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La Coupe de Quidditch britanique touche à sa fin. Les Hollyhead Harpies sortent vainqueurs du tournoi et la fête bat son plein. La rebellion, elle, murmure (+).
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 When you feel my heat, look into my eyes, it's where my demons hide | Maebh & Lazare

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Sujet: When you feel my heat, look into my eyes, it's where my demons hide | Maebh & Lazare   Dim 14 Jan - 22:48

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When you feel my heat, look into my eyes, it's where my demons hide
Maebh et Lazare.


Ses doigts se nouent autour de son cocktail où se mêlent absinthe et liqueur de filet du diable, pendant que ses yeux glissent sur les visages anonymes des danseuses. Elles ont des lèvres rouges et charnues, comme des cerises qui ne demandent qu’à être croquées. Pourtant, bien qu’il leur adresse de temps à autre des sourires de guingois, elles le laissent intérieurement de marbre.

Enfoncé dans son fauteuil, goûtant aux délices du Cabaret Rosier, il n’y a qu’une seule fleur qui pourrait arracher Lazare à son apathie. Une fleur qui a poussé sur une tombe, repoussant au loin - loin de Londres, loin de la Grande-Bretagne, quelque part en Antarctique peut-être - le spectre de la mort. Une fleur qui n'en est pas vraiment une  : de Rosier elle n'a a que le nom. Il n'y a pas de pétales dans ses cheveux ni d'épines sur ses doigts.

Pourtant, il ne la cherche pas. Il ne bouge pas, se laissant bercer par la rumeur des conversations. Elle viendra bien tôt ou tard se jeter dans la gueule du loup...

Après plusieurs minutes de silence, il porte son verre à ses lèvres, la liqueur brûlant son oesophage puis ses veines. Il a l’impression qu’un dragon s’est tapi dans le creux de son estomac. Et qu’il lui a dévoré la moitié du cerveau au passage, tant il se sent las. Pas triste ni abattu ; seulement empli d’une profonde et sourde lassitude.

Il doit être aux environs de dix-huit heures. Lazare sort d’une journée de travail, éreintante et dénuée d’intérêt. Sagement assis dans un recoin du cabaret, il demeure immobile, sauf ses yeux qui ont du mal à s’accrocher à un point précis. Ses iris caressent les jambes fuselées des danseuses, leurs tenues qui chatouillent à peine son imagination, les mains expertes des serveurs et serveuse qui s'activent et les visages des clients éclaboussés par la pénombre, sans jamais s’arrêter. Il hésite à se réfugier plusieurs mètres plus loin, dans un endroit plus calme, à l’ombre d’une tenture, d’un recoin ou d'une alcôve.

Mais il veut qu’on le voit. Qu'on sache qu’il est là. Qu’on se demande ce qu’il attend, ou qui il attend. Il se demande ce qu’on dirait de lui, s’il glissait quelques pièces dans le corsage de l’une des filles de l'établissement, lui chuchotait quelque chose à l’oreille et l’entraînait ailleurs, à l’abri des regards, la main se perdant dans les plis et volutes de sa tenue. Il est presque tenté de le faire -après tout, le monde n’est qu’un terrain de jeu pour l’aîné Mulciber-, mais quelque chose attire soudainement son attention et le fige.

Elle est là. En chair et en os, non loin de là (il la voit se mouvoir du coin de l'oeil). Il reconnaîtrait sa silhouette gracieuse entre mille. Maebh Rosier.

Mmmh parfait. Pour l'instant, la soirée se déroule exactement comme il l'escomptait. Après tout, il n’a pas choisi de s’échouer ici uniquement pour se rincer l’oeil sur les cuisses de danseuses qu’il ne compte pas toucher. Alors il se lève, son verre à la main. Attiré malgré lui par ce que Maebh représente. Presque désireux de voir si sa peau est toujours aussi chaude et si ses lèvres sont toujours aussi douces, bien plus appétissantes que celles, rouge cerise, des filles du cabaret.

Mais il ne la touche pas. Il se contente de se glisser silencieusement derrière elle et d’approcher ses lèvres de son oreille pour lui chuchoter quelques mots, comme un secret. « Il y a un homme, là-bas, qui t’observe » souffle-t-il, désignant un sorcier calfeutré dans un recoin du Cabaret, qui dévore effectivement Maebh du regard. Lui aussi doit être intrigué par elle. « Peut-être que tu es ici en terrain conquis, » (après tout, son nom de famille est celui du cabaret) « mais laisse-moi tout de même veiller sur toi. Pour qu’il ne t’arrive rien de mal. » Le mensonge s’écrase contre son oreille, alors que sa main cherche déjà, délicatement, le poignet de la jeune femme pour le porter à ses lèvres. Quand on est un Mulciber, on a des manières. « Je suis navré, je m’impose peut-être. Tu as rendez-vous avec quelqu’un ? » Il fait mine de regarder autour d’eux, mais il voit bien qu’elle est seule. Du moins, il l’espère. Il compte bien lui mettre le grappin dessus pendant qu’il  n’y a personne pour lui murmurer qu’elle ne devrait pas fréquenter quelqu’un comme lui. Quelqu’un qui n’a aucune intention positive à son égard.

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Dernière édition par Lazare Mulciber le Mar 30 Jan - 22:41, édité 1 fois
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Âge : VINGT TOIS ANS, le temps s'est arrêté pendant cinq ans pour Maebh. Portrait fantomatique d'un souvenir.
Sang : PUR, ichor royal qui ouvre les portes et sucre le monde. Gouttes cristallines qu'elle ne peut s'imaginer souiller.
Profession : SANS EMPLOI, toutes ses heures consacrées à tenter de voir revenir le contrôle de sa magie. Jour après jour, l'échec est aussi cuisant que la rancoeur.
Situation civile : SOLITUDE d'une illusion que tous regardent de loin sans toucher. Dans ses souvenirs, Maebh est encore mariée à l'amour de sa vie.
Allégeance : VOLDEMORT, c'est bien la seule chose que la mort n'a pas réussi à changer.
Particularité : REVENANTE, ni vraiment morte ni tout à fait vivante à nouveau.

Inventaire
Disponibilité: Oui
Dés de compétence:
Maebh Rosier



Maebh Rosier
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Sujet: Re: When you feel my heat, look into my eyes, it's where my demons hide | Maebh & Lazare   Mar 16 Jan - 16:15

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avec lazare mulciber

Petit à petit, Maebh s’applique à réparer les vides creusés par la mort. Ce sont ces fossés qui l’ont menée jusqu’au cabaret Rosier, bien décidée à passer un peu de temps en compagnie de Phaedre. Soeur qu’elle apprend seulement à connaître, il aura fallu que la benjamine meurt pour qu’elles commencent enfin à cohabiter. Les talons de Maebh claquent contre le sol du cabaret, enivrée dès les premiers pas par l’atmosphère de lieux. La princesse remplie d’épines a toujours eu une drôle de connexion avec l’endroit : déjà gamine, l’héritage de sa famille suffisait à la remplir de fierté. Peu importe qu’on ait longtemps moqué les vendeurs de plaisir, Maebh avait toujours su qu’ils étaient bien plus. Armée d’un nom de famille qui, fort heureusement, n’est pas mort avec elle - la Rosier se fraie un chemin jusqu’aux couloirs arrières, là où tout se joue. Là où les cuisses des danseuses laissent place au pouvoir. D’un couperet glacial, l’arrogante s’enquière de sa soeur. Absente lui répond t’on avec une déférence emprise de lassitude. Dans un soupir, le fantôme se résigne à faire demi tour.

Comme à chaque fois qu’elle met les pieds au cabaret, Maebh ne peut s’empêcher d’étendre sa visite. Accoudée au bar, alors qu’elle fait tourner un peu de whisky pur feu au fond d’un verre, la nostalgique détaille l’empire qui aurait pu être le sien. Ne serait t’elle pas morte qu’elle aurait probablement hérité de la tâche de sa soeur. Et - toujours, malgré les lambeaux de complicité retrouvés - la revenante ne peut empêcher son coeur de se serrer d’aigreur.

Le monde danse et tourbillonne. Main dans la main avec la solitude, Maebh le regarde continuer sa course. D’ici, la princesse est presqu’invisible. De noire vêtue, la délicatesse des dentelles constituant sa tenue et l’or de ses bijoux soufflent tout de même aux oreilles des curieux la richesse de son nom. Morte ou vivante, la sorcière a toujours eu l’arrogance de son sang plaquée sur les traits. Poupée à la peau aussi blanche que de la porcelaine, de ses épaules délicates à ses yeux recouverts de givre.

Prise dans ses pensées, absorbée par le mouvement du liquide tournant au fond de son verre, les minutes passent et Maebh commence à envisager de partir. Pas qu’elle a quelqu’un à retrouver ou des affaires urgentes à mener, mais car le cabaret fait partie des ces endroits qui retournent - encore et encore - la dague enfoncée là où aurait du se trouver son coeur. Entre les murs familiaux, le vide se fait plus pressant. Ici plus qu’ailleurs, le poids de tout ce qu’elle a perdu semble l’accabler de lassitude. Et pourtant, par masochisme ou mélancolie, c’est là que ses pas la mènent de plus en plus souvent.

Elle esquisse un geste pour partir quand un souffle vient caresser sa nuque. « Il y a un homme, là-bas, qui t’observe » Un léger sourire vient se dessiner sur ses lèvres pourpres, chimère joueuse. Le fantôme hausse légèrement les épaules, de quelques millimètres à peine avant de se figer de nouveau. Ca se contracte et ça se serre au creux de sa poitrine. « Peut-être que tu es ici en terrain conquis, mais laisse-moi tout de même veiller sur toi. Pour qu’il ne t’arrive rien de mal. » La Rosier permet à un léger rire de s’échapper d’entre ses lippes entrouvertes alors qu’elle se retourne (lentement, comme si le temps avait cessé de courir trop vite) pour faire face au Mulciber. Elle le laisse porter son poignet à ses lèvres alors qu’elle secoue doucement le menton, automate désabusé. « C'est trop aimable un sourcil arqué je doute cependant que quelqu'un tente quoi que ce soit ici. » Un sourire chante au fond de ses mots. Maebh semble toujours en faire un peu trop : en constante représentation de ses mensonges, ils en disent cependant plus sur elle que toutes les vérités.

« Je suis navré, je m’impose peut-être. Tu as rendez-vous avec quelqu’un ? » Lazare fait mine de regarder autour d’elle et les yeux chocolat de la princesse se perdent au loin. « Non. J'allais partir d'ailleurs elle porte le verre à ses lèvres, laisse l'alcool lui mordre le palais. Lui offre un sourire perdu entr'hiver et été. Mais puisque tu es là, je suppose que je vais rester encore un peu. » Encore et encore, avec orgueil et toujours sans en avoir l'air, la Rosier glisse entre les griffes du loup. Maebh a pourtant bien conscience de ses travers, les répète sans cesse et sans y penser. Le fantôme ajuste une mèche de ses cheveux, repose les yeux sur Lazare. Il y a quelque chose, quelque chose qu'elle peine à nommer, qui la pousse encore et toujours à se délecter de sa compagnie. « Qu'est ce qui t'amène par ici ? » rit t'elle du bout des lèvres en se rasseyant sur son siège.
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