MISSION : Outnumbered, outplanned (Anthonin Selwyn & Lysandre Rosier)

On ne parle pas d’Ordre, chez les mangemorts. On parle de rebelles. Terme vague qui calme les rumeurs. Terme simple qui suffit à faire pulser le sang froid des serpents. Ce sont donc des rebelles qui ont trouvé refuge au sein de la campagne Galloise. Rare occurrence au sein de la région qui vénère le Lord. Surprise pour tous, ils se doivent tout de même d’être détruits.

Ce sont Anthonin Selwyn et Lysandre Rosier que l’on a donc envoyés. La mission a semblé simple, ennuyeuse diront certains. Après tout, il ne faut pas longtemps à quelques rebelles afin de perdre pied, particulièrement lorsque ces rebelles se contentent de se cacher au sein d’une vielle ferme moldue. Ferme abandonnée aux fenêtres inexistantes, le tout semblait être un jeu d’enfant.

Mais les enfants ne jouent pas. Les enfants ne sont pas au nombre de trois, comme on le pensait. Les enfants sont nombreux. Trop nombreux. Les enfants se protègent. Les enfants sont prêts à se battre. Ainsi, à peine les mangemorts ont-ils transplannés que les rebelles sont au courant de leur existence. Dissimulés pour le moment, les serpents se doivent d’évaluer cette nouvelle situation. C’est un sombre danger qui les attend.

- Libre à vous de décider le nombre de rebelles qui vous font face. Votre mission est simple : vous en débarasser
- Les dés peuvent être utilisés pour rajouter du piment à vos interactions
- N'hésitez pas à demander une intervention du PNJ si jamais vous en ressentiez le besoin
- [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] est en charge de votre mission, il est la personne à contacter en cas de besoin

Ça aurait dû être facile, ça aurait dû être une simple mission, encore. Avant-gout de déjà vu, arrière-gout amère d’une situation déjà vécue. Je sens les sors filer, je sens les sors me frôler alors que je tente de comprendre ce qui se passe. Ma vie est en train de tourner en rond, mais d’une façon que j’ai du mal à gérer. Le retour de Seraphyne, mon rapprochement avec Lysandre et cette soirée passée blottie contre sa peau. Souvent, j’ai l’impression de sentir la sensation de ses lèvres le long de ma gorge, m’offrant de multiples frissons invisibles. Mais pour l’heure, je ne suis pas pris de fantasmes, que du contraire. Je devais anéantir des rebelles en compagnie de Lysandre, nous avions déjà prouver à plusieurs reprises notre valeur en duo et c’est donc naturellement que cette mission nous fut donnée. Au début, ça ne semblait pas compliquer. Quelques rebelles cachés dans une grange Galloise, nous aurions dû nous en sortir aisément. Mensonges. Dès que nous avions posés les pieds dans cette grange, les tires avaient commencés à nous assaillirent. Caché derrière un ballot de paille, je grimace, je grogne furieusement, légèrement blessé au bras. Une égratignure, rien de bien grave, mais je comptais bien rendre au centuple cette affront. Dissimulés, je regarde Lysandre, malgré la situation, je souris en coin. « Ça a un arrière-gout de déjà vu, tu ne trouves pas ? A l’époque je t’avais sauvé les miches non ? » Petit ricanement alors que je me crispe brusquement, un autre tire ennemi venant frapper notre rempart avec violence. Je peste, venant crier d’un air colérique. « Faut apprendre à tirer bande de Trolls ! Vous vous compliqués la tâche, baissés vos baguettes et…Potentielle, on ne vous écorchera pas trop lentement. » Mensonge, je sais qu’au fond, je prendrais un malin plaisir à les faire souffrir.

Me redressant brusquement, je lance un « Avada Kedavra » sur une silhouette que je perçois et qui, par la même occasion, lance un sors Confringo droit dans ma direction. J’ai à peine le temps de me baisser que le sors vient percuter la poutre juste derrière nous, faisant en sorte qu’elle s’écroule dans un fracas bruyant. Bouts de bois qui valsent, je ne sais pas si j’ai le temps de me protéger le visage ou non, mais en tout cas, il est certain que les éclats, je les vois de très près.

HJ ; Confringo : sors explosif
Dès : Sortilège avada Kedavra oui
Poutre qui s’effondre, morceau de bois qui vient se loger dans son flanc : oui

On leur avait parlé de rebelles, et on avait naturellement penser à les envoyer ensemble, parce qu'ils avaient pris l'habitude de parfaitement fonctionner en duo, et que leur amitié crevait les yeux. Ils étaient généralement efficaces, rusés, malins, mais les mangemorts ignoraient également ce qui pouvait bien se tramer dans les alcôves. En vérité, ce n'était les affaires de personnes, et Lysandre n'était pas certain de savoir quoi en faire. Il n'acceptait son attirance pour son ami que dans l'obscurité, le reste du temps... L'aveu était tout autre. Ce qui, en fin de compte, ne perturbait pas la situation, ni même la mission. Non, ce n'était pas cela qui n'avait pas fonctionné, mais les informations d'origine. Comme un air de déjà vue, l'ennemi était supérieur en nombre, ils ne se retrouvaient pas dans un lieu avec si peu de rebelle que quelques adava kedavra auraient suffit à mettre un terme à leurs langues belliqueuses. Mais non, bien sûr, à croire que les informateurs ne savaient pas être précis. Pourtant, cela ne les dérangeait pas. Les merdes de ce genre, Merlin en était témoin, c'était la raison qui les avait rapproché, conscient que l'un veillerait toujours sur l'autre. Les choses n'avaient pas changé... n'est-ce pas ? « Oublie pas que j'ai remboursé ma dette dans la foulée. » répliqua-t-il à sa remarque, un sourire moqueur au coin des lèvres.

Ils étaient dans cette grange, derrière de la paille, c'était complètement ridicule comme protection. Mais ils avaient bien l'intention d'aller au bout de leur mission. Ce qu'Anthonin se chargea de confirmer à l'ennemi, laissant les yeux de Lysandre rouler vers le plafond. Et mentir ? Ca ne le tentait jamais ? La supériorité numérique, ça comptait dans l'équation. Donner la mort lui était égal, faire naître la souffrance, il laissait ça à son compagnon d'armes. Plus expéditif. Il agissait, il obéissait aux ordres, sa noirceur était présente, mais il ne jouait pas ainsi. Non, lui scrutait les ombres, cherchant à compter le nombre d'adversaires, à l'instant où Anthonin et une autre silhouette s'affrontèrent. Une seconde. Pas plus, pour que les choses dérapent. Q'un sort fasse exploser une poutre et qu'Anthonin se retrouve avec un morceau de poutre fiché dans le flan. Et merde. Il se moquait de sa propre situation, observant son ami une brève seconde, avant de se relever à son tour, visant une silhouette qui se précipite vers celle qui est déjà morte. Lançant un sortilège de feu dans sa direction. Je voulais l'enflammer, je voulais qu'il condamne ses camarades. Avant de me dissimuler à nouveau derrière la paille. « Tu t'en sors ? »


Dès :
- Bras qui protège des éclats, qui s'en prend un :  Blessé.
- Incendio : L'ennemi prend feu, ainsi que la paille de leur côté.

Face à ses mots je ris avec amusement. Oui, ça pourrait paraître complètement fou, mais effectivement, je riais. « Genre, je t’ai fais croire que tu me rendais l’appareil…Bon d’accord, tu m’as sauvé les miches aussi… » Taquineries dans un moment véritablement tendu, voilà ce qu’on fait le mieux, lui et moi. Souriant doucement, je ne peux m’empêcher de provoquer davantage nos ennemis, cherchant à leur montrer que quoi qu’ils fassent, je n’allais pas plier, je n’allais pas m’en aller. Non, j’ai besoin de ça, j’ai besoin de m’échapper de ma réalité. Je me redresse, je fais en sorte qu’un corps vienne à tomber sur le sol, sans vie. Sauf que voilà, un de ses compagnons vient à me rendre l’appareil. Magique que j’esquive, mais qui malheureusement m’atteint d’une façon autre. Un bout de bois vient se loger dans mon flanc et je grogne, serrant furieusement les dents. « Espèce de sale petit… » Prenant le morceau de bois entre mes doigts, je le retire d’un coup sec, laissant ce sang venir glisser et tâcher mes vêtements. Prenant une grande inspiration, je peux rapidement remarquer que mon meilleur ami est également blessé au niveau du bras. N’empêche, vu comment ça pue le brûler, je peux aisément comprendre qu’il a touché sa cible, encore plus lorsque j’entends les cris agonisants de la pauvre victime qui s’enflamme, brûlée vive. A ses paroles je pouffe, secouant la tête de droite à gauche. « Je pète des flammes, feu, flammes…t’as compris ? Ok, laisser tomber. »

Dis-je amusé par ma propre connerie, ma façon à moi d’accuser l’adrénaline, de rester les pieds sur terre. Une main pressée contre ma blessure, je me positionne à genoux, cherchant à compter nos assaillants. Un…deux…trois…quatre…six…peut-être sept. Nouveau frôlement, je retourne directement me cacher. Ils étaient donc dix ou neuf lorsque nous étions arrivés, en ayant déjà tués deux. « Faut vraiment qu’on apprenne à être plus discrets quand ont atterri quelque part…Je prends à gauche, tu prends à droite ? Sans mauvais jeux de mots… » Nouveau sourire, je lui offre un clin d’œil avant d’envoyer un Diffindo droit sur un corps qui file pour chercher à échapper à l’incendie…Un incendie…Oh putain ! Retombant sur le sol, je regarde Lysandre. « Vraiment ? Un incendie ! Putain, Lys, on est dans une grange et ça va se propager super vite ! T’es un grand malade, j’ai pas chaud au cul à ce point ! » Déjà, la fumée est dense, se propageant rapidement dans l’air, commençant à m’irriter la gorge. Je vois alors une ombre se glisser sur le côté de Lysandre et je crie brusquement, tendant la main et non ma baguette, que j’ai accidentellement lâchée pour compresser ma blessure « Expulso ! » Mon sang s’écoule, blessure profonde, je ne peux pas sauver les apparences plus que nécessaire. Respiration sifflante, étouffée par la fumée qui s’anime, par l’essence vital qui s’écoule.


HJ ; Diffindo : Sortilège de découpe, permet de trancher les choses ; Expulso : sort d'explosion.
Dès : Sortilège Diffindo : non
Sortilège Expulso : oui
Blessure plus profonde qu'on ne le pensait, ayant probablement déclencher une hémorragie : oui

Question inquisitrice, pour qu'Anthonin puisse lui donner une indication de son état, parce qu'il avait remarqué le morceau de bois, et si de son côté, son bras avait également été blessé, ce n'était pas celui qui lui servait pour se battre, et il ferait faire voir sa blessure par un médicomage en temps utile, peut-être par Ismey. Sale habitude qu'il avait prise de la solliciter depuis une première fois, même s'il avait également d'autres ressources. Il n'allait la voir que lorsque cela avait un lien avec ses activités illégales, la majeure partie du temps. En attendant, il avait visé juste. Leur laissant du temps, celui pour Anthonin de lui faire une réponse stupide, qui semblait affirmer qu'il était encore debout, et pas aussi amoché que ça. Il déchira un morceau de sa propre cape, venant retirer le morceau de bois fiché dans son bras... effectuant un point de compression sur sa blessure. De quoi continuer à se battre sans être handicapé. Gestes faits à la va-vite, juste de quoi être encore en capacité d'agir. « C'est surtout qu'on a de mauvais informateurs. » répliqua-t-il, agacé par cette malchance qui semblait leur coller aux basques. Il hocha simplement la tête pour le reste. Il se pencha, lançant un stupefix en direction de l'un des hommes qui tentait d'échapper aux flammes, juste avant qu'Anthonin lui fasse une réflexion, laissant s'étirer un sourire sarcastique au bord des lèvres. « Et quand ça brûle, tu crois que les rats font quoi ? » Mais il devait reconnaître, que l'humidité de la paille devait compliquer les choses, la fumée s'avérant plus épaisse que ce qu'il avait prévu. Ce fut son ami qui remarqua la menace, et la renvoya dans les ténèbres. Explosion funeste qui avait atteint sa cible. Un ennemi de plus à terre. Mais ce qu'il remarqua, ce fut justement l'état d'Anthonin. Sa respiration, le sang qui s'écoulait de sa blessure, la fumée qui rendait le tout particulièrement compliqué. La colère, la rancune, la soif implacable, ils devraient tous chercher à quitter cet endroit, à s'en sortir, et il visa, avada kedavra soufflé envers une ombre, à peine une silhouette, mais distincte. Avant de se rapprocher d'Anthonin. « Agrippe-toi. » qu'il lui ordonna, son bras blessé faisant de son mieux pour se glisser sous son bras. Le seul avantage de cette fumée, était que les rebelles ne devaient plus savoir qui ils attaquaient, et devaient se rapprocher pour s'en assurer. Mais première chose, il fallait sortir, et soigner au mieux la blessure d'Anthonin... impossible de rentrer avec un échec.


Dès :
- Stupefix sur un ennemi :  Sort évité.
- Avada Kedavra sur un ennemi : Sort qui tue l'ennemi.
- Trouvent la porte avant les rebelles : Oui !

Renseignements erronés, renseignements faussés, je sens que cette personne à la langue trop pendue va le payer très cher, même plus que cher. Tournant les yeux vers Lysandre, je grogne légèrement entre mes dents face à sa réplique. Oui, nos informations n’étaient pas complètes, nos informations nous ont envoyés dans une cage pleine de lions, pleine de rebelles. Pour l’heure nous devons exécuter la mission, mais également nous en sortir vivant. Heureusement pour moi, je sais que je peux compter sur le jeune Rosier autant qu’il peut compter sur moi. L’observer enrouler son bras avec un bout de tissu, je roule des yeux lorsqu’il me lâche une phrase sur la fuite d’un navire en feu. « Par Merlin, je me sens l’âme d’un rat là tout de suite… » Inutile de dire que mes instincts de préservations me poussent à fuir les flammes, à courir vers une sortie potentielle. Mon sort a été dévié et je ne peux que pester face à cette vision, j’aurais bien aimé voir le mec couper en deux comme un saucisson ! Je me rattrape en envoyant valser un autre ennemi, le cœur chancelant l’espace d’une seconde. Réaction instinctive, réaction plus basée sur la protection de cet homme dont je me suis cruellement rapproché depuis cette soirée. Je sens la rage grimper, je sens la douleur me picorer le flanc, la gorge m’irriter. La main pleine de sang cherchant à stopper le sang qui s’écoule, je le sens venir vers moi, m’ordonner de m’agripper à lui.

« Put…j’y vois pas grand-chose… » Me tenant à lui, je me redresse, le suivant tout en gardant un œil vers les ombres qui semblent être autant accablées que nous par ce feu mordant, dévorant. La sortie se faufile à l’horizon, mais déjà, je vois deux silhouettes venir vers nous, comme attirer par ce besoin de fuir la grange enflammée. Sort qui est lancé vers nous, je pousse Lysandre de toute mes forces le sol, le suivant dans sa chute pour pas qu’on se fasse ramollir la cervelle. Me redressant brusquement, la silhouette d’un homme assez proche pour que je l’atteigne, je fonce dessus, le plaquant contre le sol. Mon poing s’abat sur son visage, mes mains enrobent sa nuque et je lui brise celle-ci d’un coup sec. Magie qui commence à s’évader de mon être, perte de contrôle, je la ressens vibrer autour de moi avant de sentir une explosion venir résonner non loin de nous, le souffle venant me faire rouler sur le côté le dos heurtant l’une des parois en bois. Ouvrant les yeux, je ne vois plus Lysandre. Séparé de lui par l’explosion, je tente de me redresser, le visage égratigner, les muscles crispés. « Lys… » Et je tousse. La chaleur est de plus en plus intense, comme un brasier qui ne cesse de se rapprocher, comme un four qu’on augmente de niveau à chaque minute, à chaque seconde. Je me redresse, écoute les cris des rats naufragés, écoutes les voix étouffées par cette fumée meurtrière.

Sort qui siffle, j’ai juste le temps de crier « Protego » Nouvelle explosion à l’autre bout de la grange, la bataille fait rage, j’ai l’impression d’être piégé comme un rat. Serrant les dents, je tente d’évoluer dans la fumée et c’est là que je réalise quelque chose. J’ai peur. Pas peur de me faire tuer, non, peur parce que je ne suis pas ou il est…peur parce que je ne sais pas si il va bien, peur parce que si jamais il lui arrivait quelque chose, je ne pourrais pas le supporter. Je vois alors une silhouette un peu plus loin, je ralenti…est-ce Lysandre ?



HJ :
Sortilège Protego : oui
Lysandre devant lui : oui

Anthonin ne chercha pas à le contrarier, la situation ne le réclamait pas de toute manière. Ils formaient ce binôme qui leur sauverait la vie, comme à chaque fois. Ils étaient si proches, qu'ils se complétaient, se protégeaient. Peut-être que la situation était différente. Peut-être que la réalité s'était fardée d'autres choses, mais à cette seconde c'était la survie qui comptait, celle qui rappelait à Lysandre combien sa gorge le brûlait, tandis que l'adrénaline camouflait la moindre autre gêne. Il se concentrait sur ce que ses souvenirs lui rappelaient de la grange, à partir de leur position, cette porte qu'il pensait savoir retrouver. Ils avançaient, mais il n'eut pas le temps de réagir que son compagnon le poussa au sol, tombant sur la terre battue, son corps non loin du sien. Il se redressa, prêt à réagir, à braquer sa baguette en direction de l'assaillant, mais Anthonin prit les devants, se précipitant sur ce dernier. L'épaisseur de la fumée rendait la scène floue au regard du jeune Rosier, qui pourtant se redressa vivement, tentant de le rejoindre. Le souffle d'une explosion l'en empêcha, le repoussant en arrière, le laissant percuter un autre corps. A tâtons, du bout des doigts, il ne tarda pas à identifier l'être comme un ennemi avant même que les flammes n'éclairent le visage étranger, à croire que ses doigts n'auraient jamais pu le confondre avec le rebelle dans le visage duquel son poing s'enfonça violemment. L'autre répliqua, roulant par dessus lui, laissant son dos s'enfoncer dans la terre meuble, une pierre acérée venant meurtrir la chair de son crâne... Arme improvisée dont il s'empara vivement, avant d'inverser la situation, et de l'abattre sur le crâne de son assaillant. Sang vomi par la blessure. Carmin aux allures de ténèbres qui le laissa se redresser, reculer, une quinte de toux l'assaillant, les doigts maculés venant amortir son déséquilibre. Ses doigts rencontrant le bois d'une baguette... la sienne ? Le bois était différent, aussi se concentra-t-il pour tenter d'appeler la sienne à lui à travers l'inconnue ramassée. Avant de scruter autour de lui, cherchant celui qu'il semblait avoir perdu de vue. Le palpitant sembla hurler dans son poitrail, alors qu'il réalisa qu'il était seul, qu'il ne savait plus où se trouvait Anthonin. Le souffle devenu difficile, l'envie de faire cramer ces rats comme il le méritait venant s'ancrer en lui. Il les laisserait brûler, se consumer, et il cracherait sur leur tombe. Lui qui n'avait même pas conscience de l'entaille profonde sur son front, seulement troublé par les gouttelettes qui perlaient sur ses traits. Rien de grave en apparence, peut-être une commotion. Mais il trouva le mur de bois, le rencontrant presque par hasard, le laissant s'avancer en le caressant pour tenter de retrouver la porte entrevue un peu plus tôt, dans l'espoir qu'Anthonin y serait déjà. Une silhouette sur sa gauche se dessina, le laissant lever sa baguette dans cette direction, mais retenant le sort qui lui brûlait les lèvres, parce qu'il ne pouvait être sûr de l'identité de l'être. Pas encore, pas avec cette fumée qui lui piquait les yeux, et ce sang qui noyait par instant sa vision. Le myocarde emballé, le regard plissé, le corps tendu, prêt à réagir, il le reconnut finalement, s'avançant sans hésiter dans sa direction. « Anthon ! » qu'il cracha de sa voix rendue rocailleuse par la fumée, le soulagement venant l'étreindre, mais il n'avait pas le temps de réfléchir à autre chose qu'à leur survie, qu'à l'idée fixe de les laisser crever et de s'en sortir. « On sort d'ici. » souffla-t-il, avant de braquer sa baguette vers plusieurs endroits où il supposait que la porte pouvait être.


Dès :
- Baguette gagnée dans le combat et qui a changé de maître : Non.
- Accio baguette :  Réussi.
- Ouvre-porte : Non.
- Ouvre-porte : Non.

Mon regard se pose sur cette silhouette embrumée. Etouffement qui se fait ressentir, je sens mes poumons se comprimer avant de reconnaitre Lysandre. Soupir de soulagement, cet étau invisible semble se relâcher, sensation que je n’apprécie pas, que je crains farouchement. Approchant également de lui, je souris en coin. « Avoue, je t’ai manqué ! » Toujours le mot pour tenter de rendre cette situation moins catastrophique qu’elle ne l’est, pourtant, ma voix faible et noueuse ne laisse rien envisager de bon. Je palis à vue d’œil, perdant cet essence vital qui me maintient en vie. Sortir d’ici est une bonne idée, malheureusement, les efforts de mon coéquipier semblent infructueux. Tournant la tête vers lui, je dis d’un air légèrement narquois. « Tu disais quoi par rapport aux rats ? Parce que moi j’en ai une autre…piégés comme des rats ! » Ironie certaine, je garde néanmoins un sang froid étrangement clair et net. Mon regard vacille vers la gauche puis la droite, rangeant ma baguette magique je tente de respirer un bon coup – peine perdue, c’est à peine si je ne crache pas mes poumons. – Tendant le bras, je murmure une formule magique, de l’eau venant à apparaitre pour tenter d’éteindre les flammes qui s’approchent dangereusement de nous. Regardant planter sur l’horizon, les muscles bandés, le regard brumeux. La douleur me picore de l’intérieur, le nier est complètement stupide, mais l’heure n’est pas aux lamentations. J’ai bien vu que Lysandre était blessé également, mais les questions sont actuellement impossibles.

« Dans les filmes à l’eau de rose…généralement…c’est à ce moment que les deux amants maudits se déclarent leur flamme, s’embrassent avant de finir par s’en sortir…On devrait peut-être essayer, tu sais, pour voir si ça fonctionne. » Je ne peux m’empêcher de ricaner, ricanement qui se transforme en une toux irritée. Je m’épuise, la magie me lâche et mon sort fini par disparaître alors que je vacille dangereusement. « Par merlin, j’aurais dû acheter des saucisses, on aurait fait un barbecue ! Quoi que, si on sors pas d’ici, rapidos, on va finir en saucisse humaine ! » Poussant un juron, je fronce alors les sourcils, tournant la tête vers Lys. « Bordel, nous sommes vraiment des Trolls ! Tu peux me dire pourquoi on a pas encore tenté de Transplaner ! On est arrivé comme ça non d’un scroot ! » J’ai sûrement l’air d’un gros débile avec mes yeux plissés, ma bouche légèrement ouverte, l’air de dire : hein, hein, pourquoi t’y a pas pensé ! Mais, sincèrement, nous sommes en train de nous acharner alors, qu’au fond, il suffirait simplement de transplaner à l’extérieur ! Bon, décidément, on a été fini au pipi de Lutin ou de Farfadet, j’en sais trop rien, mais sur ce coup-là, on fait fort


HJ :
Possibilité de transplaner :oui/non

« C'est le whisky de ton père qui me manque, c'est différent. » répliqua-t-il à sa remarque. Bien sûr qu'il avait cru que son palpitant allait imploser lorsqu'il avait remarqué qu'il n'était plus à ses côtés.Bien sûr qu'il avait senti la nausée l'étourdir à l'idée qu'il ne puisse pas s'en sortir. Mais il avait assassiné ces pensées avant même qu'elles ne puissent s'attarder dans son esprit, parce qu'il fallait penser à autre chose. Parce qu'il fallait une solution, et vite. Il fallait avancer à nouveau, sous la nouvelle réflexion d'Anthonin. La situation avait juste dérapé, voilà tout. Ce n'était pas prévu de se faire piéger par les flammes à leur tour, mais le Selwyn se chargeait des flamme, les repoussant, peinant de plus en plus à respirer. Lysandre peinait également, mais il gardait son calme, se concentrait sur le rythme lent de sa respiration. Il toussa pourtant, brièvement, rire étouffé à la proposition du brun... le romantisme parmi les flammes. Cela pourrait être le titre d'un nouveau film ? Il devrait faire chavirer le cœur des adolescentes, à tout point de vue. « Si on était dans un film, peut-être, mais c'est pas le cas. » répliqua-t-il, avant qu'Anthonin parle de transplaner. Une idée intéressante. Lysandre l'avait déjà étudiée et rejetée. Peut-être trop rapidement ?

« Peut-être parce que si eux n'ont pas transplané, c'est que c'est impossible ? » ironisa-t-il, avant de tout de même tenter. Ce serait idiot de finir carboniser sans écouter la voix de la raison, qui semblait divaguer quelque peu dans ses conneries, sauf que cela ne faisait pas sourire Lysandre. A l'inverse, il avait juste conscience de l'urgence de la situation, en dehors des flammes, c'était la blessure de celui sur lequel il braqua sa baguette qui l'inquiétait, alors que sa théorie sur le transplanage venait d'être confirmée. « Revigor. » ordonna-t-il, sortilège qui lui redonnerait des forces, alors qu'il s'était remis à le soutenir pour avancer, préoccupé par sa blessure. Les siennes ne comptaient pas. Il n'y prêtait aucune intention, parce que ce n'était jamais assez grave. Réfléchis Lysandre. s'ordonna-t-il silencieusement, avant qu'une idée vienne se glisser dans son esprit. « Avis. » souffla-t-il, accompagnant ces mots d'un mouvement du poignet qui fit apparaître une nuée de petits oiseaux, dont les pépiements affolés narguèrent ses oreilles. Ils chercheraient une sortie. Il ne suffisait que de les suivre, d'avancer, en espérant que ce soit bel et bien vers la porte qu'ils les guident, et non vers une échappatoire hasardeuse. Peut-être... oui, peut-être que si la porte finissait par être introuvable, faudrait-il faire exploser un mur, y percer un trou, au risque de faire s'écrouler la bâtisse.


Dès :
- Oiseaux qui guident vers la sortie : Oui
- Sortie possible : Oui

Panique. Un oiseau se heurte à un mur, aveugle. D’autres tournent en rond dans une danse affolée. Puis, enfin, l’un d’eux trouve l’une des larges fenêtres, s’y échappe dans un mouvement d’ailes rassuré. Fatigués, ce sont les mangemorts qui les suivent. La, un court instant durant, la bataille semble lointaine. Enfin capables de respirer un air plus ou moins pur, les crépitements de l’incendie semblent n’être qu’un lointain souvenir. Mais le repos ne dure pas. La mission n’est pas achevée, la mission se doit de continuer.

OUI/NON : C’est le son d’un transplanage qui se fait entendre. Plusieurs mètres devant les serpents, une sorcière a la chevelue d’ébène s’est échappée de la ferme. A ses côtés, trois autres rebelles, affaiblis par les flammes, mais prêts à reprendre la bataille. La sorcière est leur nouvelle cible : sa mort brisera le maléfice. Sa mort leur assurera une échappatoire.

issues alternatives:

- Anthonin et Lysandre voient leur mission toucher à sa fin. Ils ont identifié celle responsable du maléfice, et les rebelles ne sont plus qu'au nombre de 4. Libre à eux de choisir la fuite, ou de mener leur mission à sa fin.
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