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La Coupe de Quidditch britanique touche à sa fin. Les Hollyhead Harpies sortent vainqueurs du tournoi et la fête bat son plein. La rebellion, elle, murmure (+).
Les tensions montent alors qu'un nouveau revenant est enfermé à Azkaban pour le meurtre "accidentel" de sa fiancée.
Teatime with the Queen : Buckinghamshire est voté le county préféré des sorciers immigrants.



 

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 Tuez-les tous, Dumbledore reconnaîtra les siens.

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Sujet: Tuez-les tous, Dumbledore reconnaîtra les siens.   Lun 9 Avr - 22:05

tuez-les tous, Dumbledore reconnaîtra les siens.

« Ils sont arrivés, pépie l'elfe en se balançant d'un pied sur l'autre dans le cadre de la porte. » « Emmène Theodora Avery dans le bureau de mon père, déclare Maav sans détourner le regard de la fenêtre. » Depuis le matin, une pluie fine, typique du début de printemps, n'a cessé d'arroser le domaine et d'engourdir son humeur. Elle n'est plus certaine de son inquiétude, sinon qu'une vilaine aiguille lui taraude les côtes, sous le sein droit. Ce peut être n'importe quoi d'autre que la peur et, de toute façon, il est désormais temps de s'en occuper. « Mais conduis ceux qui l'escortent dans la salle à manger, et fais-leur servir à boire. » Un mouvement du poignet ajoute ou quelque chose qu'ils demanderont et l'elfe de maison opine derechef du menton, comme s'il lisait dans l'esprit de sa maîtresse. Il n'a pourtant plus l'habitude de Maav Nott, qu'on ne prend jamais à arpenter les terres irlandaises à moins d'une impérieuse invitation à dîner de sa mère ou de son frère. À laquelle elle répond rarement. Chaque fois, il est question d'Ossian et rien ne la soucie moins que son presque ex mari et sa bienfaitrice de concubine. Du moment qu'elle ne les voit pas, qu'ils fassent bien ce qu'ils veulent et qu'on ne lui en dise rien. C'est assez de travail à abattre que d'entretenir un commerce florissant et cela aux crochets de la jeunesse à la marque du Serpent. « Tu serviras aussi à boire à Theodora. » Évidemment. « Pour le reste, dis-lui que j'arrive dès que je serai changée. »

Madame ne paraît pas dans ses habituels jupons sophistiqués et fanfreluches à la dernière mode. Bien que l'ensemble demanderait quelques retouches, un fin pantalon de cuir souple et un gilet long matelassé, très près du corps, paraissaient autrement plus appropriés. Des bottes renforcées au talon et à la pointe la protègent jusqu'à mi mollet et ses cheveux, de son brun naturel, sont ramenés en un chignon désordonné mais bien serré. Depuis qu'elle a troqué la magizoologie et l'élevage d'équidés pour les affaires prolifiques de l'hippodrome, elle n'a plus eu l'occasion de passer des tenues pourtant si confortables, si accordées à ce qu'elle est. En même temps qu'elle entre, Maav réalise que Theodora ne l'a jamais vue fagotée ainsi et risque de se moquer – ce qu'elle n'est pas tout à fait curieuse de goûter pour l'instant. Son moyen de s'en prémunir consiste à repousser la porte du cabinet paternel avec un fracas un cran au-dessus de ce qu'on attend d'une fille bien sage, bien éduquée pour les jeux de salon. « Je te remercie d'être venue, dit-elle sur un ton à la fois sincère et sans concession. » Certes, elle le pense, cependant qu'il est hors de question d'apparaître aux abois. C'est un service et sa reconnaissance aura une valeur égale, et rien de plus.

Quand il est apparu que des rebelles s'étaient réfugiés dans le comté de Kilkenny, on a d'abord chargé les opportunistes et autres chasseurs de primes de s'en occuper. Finalement, on a sollicité les limiers de la région, presque tous à la botte des Nott où chaque mètre carré compte plus de moutons que d'êtres humains. En l'absence de résultats, la perplexité est devenue suspicion puis l'on s'est souvenus de la trop grande neutralité de leur lignée durant la Guerre. Ça n'a pas plu ou, à tout le moins, on s'en est servi de prétexte pour serrer la bride. Quand Maav a été sommée de faire exécuter les siens en ce sens, elle a eu beaucoup de déplaisir à retrouver la maison, les jardins et les bourgs environnants. Pas étonnant qu'on ait du mal à débusquer des fuyards dans les environs, quand elle-même pouvait se planquer des jours entiers sans qu'un domestique ne sache la retrouver. L'ennui, c'est que l'inefficacité de sa famille passe pour de la complaisance, voire de la complicité.

C'est pour cela qu'elle a organisé cette battue sur plusieurs jours (des chambres ont été apprêtées et le garde-manger rempli) et demandé à Theodora de la superviser au nom du Ministère. Un subalterne aurait pu s'en charger mais, s'il arrivait que les rebelles ont bel et bien été protégés par les locaux, Maav veut s'assurer qu'une voix prépondérante, plus que la sienne, dans la hiérarchie des mangemorts ira raconter une version officielle différente.

« Je t'ai préparé une carte, s'avance-t-elle vers le bureau sans plus de salutations. » Sur un parchemin à l'échelle, Maav a tâché d'être à la fois minutieuse et pragmatique. La maison a, elle, déjà été fouillée du sous-sol au grenier, de même que les extérieurs immédiats. Restent, entourés à l'encre rouge, deux bois au nord et au sud, deux villages dont le principal ne fait guère plus de deux hectares et la forêt qui borde l'essentielle de l'horizon ouest ; de vastes cachettes pour qui sait y survivre et ces maudits rebelles n'ont que cela à faire depuis deux décennies. « Quelques volontaires vont nous rejoindre pour témoigner de la bonne volonté locale... Mais j'ai supposé qu'une équipe de tes rafleurs ne voudrait pas s'encombrer de trop d'amateurs. » Tout ce temps, Maav ne regarde pas très bien Theodora. Il n'y a rien de personnel là-dedans.
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Sujet: Re: Tuez-les tous, Dumbledore reconnaîtra les siens.   Jeu 12 Avr - 21:58

Theodora transplane jusqu'à la demeure des Nott, suivie d'une dizaine de mangemorts. Le visage est sombre, et l'humeur fatale : elle n'aime pas qu'on la somme de la sorte. Et elle n'aime pas non plus devoir y répondre. Surtout après qu'on l'ait repoussée à de multiples reprises, le mois passé, et le mois avant ça. Pour être tout à fait honnête, elle aurait pu, voire aurait dû décliner. Elle a songé à le faire jusqu'à la dernière seconde. Et pourtant, la voila aux portes du domaine des Nott, les bottes crasseuses et les vêtements qui commencent à s'imbiber. Elle le devait. Elle le doit. L'impératif tourne en boucle dans l'esprit. Son égo ne l'admet pas, et sa mauvaise foi l'encourage, mais une partie d'elle veut simplement faire amende honorable pour leurs derniers échanges. Car c'est bien elle, qui doit s'excuser, n'est-ce pas ?

Theodora range la question dans un coin de son esprit quand on sépare son groupe et qu'on la conduit dans une office. Elle s'appuie contre le bureau et observe l'immensité de la pièce. Les bras sont croisés contre la poitrine, et les traits restent aussi fermés qu'ils ne l'étaient à son arrivée. Une piqûre au coeur ne cesse de lui répéter qu'elle n'a pas envie de se retrouver en face à face avec Maav. Pas aujourd'hui, et pas seule. C'est que son orgueil est encore blessé de leurs vieilles échauffourées et qu'il lui faudrait mille bains de sang pour oublier ou se reconstituer une santé. Peut-être que c'est pour cette raison, qu'elle est là, aujourd'hui, finalement. Parce que Theodora Avery ne brille jamais plus fort et plus délicieusement qu'à travers le chaos et la mort. D'autant que depuis le fiasco du marché de noël, il suffit d'une simple alerte à l'Ordre du Phénix pour justifier un peu de zèle ou quelques têtes tombées.

L'attitude se débride imperceptiblement lorsque la figure de Maav Nott traverse les portes. Si les pupilles traînent contre les courbes, les manières sont retenues, et les commentaires aussi. Il y a quelque chose, chez l'Avery, qui marque un respect hybride. Voire une forme de soumission involontaire. Inconsciemment, elle s'empêche tout comportement désobligeant pour ne pas froisser la Madame. Elle écrase même la cigarette du bout des doigts et rend le mégot à la corbeille qui borde le bureau.

« Le plaisir est pour moi. Achève-t-elle de son habituel sourire de mépris. »

Il ne faudrait pas non plus qu'on la croit faible. Theodora Avery n'obéit à personne, sinon à sa mère. Et elle refuse de concevoir qu'une autre femme qu'Ethel puisse avoir tant d'emprise sur elle. Son regard suit Maav jusqu'à la carte, et elle se retourne pour pouvoir mieux constater du périmètre établi. Les paumes contre le bois et les yeux qui analysent, elle se permet d'omettre la présence de son amante pour la remplacer par une plus acceptable. Celle d'un sulbaterne, par exemple. Ca fera très bien l'affaire. Imaginer que Maav Nott n'est rien de plus qu'un énième mangemort marqué. C'est ce qu'elle est censée être, non ? Alors pourquoi est-elle ici, à lui accorder cette faveur ?

« Parfait. C'est donc eux, qu'on interrogera en premier. »

La stature est rigide, impérieuse. Theodora ne fera aucune concession. Et ça sera à sa manière ou pas du tout. Elle n'accorde déjà qu'à moitié confiance à ses propres équipes, alors à des inconnus. Il est absolument hors de question qu'on vienne lui coller des boulets dans les pattes. Et sa paranoïa la force à admettre qu'il pourrait y avoir des intrus, des espions parmi ces boulets.

« Je dois briefer mes équipes, puis nous nous rendrons au village en soirée. Pointe-t-elle sur la carte. Avant qu'on commence proprement la battue, j'ai une déclaration à faire à la population locale. Finalise-t-elle d'un air carnassier. »

Pendant tout ce temps, ses yeux ont pris soin d'éviter de regarder trop longtemps Maav, ou d'essayer de la reconnaître. Le professionnalisme sied mieux à Theodora, et il lui semble, maintenant plus que jamais, qu'il lui faut le garder et séparer ce qui doit l'être. Ses histoires avec la Madame n'ont rien à voir avec ses obligations. Et les rebelles se doivent d'être exécutés en bonne et due forme. De manière très publique et atrocement démonstrative. Elle s'en fait la promesse. Plus personne n'osera remettre en doute les allégeances des Nott, et plus aucun membre de l'ordre du phénix n'ira à nouveau chercher à se cacher dans le comté de Kilkenny.

« Tu viendras avec nous, évidemment. En fait, tu viendras même assister au briefing avec les autres. J'ai besoin de te présenter quelques amis. »

dé 1 : oui : deux intervenants spéciaux - non : un intervenant spécial
dés 2 : oui/oui/oui : empathe - oui/oui/non : legilimens - oui/non/oui : briseur de sorts - non/oui/oui : maître fléreur - oui/non/non : animagus chien sauvage - non/non/oui : métamorphomage - non/non/non : rafleur basique - non/oui/non : potionniste.

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INFORMATIONS EN VRAC :

-C'est une prisonnière de guerre. Reconnue empathe, elle a été capturée à ses quinze ans, puis torturée pour devenir le parfait outil du Régime.
-Elle est capable de déterminer les sentiments d'autrui avec une acuité extrême. Mais elle est parfois instable, et a besoin d'un de ses catalyseurs (l'un d'eux est Javier Herrera) pour éviter les crises. Heureusement, elle est facilement maîtrisable physiquement.
-En dehors de ses crises, elle est calme, silencieuse et renfermée. Elle dégage quelque chose de dérangeant.

MISE EN SITUATION :

Ses yeux percent la vitre de la cellule. Un frémissement lui mord l'échine. Diana Wellstorm, la créature du Régime. Le problème, quand on fait des prisonniers aussi jeunes, et aussi détraqués, c'est qu'ils le restent. Jeunes, et détraqués. Theodora n'aime pas le blanc aseptisé de cette pièce. Elle n'aime pas la regarder fixer le miroir sans tain comme si on savait qu'elle se trouvait derrière. Elle n'a pas peur, non. Une Avery ne ressent pas la peur.

« Qu'on la fasse sortir. » 
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Sujet: Re: Tuez-les tous, Dumbledore reconnaîtra les siens.   Jeu 12 Avr - 21:58

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Sujet: Re: Tuez-les tous, Dumbledore reconnaîtra les siens.   Ven 13 Avr - 12:12

Maav ne discute pas. Ce sera à la manière de Theodora qui, contrairement à elle, possède de l’expertise dans la traque des êtres humains. Approcher les focifères et autres pitiponks fait un exercice différent, et d’ailleurs assez lointain dans les méninges de l’irlandaise. Une pointe de nostalgie s’instille à la base de sa nuque et un brin de lassitude l’envahit à la perspective de n’avoir pas filé à travers bois, désert et marais depuis des années. Parfois, Maav s’aventure encore dans les endroits reculés du monde sorcier mais ce ne sont guère que des chemins balisés par d’autres magizoologistes et cartographes chargés de dissimuler la faune magique à la communauté moldue. Vautrée dans des salons bardés de velours, d’ambroisie et de ragots sordides, elle n’a plus guère le temps de se salir, ou d’une façon plus imagée, plus immorale. Une part d’elle-même s’extasie de la chasse en devenir, de ces journées sous la pluie fine d’Irlande, à remuer la boue, les herbes et les branchages. Le restant, bien entendu, demeure contrarié de l’ingratitude de la tâche dans son comté natal. Il faut bien répondre des compensations de la marque à son bras et le traitement indifférent de Theodora à son égard doit en être une.

« Méfie-toi quand même, retient-elle la directrice de la Justice magique. » Maav s’est éloignée du bureau mais n’a pas feint de rejoindre la porte. Elle n’a pas touché Theodora non plus. C’est son regard qui endigue la sortie, cette expression qu’elle a sur la figure, qui suggère qu’elle est mieux instruite de la situation que quiconque à la ronde et disposée à partager sa connaissance : « On est en Irlande, pas à Londres. » Les gens de la région n’ont pas l’habitude de marcher au pas sur le clairon de la capitale britannique. En vérité, ils vont jusqu’à louer une certaine méfiance à l’égard de leurs voisins anglais, et plus encore à l’égard du pouvoir. Ici, on se débrouille, on s’arrange avec son riverain et, le cas échéant, avec les Nott eux-mêmes. La plupart du temps, on ne demande rien à personne. Le comté de Kilkenny est un vivier de solidarités solides mais lâches ; chacun commet sa vie comme il l’entend jusqu’au jour où quelque étranger, ou déviant, croit pouvoir faire du tort à l’un des leurs. « Si tu te mets à dos les gens du coin, personne ne nous aidera. » En un sens, c’est précisément ce qu’il s’est passé : les chasseurs de primes extérieurs au comté ont été renvoyés dans leur giron manu militari. Leurs manières étaient aussi brutales que déplaisantes, sans compter ce petit accent d’archipel qui déplait naturellement aux gaéliques. « Mon grand-père les ménage depuis des décennies… » Un rictus courbe les commissures de Maav, qui n’a pas tant de tendresse pour son aïeul qu’un certain souvenir des heures passées en dîners et en soupers à l’écouter déblatérer sur sa méthode et ses succès (au moins jusqu’à ce qu’il meurt, avant de revenir). « Tu ne pourras pas dire que je ne t’ai pas prévenue, se contente-t-elle d’ajouter tandis que son sourire glisse vers une nuance plus malicieuse, presque provocatrice. »

Elles traversent le rez-de-chaussée côte à côte. Maav éprouve une certaine tension à se trouver près de Theodora quand elles sont loin, terriblement loin, du Monsieur. Du reste, elles ne se sont plus parlées depuis leurs derniers… différends, c’est ainsi que Madame a résolu de les nommer. Ce n’était rien de trop grave ou sur lequel elle ne soit pas rapidement passée avec sa nonchalance coutumière, cependant qu’une brève entrevue moins protocolaire, plus intime, aurait sans doute eu le talent de l’apaiser entièrement. Ça devra attendre, pour un peu ou pour toujours, car Maav crochète la poignée de la salle à manger et fait signer à son amante de la précéder. Tous les mangemorts appelés sont là, des que l’irlandaise connaît et d’autres non. Un malaise la gagne lentement – celui de l’imposture, sinon de l’hypocrisie – bien qu’elle n’en laisse rien paraître. « Qui est-elle ? » La brune demande en désignant une fille que non seulement elle ne reconnaît pas mais qui ne paraît pas vouloir être là.
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Sujet: Re: Tuez-les tous, Dumbledore reconnaîtra les siens.   Sam 14 Avr - 16:50

« Les gens du coin ont surtout besoin qu'on leur rappelle à qui va leur allégeance. Et ils feraient bien de s'en souvenir vite. »

Theodora Avery ne voyage pas jusqu'en Irlande pour faire du tourisme. D'ailleurs, si la demande était, à l'origine, une faveur d'ordre privé, son déplacement, lui, a été approuvé par le Ministère. Son caractère officiel prouve à quel point l'on prend l'affaire au sérieux, là-haut. C'est d'autant plus vrai que depuis l'histoire du marché de noël, tout manquement ou tout lâchement de bride reviendrait à perdre du terrain face à l'Ordre. Le Régime ne peut pas se le permettre. Tout comme il ne permettra pas la complaisance aux bons habitants du comté de Kilkenny. S'ils ne coopèrent pas avec la directrice de la justice magique, d'autres viendront après elle, plus nombreux et moins enclins à l'indulgence. Qu'on ne s'y méprenne pas : dans l'histoire, Theodora Avery est l'option de la clémence. Car c'est encore la plus susceptible de céder aux caprices de Madame. La clémence est un caprice.

Elle pénètre la pièce à la suite de Maav. La posture altière, l'expression intransigeante, ses yeux acérés balayent l'assemblée plus ou moins regroupée autour de la table.

« Diana Wellstorm. On dit qu'elle dissèque ton âme d'un simple coup d'oeil. Se contente-t-elle de répondre tout bas. Tu la connais peut-être mieux sous son surnom : la térébelle. Parfois, on l'appelle aussi la sycophante. Mais personnellement, je trouve que ça ne lui rend pas tout à fait justice. »

C'est une sorte de légende, chez les mangemorts, un nouveau conte à faire peur aux enfants : la térébelle est là, tout le temps, comme une garante de la légitimité, à sonder les sentiments, la force et les allégeances. Dans les faits, Diana est souvent implantée incognito dans des villages au hasard, pour jauger de la bonne foi des habitants, ou appuyer des suspicions. C'est pour cette raison qu'elle ne porte pas de marque.
La vérité, c'est que Theodora n'est partiellement à l'aise avec l'enfant que parce qu'elle est occlumens (encore qu'on ne peut pas parler de dissimulation de sentiments à proprement dit). Autrement, elle n'aurait jamais pris la peine de s'entourer d'un outil si dangereux.

Un sourire malveillant fend la lèvre. Et puis, elle abandonne l'entrée de la salle à manger pour mieux rallier la tablée. Il est temps.  Les discussions stoppent aussitôt, et l'attention des mangemorts lui revient entièrement.

« Mesdames messieurs. Comme vous le savez, le Ministère a eu vent d'incursions rebelles dans le comté de Kilkenny. Nous sommes évidemment là pour y mettre un terme. Mais je vous rappelle que nous nous trouvons officiellement en territoire allié, et qu'on préférera donc la diplomatie aux démonstrations de violence gratuites. Les habitants sont de notre côté. Et la dernière chose que l'on souhaite, c'est que l'Ordre en fasse des martyrs. Nous remercions d'ailleurs la population locale pour sa réactivité, et les Nott pour leur accueil. »

L'autorité et l'éloquence la laissent incontestée. Le discours est mécanique, lisse, totalement aux antipodes de ce qu'elle disait à Maav dans les couloirs. Si Theodora pense qu'il faudrait, au contraire, en faire des exemples, elle n'est pas non plus stupide. Et chaque déplacement sera joué avec la réflexion qu'il mérite.

« Nous serons divisés en trois équipes. Brent, Redwyne, Croupton, Flint, Crane et Markridge, vous commencerez le ratissage des bois nord et sud demain matin. Redwyne et Crane, c'est vous qui êtes en charge. Maav Nott ci-présente vous fournira dès ce soir une carte et toutes les indications nécessaires au bon déroulement de vos recherches. Vous me reporterez votre avancée toutes les heures. Gaunt et Prince, vous viendrez avec moi au village. J'y ferai une annonce officielle sur les coups de vingt-et-une heures, à la suite de quoi vous vous chargerez du porte à porte. Vous avez la permission d'engager quiconque se montrera hostile. Mais tout suspect devra m'être rapporté vivant, et ce, dans les plus brefs délais. Baldwin, Wellstorm, vous savez ce que vous avez à faire. »

Theodora a pris soin de compartimenter les groupes, de sorte à ce que chacun ne soit au courant que de ce qu'il a à faire. Avant le départ, certains ont d'ailleurs reçu des ordres spécifiques par missive. Il n'y a pas de place au hasard ou à l'échec. A la fin de ce séjour, ils ramèneront des têtes.

« Des questions ? Le silence plane. Bien. Nous ferons un point toutes les dix heures. Si vous avez besoin de quoi que ce soit durant votre séjour, n'hésitez pas à vous adresser au personnel. Gaunt, Prince, je vous attends dans le bureau pour vingt heures quarante. Somme-t-elle. »

A la fin du discours, les mangemorts se dispersent rapidement, à l'exception de Maav, qu'elle agrippe à l'épaule.

« Quand tu auras terminé de renseigner les équipes de Redwyne et Crane, rejoins-moi dans le bureau. »


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-C'est une prisonnière de guerre. Reconnue empathe, elle a été capturée à ses quinze ans, puis torturée pour devenir le parfait outil du Régime.
-Elle est capable de déterminer les sentiments d'autrui avec une acuité extrême. Mais elle est parfois instable, et a besoin d'un de ses catalyseurs (l'un d'eux est Javier Herrera) pour éviter les crises. Heureusement, elle est facilement maîtrisable physiquement.
-En dehors de ses crises, elle est calme, silencieuse et renfermée. Elle dégage quelque chose de dérangeant.

MISE EN SITUATION :

Ses yeux percent la vitre de la cellule. Un frémissement lui mord l'échine. Diana Wellstorm, la créature du Régime. Le problème, quand on fait des prisonniers aussi jeunes, et aussi détraqués, c'est qu'ils le restent. Jeunes, et détraqués. Theodora n'aime pas le blanc aseptisé de cette pièce. Elle n'aime pas la regarder fixer le miroir sans tain comme si on savait qu'elle se trouvait derrière. Elle n'a pas peur, non. Une Avery ne ressent pas la peur.

« Qu'on la fasse sortir. » 
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Sujet: Re: Tuez-les tous, Dumbledore reconnaîtra les siens.   Lun 16 Avr - 23:54

Diana Wellstorm fait froide impression à Maav. Elle est pourtant assez jolie, les yeux très clairs, quasiment translucides, tandis que la beauté qui jaillit de ces traits réguliers est gâchée par son air sombre, une expression qui tient plus du sinistre que du mélancolique. Notant l’attention dont elle fait l’objet, la jeune femme lève un front qui renverse quelques mèches sur le côté. À son tour, elle jauge son hôte. Littéralement. Bien qu’elle aimerait, Maav est incapable de dompter le souffle d’appréhension et de souffrance qui grimpe de ses entrailles jusqu’à sa gorge. Son âme ne vaut pas grand-chose à la dissection, mais tout de même : quel don que l’empathie, et quel fardeau ce doit être pour son porteur et pour les autres. La fascination finit par gagner Madame, car elle est ô combien attentive aux vilaines petites histoires qui traversent les agrégats des mangemorts. La térébelle comporte quelques anecdotes savoureuses qu’elle brûle immédiatement de vérifier. Cela convainc son inquiétude d’aller paître plus loin dans les confins de son esprit – encore que l’insistance des prunelles de Diana ne la laisse guère indifférente. Plantée un peu en retrait de Theodora, Maav se surprend à chercher l’empathe du regard. Ce qu’elle donnerait pour fouiller dans ses tréfonds… Un sourire tranquille s’installe sur les lippes de l’irlandaise, qui n’a rien à voir avec les directives débitées par la Avery.

Dès le moment où ils sont cités, Redwyne et Crane accrochent les rétines de Maav. Elle connaît – succinctement – le premier, guère le second. Elle ne prend pas la peine de se signer d’un mouvement du menton puisque Theodora ne leur laisse aucune opportunité d’aménager la tâche. En ce qui la concerne, Maav est sceptique que son nom ne ressorte à aucun moment, si ce n’est à la cartographie. L’ancienne rafleuse n’a, a priori, aucune raison de se méfier d’elle puisque présente à sa demande ; Redwyne paraît caresser la même question (et peut-être en tirer des conclusions différentes). Aucun n’esquisse l’intention d’interroger et tous s’éclipsent dans le silence. Déjà lasse de fréquenter des comparses dans lesquels elle se reconnaît peu mais dont elle a aujourd’hui cruellement besoin, Maav allait les imiter lorsque les phalanges de Theodora la retiennent. Le contact agace, sans qu’on sache en justifier. « D’accord, répond-elle sur le même ton. » Plat. Contemplatif. Formel. Et elle sort à son tour.

« Maav… » La voix traînante d’Alan Redwyne attire son attention vers la porte d’entrée. Le mangemort fume une cigarette adossé au battant gravé. Crane est moins nonchalant, bien droit dans son imperméable. L’intensité de son regard laisse présager de ce qu’il pense de Maav Nott. C’est du moins ce que croit celle qui approche. « Allons dehors, dit-elle tout en les dépassant. » Ils se retrouvent tous les trois sur le parvis de la maison, sous la pluie qui tombe sans discontinuer. « Le bois nord est plus petit et plus dense. » Du bout de son index soigneusement manucuré (Maav voit que Crane y accorde plus d’importance au doigt lui-même qu’à ce qu’il montre), elle désigne une masse vert sombre au-delà d’un cours d’eau. Le bois sud est invisible, couvert par la bâtisse. « J’ai jamais vu personne y mettre les pieds, entre autres parce qu’il n’y a pas presque pas de gibier. » Elle hausse aussitôt les épaules, signe qu’elle ne souhaite pas contredire les instructions qu’ils ont reçu mais qu’elle aura prévenu. La baguette est tirée d’un ourlet spécialement aménagé dans son gilet. Un parchemin roulé apparaît tout de suite dans sa main libre. « Je vous ai aussi tracé les lignes entre sorciers et moldus. Leur... police n’est pas très réactive mais il y a les gardes-forestiers, par exemple. » Redwyne opine, conscient des possibilités dans ce genre de travail. « Ils ont l’habitude que mes parents se mêlent de toutes les affaires du coin, alors leur nom devra suffire à ce qu’ils vous fichent la paix. » Crane plisse les yeux. Sans doute voit-il se dessiner une collusion entre les Nott et la population locale non-magique. Maav ne relève pas et les entraîne vers le flanc ouest de la demeure, puis au sud.

Il est à peine plus de quinze heures quand Maav réapparait dans le bureau de son père. Attila Nott n’apprécierait pas forcément qu’une Avery se tienne dans la pièce comme s’il s’agissait du sien, de son domaine. N’est-ce que pour cette raison, sa fille l’a persuadé de s’absenter du domaine pour le temps de la battue. Il n’est que son frère cadet, Aedan, et porteur de la même marque à son avant-bras, qu’elle pourrait faire venir. Si ça n’avait pas été Theodora, elle y aurait réfléchi cependant que, dans cette circonstance particulière et désirée par elle, c’était hors de question. « Ce n’est pas que je n’apprécie pas que tu me donnes des consignes, fait-elle en entrant, mais j’aimerais être utile à autre chose qu’à leur montrer le chemin de la cuisine et à leur servir le thé. » Un mince sourire découpe la bouche ; tout ce qu’il y a de plus poli et de plus artificiel. Maav Nott n’est ni précieuse ni suspecte, et la vigilance persistante de Crane à son égard lui a donné quelques envies de le prouver.
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Sujet: Re: Tuez-les tous, Dumbledore reconnaîtra les siens.   Mer 18 Avr - 13:59

Les pièces de son plan s'imbriquent les unes aux autres. Dans sa tête, tout n'est déjà plus qu'une question de temps. Le problème sera réglé, quoi qu'il arrive. Ce n'est pas qu'elle sous-estime l'ampleur de la tâche, ou qu'elle surestime ses propres forces (encore qu'elle ne doute pas réussir à mater quelques misérables péons). C'est plutôt qu'on ne s'impose guère de limites pour faire justice au Régime. L'opération est une bataille, une guerre qu'on compte mener et remporter, même écraser dans ses balbutiements.

Quand Maav retrouve enfin le chemin du bureau, la Avery est déjà confortablement installée dans le fauteuil du maître de maison. Si ses yeux acérés découpent mécaniquement la silhouette, elle ne se donne pas la peine de bouger, n'est-ce que d'esquisser une politesse ou l'ombre de ses sales manières. Ses aises ont été prises, et les machinations de l'esprit travaillent silencieusement. On ne la trouve jamais plus concentrée et plus affûtée qu'au cœur du chaos, et elle n'y troquerait sa place (même potentiellement fatale) pour rien au monde. Ou peut-être pour Ethel. Ou peut-être pour Maav. Pour des raisons différentes. Des raisons. C'est déjà trop. Sa présence ici est déjà trop. Même si des deux, il n'y a visiblement qu'elle qui trouve l'accès à la demande absurde. C'est affolant, de constater à quel point Madame se sent légitime. Ce qui est affolant, surtout, c'est que Theodora ne renâcle pas tant que ça. Pas autant qu'elle le devrait. Probablement que ça l'excite un peu, aussi. C'est sûrement ça. Un mélange de fièvre et d'adrénaline qui lui scie les tripes à dire oui à une simple chasse à l'homme en campagnes irlandaises. Non que la campagne lui déplaise, loin de là. Disons qu'à choisir, ce n'est certainement pas la campagne, qu'elle aurait choisi d'explorer.

« Ne m'insulte pas. Si j'avais voulu que tu serves le thé, je t'aurais demandé d'enfiler une tenue plus... Adéquate. »

Le sous-entendu dévoile les dents en un sourire débauché. L'idée d'avoir Maav à son service lui a traversé l'esprit, évidemment (une vengeance personnelle qu'elle aurait été ravie d'exécuter). Mais c'est encore celle qui connaît le mieux le territoire de sa famille. Non seulement le territoire, mais les habitants, les coutumes, les humeurs, la faune, et toutes ces spécificités qu'on ne peut guère deviner ou lire à travers des rapports.

« J'ai besoin de toi avec moi. »

Non pour lui apporter le thé, mais pour lui servir de référente. Avec ce qui se passera ce soir, il est fort probable que la population locale ait des réactions plus ou moins négatives. Ou en tous les cas, qu'un climat de peur et de paranoïa s'installe sur l'ensemble du comté de Kilkenny. Ça fait partie du plan. Par la suite, sa réussite dépendra entièrement du dosage. De subtilités qui se reposeront sur la capacité de Maav à deviner et à appréhender ses petites gens. Car tout antagoniste a besoin d'un héros pour l'abattre. Une figure de confiance à qui se remettre. Comme la majorité des éventualités l'impliquent en tant que méchante, c'est Madame qui campera le rôle de la gentille. La décision dépend de peu, et a en majorité été prise parce qu'elle porte le nom de Nott. La confiance n'a rien à voir là-dedans. Et d'ailleurs, Theodora n'oserait pas se faire garder les arrières par Maav.

« Tu comprendras plus tard pourquoi. En attendant, j'aimerais que tu fasses venir les volontaires dont tu m'as parlé tout à l'heure. J'ai une mission spéciale à leur confier, et des choses à mettre en place avant l'annonce de vingt-et-une heures. »

Autrement dit, j'ai besoin de leur parler maintenant. C'est pour ça que les différentes équipes n'ont pas encore bougé du château. Ils attendent la pièce manquante.

« J'ai également un ami, qui arrivera un peu plus tard dans la soirée. Que le personnel soit prévenu et qu'on l'accueille comme il se doit. Surtout, qu'on me prévienne dès qu'il posera le pied dans la demeure. »

dés 2 : oui/oui/oui : empathe - oui/oui/non : legilimens - oui/non/oui : briseur de sorts - non/oui/oui : maître fléreur - oui/non/non : animagus chien sauvage - non/non/oui : métamorphomage - non/non/non : rafleur basique - non/oui/non : potionniste.


PNJ(s) PRéSENT(S)

Diana Wellstorm
Empathe - 24 ans - Ft. Saoirse Ronan
INFORMATIONS EN VRAC :

-C'est une prisonnière de guerre. Reconnue empathe, elle a été capturée à ses quinze ans, puis torturée pour devenir le parfait outil du Régime.
-Elle est capable de déterminer les sentiments d'autrui avec une acuité extrême. Mais elle est parfois instable, et a besoin d'un de ses catalyseurs (l'un d'eux est Javier Herrera) pour éviter les crises. Heureusement, elle est facilement maîtrisable physiquement.
-En dehors de ses crises, elle est calme, silencieuse et renfermée. Elle dégage quelque chose de dérangeant.

MISE EN SITUATION :

Ses yeux percent la vitre de la cellule. Un frémissement lui mord l'échine. Diana Wellstorm, la créature du Régime. Le problème, quand on fait des prisonniers aussi jeunes, et aussi détraqués, c'est qu'ils le restent. Jeunes, et détraqués. Theodora n'aime pas le blanc aseptisé de cette pièce. Elle n'aime pas la regarder fixer le miroir sans tain comme si on savait qu'elle se trouvait derrière. Elle n'a pas peur, non. Une Avery ne ressent pas la peur.

« Qu'on la fasse sortir. »  
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Javier Herrera
Rafleur - 39 ans - Ft. Miguel Angel Silvestre
INFORMATIONS EN VRAC :

-Il n'a aucun talent, sinon celui de parler et de tirer sur les bonnes ficelles. C'est néanmoins un rafleur brillant, doué d'un bourreau fantastique.
-C'est lui qui a capturé puis remodelé Diana. C'est son arme, là où il n'en a aucune pour spécialement faire la différence.
-C'est un lèche-cul de première, et il fait davantage confiance à Abel McMillan qu'à Theodora. Il préférera le suivre plutôt que d'écouter sa supérieure évidente.

MISE EN SITUATION :

PAS DE SITUATION. IL RESTAIT QUE LUI DE DISPO. SORRY. 
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Sujet: Re: Tuez-les tous, Dumbledore reconnaîtra les siens.   Mer 18 Avr - 13:59

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Sujet: Re: Tuez-les tous, Dumbledore reconnaîtra les siens.   Mer 18 Avr - 16:55

Le sourire plein de stupre la laisse impénétrable. Bras ramenés, croisés, sur sa poitrine, Maav dédaigne la plaisanterie car occupée à ce qu’elle souhaite entendre de la bouche de Theodora : qu’on ne va pas l’utiliser à décorer la demeure familiale. Elle n’a jamais su tenir une maison, s’occupe peu de la sienne et elle n’a pas besoin d’une publicité de ce genre auprès des autres – des véritables – mangemorts. Redwyne la prend, au mieux, pour une engeance de petits oligarques, précieuse et affétée, au pire pour un morceau de choix. Crane, quant à lui, la méprise ouvertement. Ce n’est même pas que Maav ait à cœur de se distinguer dans la guerilla des jours à venir. Elle ne veut pas qu’on puisse lui reprocher quoi que ce soit, et surtout pas son inaction. Sans sympathie particulière pour les rebelles, elle penche naturellement pour ceux qui, sous l’empire du Régime, lui offrent le plus d’avantages. C’est la raison de la marque à son bras, de sa présence à Kilkenny, de la faveur sollicitée auprès de la directrice de la Justice magique. L’irlandaise endurerait ces petites plaisanteries graveleuses sans broncher si elle était certaine qu’on fera bon usage de sa présence et de ses talents. Theodora ne s’en ouvre pas auprès d’elle. C’est donc qu’il faudra s’en contenter, et faire confiance. Pas plus que la blonde ne se fie à la brune, la brune ne se fie à la blonde en retour. « Je comprendrai plus tard pourquoi ? répète-t-elle lentement. » Sur le versant irlandais, on n’aime pas cela. Être commandée, diligentée telle une domestique, non plus. La délégation tient de la logistique et un elfe de maison, au lieu de la faire venir jusqu’ici, ferait parfaitement l’affaire. Maav ne dit rien de la bête offusquée qui érafle les parois de sa poitrine et décide que ce sera une substance de la contrepartie. « Je vais les faire venir dans la demi-heure, décrète-t-elle à propos des volontaires. Et j’aurais une meilleure idée de comment l’accueillir comme il se doit si je savais de qui il s’agit. » Probablement pas quelqu’un de plus important que Theodora Avery. Mais quel ami ? en a-t-elle seulement ? « Je suppose que je dois faire préparer une autre chambre ? » Le timbre est légèrement cassant, comme si Maav s’apprêtait à dresser les draps elle-même. « Je te préviendrai quand les volontaires seront arrivés. »

+ + +

« Assieds-toi. » Le vieil Hoyt pose une main sur l’épaule du jeune Eddie. Celui-ci s’exécute sans réfléchir et tant pis si la pluie imbibe son pantalon. « C’est à elle de venir. » Cette fois, Paddy pose son regard céruléen, proche de l’acier, sur Maav. Il a vu grandir la fille d’Attila Nott, le ton qu’il a ne laisse aucun doute là-dessus. Elle n’aime pas cela mais ne dit rien ; le paternalisme est partout, en plus de l’orgueil irlandais et du rictus de Dom. Comme elle le pressentait pour son père, Paddy Hoyt n’a pas apprécié l’idée que Theodora Avery se trouve dans le bureau du patriarche et d’y être convoqué. Puisqu’il a tenu, droit comme un piquet, en bas du perron de la maison, les autres l’ont imité. Personne ne regarde Lady, qui ne regarde que Maav. « Je vais la chercher, se contente-t-elle de rétorquer dans le seul but d’esquiver les directives et les prunelles. »

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Paddy Hoyt
66 ans - Ft. Jeff Bridges
INFORMATIONS EN VRAC :

- Devenu enchanteur de métaux à défaut de mieux, il est impliqué dans la construction de deux bâtiments sur trois dans le comté. Maintenant à la tête de sa propre entreprise, Paddy emploie les jeunes repris de Justice à leur sortie d'Azkaban et les exclus de tous bords.
- Il a des rapports amicaux avec Attila Nott. 
- Il s'est porté volontaire pour innocenter les sorciers et sorcières qui bossent pour lui.
- Il a toujours vécu ici, il connait tout le monde et tout le monde le connaît.
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Domhnall O'Keefe
34 ans - Ft. Aidan Turner
INFORMATIONS EN VRAC :

- Domhnall est un opportuniste. Il a grandi et vécu aux crochets de sa tante, installée au village, jusqu'à la mort de celle-ci. Son héritage n'était pas bien lourd, ce qui ne l'a pas empêché de le dépenser au bar du coin.
- Il s'est porté volontaire pour se faire bien voir des Nott et, éventuellement, du Régime lui-même. Il ferait n'importe quoi pour impressionner Theodora Avery.
- Mielleux, obséquieux, on peut difficilement croire un mot de ce qui sort de sa bouche.
- Il n'a appris aucun métier. On ignore de quoi il vit.

Moya Mandelson
37 ans - Ft. Bryce Dallas Howard
INFORMATIONS EN VRAC :

- Elle rêvait de devenir chargée de relations publiques avec les moldus. Dans le coin, on connait la fascination qu'elle a pour eux et elle en parle facilement.
- Elle s'est portée volontaire à la place de son frère, alité après un sévère passage à tabac de rafleurs, il y a plus d'un an. Elle espère qu'on le laisse tranquille et qu'on oublie son affiliation passée à des rebelles.
- Moya connait bien les arbres et les forêts de la région : elle prélève le bois pour des fabricants de baguette à Dublin et à Édimbourg.
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Eddie Murdoch
26 ans - Ft. Frank Dillane
INFORMATIONS EN VRAC :

- Edward est un cracmol, abandonné par ses parents le jour où ils ont compris qu'il ne ferait aucune magie. Il a toujours eu à coeur de compenser ce défaut et de remercier ceux du village qui l'ont malgré tout recueilli : c'est la raison pour laquelle il s'est porté volontaire.
- Il est pratiquement muet, légèrement retardé.
- Quand deux personnes qu'il connait et apprécie sont en désaccord, il a beaucoup de mal à se gérer et ne sait pas trancher.
- Paddy Hoyt est très protecteur avec lui.

Lady Keohane
38 ans - Ft. Caitriona Balfe
INFORMATIONS EN VRAC :

- Personne n'a jamais su son véritable prénom.
- Guérisseuse de campagne, elle a très sale réputation depuis qu'un accouchement compliqué a coûté la vie à l'enfant et à sa mère. Elle s'est portée volontaire pour se racheter et se débarrasser d'un peu de sa culpabilité.
- Personne ne voudrait collaborer avec Lady, n'est-ce qu'être vu ou associé à elle.
- Elle connait Maav Nott depuis qu'elles sont enfants. 
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Sujet: Re: Tuez-les tous, Dumbledore reconnaîtra les siens.   Mer 18 Avr - 16:55

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Sujet: Re: Tuez-les tous, Dumbledore reconnaîtra les siens.   Dim 22 Avr - 17:28

« Ça commence bien... »

Si le sourire aiguisé présage qu'il ne lui manquait plus que ça pour justifier des interrogatoires, Theodora n'est pas tant ravie par la tournure des événements. Elle n'a pas le temps ou la patience de ménager les orgueils des locaux, et aucune envie de contrarier le sien en retour. La voila qui se lève, cependant, l'air superbe et la silhouette menaçante. Le mégot qui crépitait à la bouche rejoint le cendrier.

« Allons-y, alors. Si c'est comme ça qu'ils veulent jouer. »

+ + +

C'est accompagnée de Maav, de Diana et de Garret Baldwin qu'elle apparaît sur le perron. Son éternel sourire d'assurance et de mépris fend la bouche. Elle n'a aucune envie de salir ses chaussures, et encore moins d'utiliser la térébelle sans Javier, mais puisqu'ils la cherchent avec tant d'enthousiasme... Elle compte bien faire en sorte qu'ils la trouvent.

« Mesdames messieurs. Je suis ravie que vous ayez décidé de nous prêter main forte. J'espère que notre collaboration sera fructueuse. »

Alors que Theodora s'approche du groupe en dépit de la pluie, le regard perçant de Diana commence déjà à tracer les contours des forces en présence. Il n'y a que Baldwin, baguette en main, qui demeure un peu en retrait.

« Je me présente : Theodora Avery, directrice du département de la justice magique. Enchantée. »

Les mains liées derrière le dos, le pas sinistre, elle navigue autour et à travers le petit groupe, observe qui l'observe, et note qui lui plaît ou lui déplaît. Le vieil homme (Paddy Hoyt, sans doute), par exemple, n'a pas cessé de la transpercer du bleu métallique de ses yeux. Elle n'est pas certaine d'en apprécier la teneur, ou la pointe d'irrévérence, mais soit. Des mots de Maav, elle a cru comprendre qu'il avait de l'importance. Pour inspirer les autres, c'est ce genre d'hommes qu'il faut rallier ou écraser.

« Vous connaissez la situation : des rebelles sont soupçonnés d'avoir trouvé refuge à Kilkenny. Si nous sommes ici aujourd'hui, c'est pour les capturer et les livrer aux autorités compétentes. Toute aide est la bienvenue et saura être appréciée par le Régime. »

A son tour, Diana ne tarde pas à descendre du perron. Elle ne dit rien, ne sourit pas, ni ne montre aucun signe d'appréciation. Sa présence est telle qu'elle éclipse un peu de l'aura de Theodora. C'est néanmoins devant Eddie, qu'elle choisit de s'arrêter. Ses pupilles translucides ne le quittent plus.

« Je vous encourage évidemment à prendre des initiatives, à venir nous renseigner ou nous guider si vous en jugez l'utilité. Et si vous avez des scrupules, si vous avez des doutes ou des soupçons, que vous voulez protéger votre voisin, votre frère, ou votre chien, que sais-je, dites vous bien une chose : tout finit par se savoir. Pour l'heure, j'ai besoin d'un volontaire... »

Ou de quelqu'un qu'elle aura désigné. Voila qu'elle se met à jauger les gens, à balancer son index d'une personne à une autre. Peut-être, peut-être pas. Finalement, son regard prédateur se pose sur le duo. Sur Diana qui décrypte Eddie. Sur Eddie qui lui sourit un peu l'air gêné. Parfait. Le sourire s'étire. Alors qu'elle commence à rejoindre les deux candides, Paddy Hoyt lui barre la vision et la route.

« Ça ne sera pas lui. »

L'autorité remonte à la gorge. Theodora s'est décidée : elle ne l'apprécie pas. Les bras posés le long du corps, les phalanges blanchissent dangereusement, mais le visage ne perd rien de son calme olympien et de son mépris naturel.

« -Vous êtes certain que vous ne voulez pas d'abord en apprendre plus sur mes plans ? Ça n'a absolument rien de dangereux. A vrai dire, c'est même lui qui aura la meilleure place de l'échiquier...
-Ça ne sera pas lui.
-Je crois que je me suis mal faite comprendre, monsieur Hoyt : ce n'est pas une proposition. »

La silhouette fait à trois quarts face au vieil homme. Le quart restant mire Maav du coin de l’œil. Car s'il y a quelqu'un qui a intérêt à ce que les choses aillent le plus fluidement possible, c'est Madame.

« Je vous laisse une heure pour y réfléchir. Croyez-moi, vous ne voulez pas me décevoir... »

C'est pour Hoyt, mais aussi pour son amante, qu'elle mire mieux une fois les talons tournés pour rejoindre la demeure.

dé 1 : 1/6 : #1 - 2/7 : #2 - 3/8 : #3 - 4/9 : #4 - 5/10 : #5.
dé 2 : chiffres pairs : option A - chiffres impairs : option B - 9/10 : option C.

les possibilités:

« BLAH. »


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Diana Wellstorm
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-C'est une prisonnière de guerre. Reconnue empathe, elle a été capturée à ses quinze ans, puis torturée pour devenir le parfait outil du Régime.
-Elle est capable de déterminer les sentiments d'autrui avec une acuité extrême. Mais elle est parfois instable, et a besoin d'un de ses catalyseurs (l'un d'eux est Javier Herrera) pour éviter les crises. Heureusement, elle est facilement maîtrisable physiquement.
-En dehors de ses crises, elle est calme, silencieuse et renfermée. Elle dégage quelque chose de dérangeant.

MISE EN SITUATION :

Ses yeux percent la vitre de la cellule. Un frémissement lui mord l'échine. Diana Wellstorm, la créature du Régime. Le problème, quand on fait des prisonniers aussi jeunes, et aussi détraqués, c'est qu'ils le restent. Jeunes, et détraqués. Theodora n'aime pas le blanc aseptisé de cette pièce. Elle n'aime pas la regarder fixer le miroir sans tain comme si on savait qu'elle se trouvait derrière. Elle n'a pas peur, non. Une Avery ne ressent pas la peur.

« Qu'on la fasse sortir. »  
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-Il n'a aucun talent, sinon celui de parler et de tirer sur les bonnes ficelles. C'est néanmoins un rafleur brillant, doué d'un bourreau fantastique.
-C'est lui qui a capturé puis remodelé Diana. C'est son arme, là où il n'en a aucune pour spécialement faire la différence.
-C'est un lèche-cul de première, et il fait davantage confiance à Abel McMillan qu'à Theodora. Il préférera le suivre plutôt que d'écouter sa supérieure évidente.

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Sujet: Re: Tuez-les tous, Dumbledore reconnaîtra les siens.   Dim 22 Avr - 17:28

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Sujet: Re: Tuez-les tous, Dumbledore reconnaîtra les siens.   Lun 23 Avr - 14:16

Depuis son mètre carré de montoir en granit, Maav trouve la tournure des évènements déplaisante. D’un côté, Theodora est compétente mais orgueilleuse. De l’autre, Patrick, dit ‘Paddy’, Hoyt est protecteur mais patriotard. Ils sont tous les deux vieux, en ce sens qu’ils ont bien connu la Guerre – encore que l’homme, à l’image des Nott, n’ait pour ainsi dire pas participé. Les laisser décider de la couleur de cette opération, c’est s’assurer d’un désastre ou, a minima, qu’un succès sera obtenu avec le plus de difficultés possibles. La fille d’Attila Nott est tentée d’intervenir dès la seconde où l’enchanteur de métaux s’interpose entre Theodora et le jeune Eddie. Ce dernier attire spécifiquement son attention depuis que Diana Wellstorm ne le lâche plus du regard. Elle serait curieuse d’apprendre ce que ces deux-là se racontent en silence ; de mémoire, Maav ne l’a jamais entendu prononcer un mot, ni même un son ou le moindre grognement, et la plupart des habitants du coin le pensent muet. Bienheureux, et muet. Pourtant, ses yeux se troublent très brièvement lorsque le ton de Paddy s’aiguise et que Theodora Avery ne lui cède rien. Un soupir se précipite à la bouche de la Madame, qui paraît être la seule personne aux environs capable d’entendre l’intérêt primordial d’une coopération. C’est peut-être qu’elle a pris l’habitude de jouer sur tous les tableaux, de serrer la poches à des ennemis et de flouer quelques uns de ses confidents… Bref : elle n’a aucune morale. Et, oui, elle a tout intérêt à ce que les choses aillent au plus fluide.

Maav ne retient pas Theodora, dont le pas est vite emboîté par Garret Baldwin. (Sont-ils tous des clébards aussi obéissants, qu’on n’a pas besoin de leur aboyer après pour qu’ils vous suivent ? L’idée de grimper à l’échelle des mangemorts commence à gagner en charme.) Ne reste que Diana, qui ne dit ni ne fait rien. Au bout de quelques secondes d’un silence épaissi par les oscillations nerveuses d’Eddie Murdock, tous conviennent, sans une syllabe les uns pour les autres, d’ignorer son existence.
« Si elle veut un volontaire, commence Domhnall O’Keefe avec un haussement d’épaules censé exprimer toute sa gouaille, je veux bien, moi. » Son sourire n’a pas dépéri. Il s’est même renforcé, doublé par une sorte de désir imprudent. « Elle ne veut pas un volontaire, intervient Paddy en concédant finalement un mètre de distance à son cracmol de protgé. Elle veut nous tester. Et je ne suis pas d’accord avec ça. Elle est en Irlande, ici… » Malgré l’hétérogénéité du groupe, un murmure d’assentiment traverse chacun des cinq protagonistes (sauf peut-être Eddie, qui n’y comprend pas grand-chose) et s’amuse à éclabousser Maav Nott. Dans l’ensemble, elle se fiche assez d’être irlandaise ou slovaque. Néanmoins, elle connaît la fierté de ses congénères, ainsi que l’importance que son père et son grand-père y attachent. « Je les connais, les sorciers comme elle, poursuit Hoyt qui voyait déjà Maav rétorquer. Elle n’en a rien à faire de nous. Elle vient verser le sang, et chercher sa médaille. » Une onde traverse Diana Wellstorm – si ce n’est pas de la loyauté pour l’absence, c’est certainement la haine vigoureuse de celui qui l’attaque. « On n’en a pas moins le même objectif, tranche Maav que ces discussions entament d’épuiser la patience. Non, elle ajoute sitôt que le vieil enchanteur allait l’interrompre. Je sais que vous êtes là pour vos employés et mon père respecte cela. Mais vous avez raison sur une chose : elle n’en a rien à faire. Elle pourrait désosser votre business d’un hibou au Ministère, et on aurait toujours le comté plein de rebelles. C’est hors de question. » La phrase tombe lourde, tranchante. On n’entend moins la fille d’Attila Nott. On entend l’une de ces mangemorts et, du reste, la plus haute dignitaire de la famille Nott en présence. « Oui, Madame, consent Hoyt en reculant encore. » « Très bien, répond-elle. Je m’occupe de cette histoire de volontaire et vous de vous rendre utile. Commencez par présenter vos baguettes à un Prior Incanto ; je vais vous retrouver ce chien-chien de Baldwin. » Malgré l’évidente tension qui s’est maintenant installé, un petit sourire de connivence est goûté par toutes les lèvres.

+ + +

« Tu ne peux pas prendre Edward Murdoch. » Maav rattrape Theodora dans le couloir du rez-de-chaussée qui mène au bureau. Les deux femmes progressent côte à côte sans que la demeure respire d’autre chose que du vent qui bat par intermittence les volets. « Choisis-moi à la place, quel que soit ton plan. Et pour l’amour des mages ancestraux, Theodora… Arrête de provoquer les irlandais. Tu n’as pas confiance en eux, ils n’ont pas confiance en toi, mais je sais qu’il me faut les deux. » Elles arrivent à la porte de l’office. « Si tu partageais des détails avec moi, je pourrais t’aider à obtenir d’eux ce que tu souhaites. »
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Sujet: Re: Tuez-les tous, Dumbledore reconnaîtra les siens.   Ven 27 Avr - 20:18

La cadence du pas demeure inchangée, et Theodora ne détourne jamais le regard vers Maav. Les mots ne l'atteignent pas plus que les conseils qui y sont dissimulés. Pour l'altercation qu'elle vient de provoquer, la directrice de la justice magique paraît étonnamment calme. On ira jusqu'à dire placide.

« Ne t'inquiète pas, je ne compte pas prendre Edward Murdoch. Je n'en ai jamais eu l'intention. Affirme la voix sans essuyer une seule variation. »

Ça sonne comme une vérité. Ça en a le goût et les odeurs. Mais il n'y en a sans doute qu'une moitié : si elle avait pu, Theodora aurait bien pris Eddie Murdoch. Toutefois, il ne mérite ni son énergie, ni son acharnement, en plus d'avoir l'air aussi instable, ou à minima fragile, que Diana Wellstorm.

« Attends une ou deux heures, et va dire à Hoyt que je renonce, que j'ai trouvé une alternative. Que tu as trouvé une alternative, même. Fais semblant d'avoir dû batailler. Tu sais faire ça, non ? Semblant. »

Un rictus de mépris fend un peu la lèvre, alors qu'elle pousse la porte du bureau pour y découvrir Javier Herrera, tranquillement installé près de la bibliothèque, un verre à la main. Theodora laisse entrer Madame avant de refermer derrière elle et de prendre place dans le fauteuil du maître de maison. Les doigts manipulent le paquet de clopes abandonné sur le bureau pour en extirper une. Sans que le regard daigne remonter sur l'une ou l'autre des figures, elle ouvre un dossier et commence à le parapher. Des autorisations, des rapports pour deux ou trois bricoles. On exige des résultats, là-haut. Sa mère ne l'a certainement pas laissée partir en Irlande pour faire du tourisme : un hibou partira pour son bureau dès demain matin.

« -Je ne te dérange pas, j'espère.
-Madame. Chantent les accents ibériques. »

La confusion aurait pu avoir lieu, mais il est évident que Javier s'adresse à Theodora plutôt qu'à Maav. Il se lève immédiatement, sert un autre verre et l'apporte au bureau. Pour avoir travaillé plusieurs fois avec elle, le rafleur connaît les mauvaises habitudes et les méthodes de sa supérieure. Un sourire ravageur irradie le visage de l'hispanique. Ça ne lui rapporte pas plus d'attention. Elle n'en a pas besoin pour endurer l'hypocrisie.

« -Diana est déjà avec les locaux. Elle a même l'air de s'être fait un ami. Rôde de loin. Juste au cas où. S'il y a quelque chose, quoi que ce soit, c'est moi que tu viens voir. Baldwin est là pour t'assister, au besoin. On lance les exécutions sur le coup des vingt-et-une heures. J'attends une performance irréprochable.
-Autre chose ?
Sois en forme pour tout à l'heure. »

Comme Theodora n'ajoute rien, il courbe et s'en va. Là seulement, la cigarette allumée est portée aux lèvres, et les yeux remontent à Maav.

« Ne fais pas cette tête, voyons. On ne parlait pas de vraies exécutions. Si j'avais voulu tuer qui que ce soit, crois-moi que j'aurais déjà écorché Patrick Hoyt pour en faire un exemple. Au couteau.  Précise-t-elle. C'est plus... Marquant que la magie. »

Et dans tous les sens du terme. Il n'y a qu'à constater des vieilles plaies disgracieuses qui zèbrent encore son avant-bras des années après la guerre. Son avant-bras et tout le reste du corps, d'ailleurs. Du reste, il n'y a que dans le sadisme, qu'elle retire un peu de vie, car il n'y a aucune gloire à exécuter quelques paysans, et que la peur qui fonctionne sur eux. Theodora lâche la plume et s'installe mieux dans le fauteuil.

« Ce soir, nous irons au village et j'y entamerai un discours. Tu en as les grandes lignes ici. »

Elle sort un feuillet de sa serviette et le jette plus loin sur le bureau. Un rappel de loyauté, des temps difficiles, de regrets vis-à-vis du manque de proximité entre l'Irlande et l'Angleterre, des peuples qui doivent s'unifier face à la menace rebelle... Bref. Un ramassis de sollicitude adroite et de galvanisation des troupes, appuyé par un mea culpa à propos du jeune Murdoch.

« Là, une explosion surviendra à la bordure de la forêt, au milieu des dernières maisons qui tracent les limites du village. Rien de trop... Extrême, je te rassure. »

Elle ne sait pas quelle maison, ou à qui elle sera, mais ça n'a pas d'importance immédiate, parce que ses acolytes n'auront qu'à en choisir une au hasard, et que tous les habitants seront sur la place, entrain de l'écouter.

« Partout sur les lieux, on trouvera des traces d'activités rebelles. Au milieu du chaos, c'est Javier Herrera, l'homme que tu viens d’apercevoir, qui sera retrouvé inconscient ou blessé. Peut-être les deux. Selon les réactions des gens, il commencera à pointer du doigt ou à donner des fausses descriptions de ses agresseurs. »

Il ne faut pas grand chose. Juste un élément perturbateur. Pour instaurer un climat de peur et de méfiance. Pour forcer les gens à se dénoncer et les langues à se délier. Pour jauger des réactions et évaluer les comportements. Quelqu'un craquera. Quelqu'un fera un mauvais pas.

« Diana sera au milieu de la foule, pour capter les trop grandes variations. Mais elle ne peut pas couvrir tout le monde, et comme tu l'as souligné, les irlandais ne me font pas confiance. Par contre, à toi, si. Tu n'auras qu'à laisser tes oreilles traîner. Quand nous aurons disparu du paysage pour retourner battre la forêt, un indice fuitera forcément quelque part. »

Voila, clôture-t-elle d'une brève gestuelle des mains.

« Si tu as des suggestions, je suis toute ouïe, sinon, tu peux aussi... Hésite-t-elle sur son choix de mots. Retourner vaquer à tes occupations jusqu'à vingt-et-une heures. Mais n'oublie pas de passer notifier Hoyt de ma, disons, capitulation. »



PNJ(s) PRéSENT(S)

Diana Wellstorm
Empathe - 24 ans - Ft. Saoirse Ronan
INFORMATIONS EN VRAC :

-C'est une prisonnière de guerre. Reconnue empathe, elle a été capturée à ses quinze ans, puis torturée pour devenir le parfait outil du Régime.
-Elle est capable de déterminer les sentiments d'autrui avec une acuité extrême. Mais elle est parfois instable, et a besoin d'un de ses catalyseurs (l'un d'eux est Javier Herrera) pour éviter les crises. Heureusement, elle est facilement maîtrisable physiquement.
-En dehors de ses crises, elle est calme, silencieuse et renfermée. Elle dégage quelque chose de dérangeant.

MISE EN SITUATION :

Ses yeux percent la vitre de la cellule. Un frémissement lui mord l'échine. Diana Wellstorm, la créature du Régime. Le problème, quand on fait des prisonniers aussi jeunes, et aussi détraqués, c'est qu'ils le restent. Jeunes, et détraqués. Theodora n'aime pas le blanc aseptisé de cette pièce. Elle n'aime pas la regarder fixer le miroir sans tain comme si on savait qu'elle se trouvait derrière. Elle n'a pas peur, non. Une Avery ne ressent pas la peur.

« Qu'on la fasse sortir. »  
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Javier Herrera
Rafleur - 39 ans - Ft. Miguel Angel Silvestre
INFORMATIONS EN VRAC :

-Il n'a aucun talent, sinon celui de parler et de tirer sur les bonnes ficelles. C'est néanmoins un rafleur brillant, doué d'un bourreau fantastique.
-C'est lui qui a capturé puis remodelé Diana. C'est son arme, là où il n'en a aucune pour spécialement faire la différence.
-C'est un lèche-cul de première, et il fait davantage confiance à Abel McMillan qu'à Theodora. Il préférera le suivre plutôt que d'écouter sa supérieure évidente.

MISE EN SITUATION :

PAS DE SITUATION. IL RESTAIT QUE LUI DE DISPO. SORRY.
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(c) AMIANTE
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