daily prophet

La Coupe de Quidditch britanique touche à sa fin. Les Hollyhead Harpies sortent vainqueurs du tournoi et la fête bat son plein. La rebellion, elle, murmure (+).
Les tensions montent alors qu'un nouveau revenant est enfermé à Azkaban pour le meurtre "accidentel" de sa fiancée.
Teatime with the Queen : Buckinghamshire est voté le county préféré des sorciers immigrants.



 

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 {hot} Whatever it takes (Anthonin)

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Sujet: Re: {hot} Whatever it takes (Anthonin)   Mar 21 Nov - 21:35


Whatever it takes
Anthonin & Lysandre

« Whatever it takes, Cause I love the adrenaline in my veins. I do whatever it takes, Cause I love how it feels when I break the chains. Hold me like a ripcord, Break me down and build me up.I wanna be the word upon your lip, Letter that you rip. »
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Je ne mens pas. Ces mots qu'il pensa si fort à son reproche, mais qui ne franchirent pas ses lèvres. A la place, il tenta de s'expliquer, avant de renoncer, parce qu'il n'avait aucune explication, aucune véritable réponse à apporter. Il s'était égaré. Il s'était perdu. Il était incapable de mettre des mots sur ses émotions. Il ne se sentait pas en mesure de savoir quoi faire à présent. Il voyait que ses mots n'étaient pas les bienvenus, qu'Anthonin en aurait attendu d'autres, ou au moins une véritable explication, et non pas un vulgaire abandon sans même essayer. Il sentit le matelas lui indiquer la nouvelle position qu'il prit derrière lui, également assis sur ce lit, timbre glacial venant claquer contre sa peau nue, l'accusation de fuir encore venant lacérer sa peau. Il ne se trompait peut-être pas. Il avait même sûrement raison, Lysandre le savait, mais alors qu'il savait toujours comment réagir, à cette seconde, face à cette attirance, encore marqué des stigmates de ce plaisir inavouable, il ne parvenait plus à savoir comment réagir. De la même manière qu'il n'était pas certain d'avoir les mots à souffler à répliquer à cela, alors plutôt que de simplement parler, il tendit la main pour attraper sa baguette aperçue au sol, se donnant le temps de la réflexion. Mais Anthonin le précéda, venant la lui dérober d'un sort, provoquant pour toute réponse une mâchoire contractée. Il exhala sous un soupir grondant... « Anthonin. » Son ami voulait parler. Il ne voulait pas clore le débat. Il ne voulait pas lui laisser le temps d'accuser ce qu'il venait de se passer. Ce n'était pas aussi simple. Ce n'était pas si facile de ne pas fuir, de ne pas disparaître dans un lieu familier. De ne pas vouloir oublier ce qui semblait avoir marqué son être jusqu'aux tréfonds de son âme. Chair encore brûlante. Lèvres encore rougies de ses baisers, de ses morsures. Et bien plus encore. Il expia un soupir, immobile au bord de ce lit, les doigts crispés sur les draps déjà froissés, tout son être tendu face à cette situation. Le regard égaré sur le sol, il restait pourtant attentif au moindre bruit, de ses pas sur le sol, du froissement d'un tissu, d'un mouvement, de la chaleur de ses mains sur ses cuisses lorsqu'il se plaça finalement face à lui. Un murmure vint lui ordonner de le regarder à nouveau, de croiser son regard. Il releva les yeux, venant s'ancrer dans ces prunelles qui le fixaient déjà.

Les mots soufflés cherchaient à présent à le rassurer sur la préservation de leur secret, de ce qui venait de se produire, laissant Lysandre sentir son estomac se nouer, songeant à cette vérité d'une possible découverte qui n'était même pas revenue le tourmenter. Anthonin précisait que lui, cela durait depuis plusieurs années... secret qu'il ne lui avait jamais avoué, secret qu'il lui avait dissimulé. Et qui assurait que cette nouvelle déviance ne serait pas plus exposée que le reste. Puis le brun précisa qu'il ne le laisserait pas s'enfuir... parce qu'il n'y avait qu'eux. Lysandre laissa son regard dévier du sien, son visage se détourner légèrement sur le côté. Comme pour échapper à ce que son amant lui soufflait à cet instant, exposant tout ce qu'il ne lui demanderait pas au profit de le laisser être lui-même. Le palpitant chavirait dans son poitrail. Par Merlin ! Mais je sais pas ! JE NE SAIS PAS ! hurlait silencieusement son esprit, assourdissant sa propre respiration. Alors qu'Anthonin poursuivait, lui assurant qu'il était là, avec lui, qu'il n'était pas seul. Murmures soufflés aux allures de secrets calfeutrés. « Si tu pars maintenant…si tu t’en vas Lys…c’est toi qui va rompre cette promesse, pas moi. » Comme s'il cherchait à lui faire entrevoir la portée de ses actes, sauf que cela crispa un peu plus le Rosier qui releva les yeux sur lui, alors qu'Anthonin se redressait déjà, que ses mots glissaient à nouveau. Lui soufflant qu'ils pouvaient nier... et pourtant, l'instant d'avant, il sous-entendait encore que s'il quittait cette pièce, c'était leur amitié qu'il trahissait. Puis son ancien amant s'éloigna, disparaissant dans la salle de bain.

La respiration trop acide à ses lippes, comme rognant l'intérieur de son être, il se leva pour commencer à ramasser ses vêtements, les enfilant les uns après les autres. Sous-vêtement, pantalon, ... le regard égaré sur sa baguette, la chemise froissée entre ses doigts. Il pesta une seconde, avant de la laisser tomber au sol et de traverser la pièce pour repousser brutalement la porte et pénétrer dans cette salle de bain à l'intérieur de laquelle il n'avait aucune envie de se trouver. Il tira sur le rideau de douche, y pénétrant, le repoussant contre le mur, se moquant de l'eau ruisselante qui glissa sur ses traits, venant imbiber les tissus qu'il portait. « Arrête de dire que c'est moi qui te laisse ! Que je romps ma putain de promesse ! » commença-t-il, la colère imprégnant ses traits, crispant son être. « T'arrête pas de dire que tu comprends, que t'es là, que si je veux plus en reparler, t'es d'accord. Et à côté de ça, tu me dis que si je pars, c'est nous que j'abandonne ? » Sarcasme venant brûler ses lèvres, s'entremêler à la colère qui l'irradiait. « Tu veux la vérité ? JE NE REGRETTE PAS ! Mais tu peux pas savoir comme je voudrais ! Ce serait tellement plus simple... » termina-t-il dans un souffle, comme à bout de souffle, la mâchoire revenant se contracter. « Parce que je ne sais pas quoi faire de ça, Anthonin ! Et me fais pas dire ce que j'ai pas dit. » le menaça-t-il au sujet du "ça". Ce vulgaire mot qui en englobait tellement d'autres, et non pas simplement l'acte en lui-même. Menace sirupeuse, précédent d'autres mots au sarcasme familier. « J'ai le droit de garder ce que je ressens pour moi ? Tu veux que je sois moi-même ? MAIS JE SAIS PAS ! » cria-t-il finalement, l'eau venant amoindrir l'écho de son timbre furieux. « Ce que je sais, c'est que je sais pas jouer les mecs qui restent après l'amour. Que je sais pas non plus quoi faire de ce putain de désir, parce qu'il devrait pas être là ! » l'accusa-t-il à son tour, comme si c'était de sa faute, qu'il en était responsable, de sa présence au creux de son ventre, jusqu'à en nécroser son âme. « J'ai le droit de pas savoir comment gérer tout ça. J'ai le droit, parce que t'es le seul crétin pour qui j'ai... » ... éprouvé de l'attirance, le premier que j'ai désiré, le seul dont la chaleur me manque encore... Il se contenta d'avaler brièvement sa salive, les mots imprononçables bloqués au fond de sa gorge asséchée. « T'es mon meilleur ami. Je suis revenu ! Je suis là ! Je t'ai donné plus qu'à un aucun autre ! Alors je t'interdis de sous-entendre que j'en ai rien à faire de nous. » Rideau de pluie continuant à effleurer leurs traits, Lysandre le fixait le souffle court, prêt à se battre pour sa perdition. Âme égarée dans les ténèbres.

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Sujet: Re: {hot} Whatever it takes (Anthonin)   Mar 21 Nov - 22:14


Whatever it takes
Anthonin & Lysandre

« Whatever it takes, Cause I love the adrenaline in my veins. I do whatever it takes, Cause I love how it feels when I break the chains. Hold me like a ripcord, Break me down and build me up.I wanna be the word upon your lip, Letter that you rip. »
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Et je parle, encore et encore, cherchant à me préserver, à le raisonner, à lui faire comprendre. Mots parfois mal placés, certainement, mais les discours n’ont jamais été dans mes qualités. Je me perds moi-même dans mes réflexions, cherchant à me rassurer, à ne pas sombrer. Il ne sait pas. Non, il ne sait pas le nombre d’années que j’ai essayé de ne pas le désirer, de ne pas l’approcher. Ces deux années où j’imaginais ses traits sous mes doigts, la courbure de ses reins, la chaleur de son corps contre le mien. Il ne sait pas que mon attirance ne date pas d’hier, que j’ai souvent dû lutter contre moi-même pour ne pas tout lui révéler. Alors oui, je suis véritablement bien placer pour le comprendre, pour en parler. Comme un enfant qui tente de retenir un moment précieux, comme un amant cherchant à ne pas briser l’échange partager. Je refuse de le voire s’en aller, je refuse qu’il abandonne de la sorte, qu’il quitte cette pièce trop rapidement, trop brutalement. Je mérite mieux que ça, du moins, c’est ce que je pense. Loin d’être un vulgaire objet, un vulgaire pantin. J’avais attendu ce moment, peut-être cela rendait-il les choses plus compliquée dans ma réalité. La sienne est troublée, la mienne est passionné, son côté est désastreux, le mien est douloureux. Si il savait peut-être comprendrait-il ou encore, peut-être prendrait-il plus vite ses jambes à son cou…Je ne comptes pas le lui dire, je ne comptes pas lui murmurer que durant deux années, j’avais souvent rêver de cet instant volé. Attirance néfaste, attirance brutale qui va finir par m’achever, par nous détruire. Lysandre est dans un état de doute, je suis dans un état de songe, d’illusions, d’insatisfaction. Alors oui, je laisse mes mots peser avant de m’en aller.

Peut-être sera-t-il parti lorsque j’aurais terminé cette douche agréable…Peut-être se sera-t-il volatilisé, me laissant seul dans ce lit, à ruminer, à repenser aux soupires, aux gémissements qui seront sûrement les derniers. Je n’en sais rien. L’eau chaude coule le long de mon échine, venant enlever cette fine couche de sueur qui s’y était imposé, laissant mes muscles se détendre. Main posée sur le carrelage froid, tête baissée, je laisse mon buste se pencher légèrement en avant. Paupières fermées, je cherche à oublier, à effacer, à faire le vide dans mon esprit. Peine perdue, je ne fais que ressasser, encore et encore, laissant les images tourner en boucle. Mon cœur se tord, mes entrailles s’entremêlent à la vision de nos doigts qui se sont rejoins dans un élan d’intimité qui veut dire tellement de choses. Plongé dans mes propres pensées, je redresse brusquement la tête à l’écoute de ce bruit de porte qui s’ouvre brusquement. Le rideau s’ouvre, mon corps est plaqué contre le carrelage froid et mes iris plongent dans les siennes. Je ne dis rien, j’accuse le choc, je l’écoute sans même broncher. Sa colère, il a besoin de l’évacuer, mais la mienne s’anime. Il m’accable, me fait ressentir que c’est de ma faute, qu’il a fait ça pour moi. Il crie, il sort de ses gonds, mes doigts se ferment pour ne plus former que deux poings bien serrés. Je ne l’interromps pas, non, ça monte doucement mais sûrement, ce feu qui m’anime, cette rage qui va lui exploser en pleine gueule. Je me sens d’un coup vachement sale, comme utilisé pour notre simple et bonne amitié…Coupable…Voilà ce qu’il sous-entend, je suis seul coupable de cet acte, de ce partage que je pensais pourtant partager. Etrangement, la douleur est vive, la douleur est piquante, elle vient s’enfoncer dans mon palpitant pour le faire vibrer.

« T’as fini ? » Grognais-je brusquement à la fin de ses mots, me dégageant brusquement, sans ménagement, sans douceur. L’eau qui s’écoule ne m’est plus palpable, je surchauffe de rage, le corps crispé pour de très mauvaises raisons. « Donc, je suis coupable c’est ça ? Je suis coupable d’avoir éveiller ça en toi, tu as couché avec moi que je suis ton meilleur ami ? » La colère commence à se voir, mon timbre de voix grimpe, devient grondant. Furieusement, je le repousse, je l’oblige à faire un pas en arrière. « Tu crois que c’est facile pour moi ? T’es sérieux ! Tu crois que je sais comment gérer cette situation ! » Cette fois je hurle également, sans retenue, blessé. « J’essaye d’être là, véritablement ! Mais toi, tu t’entête à me repousser, à me faire ressentir que je suis la sale bouse de Troll qui a osé te faire l’amour. » Mon visage a deux émotions visibles, la colère, mais également cette souffrance évidente que je ne sais même pas cacher à l’heure actuelle. « J’ai rien demandé Lysandre, j’ai pas demandé à… » a succomber, à te vouloir contre moi, à souhaiter te garder l’espace d’un instant, l’espace d’une heure de plus…Mais les mots ne sortent pas, ça ne servirait à rien. Détournant les yeux, je serre les dents, fermant les yeux pour chercher un peu de calme. « J’ai pas chercher à ressentir ça pour toi, alors ne me rend pas coupable pour tes propres émotions, j’ai déjà assez de mal à gérer les miennes…Si tu as besoin de quelqu’un sur qui te défouler, je ne suis pas cette personne, je ne le serais jamais. » Attrapant une serviette, je passe à ses côtés, sans le toucher et je fuis dans la chambre, refusant de passer une minute de plus dans cette situation. Cette fois-ci, c’est moi qui prend la fuite, c’est moi qui suis déstabilisé.



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Sujet: Re: {hot} Whatever it takes (Anthonin)   Mar 21 Nov - 23:27


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Anthonin l'avait laissé parler, bloqué dans cette douche, sous l'eau salvatrice qui semblait n'être finalement que lave douloureuse, incapable d'avoir les effets recherchés en elle. Le souffle court, il ne cessait de l'observer, lui qui s'était crispé à ses paroles. Lui dont les poings s'étaient serrés à mesure des mots nécessaires, de cette colère qui le noyait. Mais à présent, son ancien amant grondait, rageur, n'acceptant pas ces accusations, méprisant la véritable compréhension de ce que Lysandre avait pourtant tenté de lui dire. Sa question, qui, peut-être coulait de source, celle qui sous-entendait qu'il n'avait couché avec lui que parce qu'il était son meilleur ami, que parce qu'il le mettait au pied du mur. La première pensée, rancunière, dangereuse... Oui. Alors que l'acculé le repoussait, le forçant à reculer, à s'éloigner le l'eau ruisselante qui avait collé sa chevelure à son front, qui faisait de ses vêtements une seconde peau lovée contre la sienne. Non. Le second souffle de son âme à cette question délicate. Peut-être. C'est pas si simple. Parce que non, ça ne l'était pas. Il avait craint de le perdre. Il avait craint que toute cette histoire vienne lui arracher... que son épouvantard prenne forme d'une manière imprévisible et improbable. Mais il n'aurait jamais accepté sans ce désir brûlant qui le consumait de l'intérieur, celui si longuement rejeté avec application. Il avait oublié sa morale déjà brumeuse. Il lui avait fait confiance, s'était laissé guidé, son souffle saccadé, ses gémissements pour ultime confession. Mais Anthonin le prendrait mal. Il l'interpréterait sans doute comme une accusation.

Le même genre qu'il lui renvoya. Cette difficulté qu'il exprimait à son tour, avouant sa propre perdition à gérer tout ceci. Mais ce fut sa souffrance qui surpassa tout le reste aux yeux de Lysandre, immobile, le cœur battant si fort qu'il en devenait sourd, à l'entendre parler, à l'entendre affirmer, à l'entendre... J'ai pas dit ça. Non, il n'avait pas dit ça. A croire que chaque mot devenait autre chose entre ses lèvres, que chaque pensée était déformée, maladroite, expression torturée qui ne savait dévoiler le fond de la chose. Qui clamait une vérité mensongère.Il restait pourtant là, silencieux, incapable de détourner les yeux, de s'enliser ailleurs que dans les flammes incendiaires et cette souffrance presque palpable. Ce fut lui, qui pourtant, sembla vouloir fuir d'un regard, précédant ces autres mots qu'il destinait à la statue de sel immobile, figée, accablée par les tambours affamés, la cavale redoutable d'un myocarde enchainé. L'accusation tomba à nouveau. Le désir que Lysandre se trouve un autre exutoire. Ce n'était pas l'idée. Ce n'était pas ce qu'il désirait. Il avait simplement réagi. Il avait simplement répondu. Il avait... Il suivit des yeux sa silhouette qui sembla fuir cette pièce, désirer s'éloigner de lui.

Une seconde d'immobilité sous la course du destin. Une autre à entendre la chute du grain du sablier du temps. Et la statue sembla reprendre vie, expiant un soupir, étouffant le malaise au fond de son être pour emboiter le pas à l'être qui l'avait abandonné dans cette pièce. Celle où il n'aurait jamais dû mettre les pieds. Celle où il n'avait fait qu'aggraver la situation. « Anthon... » Murmure arraché aux ténèbres, les pas s'immobilisant dans l'encadrement de la porte, silhouette aux gouttelettes glissantes, à la caresse licencieuse de l'eau négligée qui rampait sur sa peau, aux vêtements malmenés. Il leva une main, la déposant sur le chambranle, comme pour affirmer qu'il ne ferait pas un pas de plus. Comme s'il dessinait cette distance lui assurant qu'il n'avait pas à fuir plus loin. Comme s'il s'empêchait lui-même de ne pas reculer, de se dissimuler ailleurs. Il ouvrit les lèvres, avant de les refermer, son regard déviant sur le sol, sur le lit. « J'ai pas couché avec toi parce que t'es mon meilleur ami. Enfin, pas seulement. Je te désirais. T'avais raison, ça fait... Mais je pouvais pas l'accepter. » Paroles mesurées. Calmes. Presque froides. Son regard effleurait le sol, n'importe quel détail de la pièce plutôt qu'Anthonin. « Sauf que je préfèrerais crever que de te perdre. » avoua-t-il, ses doigts se crispant sur le bois. « Alors j'ai dit adieu... j'ai jamais ressenti ça, cette attirance, pour un homme. Pas avant toi. » Plus précisément, son esprit savait se mentir à lui-même lorsqu'il n'était pas aussi proche. Lui qui fronçait légèrement les sourcils à mesure qu'il parlait. « J'ai pas détesté, je me suis pas senti... je ne me sens pas sale. Et c'est ce qui me tue. » Les mots s'échouaient sur sa langue, dévalaient de ses lèvres, à mesure qu'il saisissait le fond de ses pensées. Comme s'il écrivait, qu'il se laissait porté sur une pente qu'il n'avait pas prévu d'emprunter. Tout, plutôt que celle-ci. « Je devrais... mais je te désire. Je ne veux pas renoncer à... ça. Mais c'est difficile. » De savoir quoi faire, quoi dire, comment réagir. Ces secondes prouvaient qu'ils allaient droit dans le mur, que tout s'était brusquement compliqué, qu'il venait d'entailler leur amitié au profit d'un besoin de l'autre qui finirait par les détruire. Lysandre ferait une autre maladresse, et c'en serait fini. Sans ajouter un mot, il rebroussa chemin dans la salle de bain, allant couper l'eau de la douche, avant de se rapprocher du lavabo, de fixer le reflet flou que lui renvoyait le miroir embué tandis qu'il ouvrait l'eau froide, attendant qu'il parte, qu'il reste, qu'il réplique.  Et je te déteste pour m'avoir forcé à te dire tout ça. D'une main, il aspergea son visage de l'eau glacée, cherchant à interrompre la cavale infernale de son palpitant.

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Sujet: Re: {hot} Whatever it takes (Anthonin)   Mer 22 Nov - 13:58


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Paroles qui s’échappent, ton qui monte doucement mais sûrement. La colère ravage nos cœurs, la colère ravage nos âmes. Nous sommes deux combattants sur le point d’imploser, sur le point d’exploser. On se vise mutuellement, comme si nous étions coupables d’être nés de la sorte. Déficience dans ce monde pourri, nous devions nous cacher pour mieux évoluer, pour ne pas sombrer dans l’indignation, dans le jugement d’autrui. Si pour ma part j’ai réussi à apprendre à gérer ce côté de ma personnalité, Lysandre, non. Néanmoins, je n’y prends pas garde, je m’énerve, parce que je suis également ainsi. Moyen de communication que je connais le mieux, je le sens me filer entre les doigts, me repousser, me délaisser au profit d’une vie plus simple, plus calme. En bon ami je devrais le laisser faire, penser à son bien-être. Conscience mitigée, je sais qu’il ne pourra jamais être comblé que si il s’accepte, que si il comprend que ce n’est pas moi le coupable, mais mère nature. Alors non, son jugement n’est pas glorieux, n’est pas acceptable et la blessure se renforce, la blessure vient caresser mon palpitant comme une caresse cruelle, comme un murmure moqueur qui chantonne ; je te l’avais dit. Il reste figé, statue de pierre alors que je vibre, que je tremble sous la rage qui vient m’englober. Réaction que je pourrais dresser, je n’en ai pas la force, je préfère tout déverser maintenant, quitte à le faire disparaitre, quitte à ce qu’il prenne une fois de plus la fuite. Mes mots meurent, cessent comme la fin d’une mélodie, comme la fin d’un morceau bien trop rapide, bien trop viscéral. Soupire qui s’échappe de mes lèvres, je m’en vais, le laissant sur place. Serviette autour de ma taille, je préfère l’abandonner dans cette salle de bain que de continuer.

Je commence à chercher mes vêtements, à les ramasser lorsque sa voix vient caresser mon ouïe. Surnom prononcer, je me fige, prêt à être de nouveau accabler. Je ne me retourne pas, ne souhaitant pas lui faire face, ne souhaitant pas continuer à affronter ce regard qui me fait bien trop d’effets. Il me désirait, il ne pouvait pas l’accepter. Une bataille de gagner, mais pourquoi ne ressentais-je pas de la joie ? Paupières qui se ferment, je soupire, tournant très légèrement la tête, écoutant ses mots sans jamais l’interrompre. Premier homme qu’il a désiré, plutôt crever que de me perdre. Une certaine délivrance vient peser sur mes épaules, alors que ses mots font naître une étincelle que j’essaie d’étouffer. Il ne veut pas renoncer à ce que nous avions partagé, pourtant, il me dit que c’est également difficile pour lui. Au moment où je souhaite me tourner, celui-ci s’éclipse déjà dans la salle de bain. Je reste là, figé dans le temps, repensant à ses mots, ses paroles, ses révélations. Amitié fragiliser par quelque chose d’autre, quelque chose de plus violent, quelque chose de plus passionné. Le bruit de l’eau qui coule me ramène à la réalité. J’hésite…dois-je le laisser respirer ? Dois-je dire quelque chose pour combler ce vide, pour répliquer, pour lui faire part de ce qui se passe ? Non…les mots ne suffiraient de toute façon pas, ils ne sont que de simples surplus, qu’éphémères. Je me mords doucement la lèvre, passant une main dans mes cheveux. Deux voire trois secondes s’écoulent, me donnant l’impression d’une éternité lente et charismatique. Je fini par avancer vers la salle de bain, par traverser cette porte qu’il n’a pas pu passer. Visage mouillé par cette eau froide, cherchant sûrement à reprendre le contrôle de lui-même, cherchant sûrement à chasser les mots qu’il m’a avoué.

Mes mains se posent sur sa taille, le forçant à se retourner, à me faire face. Mon regard cherche le sien, le silence est là, mes lèvres restent sceller et ce, jusqu’à ce qu’elles viennent se poser sur les siennes. Mes doigts remontent sur ses jouent mouillées, mon corps se collant au sien, qu’importe son tissu mouiller. Je veux juste lui faire comprendre que je l’ai entendu, que j’ai écouté, que je réponds à ma façon, la plus naturelle qui puisse exister. Soupire léger, je détache mes lèvres des siennes pour murmurer non loin de ses lippes, ne le regardant pas dans les yeux. « Si je te perds, j’en crèverais aussi Lys…alors, faisons-en sorte que ça n’arrive jamais. » Léger murmure, demande, promesse, je n’en sais trop rien, mais c’est là, c’est bien trop là. Mes lèvres reviennent se poser sur les siennes, besoin étrange, besoin crucial avant qu’il ne parte, avant qu’il ne quitte cette chambre pour me laisser seul avec mes pensées. Ma main gauche glisse sur sa taille, la tenant plus fermement, l’attirant davantage à moi. Révélation qui s’impose, si l’un de nous venait à perdre l’autre, la perte serait violente, trop douloureuse. Années qui ont fait leur œuvre, qui se sont jouées de nous, qui se sont amusées pour changer sournoisement cette amitié. Nous sommes pris au piège, c’est évident, c’est clair comme du cristal. Que pouvions-nous faire ? Rien. Lutter ne sert à rien, à part empirer les choses. Nous sommes condamnés à continuer à vivre comme ça, dans l’obscurité d’une chambre, ni lui, ni mois ne souhaitant abandonner ce « ça » si particulier. Le relâchant enfin, je dis simplement, me reculant doucement. « Sèches-toi et rentre chez toi, on se verra quand ça sera le moment. » Oui, quand le besoin de se retrouver se fera ressentir, lorsque le moment se profilera à l’horizon. Quand ? Peut-être demain, peut-être dans une semaine…Cela dépendra de lui, pas de moi, de sa capacité à revenir, de son besoin de retrouver ces draps blancs froissés.



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Sujet: Re: {hot} Whatever it takes (Anthonin)   Mer 22 Nov - 21:26


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Immobilité taciturne. Lysandre laissa ses doigts glisser sur le miroir flouté, avant de se déposer sur le rebord du lavabo. Immobilité obsédante. Il restait là, glacé par ses propres aveux, ancré dans un silence qui le dévorait, tout en effleurant sa chair frissonnante. Il avait mesuré ses mots, tenté d'être le plus clair possible alors qu'il sombrait dans ce capharnaüm dont il ne parvenait que difficilement à accepter l'existence en ces lieux. Il s'était contrôlé en ces dernières secondes, il s'était contraint à se noyer dans une franchise qui lui brûlait les lèvres, nécrosait son âme, agitait ce myocarde prêt à imploser. La fraicheur lui avait fait du bien, mais pas suffisamment. Il n'avait même pas été en capacité de le regarder lors de ses aveux, et à présent, il fixait son reflet comme s'il ne parvenait pas réellement à se retrouver, se reconnaître. Parce qu'Anthonin le poussait dans des retranchements qu'il aurait préféré ne jamais connaître, ne jamais découvrir. Ignorance salvatrice qui s'était effacée au profit de tourments implacables. Le robinet continuait à laisser s'évader l'eau glaciale dont il n'avait pas interrompu le flux, se laissant presque bercer par le murmure aqueux. Ce fut le miroir qui lui renvoya en premier la silhouette qui l'avait rejoint, ses doigts se crispant sur la céramique glacée, le laissant prêt à réceptionner les conséquences de ses mots, à moins qu'il les ait à nouveau mal interprété... mais Lysandre serait incapable de faire mieux, incapable de dire d'autres vérités qui le détruisaient, inexorablement.

Silhouette dont les doigts se placèrent sur sa taille, l'incitant à se retourner, à abandonner ce qu'il étreignait, ancre aux dérives monstrueuses de son âme, sensation nauséeuse. Il pivota pourtant, fuyant son regard, ne parvenant à affronter ces mots avoués alors qu'il n'aurait jamais voulu avoir à les souffler. Pas ainsi. Peut-être que l'instant n'était également pas le bon. Il se sentait tel un équilibriste sur un fil tremblant, prêt à basculer dans le vide, ces flammes n'attendant que le moment où elles pourraient ronger ses chairs mises à nues. Pourtant, ce furent ses lèvres qui vinrent ébaucher les siennes, baiser échangé, douceur retrouvée. Il releva les yeux sur ceux d'Anthonin, dont les doigts venaient chasser les gouttelettes glacées persistant sur ses joues, tandis que son corps se lovait contre le sien. Il laissa échapper un soupir, indistinct dans sa raison d'exister, soulagement de ne pas le perdre, lassitude de devoir se battre, soulagement de retrouver son être, lassitude de se combattre. Ses doigts s'étaient déposés sur son torse, contact presque trop intime. Mais il restait persuadé que tout ceci finirait mal, parce que cet énième affrontement ne pouvait que le souffler, le murmurer, comme un mauvais présage. Mais ce furent ses lippes qui abandonnèrent les siennes pour venir abandonner un aveu similaire au sien, et cette promesse, cette recherche de la sienne.

Cherchant un regard fuyant, Lysandre ne répliqua rien. Il se battait pour cela depuis les premiers instants, de sa venue, à ses derniers aveux, en passant par son abandon entre ces murs, redditions passagères qui peut-être, ferait finalement plus de mal que de bien à ce qu'ils étaient. Il ne voulait pas que ces mots puissent à nouveau être mal interprétés, alors que ce n'était pas ce qu'il cherchait. Même lorsque la colère rampait à travers ses lèvres, que les accusations cherchant à sauver son âme se faisaient soyeuses. A la place, il répondit à ce nouveau baiser qui vint dévorer ses lèvres, laissant ces doigts l'attirer plus étroitement contre lui. Les siens se glissèrent derrière sa nuque, les yeux clos, dissimulés derrière ses paupières abyssales. Il s'empêchait de réfléchir ainsi. Il se retenait de s'égarer ailleurs que parmi ces secondes, ces instants, sombrant sous ce plaisir inavouable. Sa langue caressant la sienne, silencieux, souffle ébranlé à son contact, palpitant qui ne parvenait à retrouver son calme. Ce fut Anthonin qui y mit un terme, qui cessa, qui recula, laissant Lys accolé à ce lavabo où l'eau ruisselait dans son dos. Il lui souffla la marche à suivre, signifiant la fin de ces instants, acceptant ainsi les propres difficultés du Rosier à gérer la situation en lui permettant de partir sans se sentir blessé. Ils se reverraient, à un autre moment, mais ils se reverraient. Pour froisser d'autres draps ? Pour parler comme avant ? Boire ? Se laisser porter par les instants ? S'adonner à une mission quelconque ? Se réunir autour de l'annonce officielle de ses fiançailles, leurs familles se rapprochant à travers son alliance à Hestia ? Sujet à ne pas ré-aborder. « Pas la peine. » de se sécher. Il n'avait pas la patience, il aurait besoin d'une douche de toute manière, il portait le parfum d'Anthonin sur sa peau, la sensation de ses doigts persistant, impression troublante. Mais cela ne pouvait tout simplement pas perdurer. Et il ne se sentait pas de rester ici pour se nettoyer. Il le contourna alors, revenant dans la chambre pour remettre sa chemise, sa veste, s'emparer de sa baguette qu'il dissimula avec l'habileté de l'habitude. Il remit ses chaussures, et se figea, finalement, hésitant sur la manière de lui dire au revoir, de le quitter, de l'abandonner à cette chambre, témoin de trop de choses, de cette réalité réduite à n'exister que dans les ténèbres. « Je suis là si tu en as besoin, tu le sais ? » Il la traversa à nouveau, cette pièce ignorée, le front plissé, presque soucieux, s'immobilisant face à lui. « Je reste ton meilleur ami avant tout. » Vérité qu'il voulait qu'il garde à l'esprit. Le reste s'était juste insinué sournoisement. Le reste... auquel il ne voulait pas réellement réfléchir, mais qui le poussa tout de même à venir ébaucher ses lèvres des siennes. Comme pour s'imprégner une dernière fois de la saveur de ses lippes, de cet interdit qui une fois sorti d'ici relèverait plus du mirage que d'autre chose. Quelques secondes, avant qu'il recule d'un pas. Quelques secondes, et il transplana. Disparaissant simplement.

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