daily prophet

La Coupe de Quidditch britanique touche à sa fin. Les Hollyhead Harpies sortent vainqueurs du tournoi et la fête bat son plein. La rebellion, elle, murmure (+).
Les tensions montent alors qu'un nouveau revenant est enfermé à Azkaban pour le meurtre "accidentel" de sa fiancée.
Teatime with the Queen : Buckinghamshire est voté le county préféré des sorciers immigrants.



 

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 {hot} Whatever it takes (Anthonin)

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Sujet: {hot} Whatever it takes (Anthonin)   Sam 18 Nov - 20:43


Whatever it takes
Anthonin & Lysandre

« Whatever it takes, Cause I love the adrenaline in my veins. I do whatever it takes, Cause I love how it feels when I break the chains. Hold me like a ripcord, Break me down and build me up.I wanna be the word upon your lip, Letter that you rip. »
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Il ne l'avait pas revu depuis cette fameuse soirée où tout avait semblé déraper. Les mots étaient allé trop loin. Les paroles sinueuses venant faire des promesses incapables d'être tenues. Le sérieux pour close tacite, Anthonin n'aurait jamais dû le laisser s'éloigner... il n'y avait finalement plus que Lysandre pour respecter sa parole, pour rendre la vérité au serment soufflé involontairement. Mais il était loin d'être idiot, sans doute lui reprochait-il sa réaction, celle de nier ce qui avait pu se produire, la raison qui avait motivé tout ça. Mais il n'y parvenait pas. A faire autrement, à laisser la vérité le submerger. Il se noierait. Il ne pouvait se permettre qu'une telle chose se produise. Il ne pouvait accepter de n'être finalement qu'un être qui s'était menti si souvent au fil du temps, reniant une facette improbable de son être. Alors non, il suivait la venelle décidée par son père, les fiançailles soufflées dans l'arrière boutique des Selwyn, la bague venant orner l'annulaire de la poupée délicate qui un jour, deviendrait son épouse. Celle qui était loin d'être laide, désirable finalement, mais un poids qu'il n'avait pas choisi de faire sien, quoiqu'on en dise. La décision venait de leurs pères, d'une alliance qui les dépassait, de la préservation d'une pureté inaliénable. Il était à présent fiancé, situation si semblable à celle de son meilleur ami. Les battements saccadés, le myocarde venant à se serrer dans son poitrail. Il le savait au fond de lui, que le perdre était inacceptable. Malgré la tempête impossible qui le liait encore, rejetée irrémédiablement par celui qui préférait faire comme si cela ne s'était jamais produit, il ne pouvait accepter qu'Anthonin le rejette. Il vomissait ces instants qui avaient sans doute brisé ce qu'ils avaient, et cela n'aidait en rien l'acceptation. Il n'y avait que son miroir. Rien. Ils restaient eux. Loin de ces instants troublés. Loin de ce moment arraché au sablier du temps.

Un ploc caractéristique se fit entendre dans une ruelle voisine, sombre, à l'abri des œillades intéressées. Lysandre venait de transplaner jusqu'ici dans l'espoir d'y trouver Anthonin. Il avait fait un arrêt par sa demeure, mais il n'y était pas. Lys le connaissait cependant, il savait les lieux où il aimait se rendre, ces petits secrets que peu connaissaient. L'auberge où il se rendait parfois, à l'extérieur de la ville, un bas fond où on se moquait des visages, des allés et venus, où aucun trait ne persistait vraiment. On était loin de ces petits villages où tout le monde se connaissait, ici, c'était simplement inutile d'en savoir plus. Et c'était précisément ici qu'il espérait le découvrir, sinon il lui faudrait écumer d'autres lieux, peut-être recourir à Scylla. Mais ce serait avouer qu'une fêlure avait ébranlé leur amitié. Que leur monde avait vacillé en quelques secondes à peine, en quelques paroles assassines. Il n'était pas ici pour reparler de ce qu'il s'était passé. Il avait fait ce chemin pour le retrouver, lui, qu'importe la motivation, qu'importe le vide palpable qui suintait de son être à l'idée d'avoir été le coupable.

Ainsi, après avoir fait le tour, vaguement observé la pancarte où l'on pouvait lire le nom de l'établissement, il en poussa la porte, laissant les fragrances mêlées le submerger. Il fit quelques pas à l'intérieur, laissant son regard glisser sur les êtres qui le peuplaient, jusqu'à remarquer sa silhouette familière, en bonne compagnie. Il serra la mâchoire, ses jointures blanchissant malgré lui... une brève seconde, celle de se reprendre, de remettre le masque, malgré la colère qui revenait pulser dans ses veines, agitant le myocarde déjà tourmenté. Il étouffa l'émotion la plus brûlante, mais également la plus inavouable, finissant de traverser l'endroit pour rejoindre les deux êtres. « Tu te fous de moi, Anthonin. » La question n'en était pas vraiment une, la voix se faisait grondante, colérique, un nerf tressautant sur sa joue sous la tension de cet instant. Il avait l'impression d'avoir eu tord de venir, d'étouffer à nouveau sous une myriade de sensations intolérables. D'une main ferme, il attrapa le col de l'être qui était en trop dans l'équation, le tirant vers le haut, menant ses traits à son visage, dardant sur lui les ombres destructrices qui ondulaient dans son regard. « Fous le camp. » L'autre n'insista pas, peut-être que l'alcool aidait à ce qu'il soit malléable, à ce qu'il ne lui cherche pas d'embrouille. Mais Lysandre se glissa sur un siège, fixant celui qui n'était pas revenu, qui l'avait laissé partir, qui avait abandonné, qui... « Je croyais que ta parole valait quelque chose, mais j'ai l'impression que j'ai fait fausse route. » Tu m'as laissé partir. Le reproche était là, tacite. Il était si loin d'imaginer ce qui dévastait son ami, restant ancré sur leur dernière entrevue, leurs derniers instants. Il s'empara du verre délaissé par le fuyard pour en boire quelques gorgées, loin d'être un grand cru, il grimaça légèrement, avant de reposer son regard sur celui qui se trouvait là bien avant lui. Il tentait de paraître détendu, mais une subtile crispation persistait, celle qu'il ne parvenait à contrôler, celle qu'il ne pouvait décemment pas ignorer. Moi, je ne te laisserai pas partir. hurlait son regard chargé de reproches.

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Dernière édition par Lysandre Rosier le Dim 19 Nov - 16:24, édité 1 fois
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Sujet: Re: {hot} Whatever it takes (Anthonin)   Sam 18 Nov - 21:14


Whatever it takes
Anthonin & Lysandre

« Whatever it takes, Cause I love the adrenaline in my veins. I do whatever it takes, Cause I love how it feels when I break the chains. Hold me like a ripcord, Break me down and build me up.I wanna be the word upon your lip, Letter that you rip. »
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« Lysandre Rosier est fiancé à Hestia, étais-tu au courant mon chéri ? » Paroles qui me figent, qui me glacent le sang. Non…non…pas lui, par pitié, pas lui. Mes traits restent durs, restent froids alors qu’à l’intérieur, je dépéris petit à petit. « Non, mais je suppose qu’il me l’aurait dit en croisant mon chemin… » Ma sœur me regarde en biais, assise à mes côtés alors que notre mère porte sa tasse de thé à ses lèvres étirées. Scylla le sait, elle le voit que je suis en train de crever en silence. Sa main se pose sur la mienne, soutien imposant, soutiens que je prends pour m’y accrocher. Voilà comment je l’ai appris, voilà comment je sais qu’il finira avec une Selwyn bien trop fragile, bien trop naïve. Cousine que je ne portais déjà pas spécialement dans mon cœur, la haïssant davantage à présent. Depuis cette soirée, nos chemins ne se sont plus croisés. Je l’avais laissé partir, il m’avait tourné le dos, paroles trahies, paroles incertaines. Et pourtant, encore aujourd’hui, j’ai l’impression de sentir la pression de ses lèvres contre les miennes, de son souffle venant caresser la peau de ma joue. Je reste silencieux, je ne dis plus rien. Les journées s’écoulent, je ne dis pas un mot sauf pour séduire, sauf pour oublier, me terrant dans ma bulle, dans mes tourments personnels. Elle s’inquiète ma cadette, comprenant, qu’une fois de plus, je souffre des conneries que mon être peut ressentir. Mais cette fois-ci, j’ai décidé que mon remède serait la luxure, la passion d’une nuit, de deux corps camouflés dans une auberge, sous une couverture blanche. Je ne cesse d’y aller, encore et encore, évitant soigneusement de dormir dans mon lit, évitant soigneusement de me retrouver seul pour ne pas plonger dans mes songes.

Remède infructueux, dès que le silence tombe, j’y pense, la colère venant lacérer mes entrailles. Fiancés, nous le sommes tout les deux, mais imaginer ma cousine lui offrir l’amour semble une bien cruelle punition. Assis sur cette chaise, ce jeune homme sourit, il sait ce qu’il peut avoir, ce qu’il peut m’offrir. Ses paroles sont sans importances, sans impacts, mais je le laisse croire le contraire. Je n’en ai après que son corps, que ses courbes, qu’après ce plaisir éphémère qu’il peut me donner pour l’oublier lui. Corps qui approche, qui se fige près de nous, je croise son regard assassin, colérique. Surpris, je ne bouge pas. Pourquoi est-il là ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi ici ? Moi qui tentais de m’en éloigner, de noyer mes complications dans l’alcool et le sexe, je me retrouve face à face avec mon démon du moment. Je ne prends pas la peine de répondre à sa question qui n’en est pas vraiment une, le corps de mon amant se faisant redresser sans ménagement. Il fuit la colère du brun, la queue entre les jambes alors que je détourne les yeux, poussant un soupire froid. Mon dos s’appuie contre ma chaise, mes doigts jouant légèrement avec mon verre. Je ne le regarde pas, je ne l’affronte pas, la colère commençant déjà à ronronner en moi. Paroles qui viennent me frapper, qui en viennent à me faire réagir. Comment osait-il me jeter la pierre ? Mes prunelles viennent se fondre dans les siennes, visage froid et sans émotions. « Je craignais te déranger durant tes douces fiançailles, après tout, nous serons bientôt de la même famille…Ne devrais-tu pas être avec ta chère et tendre ? » Paroles sarcastiques dites pourtant d’une voix pleine de rancœur, de jalousie, cinglantes, violentes. Je tente de me reconcentrer en prenant une gorgée de ma boisson peu agréable.

« C’est toi qui est parti… » Répondis-je simplement à ses paroles silencieuses, à son regard accusateur. Il aurait dû rester, il aurait dû revenir et moi, j’aurais dû le faire revenir, l’empêcher de se fiancer et ce, même si je n’en avais pas le pouvoir. A présent c’est terminer, tout est terminer…bien qu’au fond, rien avait réellement commencer. « Va donc retrouver ma cousine, je suis sur qu’elle te fera de beaux hériter. » Mots cruels, acides, pleines de colères. Je me lève brusquement, une chambre m’attend en haut, je compte bien en profiter et ce, même pour me reposer loin de toutes ces conneries. Sortant de la monnaie de ma poche, je dépose celle-ci sur la table, vacillant légèrement sous la pression de l’alcool déjà ingurgiter. Je lui en veux, mais je m’en veux également. Coupables, nous sommes jugés pour nos crimes, mais également pour nos erreurs. Il m’avait bien fait comprendre que notre, non, nos baisers en étaient une, alors à quoi bon continuer ? Le voire au bras de ma cousine me sera invivable, j’en ai conscience, alors je préfère les détester tout les deux…C’est bien plus facile, c’est bien moins douloureux, c’est bien plus dévorant. « Félicitation. » Dis-je dans un ricanement, comme une symphonie qui sonne fausse, comme une mélodie aux rayures, aux ratés. C’est notre monde, c’est ce dans quoi nous vivons perpétuellement. Il n’aurait jamais dû m’embrasser, la pilule serait sûrement mieux passée, j’aurais été moins tourmenter. A présent, je ne suis plus rien, je ne serais jamais plus rien aux yeux du jeune Rosier, à part peut-être cet ami à qui il annoncera que sa tendre et douce porte son premier enfant…Nausée, j’ai envie d’envoyer valser la table à travers la pièce. Légers tremblements de colère, je commence déjà à m’éloigner vers les escaliers qui mènent aux chambres.

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Sujet: Re: {hot} Whatever it takes (Anthonin)   Sam 18 Nov - 23:51


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La colère venant ramper chez lui à ses paroles, Lysandre la vit, fier du coup qu'il venait de porter, qui venait d'atteindre celui qui restait pourtant d'une froideur désastreuse. Mais elle pulsait dans les mots qui s'échappèrent de ses lèvres familières, là où se trouvait la rancœur, le sarcasme et d'autres émotions, certaines faisant écho à la lacération dans son poitrail. Il lui reprochait ses fiançailles avec Hestia comme si c'était lui qui en avait pris l'initiative, comme si la décision avait dépendu de lui, que son paternel était venu le consulter avant de lui indiquer le nom de l'heureuse élue à qui il faudrait tôt ou tard passer l'anneau. Il n'avait fait qu'obéir, se chargeant d'annoncer à la jeune femme que leurs destins seraient liés à partir de cet instant précis. L'annonce officielle ne s'était pas encore profilée, mais les familles savaient, avaient connaissance de cette alliance à venir. Anthonin l'avait sûrement appris ainsi, et plutôt que de lui en parler, il était en train de le lui reprocher. Non pas de ne pas le lui avoir dit, la jalousie rampait sur ce sol, entre les lattes du parquet, s'entortillant autour de leurs êtres. Lys laissa son regard flirter brièvement avec le plafond des lieux, avant de le laisser retomber sur lui, accusation muette. Il n'avait pas envie de relever ce qui lui était reproché, et qui n'était pas de son fait. Le Selwyn était également fiancé, et puis après ? C'était ainsi que fonctionnait leur monde. Ainsi qu'il devrait se poursuivre, parce qu'ils étaient condamnés à préserver leur sang. Parce qu'ils se devaient de faire perdurer leurs noms. Lavinia deviendrait une Selwyn. Hestia deviendrait une Rosier. Et personne n'aurait à y redire. Personne n'irait prendre le risque de faire échouer ces alliances. Lys s'engluait dans cette logique plutôt que dans une autre réflexion, chassant les autres méandres au profit de ces secondes, celles qui hurlaient qu'il n'allait pas renoncer à celui qu'il n'était pas prêt à rayer de son existence. Quoiqu'il lui en coûte.

Sa première véritable réplique lui arracha un ricanement bref et sarcastique. C'était lui qui était parti ? C'était lui qui l'avait fichu dehors le premier. Mais le Rosier faisait état d'un autre sujet, d'une autre vérité, de mots soufflés aux allures d'une promesse qu'il n'avait pas tenue. « Tu m'as dit que quoi que je fasse, tu ne me laisserais pas m'en aller. C'était du vent, hein, Anthon ? » L'accusation se fit perfide, incisive, s'esquivant de ses lèvres sans même qu'il prenne le temps de réfléchir. Parce qu'elle était cette amertume qui pourrissait son myocarde qui palpitait déjà d'une manière trop agitée, se serrant aux nouvelles paroles échouées aux lippes de celui qu'il avait cherché, et qu'il ne laisserait pas le repousser. Pas sans se battre auparavant. Pas sans avoir fait tout ce qui était en son pouvoir pour ne pas perdre son meilleur ami, son ancre, celui aux yeux duquel il avait existé réellement. Anthonin se leva, vacillant, pour payer pour les verres... c'était déjà bien trop pour la qualité servie ici. Il y avait bas fonds et ça... Il avait déjà trop bu de cet alcool ignoble que lui-même ne terminerait pas. Et le dernier mot vint le frapper directement, ce félicitation qui débordait de tous ces non-dits... allait-il être celui qui allait tout briser, celui dont la culpabilité était la plus flagrante. C'était lui qui... sa mâchoire se contracta, ses doigts se crispèrent sur le verre, tandis que Lys le suivait des yeux, lui qui désirait s'éloigner, disparaître à l'étage, le fuir, l'abandonner, détruisant leur amitié sans l'ombre d'une pitié. Crétin.

Il mena distraitement le verre à ses lèvres, y dérobant une nouvelle gorgée passable, avant de le reposer pour se lever à son tour, et venir emprunter ces escaliers où il l'avait vu disparaître quelques instants plus tôt. Le destin... ou plus exactement, l'alcool fut en sa faveur, puisque le temps de sa réflexion lui permit de le rattraper en haut des marches. Il le repoussa contre le mur, l'une de ses mains plaquée contre son torse l'y maintenant alors que les mots colériques, chargés de reproches s'échappaient de ses lèvres. « Tu veux vraiment jeter notre amitié aux mandragores parce que je me suis fiancé avec ta cousine ? » Son regard ancré dans le sien, la question n'avait pas besoin de réponse. Il n'en réclamait pas une. Non, à la place, il n'y eut que d'autres paroles qui se déversèrent. « Parce que oui, elle me donnera des héritiers, comme toi tu en auras avec Lavinia. C'est comme ça que ça marche. C'est ce qu'on attend de nous. Je n'ai pas plus choisi que toi celle que j'épouserai, alors viens pas me le reprocher ! » Il inspira, avant de laisser un souffle sarcastique se profiler. « Mais c'est pas vraiment ça le problème, n'est-ce pas ? » demanda-t-il impulsivement, avant de le regretter dans la seconde. Le souffle court, il s'écarta, reculant jusqu'à heurter l'autre mur, de l'autre côté d'un couloir suffisamment exigu pour qu'il n'ait que deux pas à faire. Je peux pas, Anthonin... aurait-il pu lui souffler. Simplement accepter. Il en était incapable. Même si ça le dévorait malgré ses tentatives d'effacer ces instants, ce qu'il avait pu ressentir. Il ne parvenait pas à ne pas rejeter cette attirance, cette jalousie, ce... Il ne savait pas comment faire. Le palpitant tambourinait pourtant dans son poitrail, sa respiration assourdie au souvenir, il étoufferait s'il cédait. Ce n'était pas lui. Ce n'était... il serait si simple d'accepter de le laisser s'éloigner, pourtant, de ça aussi il en était incapable.  « ... mais je te laisserai pas me renier. »

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Sujet: Re: {hot} Whatever it takes (Anthonin)   Dim 19 Nov - 11:59


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Paroles qui s’échappent de mes lèvres, poison qui vient le frapper, me faire étouffer. Je n’arrive pas à passer outre cet acte pourtant si normal, si banale. Des fiançailles…Rien de plus banale, rien de plus normal et pourtant, ça semble me poser plus de soucis que nécessaire. Aveu involontaire, silencieux, jalousie qui me ronge que d’imaginer Hestia se pavaner fièrement à ses côtés. Douce cousine à l’empathie écœurante, j’ai toujours fait en sorte de l’éviter à cause de son don, de mes émotions, mes tourments. Aujourd’hui, je ne pourrais que l’envier, que la détester pour ce qu’elle possède, pour ce que je n’aurais probablement jamais. Oh certes, j’ai Lavinia, mais nos caractères sont tellement explosif qu’un combat avec un dragon serait moins dangereux. Alors je parole, je peste, je lui envoie mon venin en pleine face sans savoir me retenir. Regard froid, je fais claquer ma langue contre mon palais avec arrogance. Bien sûr qu’il ne peut pas comprendre d’où cette rancœur me vient, après tout, il n’y a jamais rien eu à part deux baisers…gangrène qui s’est installée au fil des mois, des années, il est temps d’amputer, de traiter le mal par le mal, de faire disparaître cette douce maladie que je chéri pourtant. Tu m’as dit que tu ne me laisserais pas m’en aller…Je grimace devant cette triste réalité. Oui, j’avais promis, j’avais dit que je ne le laisserai pas s’enfuir, s’éloigner, m’échapper…Mais que puis-je faire face à nos alliances qui brûlent nos doigts, soigne d’engagement, de possession. « Et tu m’avais dit que tu ne partirais pas… » Dis-je pour toute réponse, lui rappelant également sa promesse bafouée, mise à la trappe pour deux simples baisers échangés dans l’obscurité. Oui, il m’avait promis de ne pas me laisser, j’avais promis de ne pas le laisser s’en aller. Mensonges ?

Je me lève, lui balançant un simple félicitation qui n’a rien d’une douce révélation, que du contraire. Ironie certaine, je fuis, payant cet alcool de bas étage pour ne plus l’avoir dans mon champ de vision. Rester là ne servirait à rien, c’est comme me battre avec un mur épais, ou encore, engager le combat avec un fantôme. Vacillant, je laisse mes doigts s’accrocher à la rampe poussiéreuse, l’esprit chancelant. J’ai l’impression d’avoir le corps lourd, que mes muscles pèsent des tonnes, m’approchant dangereusement du sol, comme un appel des ténèbres. Je commence à grimper. Une marche, deux marches…Je sens être au ralenti, comme une image des plus amusante, pitoyable même. Les escaliers me semblent interminable, néanmoins, j’arrive à atteindre mon but, douce victoire que je vois rapidement me filer entre les doigts…Une main se plaque contre mon torse, mon dos vient heurter le couloir avec un bruit sourd alors que je reconnais l’identité de mon assaillant. Lysandre. Je grogne, laissant mes iris se plonger dans les siennes, mon corps se contractant. Cette proximité, elle réveille les souvenirs de cette soirée enfermés entre ces quatre planches en bois. Jeter notre amitié…non, j’aimerais juste effacer cet autre côté de notre soi-disant amitié. Effacer, les erreurs, effacer ce que mon organe vital vient à éprouver en sa compagnie. Il tambourine, enchaînant cette mélodie dévastatrice qu’est la nôtre, qu’est cette chanson qui ne rugit en moi que lorsqu’il est dans les parages. Lèvres scellées, je ne réponds rien, sauf lorsque celui-ci vient à me dire que ses fiançailles ne sont pas véritablement le souci de mon comportement. Ma langue claque contre mon palais, une fois de plus. « La ferme. » Dis-je froidement, comme pour éviter le sujet, ne souhaitant pas entendre une nouvelle fois qu’il n’est pas comme ça.

Il recule, comme piquer par ses propres révélations. Il semble comprendre, il semble vaciller, résister à ce qui se passe ici. Deux pas…Il suffit de deux pas pour que je vienne le rejoindre. « Te renier… » Murmurais-je alors que ma main se plaque contre le mur, à droite de son visage, mon regard cherchant le sien. « Tu te renie-toi-même Lysandre…Tu renies bien des choses, là ou moi, j’ai encore l’audace de l’accepter. » Alcoolémie qui aide, je laisse mes doigts glisser, frôler la sa joue. « Tu auras beau dire que tout ça ne te fait rien…que mes doigts sur ta peau te laissent de glace… » Murmure, je me perds, je joue avec le feu, comme un enfant inconscient qui ne craint plus de se brûler les ailes. « Tu auras beau me dire que la sensation de mon souffle ne te fait pas vaciller… » Mon visage c’était approcher, mes lèvres frôlant la peau de son cou alors que je murmure à son oreille, capricieux, provocateur, sournois. « Si c’était le cas, tu ne m’aurais pas embrassé… » Passant à son autre oreille, son nez frôlant le mien, mes lèvres effleurant ses lippes au passage pour, de nouveau, murmurer à son oreille. « …et tu ne serais pas là aujourd’hui… » Sourire mauvais, je recule de nouveau, me remettant à marcher. « Pour sûr, ta douce pourra t’offrir davantage de frissons. » Main qui s’enfonce dans ma poche, je cherche la clef de cette porte dont je fais face, pestant comme un gosse.


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Sujet: Re: {hot} Whatever it takes (Anthonin)   Dim 19 Nov - 13:36


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Dos à ce mur. On aurait pu penser que c'était ce qui venait de claquer sur la langue de son ami qui l'avait fait reculer, mais cela aurait été une erreur. Non, ce qu'il fuyait était bien différent, plus profond, et cela l'agitait suffisamment pour refuser de se laisser bercer par cette idée. Par le fait de réaliser la position qui était la leur, cette proximité déstabilisante à laquelle il fallait mettre un terme. Il voulait retrouver son meilleur ami, il ne voulait pas le perdre pour une erreur d'un soir, pour un baiser qui ne devrait avoir aucun sens. Il avait envie de lui hurler d'effacer tout ça, de faire comme si rien ne s'était passé. Un oubliette pourrait aider au pire. Il l'avait déjà fait, mais il ne se sentait pas la force de le faire sans son accord, sans qu'il le désire également, sans... Mais l'idée venait de germer dans son âme, comme une évidence trop longtemps mise de côté. Mais l'esprit fut mis à mal par le rapprochement du corps d'Anthonin. Deux pas. Il n'avait suffit que de deux pas. Les mêmes qu'il venait d'effectuer pour s'éloigner. Pour qu'il le rejoigne à nouveau à ses paroles, celles qui reprenaient sa promesse, celles de ne pas le laisser le renier. Sa main se plaqua contre le mur aux côtés de son visage, mais c'était son regard que Lysandre ne quittait pas, prisonnier de celui qu'il posait sur lui, incapable de faire un geste. Pourtant, il aurait été si simple de le repousser... Mais ce n'était pas ce qu'il recherchait en venant aujourd'hui le retrouver.

En dehors de son ami, il n'était plus capable de savoir réellement pourquoi. Il ne voulait pas l'écouter. Il ne voulait pas l'entendre dire tout haut ce qu'il faisait à longueur de temps, se renier. Et alors ? Par Merlin, qu'est-ce que cela pouvait faire qu'il se renie tant qu'ils ne gâchaient pas leur amitié ? Son regard dévia sur le côté, sa mâchoire se contracta alors qu'il affirmait l'accepter, lui. Mais l'homme avec lequel il se trouvait un peu plus tôt prouvait que c'était une facette de lui-même qu'il n'avait jamais ignorée, qu'il connaissait, contrairement au Rosier. Il ne l'avait pas vu venir. Ni ce frisson arraché par la caresse de ses doigts sur sa joue, contact imprévisible qui lui coupa la respiration, avant de la précipiter légèrement. Les mots se faisaient fielleux à son oreille, alors qu'il se contentait de souffler en retour d'un timbre sourd : « Arrête. » Mais Anthonin ne l'entendait pas, son souffle s'écrouant sur sa gorge comme une brûlure tentatrice au contact vaporeux de ses lèvres, laissant son palpitant s'agiter dans son poitrail, accentuer sa propre respiration, ses poings se serrer à faire pâlir ses jointures. Si c’était le cas, tu ne m’aurais pas embrassé… soufflait-t-il encore, alors que Lysandre luttait, continuant à s'agripper à ce rejet désespéré. Le visage trop près du sien, nez qui s'effleurent, lèvres qui s'ébauchent à peine, brise passagère, vulgaire caresse pour atteindre une autre oreille, pour taquiner une autre parcelle de sa peau.

Pour émettre l'hypothèse que c'était une autre raison qui avait mené ses pas jusqu'ici, à vouloir le retrouver, à désirer sa présence à ses côtés, comme avant, comme toujours. La fierté nécrosait son âme, l'arrogance pulsait, s'érigeait face à cette possibilité. Il n'avait qu'une seule réaction possible, se refermer, se faire distant, mais il refusait d'être celui qui partirait. Il aurait préféré pouvoir le haïr. Il aurait tellement voulu que tout ceci ne se produise pas, ne pas réaliser qu'il était en mesure d'éveiller ses sens, de le déstabiliser. Mais alors qu'Anthonin mettait un terme à tout ceci, Qu'il s'écartait, son ami gardait ses positions, le rejetait parce qu'il n'acceptait pas, ne tolérait pas, ne reconnaissait pas. Il le renvoyait à nouveau à ces fiançailles que le Selwyn ne digéraient pas. Il resta là, figé contre ce mur, partagé, l'alcool mauvais peut-être, n'aidait pas à la discussion. Il se passa une main, légèrement tremblante dans ses cheveux, exhalant un soupir au souffle raréfié, un poids l'empêchant de pleinement respirer. Ses yeux se posèrent sur celui qui fouillait dans sa poche à la recherche de la clé, devant cette porte qui devait être la chambre qu'il avait prise pour la nuit. Peut-être ferait-il mieux de partir, de fuir, de ne pas rester. Alors pourquoi restait-il là, à le fixer tourner la clé, pousser le battant. Pourquoi...

D'un pas vif, il lui emboîta le pas, laissant son impulsivité décider à sa place. Commettre une autre erreur. Le pousser à l'intérieur de la pièce, faire claquer la porte derrière lui, avaler la faible distance jusqu'à Anthonin, avant que ses doigts viennent agripper, se crisper sur le col de son haut pour l'attirer près de ses traits. « Par Merlin, mais qu'est-ce que tu veux de moi ?! Que je te dise que j'aime les hommes ? C'est pas le cas ! » grondait-il, furieux, combattant l'attraction par toute cette rancœur, cette colère à l'idée qu'Anthonin le contraigne à agir ainsi pour ne pas le perdre. Y a que toi. aurait-il pu avouer, mais la fierté condamnait les paroles d'avance à un trépas précipité. « Je t'ai dit que je serai là, ben je suis là ! » Il l'était, à se battre seul pour leur amitié avait-il l'impression, à devoir suivre une venelle abhorrée. « Et tu peux pas savoir combien je voudrais pouvoir te détester à cette seconde. Me moquer que tu ne veuilles plus de moi dans ta vie. » Il avouait, reproches courroucés, amers, acides, sarcastiques. Corrosive vérité qu'il lui pardonnerait difficilement. « Si ça sort d'ici, si t'en parles, c'est moi qui partirai. Définitivement. » Sentence froide qui ne signifiait pas qu'il acceptait, loin de là... Pourtant, il vint s'emparer de ses lèvres, le myocarde égaré parmi ses battements désordonnés.

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Sujet: Re: {hot} Whatever it takes (Anthonin)   Dim 19 Nov - 14:57


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« Whatever it takes, Cause I love the adrenaline in my veins. I do whatever it takes, Cause I love how it feels when I break the chains. Hold me like a ripcord, Break me down and build me up.I wanna be the word upon your lip, Letter that you rip. »
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Provocations, subtilités qui n’en sont pas vraiment une. L’alcool dirige mes actes, diriges mes gestes. Je sens son corps se rapprocher du mien alors que je mange les deux pas qui nous sépares, faisant en sorte que nos êtres soient de nouveau à une distance plus intime. Je ne suis plus maître de rien, comme un jeu malsain, j’en oublie ma raison, me laissant bercer par ma passion. Doigts qui caressent sa peau, provoquant en lui frissons, crispation. Arrête…Non, je ne compte pas me stopper, me figer, juste continuer. Je veux qu’il ouvre les yeux, je veux qu’il cesse de me dire que ça, ce n’est pas lui…c’est nous, lui et moi, moi et lui, contre ce monde aux traditions dévastatrices, aux traditions dévorantes et brutales. Je déteste ce monde qui tente de me l’arracher d’une certaine façon, le donnant en pâture à cette femme qui fera de lui un père. Elle en tombera amoureuse, cela va de soi, j’en suis certain. Elle succombera pour ses beaux yeux, trop naïve, trop fragile. Elle lui offrira son cœur sur un plateau, il lui brisera d’un simple sourire, d’un simple regard. Parce qu’il est comme moi, parce qu’elle n’aura jamais ce que moi je possède, son attention depuis plusieurs années. Peut-être suis-je trop sûr de moi, peut-être que je me fais des illusions, mais c’est ce que je veux croire en cet instant précis alors que je joue, que je frôle, que je m’égare dans mes gestes. Il ne me repousse pas, semble ailleurs, perdu, alors que je lui dis ce que je pense. Il ne serait pas là si il n’y avait rien, si notre simple amitié était ancrée dans nos veines. Contrairement à ce que l’on peu croire, je ne suis pas le prédateur et lui la proie, le contraire serait bien plus judicieux comme choix.

Je m’éloigne, vacillant, chancelant, l’esprit embrumé par cette attraction, par ce désordre mental dont je suis la pauvre victime. Main qui plonge dans ma poche, je cherche les clefs en pestant, murmurant quelques paroles peux catholiques, laissant la frustration s’emparer de moi. Un bout de métal vient caresser ceux-ci, alors que la clef est enfin en ma possession. Je grimace de plus belle, devant m’y prendre à plusieurs reprises pour trouver la serrure et ouvrir la porte. Lysandre, je me dis qu’il va s’en aller, qu’il va fuir, encore, qu’au final, je vais finir de nouveau seul dans ce lit qui verra mes états d’âme s’imprimer dans ses draps froissés. Un pas, puis un deuxième, mais je n’ai pas le temps de réagir que la porte claque, que deux mains attrapent mon col. Je ne me débats pas, fatigué, épuiser de lutter contre mon meilleur ami. Neutralité la plus total, je plonge mes iris dans les siennes, cherchant à le défier d’aller plus loin, de m’en coller une si nécessaire. La violence peut-être une échappatoire comme un autre, je suis très bien placé pour le savoir. Bourreau, j’utilise bien des manières pour faire souffrir mes proies, mes victimes, laissant mes tourments découler de mes actes sanguinaires, souvent mortels. Grondements furieux alors qu’il m’avoue ne pas aimer les hommes, je souris en coin, insolent, violent. « Bien sûr. » Dis-je doucement, comme amusé par ses propres mensonges, pas ses fausses idées, loin de m’imaginer que je suis le seul à lui procurer ces effets interdits. Confessions, comme moi, il ne peut se résoudre à tirer un trait, à me laisser m’en aller, à ne pas souffrir de cette simple idée. Je tente d’avaler ma salive, impossible, j’ai la gorge aussi sèche qu’une piscine dont l’eau se serait évaporée eau soleil.

Et là, ça claque, ça vient me réveiller comme si, toutes ses années, j’étais rester en hibernation. Compromis, conditions que je ne voyais pas autrement. Ça reste entre nous, ça ne sort pas d’ici sinon, il s’en ira, définitivement. J’allais parler, j’allais répliquer sauf que ses lèvres prennent d’assauts les miennes. Je ne le repousse pas, que du contraire, mon palpitant s’éveillant, s’acharnant dans ma poitrine, tambourinant furieusement une mélodie que je connais que trop bien. Ma main glisse dans sa nuque, mes doigts disparaissant légèrement dans sa chevelure brune. Mon corps se rapproche, se colle au sien, comme pour répondre à sa demande positivement. Rien ne quittera cette chambre, rien ne filtrera en dehors de celle-ci…Je ferais en sorte de nous y enfermer, de jeter la clef pour que ce moment ne s’arrête pas. Je le pousse et ce, sans jamais quitter ses lèvres des miennes, laissant son dos heurter le mur qui stoppa notre course. Ma respiration s’accélère, devient plus lourde, plus violente, plus douloureuse. Rêve éveiller, illusion peut-être, mais si c’est le cas, alors, je veux m’y accrocher férocement. Mes lèvres dévient vers son cou, peau que je n’ai jamais pu gouter, peau que je veux apprendre à connaître par cœur, comme un peintre souhaitant redessiner des traits oublier…Mon corps se crispe, ma peau frisonne, mon souffle percute la sienne, évidence même de mon état. Et pourtant, je viens à me calmer, mes baisers dans son cou se faisant plus appuyer, moins rapides, comme pour lui offrir plus de sensations, plus de frissons. « Personne n’en sauras jamais rien… » Murmurais-je à son oreille, le rassurant, lui faisant comprendre que ce secret que nous partagerons restera à jamais silencieux.



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Sujet: Re: {hot} Whatever it takes (Anthonin)   Dim 19 Nov - 16:09


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Anthonin remettait en doute son affirmation, celle qui pourtant sonnait si vrai dans l'esprit de Lysandre, parce qu'il avait été le seul à parvenir à fissurer ses murailles infranchissables. Parce qu'il était le premier envers qui il avait développé une telle attirance. Au point d'en être déstabilisé. Au point que l'idée de le perdre lui donne l'impression d'écorcher vif son cœur. Au point d'en arriver à un compromis seulement érigé par l'impulsivité de ces secondes. Il cédait dans les ténèbres de cette pièce. Il admettait l'inadmissible. Ici. Rien qu'ici. Il ne pouvait pas faire plus. Mais ici, parmi ces ombres familières, la crainte tapie dans le creux de son être, ses lèvres s'emparèrent des siennes, les capturant de cette passion tenace, brûlante, que Lysandre avait muselée avec tant d'application envers lui. Il ne réfléchissait plus. Il ne voulait pas penser que c'était une erreur. Qu'il prenait un risque. Qu'il allait à l'encontre de ce qu'il avait toujours cru le concernant... les concernant. Peut-être, au fond, scellait-il la fin de leur amitié en agissant ainsi, la bafouant au profit d'une autre destinée. Mais il ne réfléchissait plus à la saveur de ses lippes venant répondre aux siennes, assoiffant sa propre respiration massacrée. Le myocarde agité au contact de ses doigts sur sa nuque, les paupières venant dissimuler son regard. Il aurait pu prétendre vouloir oublier à quelles lèvres il s'égarait, mais cela n'aurait été que mensonge, les fragrances entremêlées de l'alcool, de sa peau, de ce corps pressé contre le sien qui n'avait rien de féminin et qui laissait répondre le sien. Esquisse attractive.

Il baissait les armes, laissait la digue céder, l'eau du barrage se répandre dans ses veines telle la lave de ce désir mille fois réprimé. Un soupir s'échoua à ses lèvres, contre les siennes, comme s'il n'avait plus de raisons de se battre, que la guerre cessait enfin contre ses propres ressentis, contre son être avançant dans le carcan étriqué d'être qui il était, qui il serait toujours. Le baiser n'en finissait pas, tandis que Lys se laissait aller, suivant le mouvement, la direction indiquée par celui dont il n'avait pas relâché le col, jusqu'à percuter le mur. Sa fraicheur transperçant sa veste, sa chemise, son palpitant ne ralentissait pas, ses iris se redéposant sur le monde lorsque ses lippes désertèrent les siennes, pour venir s'abreuver à même sa gorge, tandis que ses doigts délassaient leur emprise sur le tissu, glissant jusqu'à sa nuque, l'autre retombant le long de son propre corps. Une erreur, Lys. C'est une erreur. Une mise à nue. Tu vas te détruire. susurrait encore le timbre affaibli de sa raison, mais les baisers se firent moins pressant, les lèvres plus appuyées, venant arracher sa conscience à sa logique, le laissant frissonner à ces contacts interdits. Mais pas ici. Pas ce soir. La promesse fut murmurée à son oreille, celle que leur secret perdurerait, qu'il ne s'évaderait d'aucune lèvre, d'aucune âme, préservant cette non acceptation publique au profit de cet abandon des alcôves.  

« Laisse-moi... » souffla-t-il, non pour le repousser comme ses mots pourraient le laisser croire. Ses doigts repoussaient pourtant cette idée, cette pensée, alors qu'ils venaient rejoindre le haut que portait Anthonin. La gorge sèche, les palpitations électrisant son être, il se faisait l'effet d'un gamin découvrant pour la première fois le corps de l'autre, incapable de finir cette phrase coincée sur sa langue. Et ce n'était pas si erronée, puisqu'il ne connaissait que le sien, n'ayant jamais ébauché celui d'un homme qu'il aurait pu désirer. Les chimères féminines s'étaient succédées, mais le torse musclé qu'il devinait... jamais. Il fit céder les boutons les uns après les autres, laissant ses mains venir en écarter les pans, son regard incliné sur ce qu'il sculptait par ses gestes. Des mains devenues plus rêches au fil de ses chasses, de ses recherches, et qui gagnèrent ses épaules pour faire tomber le tissu au sol. Sans précipitation, il apprenait, il arpentait. Puis ce furent ses propres lèvres qui vinrent gagner sa gorge, embrassant sa peau tel un amant précautionneux. Avant de tout interrompre, un sourire en demi-teinte naissant sur ses traits, loin de ses taquineries habituelles. On sentait la méfiance qui le bouffait de l'intérieur, ces craintes non dites, non avouables, de s'engager sur une venelle dont il ignorait tout. Pourtant, il retira sa veste, la laissant glisser au sol, avant de ne défaire que les premiers boutons de sa chemise, pour la retirer par le haut, lui laissant subir le même sort. Le désir pulsant dans son bas-ventre, aveu impétueux que les réserves n'étaient pas de mise. Mais il ne jouerait pas à la pucelle venant clamer son inexpérience, mettre à nue ses craintes, le masque fendillé le faisait bien assez. Lèvres contre lèvres, il l'attira contre lui, laissant ses doigts s'agripper à sa nuque, son autre main effleurer la chair dénudée, la redessiner, tandis que sa langue s'entortillait, possessive, autour de la sienne.

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Sujet: Re: {hot} Whatever it takes (Anthonin)   Dim 19 Nov - 17:07

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Sujet: Re: {hot} Whatever it takes (Anthonin)   Dim 19 Nov - 18:26


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Sujet: Re: {hot} Whatever it takes (Anthonin)   Dim 19 Nov - 20:02

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Sujet: Re: {hot} Whatever it takes (Anthonin)   Dim 19 Nov - 21:10


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Sujet: Re: {hot} Whatever it takes (Anthonin)   Dim 19 Nov - 21:40

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Sujet: Re: {hot} Whatever it takes (Anthonin)   Dim 19 Nov - 23:11


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Sujet: Re: {hot} Whatever it takes (Anthonin)   Dim 19 Nov - 23:44

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Sujet: Re: {hot} Whatever it takes (Anthonin)   Lun 20 Nov - 19:35


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Dernière édition par Lysandre Rosier le Lun 20 Nov - 20:59, édité 2 fois
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Sujet: Re: {hot} Whatever it takes (Anthonin)   Lun 20 Nov - 20:48


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Plaisir partagé, palpable. Nos corps ne cessent de s’éloigner, de se rejoindre dans de multiples soupires, dans de multiples frissons. Je ne peux dire ce que j’éprouve à l’heure actuelle. Chaleur imperceptible, chaleur éprouvante, je laisse mon palpitant s’acharner dans ma poitrine alors que ce moment s’éternise, reste gravé dans ma mémoire comme l’un des plus agréables. Rapidement il se détend, Lysandre s’offre entièrement, s’offre sans contre façons. Comme moi, il se perd dans le moment, oubliant ses peurs, s’abandonnant au plaisir qu’il peut dès lors éprouver entre mes doigts, entre mes baisers. Je m’évade vers ses lèvres, venant réclamer ses baisers à présents domptés, à présents miens durant encore quelques instants. Je ne sais pas de quoi demain sera fait, ou encore, ce que les prochaines heures me réservent. Je ne souhaite pas y penser, je refuse de songer à de telles choses, m’accaparant cet instant présent comme le plus merveilleux des diamants. Plaisir qui grimpe, qui vient enflammer mes entrailles, englobant mes reins comme une douce sonnette d’alarme que la fin approche. Je tente de faire traîner la chose, ralentissant parfois, jamais bien longtemps, me perdant de plus belle contre cette peau que je n’aurais jamais cru pouvoir toucher de la sorte. Mon regard se perd parfois dans le sien, signe que je suis toujours là, que je ne l’abandonne pas, que je sais qui nous sommes, ce que nous faisons. Rien ne changera que me murmure mes pensées stupides, tout changera me crie ce palpitant affolé, batifolant dans ma cage thoracique. Oui, tout changera après cette soirée basée sur cette luxure aux scintillements dorés. Mais qu’importe…Si c’est le prix pour posséder cette cage dorée, alors, je suis prêt à faire tapis et donner tout ce que j’ai à l’heure actuelle pour faire de lui ce que d’autre n’ont pas réussis avant moi.

Respiration qui se saccade, souffle qui se coupe, gémissements qui résonnent presque à l’unisson, finissant d’achever cette danse endiablée digne des Enfers, des tréfonds de ces limbes vers lesquels nous nous sommes jetés tête baissée. Le corps tressautant légèrement, je tente de reprendre mon souffle mon visage enfuis dans son cou, mes doigts relâchant sa taille. Je ne me décolle pas, pas de suite, souhaitant juste profiter encore un peu de cette union imprévisible et pourtant si naturelle à mes yeux, si parfaite. Paupières fermées, je le sens bouger, s’éloigner et je le laisse faire. Me laissant glisser sur le dos, je peine encore à respirer normalement. Peau couverte d’une fine couche de sueur, je passe mes doigts dans mes cheveux, rêvant déjà d’une bonne douche chaude. Je redescends de mon petit nuage, de ce ciel que j’aurais aimé agripper pour ne pas l’abandonner. Je sais que cette sensation est éphémère, je la sais aussi légère qu’un souffle de vent, pourtant, secrètement, j’espère pouvoir la garder lover au creux de mes reins. Attrapant la couverture, je la remonte jusqu’à mon nombril, simple habitude, j’ai mes petites manies que je ne contrôle pas spécialement. Sa voix, elle vient caresser mes oreilles. Embrasse-moi…Demande à laquelle je ne m’attendais pas et, qui pourtant, ne me dérange absolument pas. Tournant la tête vers lui, je croise ses pupilles encore dévorée par l’adrénaline du moment. Me redressant, prenant appui sur mon avant-bras, mon visage approche du sien. Douceur non calculée, plus instinctivement, je viens déposer mes lèvres sur les siennes.  Mes doigts glissent le long de sa joue, ma paume se pose sur sa peau, ma langue venant caresser la sienne sans pour autant représenter les baisers passer. Non, celui-ci est plus doux, comme un murmure rassurant qui crierait ; Je suis là, ne t’en vas pas, ce n’est pas terminer, notre histoire ne vient que de commencer.

Promesse que je termine tout aussi doucement, croisant de nouveau son regard, mon nez frôlant le sien avant que je ne me laisse retomber sur le lit. La réalité va nous rattraper, brutale, violente, froide. Nos promises réclameront notre présence, nos corps devant s’abandonner à d’autres chaires, à d’autres plaisirs. Confessions qui ne se feront que dans l’obscurité d’une chambre froide et sombre, nos destins sont scellés, cette liaison sait déjà qu’elle mourra lors d’un aurore nouveau. « Je suis épuisé, je dois avouer que je n’ai plus d’énergie…vraiment…j’ai besoin d’une douche et…ben je n’arrive même pas à m’imaginer marcher jusque-là… » Sourire légèrement moqueur qui vient étirer mes lippes, je me positionne de profil pour pouvoir le voire, le regarder. Je veux qu’il sache que je suis là, que si il tente de fuir, je le retiendrais et ce, quoi qu’il m’en coute. « Viens ici… » Murmurais, lui indiquant d’approcher, de venir plus près, de combler cette distance qui nous sépares. Viens ici, prouve-moi que tu ne comptes aller nulle part, que toi aussi, tu tiendras ta promesse et que tu m’offres encore quelques instants volés à notre réalité. Voilà ce que mon murmure dit, voilà ce qu’il crie silencieusement, peureusement.





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Sujet: Re: {hot} Whatever it takes (Anthonin)   Lun 20 Nov - 23:04


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Demande improbable qui s'était évadée de ses lèvres, pour se rassurer qu'il n'avait pas détruit une partie de ses propres principes, mis à mal ses propres résistances, pour une histoire de mec ne supportant pas d'être rejeté. Parce que c'était la crainte de le perdre qui lui avait fait faire ces efforts, et qui à présent commençait à malmener son âme étriquée, cette fermeture d'esprit concernant sa propre sexualité qui venait d'être piétinée à la ferveur d'un plaisir qu'il était incapable de nier. Tout comme il ne parviendrait pas à l'affirmer haut et fort. Son père ne l'accepterait pas. Sa fiancée ne méritait pas que des rumeurs folles viennent entacher sa réputation. Combien même il ne l'avait pas choisie, Lysandre ne serait pas ainsi, y compris avec les femmes qui pourraient à nouveau se glisser dans son lit. Ces instants n'y changeaient rien. Ces instants... il ne parvenait à s'en arracher. L'angoisse sourde s'insinuant perfidement à chaque battement saccadé de son palpitant, alors qu'Anthonin se couvrait, distance frauduleuse qui s'immisçait. Proximité intime qui tentait de se créer à travers ce geste  naturel. Alors que Lysandre mendiait presque l'assurance de ne pas s'être offert aux ténèbres inutilement, il le vit se redresser, déposer ses lèvres avec douceur contre les siennes, ses doigts parcourir sa peau, effleurer cette joue sans doute encore vive des instants précédents. Caresse douceâtre de leurs langues s'effleurant, saveur qui lui plaisait un peu trop, il se laissait bercer par le présent encore un peu.

Baisers dérobés aux secondes, avant de s'interrompre, de se briser, de rompre l'illusion dont le mirage s'évaporait à mesure que les grains du sablier s'écoulaient. C'était pourtant si tendre, si doux, presque improbable entre eux. Ces peaux qui s'effleuraient, ces regards qui s'accrochaient, jusqu'à ce qu'il bascule à nouveau sur le dos. Lysandre restait silencieux, le cœur en vrac, l'esprit détraqué, massacré, les pensées trop froissées. Il se passa une main dans les cheveux, son regard revenant flirter avec le plafond. Il ne savait déjà plus. Il était incapable de regretter ces instants, même s'ils étaient déjà en train de malmener son âme. Il ne parvenait tout simplement pas à nier le plaisir éprouvé dans ses bras, le fait que la chaleur de sa peau lui manquait déjà. Et c'était peut-être le plus dérangeant. L'inadmissible admis dans cette alcôve. Il n'y avait pas besoin de mots, les actes, les gestes, les gémissements dont il se souvenait parfaitement, les doigts qui s'étaient liés, l'humidité narguant les draps à ses côtés. Toute cette pièce transpirait de ses aveux, les murs condamnés au mutisme parfait étaient la seule chose qui le sauvait encore de l'exposition publique. Œillade sournoise de ce papier peint immobile à travers les âges.

L'envie de partir, de quitter ce plafond trop blanc qui pourtant le fixait silencieusement, de s'éloigner de ces instants trop vivaces dans sa mémoire lui brûlait les entrailles. Il l'écoutait parler pourtant, parler de sa fatigue... Lys aussi était las, de toutes ces émotions étourdissantes par lesquelles il venait de passer, le corps endolori par ces nouvelles sensations. Une douche serait une bonne idée. Pour se remettre les idées en place également. Car, et maintenant ? Maintenant il se passait quoi ? On retournait aux habitudes, aux blagues, aux douces moqueries, aux taquineries quotidiennes ? Et on se retrouvait à l'ombre d'une ruelle pour céder à nouveau aux dérives trop secrètes ? Anthonin se tourna dans sa direction, se plaçant de profil pour le regarder, comme pour lui assurer qu'il ne le laisserait pas fuir, à croire qu'il pouvait lire ce qui lui traversait l'esprit, ce qui lui vrillait les entrailles. Le regard glissé sur le côté, le cœur vacillant dans son poitrail, l'esprit brumeux, déstabilisé comme à chaque fois, peut-être plus encore. Lysandre roula à son tour sur le côté à son invitation, ses yeux venant s'ancrer dans les siens. « Je ferais mieux de partir. » souffla-t-il finalement après un instant d'hésitation, et si sa baguette ne se trouvait pas quelque part au sol, avec ses affaires, et qu'il ne craignait pas de se retrouver dans une embarrassante situation, peut-être aurait-il déjà fichu le camp. Il avait ce "c'est pas toi, c'est moi" qui lui brûlait les lèvres, mais Anthonin méritait mieux que cette formule classique, qui pourtant lui semblait plus réelle qu'aucune autre. « Je ne regrette pas... » Un souffle. Juste un. Non, il ne regrettait pas, et c'était bien ça le fond du problème. La pensée dérangeante qui lui dévorait l'âme. « ... c'est juste que... laisse tomber. » avorta-t-il ses mots, renonçant à expliquer ce qu'il n'arrivait pas lui-même à comprendre. Il se redressa simplement sur le matelas, expiant un soupir, chassant l'envie de ses lèvres, du contact de sa peau contre la sienne.

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Sujet: Re: {hot} Whatever it takes (Anthonin)   Mar 21 Nov - 10:46


Whatever it takes
Anthonin & Lysandre

« Whatever it takes, Cause I love the adrenaline in my veins. I do whatever it takes, Cause I love how it feels when I break the chains. Hold me like a ripcord, Break me down and build me up.I wanna be the word upon your lip, Letter that you rip. »
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Le temps s’écoule, vient s’éloigner dans l’espace-temps, ne laissant que des souvenirs, que des minutes qui ont été soigneusement volées. Je le sens se crisper, je le sens perplexe, perdu. Je le connais assez pour savoir que ce n’est pas bon signe, qu’il va m’échapper, une fois encore. Vais-je le retenir ? Mon corps se positionne de profil, je lui dis de venir vers moi, essayant de le rassurer à ma façon, de faire preuve de calme. Je n’aime pas ce que je peux voire dans son regard, je n’aime pas ce que je peux ressentir émaner de lui. Comme une chaleur piquante, comme une froideur presque tourmentée, tumultueuse. Dès lors, je sais que si je ne réagis pas, il s’abandonnera à ses propres démons et que j’aurais perdu bien des choses. Paroles qui viennent s’élever, il m’annonce qu’il devrait s’en aller. Je soupire, essayant de garder une certaine contenance face à ses mots. A quoi m’attendais-je ? Qu’espérais-je ? Pourquoi s’était-il laisser aller ? Par simple amusement, par envie, par obligation ? Les questions commencent également à m’envahir alors qu’il m’annonce qu’il ne regrette pas… « Arrête de mentir… » Murmurais-je simplement, me détournant faiblement. Lysandre connaissait dès lors ce secret que je garde bien enfouis, cette sexualité que beaucoup verraient comme anormale, comme un affront à ma famille. Passant une main sur mon visage, je le laisse tenter de s’expliquer, bien qu’au final, il me demande de laisser tomber. Mon corps se redresse en position assise, mes iris se posent sur son dos. « C’est que quoi Lysandre ? » Voix assez glaçante, le moment de douceur semble s’être enfuis, piqué à vif par ce rejet soudain, par cet échec évident. « Tu fuis, encore…Tu me demande de te retenir, mais tu fais tout pour que ça ne se passe pas ainsi. »

Lorsque je le vois tendre la main vers sa baguette magique, je tends la mienne et murmure un « Accio Baguette. » Celle-ci vient se glisser entre mes doigts, ne retournant pas chez son propriétaire. Je l’oblige ainsi à ne pas s’en aller, à ne pas prendre la fuite, pas de suite, pas avant que les choses soient clairs, pas avant que les paroles aient été échangées. Déposant la baguette sur la table de nuit de mon côté, je repose mon regard sur le jeune Rosier, cherchant les mots qui pourraient faire toute la différence. Dégageant la couverture de mon corps nu, je glisse hors du lit pour enfiler mon sous-vêtement. Une fois légèrement plus couvert, je viens me positionner en face de lui, mains sur ses jambes, accroupis, je cherche ce regard perturbé. « Lysandre, regarde-moi. » Murmurais-je simplement. Mes paroles ne sont pas froides mais autoritaire, ne sont pas spécialement douces, mais nullement agressives non plus. Un mélange de diverses émotions, de diverses sensations. « Ce qu’on a fait, ensemble, ça ne se saura pas…je t’en ai fait la promesse et crois-moi, si je ne savais pas être discret mon secret aurait été dévoilé il y a plusieurs années. » Dans un sens, je viens de lui avouer que mes penchants durent depuis bien plus longtemps, qu’à part mes conquêtes, mes amants et ma sœur cadette, personne n’avait jamais aperçu quoi que ce soit. Apparences que je manipule à la perfection, mais là n’est pas le souci, non, ce n’est pas sur ce sujet que je veux m’engager. « Je ne te laisserai pas t’enfuir, pas aujourd’hui, pas ce soir…Parce qu’ici… » De ma main, je lui indique les mûrs de cette chambre, de ce refuge que nous nous étions sans le vouloir construit.

« …il n’y a que nous. Tu dois apprendre à laisser tes peurs derrière cette porte, pour être toi-même entre ces quatre mûrs. Je ne te demande pas de me dire ce que tu éprouves véritablement, ce que tu veux, ce que tu désirs. Moi-même, lorsque j’étais à ta place, je ne le savais pas… » Oui, je suis passé par-là, par un océan de doutes, par un océan de larmes. « …mais contrairement à toi, moi, j’étais seul…toi…tu m’as moi. » Derniers mots murmurés comme un secret qui ne doit absolument pas être révélé. « Si tu pars maintenant…si tu t’en vas Lys…c’est toi qui va rompre cette promesse, pas moi. » Facette de ma personnalité plus encline à la communication, plus portée vers l’assurance des choses. Je suis une multitude de masques. Je fini par me redresser doucement, le choix lui appartient. « Je vais me doucher, fais comme bon te semble, je ne peux plus rien ajouter à part le fait que…si tu ne souhaites plus recommencer, ça ne se passera pas. Si tu ne souhaite plus en parler, nous n’en parlerons plus jamais…Mais pour ma part, Lysandre, j’en avais véritablement envie. » Mes iris croisent légèrement les siennes alors que je soupire de nouveau, mes pas me menant vers la salle de bain sans verrou. Il est maître de ses choix, mais si il venait à fuir, j’aurais compris bien des choses, je déposerais les armes radicalement. Eau qui commence à s’écouler, j’ôte mon simple sous-vêtement pour glisser sous ce liquide chaud et agréable.

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