daily prophet

La Coupe de Quidditch britanique touche à sa fin. Les Hollyhead Harpies sortent vainqueurs du tournoi et la fête bat son plein. La rebellion, elle, murmure (+).
Les tensions montent alors qu'un nouveau revenant est enfermé à Azkaban pour le meurtre "accidentel" de sa fiancée.
Teatime with the Queen : Buckinghamshire est voté le county préféré des sorciers immigrants.



 

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 I bet everybody here is fake happy too (Adrebh)

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Âge : 28 ANS, qu'il vit, 3 ans qu'il survit. Ses jours sont limités, et il s'assure de ne pas perdre le compte. (24.03.1968)
Sang : PUR, il ne pourrait en être autrement. C'est la pureté qui se doit de reigner, la pureté qui se doit de vaincre.
Profession : BRISEUR DE SORTS, perdu au sein du commerce familial, il se laisse porter par le danger, par les découvertes, par la magie. BOURREAU, on se rend utile, on aide le Seigneur, on part à la recherche de nouveaux moyen de tuer, souriant.
Situation civile : FIANCÉ, promis à sa meilleure amie, promis à celle qui lui a sauvé la vie. Relation silencieusement ouverte, relation silencieusement libre. Ils vont aimer autrui avant de revenir s'aimer l'un l'autre.
Allégeance : VOLDEMORT, le grand. Et pourtant, le serpent marqué doute. Il doute parce que le Lord ne veut plus de lui. Il doute parce qu'autrui s'est appliqué à laisser des doutres naître au sein de l'esprit brisé. Il doute parce qu'il est presque AVERY.
Particularité : SÉROPOSITIF, il sait que la mort l'attend, patiente.

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Sujet: I bet everybody here is fake happy too (Adrebh)   Ven 29 Déc - 23:48



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MAEBH & ADRASTOS

EARLY DECEMBER 1995

Ce sont les violons qui dansent. C’est le piano qui chante. Soirée de la pureté comme il y en a tellement. Les unes après les autres, tous se doivent de rappeler au monde qu’ils possèdent le plus de biens, qu’ils sont ceux qui vivent le mieux. Ce soir, ce sont les Avery qui sont à l’honneur. Au sein même du ministère, la réception regorge de la grandeur du régime. Si la plupart sont dissimulées en raison des fins habits de chacun, il n’est pas difficile de savoir que tous portent la marque de leur maitre. Les serpents se faufilent, valsent dans des conversations polies. S’il se joint à des conversations en compagnie de beaucoup, nombreux sont également ceux qui considèrent le Lestrange une perte de temps. Ce sont les remarques coupantes de Sheza qui parviennent à le faire sourire, à le faire rire. Lorsqu’il fatigue, lorsqu’il ne supporte plus les regards hautains, c’est elle qui l’éloigne. Au milieu d’autres couples, ils se laissent porter par le rythme délicat de l’orchestre. Il y a de ceux qui sont polis de cette sophistication prude qui enveloppe un grand nombre de sorciers. Mais les fiancés n’en font pas partie. Leurs corps s’enlacent, leurs rires résonnent. Il sait comment suivre la symphonie, Adrastos, mais Sheza n’a jamais voulu l’apprendre. Shafiq parmi les Shafiq, elle se laisse guider par le mangemort, leurs sourires faisant écho à chaque faux pas. Alors que la musique se tait enfin, c’est lui qui l’emporte désormais vers les verres de champagne. Ils semblent être les seuls au monde, et peut-être le sont-ils réellement. Lestrange ou Shafiq, deux noms que la sophistication aime ignorer. Alors ils parlent de tout et de rien, se moquent de ceux qui méritent les moqueries. La main du fiancé dans le bas du dos de la sorcière. La main de la fiancée sur le torse du sorcier. Elle lui offre une soirée comme il en a longtemps manqué. En sa compagnie, il oublie tout de ses maux, Adrastos. Il oublie l’erreur de son oncle. Il oublie le retour de Maebh. Il oublie sa mort imminente. Il n’y a que lui et elle. Lui et sa meilleure amie. Mais on l’arrache à lui. On l’arrache à lui parce que c’est ainsi que les soirées se déroulent, elle se doit d’aller voir autrui. Il dépose un baiser dans le creux de son cou, elle dépose un baiser sur ses lèvres, et les voilà séparés.

C’est avec sa mère qu’il converse un moment, le Lestrange. Il converse avec elle jusqu’à ce qu’elle se doive de disparaitre à son tour. Une flute de champagne à la main, il décide de sortir prendre de l’air, étouffé par les lourds regards qui continuent de se poser sur sa personne. Cour intérieure aménagée, elle est plus ou moins vide. Une cigarette aux lèvres, il finit par l’allumer, en respire de la fumée, silencieux. Alors qu’il se retourne afin de s’adosser au mur, il s’immobilise. Il le sait, Adrastos. Il le sait qu’elle est revenue. Il le sait qu’elle revit dans le monde au sein duquel il vit également. Il le sait, et pourtant il continue d’être surpris. Elle se tient devant lui. Maebh. De longues secondes durant, il ne dit rien. Il ne sait quoi dire. Il a dit désireux de faire un effort, de ne pas l’ignorer. Mais cela est plus facile à dire qu’à faire. Il ne peut contrôler le rythme de son cœur, il ne peut contrôler les pensées qui se chamboulent dans son esprit. « Maebh… » dit-il enfin. « Je ne pensais pas te voir ce soir, » annonce-t-il dans un sourire polis. Finissant son verre, il réduit l’espace qui les sépare. « Ta robe est magnifique. » La robe. Pas elle. Il ne sait pas ce qui l’a poussé à y apposer une différence. Dans le fond, il ne se rend pas compte qu’il y a apposé une différence. Une fois encore, il semble incapable de se comprendre. Une fois encore, il perd tous ses moyens.
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Âge : VINGT TOIS ANS, le temps s'est arrêté pendant cinq ans pour Maebh. Portrait fantomatique d'un souvenir.
Sang : PUR, ichor royal qui ouvre les portes et sucre le monde. Gouttes cristallines qu'elle ne peut s'imaginer souiller.
Profession : SANS EMPLOI, toutes ses heures consacrées à tenter de voir revenir le contrôle de sa magie. Jour après jour, l'échec est aussi cuisant que la rancoeur.
Situation civile : SOLITUDE d'une illusion que tous regardent de loin sans toucher. Dans ses souvenirs, Maebh est encore mariée à l'amour de sa vie.
Allégeance : VOLDEMORT, c'est bien la seule chose que la mort n'a pas réussi à changer.
Particularité : REVENANTE, ni vraiment morte ni tout à fait vivante à nouveau.

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Sujet: Re: I bet everybody here is fake happy too (Adrebh)   Mar 2 Jan - 16:06


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La soirée laisse Maebh de marbre, comme si elle se déroulait loin - très loin - de son coeur. La sorcière s’est fermée au monde, sourit sans même s’en rendre compte. Se glisse parmi les vivants comme un mauvais rêve, serre des mains sans même y penser. Elle rit même, parfois. D’un rire sans couleurs, comme directement sorti de derrière le voile. Elle danse, par politesse, lorsqu’un homme de son rang se risque à braver l’empreinte que la faucheuse a laissée sur son corps. Elle laisse ses réflexes prendre le relai de son coeur brisé, poupée mécanique au palpitant éclaté. Une coupe de champagne entre les doigts, ses yeux ne peuvent s’empêcher de se poser sur Adrastos et Sheza. Eux qui rient comme si le monde ne pouvait les voir, eux qui dansent comme s’ils étaient seuls au monde. Ca tire là où devrait se trouver son coeur, ça précipite le cristal entre ses lèvres, ça force ses yeux à se détourner. Le bonheur du Lestrange est une épée à double tranchant, malheureuse de le savoir malheureux, torturée de le voir heureux. Inlassablement, la funambule semble condamnée à se couper les paumes encore et encore sur la dague de leurs souvenirs. Martyr aux yeux noisettes, la Rosier sert les lippes et accepte son châtiment sans broncher.

Le corps enserré d’un fourreau bordeaux, la princesse déchue ne peut ignorer les regards qui se posent parfois sur elle. De l’opale de sa peau perçant la dentelle à la Marque sublimée d’étoffes. De ses pommettes hautes à ses cheveux de jais - Maebh a toujours eu conscience de son charme. Glacée pour un temps seulement dans une jeunesse mortifère, la Rosier a tout pour elle. Si ce n’est pour la Mort qui a teinté la beauté de curiosité. Si ce n’est pour la Mort qui a transformé la belle en objet de curiosité. Alors, l’abomination relève le menton, ignore les non dits. Flotte entre eux comme si tout était normal, fronce les sourcils comme s’ils étaient les monstres. Eux.

Maebh cherche sa mère des yeux, se raccroche à Narcisse comme un enfant au milieu de la foule. Le fantôme échoue, ne la trouve pas. L’atmosphère est soudain étouffante, ses ongles serrés autour de sa coupe nerveusement. Le monde a beau être lointain, étouffé tout derrière un brouillard salvateur, il n’en reste pas moins douloureux. La Rosier joue des coudes et se fraie un chemin jusqu’à la petite cour aménagée. D’ici, le son du piano se confond avec celui des rires. D’ici, le monde est lointain. Assez lointain pour ne plus être qu’un écho délicat. Dans un soupir de soulagement, la sorcière s’appuie contre le marbre, savourant un frisson alors que le marbre des colonnes rencontre sa peau. Quelques autres âmes en peine semblent parfois s’aventurer près des lierres mais l’obscurité ambiante a cela de rassurant qu’elle semble parfois dissimuler leurs visages. Les minutes passent, s’étirent et se perdent alors que la Rosier s’aventure à fermer les paupières. Jusque quelques secondes d’obscurité. Quelques secondes de calme.

La funambule finit par ouvrir de nouveau les yeux, son sang se glaçant dans ses veines sans crier gare. Là, face à elle, Adrastos se dessine derrière un nuage de fumée. Comme à chaque fois qu’elle se retrouve face à lui, Maebh ne peut empêcher sa poitrine de se contracter de douleur, ne peut empêcher son estomac de retrouver ses talons. Elle ne sait jamais quoi penser, Maebh. Elle ne sait quoi penser de la nostalgie qui lui fait tourner le coeur. « Maebh… » Toujours ce même vertige. Dis quelque chose, Maebh - fais lui croire que tout va bien sans lui. « Je ne pensais pas te voir ce soir, »  Sourire lointain alors qu’elle semble balayer sa politesse d’un geste de la main léger - « Je n’étais pas censée venir. » Et ce n’est pas vraiment un mensonge. « Mes parents ont insisté. » Parce que les apparences comptent plus que tout pour Oreste et Narcisse, parce que Maebh se doit de continuer à donner le change. Parce que là est le prix à payer pour l’ichor royal coulant dans ses veines. Elle le laisse s’approcher, force ses lèvres à sourire encore et encore. Commissure raide d’une moue qu’elle aimerait naturelle. Elle le laisse s’approcher alors que le rire de Sheza bourdonne encore et encore à l’arrière de ses pensées. « Ta robe est magnifique. » La moue se meurt, se transforme brièvement en contrariété avant de se faner pour de bon. Instinctivement, Maebh se recule d’un pas discret, retrouve le contact du marbre alors qu’elle soutient l’azur de ses yeux. Un rouge vexé teinte le blanc laiteux de ses joues - « C’est trop aimable, vraiment. » siffle t’elle depuis l’arrière de ses lèvres grenats. La paume de ses mains lisse la dentelle comme pour appuyer ses propos, aigreur fragile d’une princesse au coeur en lambeaux. « C’est une nouvelle - avoue t’elle en tentant de contrôler la rancoeur qui se glisse parfois entre ses mots - j’ai laissé toutes mes anciennes robes dans une malle. » Parce qu’elle ne supporte plus de s’habiller de leurs souvenirs. Parce que chaque soie, chaque broderie lui rappelle un ailleurs perdu.

Esclave d’un palpitant qui lui souffle aussi bien le chaud que le froid, la revenante se force une nouvelle fois à esquisser un sourire. Elle désigne la fête battant son plein au loin d’un geste délicat du menton tout en reprenant la parole - « Tu avais besoin de prendre l’air toi aussi ? » Trop de questions restent en suspens à la coupe de ses lèvres. Trop de reproches, trop de mots doux, trop de regrets bercent encore le fond de ses yeux.
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Sang : PUR, il ne pourrait en être autrement. C'est la pureté qui se doit de reigner, la pureté qui se doit de vaincre.
Profession : BRISEUR DE SORTS, perdu au sein du commerce familial, il se laisse porter par le danger, par les découvertes, par la magie. BOURREAU, on se rend utile, on aide le Seigneur, on part à la recherche de nouveaux moyen de tuer, souriant.
Situation civile : FIANCÉ, promis à sa meilleure amie, promis à celle qui lui a sauvé la vie. Relation silencieusement ouverte, relation silencieusement libre. Ils vont aimer autrui avant de revenir s'aimer l'un l'autre.
Allégeance : VOLDEMORT, le grand. Et pourtant, le serpent marqué doute. Il doute parce que le Lord ne veut plus de lui. Il doute parce qu'autrui s'est appliqué à laisser des doutres naître au sein de l'esprit brisé. Il doute parce qu'il est presque AVERY.
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Sujet: Re: I bet everybody here is fake happy too (Adrebh)   Mar 23 Jan - 19:52



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MAEBH & ADRASTOS

EARLY DECEMBER 1995

Les regards l’étouffent, il est vrai. La vie l’étouffe parfois également. Elle se prend à se faufiler jusque dans le fond de son être, à y laisser une respiration difficile. Take care of yourself, lui dit Sheza. Et il le fait. Parfois. La nicotine tente de calmer son cœur, confus. Le cœur d’un homme dont la journée a manqué d’offrir la mort. Une journée comme une autre. Un moment comme tant d’autres. Alors pourquoi son cœur continue-t-il de battre ? Alors pourquoi sa respiration continue-t-elle de se faire lourde ? Il ne le sait pas. Il ne le sait pas mais il le tait. Silencieux, il a trouvé la cour. Silencieux, il a trouvé la cigarette. Silencieux, il a trouvé Maebh. Il y a quelque chose dans le fond de son être qui se perd à sa vue. C’est ce quelque chose qui a fait qu’il l’a tant aimé, ce quelque chose qui fait qu’il l’a tant pleuré. Le deuil a remplacé l’amour. L’amour désire remplacer le deuil. Mais il ne peut le laisser faire, Adrastos. Il ne peut se perdre dans un passé qui ne fera que le briser. Il le sait. Il le sait parce que même ainsi, face à face, il se perd. Il retrouve ce vide qu’il tente tant de laisser derrière lui. C’est un vide silencieux qui s’engouffre au sein de chaque partie de son corps, de son esprit. Un vide silencieux qu’il se prend à ignorer alors que des politesses s’échappent d’entre ses lèvres. « Je n’étais pas censée venir. Mes parents ont insisté. » Il ne peut que sourire, le serpent. Il sourit d’un sourire qui sonnerait probablement faux aux yeux de Sheza. Un sourire qui résonne pourtant délicatement face à celle qui n’a pas connu son mensonge. Celle qui ne connait pas son mensonge. Celle qui ne le connait pas. Celle qui ne le connait plus.

Il s’approche d’elle sans réellement y penser. Il s’approche d’elle comme il s’approche du monde. Parce que plus il se trouve proche, moins on reconnait la tricherie. Elle est belle, Maebh. Toujours aussi belle, telle qu’elle l’a été de son vivant. Il le reconnait, Adrastos. Il l’a avoué. Pourtant. Pourtant il y a quelque chose qui sonne faut. Trop semblable. Trop identique. Les années qui ont creusé le corps de l’homme sont introuvables chez la femme. Elle ment sans même avoir besoin de mentir. Elle ment sans même y penser. « C’est trop aimable, vraiment. » Il n’a pas remarqué sa moue, le Lestrange. Ou du moins, il ne la remarque que trop tard. Il inspire, entrouvre ses lèvres comme pour s’excuser, mais se reprend. Soupir souriant, ce n’est qu’un mouvement de tête qu’il lui offre, excuse silencieuse de celui qui ne sait pas quoi dire. « C’est une nouvelle, j’ai laissé toutes mes anciennes robes dans une malle. » Son propre sourire se fane désormais. « Toutes ? » murmure-t-il sans même s’en rendre compte. Se raclant la gorge, c’est à son tour de faire un pas en arrière alors que son vide silencieux se remplit de ce deuil qu’il est si longtemps parvenu à mettre de côté. Un moment durant, il se hait. Il se hait parce que son esprit ne peut s’empêcher de repenser a toutes ces robes que la sorcière a un jour porté. Il pourrait penser à celle qui a recouvert son corps le jour de son mariage. Mais c’est une autre qui lui vient à l’esprit. Une robe simple bien loin des attentes sophistiquées de la soirée. I’m with child, lui a-t-elle dit.

« Tu avais besoin de prendre l’air toi aussi ? » Il sursaute légèrement, arrache à ses pensées. La, alors que ses souvenirs s’entrechoquent, la raison de sa sortie semble lui revenir avec violence. L’étouffement le retrouve, sa respiration s’accentue. Mais le moment reste au mensonge. Ces mensonges mondains qui éloignent autrui de ses maux dont il ne veut pas parler. « Oui, » dit-il simplement, la voix rauque. Sa cigarette s’éteint dans le fond de son verre alors qu’il signale un serveur au loin. Sans même penser aux apparences, il ne fait que s’emparer d’un verre, renvoyant le serveur. « Je finis par fatiguer de ces réceptions. » Le champagne quitte la flute d’une traite, coule le long de sa gorge étrangement douloureuses. « Les choses changent lorsque l’on fait partie des mangemorts les plus insignifiants, » rit-il dans une tentative d’éloigner l’attention de ses poumons qui semblent ne pas parvenir à trouver assez d’air. C’est à son tour de s’adosser contre le mur, fermant les yeux un moment. Un court moment. Le temps de retrouver le rythme calme de son cœur. Mais le calme ne vient pas.
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Sujet: Re: I bet everybody here is fake happy too (Adrebh)   Sam 27 Jan - 14:20


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Le sourire d’Adrastos glisse sur Maebh comme un mauvais rêve. Ce n’est pas qu’il sonne particulièrement faux à ses yeux, c’est qu’il agit comme un couteau enfoncé loin entre ses côtes. Alors, la sorcière prétend ne pas sentir le monde se dérober sous ses pieds. Il y a dans la situation une ironie qui n’échappe pas au fantôme : après s’être rendus heureux pendant si longtemps, les voilà résolus à se mentir. A prétendre encore être entiers, à se cacher avec force leurs trop nombreuses fissures. Le marbre se plaque contre son dos alors qu’elle recule lentement d’un pas, soudainement bien trop consciente de tout ce qui les sépare à présent. « C’est une nouvelle, j’ai laissé toutes mes anciennes robes dans une malle. » Maebh s’entend parler sans vraiment prendre conscience de ses mots. Sans vraiment se rendre compte de la rancoeur qui perce bien malgré elle son coeur. « Toutes ? » C’est au tour d’Adrastos de faire un pas en arrière, au tour de Maebh d’en faire un vers lui. « Toutes. » Confirme t’elle, la mort au fond des yeux. Toutes et certaines plus encore que d’autres. Il y a des vieux réflexes qu’il est dur d’oublier et, l’espace d’un instant, la Rosier manque de poser une paume tremblante sur le bras du Lestrange. Mais ses doigts se rattrapent au tissu de sa robe, se serrent dans les dentelles, rattrapés de justesse par la peur.  « Je ne pouvais pas continuer à les regarder. » S’excuse t’elle du bout de ses lèvres pincées. L’aveu lui coûte des bouts d’égo et, si elle ne ment pas, il y a des pans de vérité qu’elle ne peut que garder pour elle. Certains secrets sont faits pour rester silencieux et il y a des choses que Maebh n’est pas prête à avouer à haute voix, pas à lui, à personne. Des douleurs, des cicatrices, qu’elle se refuse d’assumer : ces nuits sans sommeil passées vêtue de sa robe de mariée dans le secret de sa chambre d’adolescente, ces nuits sans sommeil dédiées à tenter de faire son deuil. Les mois sont passés et c’est maintenant un vide assourdissant qui l’assaille la plupart du temps.

Le silence retombe, lourd de sens et de cauchemars. Derrière les yeux noisettes de la sorcière se pressent images et souvenirs : le jour de leur mariage et le blanc immaculé de la robe qu’elle portait ce jour là, la simplicité de la tenue qu’elle portait le jour où leur rêve s’était fait réalité. Le coeur au bord des lèvres, Maebh se décide à briser la chape qui l’étouffe peu à peu. La question est banale, peut être trop que pour paraître tout à fait sincère. Tout a toujours été tellement facile avec Adrastos qu’il est dur pour le fantôme de trouver les mots justes. De son corps à son coeur, tout se souvient encore du passé, de leurs vieilles habitudes, de leurs sourires.

« Je finis par fatiguer de ces réceptions. Les choses changent lorsque l’on fait partie des mangemorts les plus insignifiants. » Les sourcils de Maebh se froncent légèrement alors qu’Adrastos s’adosse contre le mur, les yeux fermés. Le Lestrange a bon avoir changé, tellement changé, elle le connait depuis assez longtemps que pour sentir que quelque chose dans son attitude sonne faux. Un quelque chose sur lequel elle n’arrive pas vraiment à mettre le doigt, qui continue de lui échapper malgré ses tentatives de sonder son visage. Portée par un vieux réflexe, Maebh vient s’adosser à ses côtés. Ses paupières se ferment comme pour bloquer le monde. Au milieu du noir, la sorcière reste pourtant bien trop consciente du corps du Lestrange à quelques centimètres du sien. Bien décidée à ignorer son coeur qui s’agite et qui se serre de nostalgie, la funambule se décide enfin à lui répondre. « J’ai cru comprendre oui que beaucoup de choses étaient arrivées commence t’elle avec prudence. Je suis désolée pour votre horcruxe, vraiment. » Elle rouvre les yeux, le regard cependant toujours rivé droit devant elle. « Pour ce que ça vaut, je m’en fiche. elle reprend son erreur presqu’immédiatement Ca n’aurait eu aucune importance, je veux dire. » Parce qu’à ce moment précis, l’honnêteté semble le meilleur des pansements. Parce qu’à cet instant précis, il semble important pour Maebh de préciser ce qui lui semble pourtant si évident : si elle n’était pas morte, la disgrâce des Lestrange n’aurait rien changé à leur mariage. Vivante, elle se serait battue pour eux. Ses lèvres s’étirent en un sourire à la tristesse lointaine.
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Sujet: Re: I bet everybody here is fake happy too (Adrebh)   Mar 30 Jan - 1:00



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EARLY DECEMBER 1995

« Toutes. » C’est un couteau qui se plante dans son cœur. La lame blanche y trouve sa place. Elle y trouve sa place comme si son palpitant l’a toujours attendu. Comme si la, au sein de sa poitrine, son corps a toujours su que le moment viendrait. Qu’un jour, il se doit d’être tué en retour. Parce qu’il ne l’a pas assez pleuré. Parce qu’il ne l’a pas sauvé. Parce qu’il n’a pas trouvé son meurtrier. Parce qu’il n’a pas tué son assassin. Parce que l’équilibre n’a jamais été retrouvé. Un coup de couteau pour ne pas l’avoir accompagnée lors de cette journée. Son souffle se coupe. Ses poumons s’humidifient alors que son sang s’y glisse avec douceur. La respiration est difficile pour celui dont le système immunitaire se meurt. Un coup de couteau pour ne pas avoir trouvé le responsable. La transpiration suinte, s’accroche à sa chemise comme à la vie qui ne sera bientôt plus la sienne. Elle y trouve une sécurité qu’il n’a pas été capable d’offrir à son âme sœur. Un coup de couteau pour avoir refusé de la voir de longs mois durant. Son palpitant se perd, confus. Il ne sait plus s’il se doit de battre. Il ne sait plus s’il se doit de se battre pour sa survie. À quoi bon alors que ses rêves ne sont plus. À quoi bon alors que ses rêves ne seront plus jamais. À quoi bon. C’est la mort qui l’attend. Elle dont le baiser a un jour pris Maebh. Elle dont la caresse fait frissonner Adrastos. Elle qui, une nouvelle fois, semble le toucher du bout du doigt.

Les mots du fantôme le font sursauter. Il retrouve une réalité qu’il ne comprend pas. Son cœur bat. Difficilement, mais il bat. Le couteau est introuvable. Il ne reste que la sueur. Il ne reste que le sentiment glacé d’un doit mortel contre sa joue enflammée. Du coin de l’œil, il pense la voir. Là, non loin. Elle disparait en silence, la mort. Elle disparait avec cette grâce qui l’intrigue tellement. Elle disparait alors qu’il se doit de maintenir les apparences. Quelques minutes. Quelques minutes encore avant de trouver Zahra. Quelques minutes encore avant de fuir. Quelques simples minutes. Mais elles ne le sont pas. Simples. Ce sont des murmures complexes qui tissent un filet dans lequel il ne peut que tomber. Le mur est un support. L’espace d’un moment. L’espace d’un instant. Il n’y a que lui. Lui et le battement de son cœur à ses oreilles. Lui et la sueur qui commence à couler le long de son front. Lui et l’air frai qui semble ne pas trouver son chemin jusque dans le fond de ses poumons. « J’ai cru comprendre oui que beaucoup de choses étaient arrivées. » Elle est trop proche. Comment est-elle si proche ? « Je suis désolée pour votre horcruxe, vraiment. » Il se détache du mur. Il s’en détache parce qu’il se doit de maintenir sa distance. Il se doit de maintenir sa distance parce que son regard se floute.

« Pour ce que ça vaut, je m’en fiche. Ca n’aurait eu aucune importance, je veux dire. » Des mots qu’il rêve d’entendre. Ne serait-ce que pour pouvoir tourner la page. Ne serait-ce que pour savoir qu’elle ne lui en veut pas. Savoir que ce n’est pas sa faute, que cela n’a jamais été sa faute. Savoir qu’elle l’aurait toujours aimé. Savoir qu’elle l’aime peut-être encore comme il l’aimera toujours. Mais il ne l’entend pas. Il ne peut pas l’entendre. C’est la panique qui le submerge. Son corps faiblit. Son corps musclé n’est qu’une enveloppe frêle, prête à tomber, prête à mourir. Une toux nait. Une toux meurt. Il lui parle, Adrastos. Il lui parle mais les mots ne semblent pas résonner. Il lui parle mais ses lèvres se contentent de danser une danse silencieuse. Il vacille. « Zah… » Il s’étouffe, le mourant. Il s’étouffe sur chacune des syllabes qui tentent de s’échapper de la prison de sa gorge. Get that cough checked out, lui a-t-elle dit. Il aurait dû. Il aurait dû. Mais il ne l’a pas fait. Parce qu’il sait que la mort valse autour de son âme. Alors il n’en a plus peur. Alors il est imprudent. La toux est un détail pour le monde. La toux est une épée de Damoclès. Elle attend son moment. Elle attend de s’emparer d’un corps sans défense. L’hiver est froid. Le vent est violent. Voilà le couteau. Un coup au travers de la gorge déjà douloureuse. Il tousse, Adrastos. Sa paume marmoréenne se tache d’un vermillon sanguin. Une dernière fois, il trouve le regard de Maebh.

Il s’écroule.
Il s’éteint.
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Âge : VINGT TOIS ANS, le temps s'est arrêté pendant cinq ans pour Maebh. Portrait fantomatique d'un souvenir.
Sang : PUR, ichor royal qui ouvre les portes et sucre le monde. Gouttes cristallines qu'elle ne peut s'imaginer souiller.
Profession : SANS EMPLOI, toutes ses heures consacrées à tenter de voir revenir le contrôle de sa magie. Jour après jour, l'échec est aussi cuisant que la rancoeur.
Situation civile : SOLITUDE d'une illusion que tous regardent de loin sans toucher. Dans ses souvenirs, Maebh est encore mariée à l'amour de sa vie.
Allégeance : VOLDEMORT, c'est bien la seule chose que la mort n'a pas réussi à changer.
Particularité : REVENANTE, ni vraiment morte ni tout à fait vivante à nouveau.

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Sujet: Re: I bet everybody here is fake happy too (Adrebh)   Mer 31 Jan - 23:18


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avec adrastos lestrange

Peut être Maebh le fait-elle exprès. Sans même s’en rendre compte, peut-être lui fait-elle du mal : enfoncer une dague entre ses côtes pour faire écho aux lames déchirant sa poitrine. Peut-être Maebh le fait-elle exprès. Peut-elle au fond, tout au fond, désire t’elle le faire souffrir. Juste un peu. Juste assez que pour apaiser le feu qui la consomme et qui la brûle. Juste un peu. Alors, de honte ou de tristesse, la Rosier finit par détourner les yeux. Le regard rempli de fantômes (leurs fantômes), la princesse se laisse tomber contre le mur. Adossée à même le marbre, le fantôme ferme les paupières. Maebh laisse le monde au dehors, concentrée sur sa peau si proche de la sienne. Trop proche. Sa respiration se bloque un instant, se perd, glisse contre sa gorge serrée. Ca pourrait presque en être enivrant si ça ne lui brisait pas le coeur. Adrastos se détache du mur et le sentir s’éloigner est autant un soulagement qu’une punition. Le fantôme plein d’épines garde les yeux fermés encore quelques minutes, réfugiée entre les bras du vide. Les mots s’échappent entre deux bouffées d’air, lui font autant de bien que de mal. Depuis son retour d’entre les griffes de la mort, Maebh se tâte à les dire. Se défile, fait un pas en avant pour mieux reculer. Terrifiée à l’idée qu’il ne finisse par l’oublier, par les oublier. Qu’il ne finisse par se lasser du souvenir de l’enfant qui aurait du être. Ils auraient pu tout avoir, et l’aigrie ne parvient pas à passer au dessus de la perte.

La princesse finit par rouvrir les yeux, son corps se tendant instinctivement devant la scène qui se dessine devant elle. Il y a sur le visage d’Adrastos une panique qu’elle n’a encore jamais vue. Une horreur inédite qui lui glace le sang et la tétanise l’espace de quelques instants. Son corps vacille et, sans même y réfléchir, Maebh se précipite pour le soutenir. La parade fait illusion quelques instants - « Zah… » Le coeur de l’éplorée se sert brièvement d’un mélange de jalousie et de colère à entendre le prénom d’une autre entre ses lèvres mais la moue contrariée n’a pas le temps d’atteindre ses lèvres que déjà du sang tâche les paumes du Lestrange. Leurs yeux se croisent. Leurs yeux se trouvent. Leurs yeux se perdent alors qu’il s’écroule au sol laissant derrière lui une poupée de sel. Quelques secondes s’écoulent et la Rosier reste immobile, le corps soudain rempli de plomb. Le monde lui revient brusquement en pleine poitrine alors que la panique électrise le moindre de ses muscles. Alors - dans un état second, partagée entr’un étrange pragmatisme et la peur qui lui dévore l’estomac - Maebh appelle sans ménagement l’un des serveurs. Alors qu’elle relève les yeux sur lui, son ton est autoritaire et précipité. « Restez avec lui, je reviens. » On ne sait jamais.

Et même si ça la tue, la funambule sait ce qu’il lui reste à faire. D’un geste mécanique de la main, Maebh essuie ses joues pleines de larmes (s’est-elle seulement rendue compte qu’elle pleurait ?) et, la mort dans l’âme, se glisse de nouveau parmi la foule. Elle évite les conversations légères, congédie sans le moindre respect ceux qui s’arrêtent sur sa route. La revenante a un objectif précis en tête : trouver Zahra. C’est le visage fermé qu’elle pose la main sur son bras, ses doigts se serrant probablement un peu plus qu’elle ne l’aurait voulu autour du tissu. « J’ai besoin de toi. » Et ça s’entend, que ça lui écorche le palais que de prononcer ces mots. Ses doigts finissent par la lâcher alors qu’elle se rapproche d’un pas , son ton se faisant murmure précipité. « C’est Adrastos. Il s’est effondré je -  » Elle n’a même pas le temps de finir sa phrase que déjà la Shafiq lui emboite le pas, les deux sorcières se ruant jusqu’au Lestrange. Maebh congédie le serveur de quelques mots cassants et recule jusqu’à l’une des colonnes. Et alors que Zahra se penche sur Adrastos, alors que ses doigts touchent sa peau, la Rosier sent soudain son coeur se presser derrière ses lèvres. Le fantôme jette un dernier regard au corps couché au sol. Quelques secondes à peine se sont écoulées depuis qu’elles ont toutes les deux déboulé dans la petit cour mais c’en est déjà trop pour celle qui a tout perdu : bien décidée à ne pas le regarder mourir impuissante, Maebh fait demi-tour. Se fond de nouveau parmi la foule, le visage tendu. Court presque sur les derniers mètres la séparant des toilettes.

Ce n’est qu’une fois protégée par l’anonymat d'un verrou que la poupée de chiffon s’effondre au sol et éclate en sanglots.
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