a burning question - Cecil

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A BURNING QUESTION

Cecil & Abe

« There’s no other love like the love for a brother. There’s no other love like the love from a brother. »

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]There are no better place than home. Et Albern, ces derniers temps ne pouvait qu'être d'accord avec cette affirmation, alors qu'il regardait le soleil doucement décliner sur le paysage écossais qui s'étendait à perte de vue, du coin de l'œil, la mer se draper d'une couleur un peu plus foncée alors que la luminosité déclinée, il allait bientôt être l'heure du thé. Assis dans un des fauteuils de la bibliothèque, l'ancien joueur de Quidditch regardait par-dessus le livre qui avait perdu son attention au gré du décor devant lui, un sourire aux lèvres. On pourrait lui reprocher de se reposer sur ses lauriers, mais en vérité, il avait passé sa journée à lire divers ouvrages sur la nécromancie, car même s'il n'était pas au ministère aujourd'hui, il n'aimait pas vraiment ne rien faire non plus. Travailler pour le Lord, c'était un honneur dans sa famille, lui le faisait plus pour assouvir sa curiosité et quitte à faire partit des mangemorts, qu'il prouve un temps soit peu son utilité. Il avait peut-être tué un espion, ils étaient peut-être en 'paix' actuellement, mais Voldemort voulait toujours plus, les nés-moldus existaient toujours et il y avait encore quelques feux à éteindre par-ci et là, les feux étant des actes de rébellions. Déplacés, malvenue, illégaux. Et puis, il y avait les Revenants, phénomène qui secouait le monde des sorciers ces derniers mois, intriguant, il fallait des réponses pour tout le monde, car le retour de quelqu'un de malvenu serait gênant.

Dans sa mémoire parsemée de trous noirs et d'oublis, Albern avait conscience qu'il y avait bien une personne qu'il ne souhaitait pas voir revenir. Le mangemort qu'il avait assassiné, car il pourrait bien mettre à jour la vérité, une vérité qui n'était pas encore claire pour lui, des souvenirs flous, un secret qu'il avait dû caché de beaucoup et résultat qui menacé de revenir à tout moment. Cela pourrait bien nuire à sa famille, à son frère et tout simplement le conduire tout droit à la mort. Il n'avait pas envie de mourir, encore moins pour quelque chose dont il ne se souvenait pas vraiment. Son accident avait fragilisé ses qualités d'occlumen aussi, ce qui bien entendu l'avait poussé à reprendre de l'entraînement, mais seul, c'était difficile de tester ses barrières. Il ne pouvait que sur son instinct et ses capacités, croisant les doigts pour que les soubresauts d'un souvenir délicat ne viennent au mauvais moment et qu'il le laisse s'échapper à la vue de ceux qui seraient curieux de le voir.

Pas un instant de répit depuis, Albern devait rester sur ses gardes, tenter de se faire oublier et d'éviter les faux pas. Il espérait que son travail au ministère aussi prestigieux qu'il soit ne soit qu'un détour avant de retourner au Quidditch, non pas pour jouer malheureusement, mais au moins entraîner les plus jeunes. Pour cela, il devait pouvoir voler correctement de nouveau avec un balai. Entrainement intensif et douloureux, il ne pouvait qu'utiliser une main, l'autre était devenu tout simplement quasi-inutilisable, mais s'il pouvait au moins la travailler pour tenir un balai, alors il aurait une main libre, lui permettant de coacher, d'arbitrer, de voler...

Il posait le livre en haut d'une pile prêt de là où il était assis, elle-même prête d'une autre pile de livre plus haute, il referme le carnet de notes sur la petite table où il avait griffonné des trouvailles, des théories, des sources, des points de recherche à explorer. Il se dirige vers l'une des fenêtres pour regarder l'extérieur, se dégourdissant les jambes las d'avoir étaient resté en position pendant des heures. On se raclait la gorge dans son dos, son elfe de maison s'excusant de l'interrompre, afin de lui demander s'il voulait qu'on prépare le thé. Albern hochait la tête, distrait par l'extérieur quand un craquement provenant de la cheminée le décollait finalement du paysage vert pour se tourner vers celle-ci.

« Préparez deux tasses, il semblerait que nous ayons de la visite.... » Rajoutait-il en levant un sourcil, son regard se posant sur l'horloge qui s'apprêtait à sonner cinq heures. La cheminée s'embrasait alors dans une langue de flamme verte pour laisser apparaître une silhouette familière dans toute sa flamboyance éclatante. « Cécil?! »

(c) DΛNDELION

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Cecil & Abe

« There’s no other love like the love for a brother. There’s no other love like the love from a brother. »

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Sa tête fourmillait d’informations qu’il aurait très largement préféré oublier, ou tout du moins laisser de côté pendant une heure ou plus. Mais il n’y coupait pas, et ce depuis plusieurs semaines. Depuis qu’il avait pris la direction du département de propagande a vrai dire, mais l’on n’avait rien sans rien. Il fallait tout de même reconnaître que les temps récents étaient plus durs que prévus. Entre les revenants, les murmures de l’Ordre qui revenait, les petits soucis habituels, et les préparations du marché de noël, le sorcier avait de quoi faire. Cecil regarda une nouvelle fois le dossier qu’il avait sous le nez, et sur lequel il essayait de se concentrer depuis une bonne heure. Il n’y arrivait pas, sans arrêt perturbé par une pensée, ou un collègue. Ce n’était pourtant pas un cas compliqué, bien au contraire, c’était un de ceux qu’il avait déjà dû régler, des centaines de fois dans sa carrière, à la seule différence que le nom de famille qui s’affichait en vert sur l’avant du dossier était trop délicat pour laisser quelqu’un d’autre s’en occuper. Le mangemort moyen, bien que remplis de bonne intention, avait bien souvent à la place du cerveau, un petit pois, où une baguette trop pressée d’être utilisée. Il ne comprenait pas ce que propagande voulait dire, il ne comprenait le travail méticuleux qui était nécessaire pour maintenir un régime de la sorte en place. Ce n’était pas qu’une question de relations avec le peuple anglais, c’était aussi s’assuré que la façade du régime était impénétrable à l’international, bref c’était un sacré merdier d’organisation et de prévisions. Non le mangemort moyen estimait qu’il pouvait faire ce qu’il voulait faire, et que le département de la propagande passerait derrière lui, un plumeau et un vaporisateur d’intérieur à la main, et laisserait un joli bouquet de fleurs dans le coin. Chose qui avait bien évidemment le don de l’énerver en l’espace de quelques secondes.

Non. Il n’y arriverait pas. Il ferma le dossier et le posa, un peu trop violemment sur son bureau avant de se lever et de se diriger vers sa porte qu’il ouvrit en grand, regardant son service en pleine ébullition de fin de journée. « Skye. » Il venait de se tourner vers sa secrétaire. « Je m’absente, je ne sais pas pour combien de temps. Annulez mes rendez-vous de la soirée, et repoussez-les à demain. Les règles sont inchangées. » Il lui adressa un léger sourire avant de continuer, la voix plus basse. « Et rentrez chez vous à une heure raisonnable aujourd’hui. Ne pensez pas que j’ignore vos heures de travail. » Il l’aimait bien cette jeune Skye. Charmante, et travailleuse, elle accomplissait un boulot incroyable, faisant les mêmes horaires que lui, mais toujours avec un sourire sur les lèvres. Il faisait donc attention avec elle, il comptait la garder. Après un dernier regard sur son service, Cecil ferma la porte et se dirigea dans sa cheminée. Il avait un réseau privé, connecté à de bien nombreuses cheminées, mais une seule l’intéressait en ce moment. Il attrapa une poignée de poudre et la jeta à ses pieds, indiqua le lieu de son choix. Il avait envie, non, besoin, de se recentrer. Et dans ces moments-là, il allait chez son frère. En Ecosse. Le sang Runcorn coulait rouge et écossais. Il y avait en eux tous, un besoin, quasi inexplicable, de se retrouver dans leur pays, leur Terre, et chacun des enfants de la fratrie s’était empressé d’acheter un petit quelque chose en Ecosse. Cecil était resté fidèle à ses origines et avait investi dans un cottage à Feltar. Il n’y passait pas assez de temps malheureusement, étant coincé à Londres la plupart du temps…

Le décor changea et il arriva dans la cheminée de son frère, qu’il entendit avant de voir. La cheminée de cette demeure avait été faite pour des sorciers bien plus petit que lui. Comme à son habitude, il du courber sa carrure afin de passer l’âtre. Une fois libre, il épousseta très légèrement sa robe avant de sourire à son frère et de se baisser vers lui, déposant un baiser sur sa tête. « Je ne sais pas comment tu fais pour supporter une cheminée aussi courte » Il s’écarta et jeta un rapide coup d’œil autours de lui, observant les piles de livres, menaçant de s’effondrer. « Je ne te dérange pas j’espère. » La question était plus par politesse que par réelle inquiètude.

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