HIGH OFF OF LOVE DRUNK FROM MY HATE (& NERYS) // FLASHBACK

Love The Way You Lie

nerys & priam

« High off of love, drunk from my hate »

Ariadne. Des complices à l’aurore même de tes souvenirs, désormais étrangers au crépuscule de la réalité. Tu t’es noyé dans la rosé funeste de l’amour, de l’attachement. Quelle idiotie. Priam, vulgaire jouet sans importance qui s’élance douloureusement vers une satisfaction moindre. Déception. L’humiliation repose sur l’amoureux catafalque, prêt à recueillir les rauques exclamations du râle propre au caracolade. Tu colportes cette douce souffrance autour de toi. Ton cœur s’acharne à une allure improbable alors que tu attends Nerys. Tu trouveras le réconfort dans les bras d’une autre et ce même si tes pensées sont toujours pour elle. Les railleries ne tarderont pas à ensevelir ton être tout entier… Peu importe. Le drame ne réside pas dans l’habitude, mais dans la violence. Encore et toujours. Elle refuse toujours à comprendre, à entendre. Sa brutalité cache simplement la terreur qui agite les méandres de son cœur… Elle a toujours choisi d’ignorer tes déclarations, néanmoins chacune de ses paroles gravent des estafilades sur ton corps. Empreintes même des choses brisées. C’est impossible, c’est inenvisageable. Cela ne peut être vrai, ce n’est pas la réalité… Il n’y a aucune finalité possible à votre relation. Cesser de l’attendre signifierait pour toi cesser de vivre. Il s’agit là d’une idée bien stupide, attendre quelqu’un qui ne viendra jamais. Ce n’est pas raisonnable. Tristesse infinie, mais lumineux espoir. Ariadne. Ses mots périmés, avariés, que tu ne peux digérer Priam, qui demeurent au fond de ton estomac. Tu es rongé d’une colère auprès de laquelle la nuit la plus obscure semble n’être qu’une lumière éblouissante. Tu mourrais de son absence, mais elle te repousse comme un enfant. Encore. La fureur s’échappe de ton cœur en une nuée de poison s’écoulant dans la moindre de tes veines. Tu ne peux la vaincre, et elle ne peut te détruire, l’irritation t’emporte comme une avalanche se brisant en déformant tes traits. Tu l’as regardé comme jamais tu ne l’as regardé. Tu l’as regardé comme si tu ne l’avais jamais aimé. Cependant, son silence était bien plus éloquent. Son parfum lui-même avait des volutes d’assassinat. Priam. Tu as passé tant de journée à attendre le lendemain, jusqu’à ce jour, ton esprit gémissant en proie aux longs ennuis sans elle. La demeure des Slughorn n’est qu’un tombeau, bien qu’il garde encore l’écho de tes rires d’enfants… Ton regard désabusé flâne dans chaque recoin de la chambre de Nerys. Si seulement, la trahison d’offrir ton être à sa sœur ennemie pouvait lui arracher un sanglot, alors un sourire se dessinerait sur ton visage. Tu n’es plus un petit garçon Priam, qui se laisse écraser par une femme ne sachant pas affronter ses sentiments. Tu soupires légèrement, serrant fortement les poings. Le parquet grince doucement alors qu’une démarche s’approche. Un sourire vient habiller ton visage, doux mensonge… La porte s’ouvre lentement, bien qu’elle soit fermée rapidement. « Priam ? Qu'est-ce que tu fais là ? Je suis contente de te voir, mais... si mes parents te voient... ». Tu te tournes vers Nerys. Priam tu es toujours dans une colère atroce, oubliant ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. Un monde sanguin où l’idée d’arracher un tremblement à Ariadne t’honore de joie… Et Nerys y rentre. « Je suis heureux de te voir moi aussi. N’aie aucune inquiétude, personne ne sait que je suis là. » Tu t’approches lentement d’elle, posant doucement ta main sur la sienne comme signe évident d’une affection particulière. Sucrerie mensongère, mais très vraisemblable. «Ai-je besoin d’une raison pour rendre visite à mon amie ? »

(c) DΛNDELION

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