daily prophet

La Coupe de Quidditch britanique touche à sa fin. Les Hollyhead Harpies sortent vainqueurs du tournoi et la fête bat son plein. La rebellion, elle, murmure (+).
Les tensions montent alors qu'un nouveau revenant est enfermé à Azkaban pour le meurtre "accidentel" de sa fiancée.
Teatime with the Queen : Buckinghamshire est voté le county préféré des sorciers immigrants.



 

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 ¬ and i should eat you up. ✵ anthonin

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Sujet: ¬ and i should eat you up. ✵ anthonin   Dim 19 Nov - 19:49

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( p l a y l i s t ):

II.

Cette sensation de culpabilité est horrible. Elle vous attrape pour ne plus vous relâcher ensuite. Mais le pire dans tout ça, c'est que je suis confus. Confus par rapport à mes pensées qui me rongent l'esprit. Normalement, cette nouvelle existence devrait ne pas poser de problèmes. Il faut respecter les lois et les appliquer à la lettre sans réfléchir. Il faut accuser les rebelles, les condamner pour leurs crimes. Mais quels sont les crimes qu'à commis l'homme que j'ai rencontré ? A-t-il tué quelqu'un durant sa vie ? A-t-il abattu de sang froid un homme comme lui-même aurait-il pu être exécuté à la vue de tous ? Et même si cela aurait été le cas, je ne pense pas être seulement capable d'être complice d'un tel acte. Arracher la vie d'un être est si barbare. Et plus encore si cette même créature est un être humain puisque leurs combats me semblent bien trop ardus pour être seulement compris pour un semi-triton de ma condition. Aussi, même si je fais mine de laisser croire que tout me va dans ce monde injuste, je suis malgré moi doué de sensibilité et de réflexion. Je dois être capable de savoir par moi-même ce qui est juste ou non. Et accuser un homme sans avoir réellement des preuves formelles, ce n'est pas juste. Beaucoup d'êtres accusent en espérant avant tout se faire bien voir par le Lord, sans même réellement chercher à être assuré de la culpabilité de mon prochain, mais je pense que les choses doivent être acquises calmement et après avoir mené une enquête. Même si le côté insurgé de l'individu que j'ai pu rencontrer n'est plus à prouver puisque j'ai été moi-même témoin de ses actions. Seulement, je me fais violence pour fermer les yeux sur la réalité. J'espère un jour reprendre ma vie comme si rien de tout cela ne s'était passé, mais c'est tout bonnement impossible puisque ma tête ne cesse de ressasser ce qui s'est précédemment passer. Et je suis tiraillé par mon estomac, comme si un trou béant s'était formé en moi. Sans parler d'avoir l'horrible sensation d'être jugé par ces autres sorciers, comme s'ils m'observaient alors qu'il en est rien. Au sein du Ministère, je ne suis qu'une ombre, lavant le sol à la force de mes bras, n'usant à peine de la magie, étant malheureusement presque incapable d'en produire. Les seuls regards que l'on peut me jeter encore, c'est du dédain pour l'hybride que je suis. Un monstre à sa place, contraint de servir les plus hauts placés en exécutant des tâches jugées ingrates. Mais ces regards-là, il y a bien longtemps que je ne m'y intéresse plus, comme si cela était devenu dorénavant une habitude, que cela ne me touchait aucunement. Et c'est bien vrai. J'ai encore et toujours l'espoir à ce que ces hommes et ces femmes me considèrent différent. Qu'ils voient vraiment ce que je suis. Je ne suis pas une abomination. Je peux être beaucoup moins monstrueux que certains mortels, même.

D'ailleurs, je pense ce jour enfin arrivé quand je vois deux hommes venir me voir pour me parler. Mais ils ne sont pas là pour s'amuser, seulement me donner des ordres. Nettoyer la salle de torture précédemment utilisé. Sur le coup, je ne réagis pas, j'applique normalement ce que l'on me dit. Mais sur le chemin, je me pose des questions. Je n'ai jamais lavé cette salle. C'est quelque chose d'inhabituelle. Est-ce que quelqu'un est au courant en ce qui concerne mon insubordination ? Venait-on de me donner là une punition ? À moins que cela ne soit seulement qu'un piège. Que je ne ressortirais pas de la salle. Un instant, je panique, mais je me reprends d'un coup pour foncer vers le lieu en question. Je n'aurais qu'à essayer de paraître normal et de faire en sorte à ce que tout ce joue de mon côté. Après tout, j'avais commis une erreur, mais de là à dire qu'elle pourrait être grave ? Non. Bien sûr que non. Mais quand j'arrive dans la salle, c'est un tout autre spectacle qui se déroule en réalité. Si elle est vide de vie et seulement composée de deux chaises et d'une table, les traces carmins qui tâchent le lieu normalement immaculé provoque en moi un haut le cœur et me pousse à rester immobile un instant pour ne pas défaillir. C'est du sang. Le parfum métallique qui s’élève vient également me confirmer le peu de doute que j'avais. Tenant continuellement le balais et le seau dans mes mains, je pâlis à vue d’œil. Mais à quoi pouvais-je bien m'attendre ici ? Des fleurs et des petits animaux ? Hélas non. Et je dois laver ce milieu malgré moi.

Mais cela relève de l'impossible.

Je suis bien trop perturbé par la crainte de ce raisiné qui me pousse d'avantage au questionnement. Un homme qui a perdu autant de sang puisse-t-il être encore vivant aujourd'hui ? Se pourrait-il que ce soit le rebelle et que dès à présent, je me voyais contraindre d'ouvrir les yeux face à mes erreurs, prouvant par la même occasion que personne ne peut réellement échapper au Lord ? Cela était trop pour moi. Je n'arrivais plus vraiment à me retenir de rester debout et la première chose que je fus, ce fut de lâcher mon seau qui venait s'écraser sur le parterre dans une cacophonie monstrueuse, renversant par la même occasion son contenu essentiellement composé d'eau. Bien sûr, cela alerta directement les personnes alentours dont une en particulier qui vint se précipiter à mon niveau alors que je me trouvais à même le sol, les genoux à terre et les poings fermés, n'ayant finalement pas su persévérer dans ma position levée. Automatiquement, je m'excuse alors l'échine courbée, semblable à un mioche pris en plein flagrant délit. « - Pardonnez-moi, je... Je n'apprécie pas la vue du sang... ». Décidément, l'avenir s'annonçait mauvais en ce qui me concernait et si j'avais supposé que le Ministère serait au moins un lieu de sûreté où je ne pourrais pas rencontrer de rebelles, cela n'empêcherait probablement pas mes supérieurs de me corriger malgré tout. J'ose finalement lever la tête pour dévisager la-dite personne qui avait accourue avant de remarquer instinctivement le sang qui tâchait respectivement ses mains. Une nouvelle fois, je suis durement touché. « - C'est vous qui... ». Je me coupe. Bien trop sensible par l'événement qui s'était déroulé ici et bien trop inquiet de ce qu'il pourrait arriver par la suite. Avoir peur pourrait-il être vu comme de la culpabilité ? Un désir profond de se lier avec l'ennemi ; ces oiseaux de feu ardents ?

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Sujet: Re: ¬ and i should eat you up. ✵ anthonin   Lun 20 Nov - 10:45

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( p l a y l i s t ):

II.

Cœur en émoi, au bord des lèvres. Elle est revenue, il s’est laissé aller dans mes bras. Tourments éternels, je ne sais plus quoi penser, je ne sais plus où marcher. Perdu dans les abysses de différents désirs, de différentes envies, je me retrouve pris au piège. Fiancé, le cœur brisé, le cœur en réadaptation grâce à son regard inattendu. J’aimerais pouvoir tout effacer, retourner dans le passé pour ne jamais plus faire ce genre d’erreurs. Je me suis juré de ne plus sombrer, de ne plus me laisser avoir. Mensonges. Certaines choses ne se contrôlent pas, ne se manient pas. Lui, ce meilleur ami pour qui j’ai une attirance flagrante avait fini sous des draps froissés en ma compagnie. Hétérosexuel se jugeait-il, erreur monumentale lorsque mon être ne fit plus qu’un avec le sien. Douce illusion que les choses allaient bien se passer, dès lors, je ne sais absolument plus quoi penser. Où allions-nous ? Que devions nous faire ? Notre amitié s’en voyait-elle changer ? Tous deux avec la bague au doigt, il était destiné à ma cousine, j’étais enchaîné à Lavinia Prewett. Evidence qu’est notre monde aux alliances arrangées, l’amour n’a pas sa place, les sentiments ne sont que des brouillons, que des rêves illusoires. Et puis, il avait elle, ce démon du passé, ce tourment continuel. Brune au regard merveilleux, ancienne porteuse de mon cœur, morte, revenante. Elle avait succombé sous ma baguette magique, elle et l’enfant qu’elle portait, obligation que je ne pouvais refuser, meurtre que je devais commettre. Idée qui me fait vaciller. Elle est de retour, le passé venant me rattraper, me faire souffrir plus que de raison. Les tourments ne cessent de me violenter, les remords me subjugue, l’amour revient comme jamais véritablement effacer. Et j’ai envie de pleurer, mais jamais une larme ne coulera.

Une journée de plus qui s’écoule, un travail qui m’aidera, échappatoire certaine. Ma présence est requise, tourments, douleurs que je dois infliger, paroles que je dois arracher. Tel est mon travail, tel est l’art que je pratique sans relâche, étant l’un de ceux qui travaillent merveilleusement bien. Sans qui tâche mes mains, je ne cesserais qu’une fois les informations données. La mort est proche, mais pas assez pour le délivrer. Et il hurle, il supplie, il me dit ne rien savoir. Mensonges que je devienne dans ses prunelles dorées, lui qui détient ce que je souhaite savoir. Je ne parle que pour poser les questions, je ne parle que pour lui dire de me donner ce que je cherche. Sang qui s’écoule dans un bruit de gouttelettes silencieuses, il fini par me dire toute la vérité, à bout de souffle, à bout de force, ses tranchées abattues, tombées. S’en est terminé pour lui, il le sait, il l’a accepté. Son regard ne brille plus, ses iris venant à me supplier de lui arracher son souffle de vie. Là n’est pas mon travail, je suis bourreau, pas exécuteur, bien que des vies, j’en ai déjà souvent arraché. Je sors de la pièce sombre, venant murmurer les quelques paroles arrachées à mon supérieur, annonçant que je vais me nettoyer. Sang qui tâche mes vêtements, couleur acre qui brille sur mes doigts, peinture qui vient d’achever son chef d’œuvre. Il me fait un signe de tête, laissant les gardes s’emparer de cette victime qui se fait traîner sur le sol. Blessures multiples, une potion ou deux le rétabliront bien assez tôt. Sa mort prochaine sera programmée, avertissement pour d’autres certainement, qu’importe, cela n’est pas mon problème, ce qui se passe après ne me regarde pas. Chacun son triste sort, le mien me suffit amplement.

Je m’efface dans cette pièce qui m’est propre, laissant l’eau glisser hors du robinet alors que, brusquement, un bruit résonne dans cette pièce de torture, venant résonner, s’écraser contre les murs. Surpris, rapidement je m’élance, courant jusqu’à cet endroit qui pue la souffrance, qui respire la mort. Jeune homme à genoux, tombé la pierre froide avec ce sceau qui devait clairement servir à nettoyer. Soupire qui s’échappe de mes lippes, je ne suis pas d’humeur à m’énerver, à me montrer plus froid que de raisons. Accablé par bien des poids, je me contente de le regarder, cette frayeur teintant ses iris. Il a peur…Oui, il pue la peur à des kilomètres, et ce, simplement en m’observant, en comprenant que je suis responsable de cet essence vital dispersé sur le sol. Excuses qui s’échappent, question assez stupide vu l’état de mes vêtements et de mes mains. Fronçant les sourcils, j’entre davantage dans la pièce, croisant mes bras contre ma poitrine, mon épaule reposant contre le mur en brique. « A ton avis ? Il est certain que je ne me couvre pas les mains de sang pour mon amusement personnel… » Paroles dites avec un léger agacement, bien que pas de froideur, pas d’agressivité, juste une fatigue que je tente pourtant de contrôler. Pauvre enfant perdu, il semble pris au piège d’un endroit de cauchemars. Je ne peux m’empêcher de soupirer doucement, me décollant de mon poste pour redresser son sceau, détachant durant quelques instants mon regard du sien. La vue du sang, voilà longtemps qu’elle ne me fait plus rien. Devenue ma meilleure amie, j’ai appris à dompter ce liquide âcre, j’ai appris à l’aimer, à l’apprécier en quelque sorte…Me redressant entièrement, je le surplombe de ma hauteur, de mes presque deux mètres, baissant les yeux vers lui.

« Cesse de faire l’enfant et redresse-toi, je ne vais pas te manger ni même te faire de mal, ma mission n’est pas celle-ci…Imagine que c’est, je ne sais pas, de la sauce tomate ou encore de la peinture rouge. » Haussement d’épaules, je glisse mes iris dans les siennes, tendant légèrement la main pour l’inviter à se redresser. Preuve d’humanité cachée, je n’en sais trop rien, disons que c’est également de la curiosité. Il semble peureux, bien trop pour un innocent, pour quelqu’un qui n’a absolument rien à se reprocher. Les secrets sont généralement dévorant, je le sais, j’ai appris à reconnaître quelqu’un qui en possède.

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