d'une manière sensiblement similaire... Les mots franchirent les lèvres sans réfléchir, venin acéré qui frapperait sa proie ou l'idiot prêt à s'interposer. Cela ferait toujours une vermine de moins. Vermine qui tenta également une attaque envers Lysandre... la baguette se levant vivement sous un protego... incertain concernant la réussite de sa réaction. Il savait simplement qu'il servirait de rempart entre celui qui se trouvait au sol derrière lui et ceux qui, et il commençait à en avoir la certitude, les attendait. Mais le sortilège projeté dans sa direction prouvait également qu'ils ne les désiraient peut-être pas aussi morts qu'eux...


Dès :
- Avada Kedavra : Réussite - Sorcière touchée | Échec - Sorcier s'interposant touché
- Stupéfix : Oui/Non

La douleur est violente, la douleur est brutale. Je perds la notion du temps, je perds l’illusion de pouvoir sortir conquérant dans cette situation merdique. J’ai l’impression que mon monde vol en éclat, comme si ma peur de le voire blessé semblait m’aveugler, me rendre bien plus vulnérable. Bordel, je me sens terriblement con, envahi par cette douleur épuisante qui me vrille les tripes. Je ne fais plus attention à rien, le monde s’effaçant autour de moi, petit à petit. Comment cela a-t-il pu arriver ? Comment notre univers a-t-il pu tourner aussi mal ? Aussi durement ? Je n’en sais rien, j’ai du mal à imaginer une telle chose. Je me sens vidée de toute énergie, de toute capacité à réagir avec une certaine logique. J’ai perdu mon sourire, celui-ci laissant place à une grimace certaine, presque trop déformée par la douleur. Mais, tout semble s’arrêter, Lysandre étant intervenu pour me protéger de cet Endoloris de malheur. Je gémis, je tremble. Je n’ai plus l’allure du fier combattant, non, j’ai plutôt l’allure d’un crétin couché sur le sol à la recherche d’une énergie que je ne retrouve pas…Merveilleux ! Serrant les dents, je fini par me redresser, le regard assombri par bien des choses, par bien des émotions. Et là, je ne me contiens plus, la rage venant couler dans mes veines, me procurant une adrénaline dont je n’aurais pas cru être encore capable. Et là, je vois Lysandre stupéfixé. Bon, en règle générale j’aurais pu trouver ça drôle, mais là, ma rage n’en est d’autant plus que davantage nourrie. « Avada Kedavra. » Et je la vise elle, ouai, je la vise elle parce que c’est elle qui doit crever, mais moi, pas Lysandre, elle et les autres vermines. J’espère juste que cette fois-ci, ça va fonctionner. A vraie dire, je ne fais même pas attention  au résultat, fonçant sur mon ami pour murmurer une formule magique, levant le sort qui le tiens encore immobile.

Dé :

Sortilège de la mort : oui
Réussit à lever le sort de Lysandre : oui

HJ :sorry, je pensais vraiment t'avoir répondu