daily prophet

La Coupe de Quidditch britanique touche à sa fin. Les Hollyhead Harpies sortent vainqueurs du tournoi et la fête bat son plein. La rebellion, elle, murmure (+).
Les tensions montent alors qu'un nouveau revenant est enfermé à Azkaban pour le meurtre "accidentel" de sa fiancée.
Teatime with the Queen : Buckinghamshire est voté le county préféré des sorciers immigrants.



 

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 Protect me from Myself [Azius]

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Sujet: Protect me from Myself [Azius]   Mar 28 Nov - 8:07

Protect me from Myself
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Elle est belle Azraelle, quand elle se fane. Elle est divine, Azraelle, quand elle se froisse. C'est une poupée désarticulée, brisée et abîmée par cette vie qui ne l'a pas épargnée. Elle ne s'épargne pas, s'écorche un peu plus le cœur dans les ténèbres de cette nouvelle existence. Elle s'anime, sensuelle, entre les doigts d'homme qui la paye. Elle s'oublie, désastreuse, le temps d'une étreinte et de soupires arrachés.  Son corps ondule, pour lui, juste pour lui, il n'est rien, il n'est personne, un inconnu, un vulgaire mec parmi tant d'autres. Elle s'en fiche, la marchande de rêve, il peut-être n'importe qui, elle sera ce qu'il désire. Sous le masque, la carcasse transforme, abusée par la vie, consommée par les hommes. Son regard céruléen s’accroche au néant, elle s'évade, elle n'a pas besoin de penser, elle s’exécute en une danse langoureuse, hypnotique. Une autre fille s'approche, enroule ses doigts autour de sa taille pour venir lui glisser quelques mots à l'oreille. Il y a quelqu'un pour toi. Il t'attend dans ta chambre. La main glisse contre son dos alors qu'elle s'éloigne, elle s'arrache au bras de l'homme avec qui elle se trouve, sachant qu'un autre attend, bien plus important puisqu'il s'est insinué jusqu'à sa chambre. La douce enfile un peignoir en dentelle noire qui laisse peu de pale à l'imagination, le tissus épouse délicieusement contre ses courbes féminines, comme s'il avait été cousu sur son corps. La fille de joie escalade les marches, laissant sa main traînée contre la rampe de l'escalier. Ses talons claquent délicieusement contre le sol, rythme son avancée féline jusqu'à la porte, elle n'est plus réellement elle, lorsqu'elle se glisse dans la peau de cette diffuseuse de plaisir. Elle pousse la porte, laisse son regard d'un bleu céleste couler sur les lieux à la recherche de cet homme qui l'a demandé elle plutôt que n'importe quel autre. Elle reconnaît aisément la silhouette familière de celui qui fut son fiancé, dans une autre vie, dans une autre existence. Un sourire vient sublimer ses lèvres alors qu'elle glisse ses doigts contre le masque qui dissimule son visage, elle n'en a pas besoin pas avec lui. Elle pose l'objet contre sa commode avant de s'approcher de lui, créature sensuelle qui se mouve jusqu'à lui, fascinante tentatrice. Tu aurais peut-être mieux fait de m'épouser quand tu en avais l'occasion. Ses doigts glissent contre son torse, remontant avec langueur jusqu'à ses épaules où elles viennent se loger avec avidité. Elle plante son regard dans le sien, elle devient son objet, sa possession, elle ne pense pas, elle ne réfléchit pas, elle se donne à lui, puisqu'elle semble lui appartenir tout entière. Elle se ferme, un peu, elle oublie, beaucoup, s'extirpant de tout ce qu'elle a un jour été pour lui , devenant un vulgaire bout de chaire qu'il veut consumer. Elle tire un trait sur son existence passée, sans pour autant penser à s'écrire le moindre avenir. Qu'est-ce que je peux faire pour toi, mon ange?
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Sujet: Re: Protect me from Myself [Azius]   Dim 10 Déc - 13:13



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Azraelle & Cassius


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Il pénètre le cabaret l’œil en feu et la lippe luisante de fiel, la patte rendue hasardeuse et l’esprit émoussé par la gnôle qu’il a ingurgité en quantité pharaonique juste avant de se pointer, dans l’espoir que l’intoxication cimenterait sa résolution. Ses orbes injectés de sang arpentent ce théâtre du stupre, en quête de leur cible de prédilection. Il y a là bon nombre d’hommes cossus, de bonne société, des hauts fonctionnaires, dont la seule présence dans cet établissement peccamineux défrayerait la chronique. Toutefois, ils sont à l’abris du scandale, ici, les Rosier veillent avec implacabilité sur l’empire ; rien ne fuite, tout se monnaie. Aussi, bourgeonnant çà et là telles des fleurs du mal, des effeuilleuses sublimes, qui, par leur grâce charnelle, jettent tous ces pauvres diables à la dérive. Pour elles, Cassius n’a pas d’yeux. Dans toute cette fange de poupées brisées et égarées, il a trouvé sa propre perle, pour son plus grand désespoir, et ne jure que par elle. L’une des filles l’aborde, l’œil en fleur et les lippes béantes, sans nul doute sur le point de lui rouler des paroles de miel. « Faites-la venir. » fait-il d’un ton péremptoire. Toutes savent qui il est, toutes savent qu’il n’est pas homme à prendre non pour réponse, toutes savent ce qu’il veut. Qui il veut. La nymphe, suffisamment adroite pour ensevelir l’éclair de colère qui fulgure sur son visage sous un sourire lascif, tourne les talons et disparaît à l’étage.

Au cœur de la petite chambre, Cassius fait les cent pas, lion en cage, éraflant de ses doigts nerveux la barbe rugueuse. Il n’aurait pas dû venir ici. Énième vaine tentative qui se fracassera contre les remparts d’une forteresse d’indifférence inexpugnable. Il s’évertue à lancer des assauts navrants et frénétiques, pourtant, sans relâche, depuis de semaines. Il se doit de le faire, pour elle. Et pour lui, surtout. Faire taire enfin cette culpabilité assourdissante.
Lorsque la belle survient, qu’elle ôte avec nonchalance son masque et qu’elle se fend d’un sourire désinvolte, le mangemort sent poindre en lui une ire saugrenue. Naguère, elle lui était indifférente ; sublime, certes, espiègle et adroite, impavide et loyale à la cause. En vérité, elle était faite de l’acier qu’il lui fallait à ses côtés pour bâtir l’empire après lequel il a toujours soupiré. Mais elle n’était pas celle qu’il voulait à l’époque, il a donc regimbé, comme toujours, jusqu’à ce que la providence lui arrache la vénusté dans un concours de circonstances qui ne le laisse pas tout à plein innocent. C’est alors la culpabilité de sourdre, de le rendre confus et de changer l’essence des sentiments. « Ne dis pas ça. » lance-t-il sèchement. Lorsque le voile la régurgite, Cassius se laisse gouverner par les chimères auxquelles son esprit frelaté a donné naissance ; il l’affectionnait, il la désirait, il est coupable et toutes les fibres de corps brûlent de l’extirper à ce cloaque.

Elle vient à lui, coulant de félines foulées, succube avouée et honnie, des babillages melliflus suintant des lèvres. Elle n’est plus qu’un écho, Azraelle. Elle est pourtant bien réelle, Cassius le sent, à ces menottes qui entravent ses épaules, à ce gable enjôleur qui se presse contre lui, Cassius le sait, puisqu’il a honteusement cueilli l’ambroisie au creux de ses reins. Toutefois, elle est un spectre triste qui hante son encéphale, qui fait tant de mal et tant de bien. Sa beauté est toujours là, ce faciès ciselé avec maestria, cette crinière d’or et régale, mais amputée de quelque chose. Les opales ne luisent plus d’espièglerie, éteintes au monde dont elle ne fait plus vraiment partie. Elle est là, tout contre lui, mais pourtant si inatteignable, se vautrant dans cette indolence crasse, se voulant réceptacle docile de tous les vices des hommes. Assez. « Tu sais ce que tu peux faire pour moi, Azra. » Il aurait voulu lancer ça avec douceur et tempérance mais la colère exsude partout de lui, de la glace dans la voix. « Arrête tes conneries. Arrête tout ça. » fait-il avec urgence, désignant l’établissement d’un geste large de la main. « Tu vaux mieux que ça. » Farci de mépris et de cette fureur qui se voudrait vertueuse, sa pogne jaillit et saute au visage de la nymphe, enserrant de ses doigts caleux la frêle mâchoire. « Est-ce là la somme de tes ambitions ? » La souveraineté qu’il exerce sur le maelstrom en lui s’érode, il le sent, tout fout le camp, glisse de son contrôle. « Laisse-moi t’aider. Laisse-moi te sortir d’ici. »



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