daily prophet

La Coupe de Quidditch britanique touche à sa fin. Les Hollyhead Harpies sortent vainqueurs du tournoi et la fête bat son plein. La rebellion, elle, murmure (+).
Les tensions montent alors qu'un nouveau revenant est enfermé à Azkaban pour le meurtre "accidentel" de sa fiancée.
Teatime with the Queen : Buckinghamshire est voté le county préféré des sorciers immigrants.



 

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 MAEBERON † THOSE GOOSEBUMPS EVERY TIME.

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Sujet: MAEBERON † THOSE GOOSEBUMPS EVERY TIME.   Sam 9 Déc - 21:44

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maebh rosier & oberon goldstein

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Oberon est ivre. Ça lui arrive de plus en plus souvent, il devrait faire attention parce qu'il sait que ça peut devenir dangereux. Mais parfois, l'impression cotonneuse que lui laisse l'hydromel quand il a fini son verre et le repose sur la table ou le comptoir d'un bar, est satisfaisante. Parfois... souvent. Ça l'empêche de réfléchir, et c'est pas plus mal pour quelqu'un comme lui qui réfléchit tout le temps, tout le temps et trop. Il n'est pas rare qu'il fasse un saut par le Chaudron Baveur — il est de toutes façons obligé de le traverser la plupart du temps pour retourner au Chemin de Traverse — quand il en a l'occasion et qu'il a passé la journée dehors. Sinon, fort heureusement que Gringotts et son appartement se trouve dans le même coin de la rue sorcière, autrement il serait tenté de s'arrêter à la fameuse auberge presque tous les soirs... Aujourd'hui, ceci dit, il n'est pas là pour se contenter d'une pinte de bière médiocre coupée à l'eau: il est au cabaret Rosier et il a mal à la tête parce qu'il a trop bu. Il a fait une mission mangemorte, aujourd'hui, et il a sauvé la vie de son compagnon du jour; ce dernier, un sang-mêlé fortuné, a littéralement vu sa vie défiler devant ses yeux et a décrété qu'il devait offrir un verre à Oberon. Puis deux. Puis trois. Et puis après ça, il a cessé de compter.

Il a perdu son comparse de la soirée pour l'instant, s'est éclipsé aux toilettes pour retrouver leur table vide. Il sait que ce serait impoli de partir sans demander son reste, mais il n'est pas d'humeur à rester assis en attendant un serveur et en observant les jolies filles danser sur scène — ce spectacle l'a toujours profondément dérangé, pour une raison qu'il a toujours eu du mal à expliquer —, ainsi ne tarde-t-il pas à se relever pour aller au bar commander un autre verre, il peut se permettre d'en payer un de sa poche du moment qu'on consent à le servir de nouveau. C'est vrai qu'il a l'air particulièrement alcoolisé, le pauvre Oberon, avec ses petits yeux, sa mine livide et ses cheveux courts qui ont l'air d'avoir explosé autour de son visage. Il aimerait retrousser ses manches mais il a honte de la Marque sur son bras, il n'ose pas, alors à la place il sue tranquillement sur son séant en attendant qu'un barman s'approche de lui, ses yeux se perdant dans le vide.

On lui tapote l'épaule et il secoue son épaule pour indiquer qu'il n'a pas envie qu'on lui parle ou qu'on le voit ou qu'on le dérange. On insiste alors Oberon finit par se retourner, agacé, c'est sûrement quelqu'un qui a juste besoin qu'il bouge un peu sur le côté pour se glisser jusqu'au comptoir, normal — il ne s'attend pas à tomber, plutôt littéralement, dans le regard (mort) de Maebh en faisant volte-face. Elle semble aussi surprise que lui, elle ne l'a pas reconnu apparemment en voulant qu'il se décale, il avait les cheveux un peu plus longs et plus fous quand elle est.... morte.

Morte. Morte, morte, morte. Comme Cal, qui n'est pas revenu, comme Papa, qui n'est pas revenu. Comme Noora, qui est revenue. Comme... comme tellement de gens, qu'il a vu dans les journaux, qu'il a croisé dans la rue, parfois des gens qui sont morts alors qu'ils étaient allés à Poudlard ensemble, des gens qui le méritaient, des gens qui ne le méritaient pas. C'est étrange quand c'est des gens qu'il connait; c'est horrible quand c'est des gens qu'il appréciait. Maebh ne fait partie d'aucune de ces deux catégories. Il pensait, pourtant, la connaître et l'apprécier. Mais même avant de mourir, Maebh, elle a changé. Ils étaient jeunes, bien entendu, trop jeune, mais Oberon se souvient comme si c'était d'hier de la douleur amère d'avoir le coeur brisé pour la première fois. C'est stupide, parce qu'ils étaient des gamins. Mais c'est le genre de choses auxquelles il a pensé quand elle est morte, quand elle a disparu et qu'il a vu son nom dans le journal. Elle était morte et maintenant elle est là.

Il se surprend à bégayer pour la première fois depuis longtemps. “ Ma-Ma-Ma-Maebh, Maebh. ” Chose à laquelle il était habitué quand il était petit... quand ils étaient amis. Elle se moquait toujours gentiment de lui dans ces moments-là, il s'en souvient, il détestait ça, il adorait ça. Il a tellement peur, ça se voit sur son visage. Avec Oberon, on a l'impression que chaque mort est revenu le hanter, lui rappeler ses torts. Chaque. Mort. C'est triste qu'elle n'ait pas été en vie pendant des années, mais Oberon pense sincèrement qu'elle n'aurait jamais dû revenir. Ce n'est pas naturel. “ Qu'est-ce que tu fais là? ” est la question sans doute la plus stupide qui lui soit jamais venue — le cabaret Rosier, après tout, porte son nom — en cet instant précis. Mais bien entendu, il ne parle pas seulement du cabaret.
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Âge : VINGT TOIS ANS, le temps s'est arrêté pendant cinq ans pour Maebh. Portrait fantomatique d'un souvenir.
Sang : PUR, ichor royal qui ouvre les portes et sucre le monde. Gouttes cristallines qu'elle ne peut s'imaginer souiller.
Profession : SANS EMPLOI, toutes ses heures consacrées à tenter de voir revenir le contrôle de sa magie. Jour après jour, l'échec est aussi cuisant que la rancoeur.
Situation civile : SOLITUDE d'une illusion que tous regardent de loin sans toucher. Dans ses souvenirs, Maebh est encore mariée à l'amour de sa vie.
Allégeance : VOLDEMORT, c'est bien la seule chose que la mort n'a pas réussi à changer.
Particularité : REVENANTE, ni vraiment morte ni tout à fait vivante à nouveau.

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Sujet: Re: MAEBERON † THOSE GOOSEBUMPS EVERY TIME.   Mer 13 Déc - 20:25

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L’ennui est palpable alors que la benjamine fixe une danseuse de ses grands yeux vides. Le spectacle a cessé de la révolter il y a bien longtemps et ce n’est pas la mort qui l’a poussée à penser le contraire. Avec chaque déhanché des hanches des belles enchainées au cabaret, Maebh ne voit que leur empire. Leur nom de famille écrit dans le moindre de leurs mouvements, les cendres d’un empire qu’elle a longtemps imaginé devenir le sien. Des vagues de nostalgie posées au fond des yeux, la princesse fixe et tente d’éteindre son coeur. Un verre entre les doigts, l’héritière déchue est passée voir Phaedre. Quelques mots échangés, quelques pansements posés sur cette relation qu’elle s’évertue à réparer. Une fois sa soeur ayant prit congé, Maebh avait décidé de rester. Elle n’avait après tout pas ailleurs où aller, personne à aller rejoindre. Et même si le fantôme continue d’apprécier le charme vicié de l’endroit, vestige d’un passé qui continue de la tourmenter, les notes de musique sont hantées pour la funambule. Chaque battement de son coeur lui murmure des mensonges et plus que dans l’alcool, c’est dans la rancoeur que semble parfois se perdre la Rosier. Personne pour l’en blâmer, l'aigreur lui sied au teint.

Soudainement agacée par le verre vide tournant entre ses doigts, la sorcière décide de se frayer un chemin jusqu’au bar - à l’autre bout de la pièce. Les manches légères de sa robe noire laissent entrevoir la marque ornant son avant bras, le rouge vif assombri par la dentelle. Elle n’a jamais cherché à la cacher, Maebh. Encore moins depuis son retour d’entre les morts, le fantôme ayant trouvé en la Cause une bouée de sauvetage. Pas qu’elle soit particulièrement utile à présent que la magie s’évapore d’entre ses doigts agacés, mais ça lui change les idées. Ca donne du sens à un monde qui n’en a autrement plus aucun. La princesse courroucée se fond entre les manants, lippes froncées et nez retroussé. Maebh a toujours été prétentieuse et si elle se noie parmi la foule ce soir, ce n’est que pour mieux oublier le vide.

Arrivée à hauteur du bar, Maebh tapote, s’impatiente avant de se faire plus insistante. Sûrement se serait-elle éloignée, si elle avait reconnu les cheveux d’Oberon. Peut être. La Rosier n’aime pas se retrouver face à ses souvenirs, trop consciente toujours du malaise jeté par sa présence. La plupart du temps, la funambule voudrait juste hurler - hurler au monde de cesser de la regarder avec pitié. Mais la Rosier a toujours été trop enfermée dans son monde, trop concentrée sur elle et sur elle uniquement, que pour reconnaître l’épaule qu’elle tapote de nouveau. Il n’était qu’un garçon à l’époque. Il est un homme aujourd’hui. Et lorsque l’inconnu se retourne, c’est une moue de surprise qui vient animer quelques instants ses traits éteints. Elle se souvient de Poudlard, Maebh. Le souvenir est lointain, comme rendu flou par son propre égoïsme. Car Maebh ne se souvient d’Oberon que comme d’un ancien ami - complètement étrangère à son coeur brisé. Elle était bien consciente, le serpent, du faible du Poufsouffle à son égard. Mais l’adolescente d’hier avait toujours considéré cela comme étant son affaire, le regard bien trop occupé ailleurs. Et puis, le monde avait changé. La guerre avait redoré le nom des Rosier, les avait propulsé de nouveau au devant de la société. Le monde avait changé et Maebh lui avait embrayé le pas, abandonnant sans états d’âme (sans même le réaliser, en fait) Oberon sur le côté.

Quelle ironie de se retrouver aujourd’hui, elle, mise de côté.

« Ma-Ma-Ma-Maebh, Maebh. » le bégaiement d’Oberon fait naître un sourire sur ses lèvres couleur carmin. Le même sourire qu’autrefois - juste un peu usé. Malmené par les années. Ecrasé par le poids de la mort. La peur imprimée sur les traits de son vis-à-vis n’échappe pas au fantôme qui ne manque pas de s’en offusquer. Le sourire se transforme en grimace en quelques secondes, la princesse croisant ses bras sur sa poitrine alors que la question tombe. « Qu’est-ce que tu fais là ? » un petit rire s’échappe d’entre ses lippes mortifères. Pas particulièrement moqueur, juste fatigué. Lasse de répondre aux mêmes questions jour après jour, soir après soit. Ce n’est pas la faute d’Oberon, bien sûr, mais la sorcière ne peut s’empêcher d’hausser les épaules - « Tu n’as pas entendu les dernières nouvelles ? un sourire faussement rieur de venir habiter une nouvelle fois son visage Je pensais pourtant que tout Londres était au courant. »

Comme pour s’excuser de l’aigreur qui pointe le bout de ses griffes, Maebh se détourne. Obtient deux verres d’une oeillade noire, en tendant un à Oberon du bout des doigts. « Pour la maison. » murmure t’elle du bout des lèvres comme on murmurerait des excuses. Pas qu’elle soit consciente de lui avoir fait du mal, loin de là, mais une sensation nouvelle s’est invitée au creux de son estomac. Une culpabilité que la mort semble parfois avoir réveillée. La Rosier chasse l’impression d’un mouvement de tête, se concentre sur son verre. Elle ne sait pas vraiment quoi dire, Maebh.

Que raconte t’on à un fantôme si ce n'est des banalités ? « Et toi, que fais tu ici ? » s’enquière t’elle dans un haussement de sourcil.

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Sujet: Re: MAEBERON † THOSE GOOSEBUMPS EVERY TIME.   Lun 18 Déc - 13:37

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Les morts, il y a quelque chose à propos d'eux. Dans leurs yeux. Oberon se demande s'ils ont vu quoique ce soit, même si il a lu dans la Gazette qu'il n'y avait rien. Juste une seconde de noir: et puis le réveil, brutal et déstabilisant. Il a lu cette interview dans le journal, l'a relue des dizaines de fois après ça, pour bien comprendre, sans jamais parvenir à comprendre pour de vrai. Ça lui fait peur, Oberon, la mort, ça lui fait encore plus peur l'idée que des gens en soient revenus. C'est quelque chose qui le perturbe au plus profond de lui, lui qui s'est difficilement fait à la mort de son frère quand il avait quatorze ans, lui qui a difficilement compris qu'il ne reviendrait jamais. Il n'arrête pas d'y penser. Pourquoi certains reviennent et pas d'autres? Est-ce que Cal est revenu mais qu'il est réapparu dans le fleuve dans lequel il s'est noyé, mourant une seconde après sa première mort, son cadavre emporté par le courant pour la seconde fois? Ces questions le hantent, viennent parfois le réveiller au milieu de la nuit: le cadavre de Cal animé au pied de son lit, la peau gonflée par l'eau, les yeux blancs, sa bouche se tordant d'une expression dégoûtée: c'est ta faute.

Maebh n'est pas morte par sa faute. Pourtant, il la regarde comme si elle était son démon personnel, revenu de l'autre côté du Voile pour le blâmer de tous les maux de la Terre. Il prend tout à coeur, Oberon. Elle rit un peu, Maebh et Oberon se sent mal, il sent des frissons lui dévaler le long de l'échine, c'est désagréable. La question est un peu stupide, c'est le cabaret de sa famille après tout, il espère qu'elle n'est pas vexée, qu'elle ne va pas se transformer en spectre vengeur... il sait que c'est stupide de penser ça, il sait que ça ne marche pas comme ça. Mais la peur enfantine des fantômes, à peine domptée à Poudlard quand il a rencontré ceux qui peuplaient l'école quand il y allait, est toujours présente en lui, enfoncée loin dans ses tripes. « Tu n’as pas entendu les dernières nouvelles ? Je pensais pourtant que tout Londres était au courant. » Il l'est. Son visage le dit bien, qu'il l'est, au courant, du retour des morts. Il sait les rumeurs aussi. Les morts reviennent, mais ils ne reviennent pas entier. Il a vu Noora. Il refuse de croire que c'était Noora. Juste quelqu'un de déguisé en Noora.

Il se demande si c'est la même chose pour Maebh. Si elle est encore, vraiment, Maebh. Il ne se souvient plus des circonstances de sa mort, perdue parmi d'autres, mais il se souvient d'avoir pleuré. Maintenant, elle est là. Il ne parvient pas à lui répondre, balbutie des débuts de phrases incompréhensibles, et devient bien silencieux quand elle glisse dans sa direction un verre alors qu'Oberon s'apprêtait à la laisser seule et tranquille. « Pour la maison. » Cette fois, il parvient à formuler une phrase, même si elle se résume à un mot et un seul: “ Merci. ” C'est déjà un bon début, il imagine, alors qu'il a l'impression d'être paralysé, gelé à l'intérieur. « Et toi, que fais tu ici ? » La conversation semble ironiquement simple, terriblement mondaine. Tu es morte, a-t-il presque envie de lui rappeler. Veux-tu réellement parler de la météo? Mais Oberon ravale ses mots en portant le verre qu'elle vient de lui offrir à ses lèvres, en engloutissant une petite gorgée. “ J'aimerais bien savoir, ” finit-il par dire, se demandant toujours si ils parlent du cabaret.

Oberon observe un peu la salle, le luxe opulent, quelques rires discrets, la fumée et l'alcool et les beaux costumes. Il ne se sent pas à sa place: autre, un intrus qui s'est glissé par la porte de derrière et ne retrouve plus son chemin à l'intérieur. Il se demande où est parti son ami. Son regard revient vers Maebh, son coeur explose d'une nostalgie qu'il n'a pas ressenti depuis longtemps. L'ancien Oberon lui manque, il aurait aimé ne pas grandir, ne pas vieillir. Rester Peter Pan. “ Comment c'était? ” demande-t-il, l'alcool déliant sa langue et effaçant un peu de sa peur de l'inconnu et des fantômes. Il parle de l'Au-Delà bien entendu, le grand mystère de l'humanité. “ Noir? Terrifiant? ” Il a envie, non, il a besoin de sa voir, même si le regard trop clair et trop vide que pose Maebh sur lui le terrifie plus que tout au monde.
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Sang : PUR, ichor royal qui ouvre les portes et sucre le monde. Gouttes cristallines qu'elle ne peut s'imaginer souiller.
Profession : SANS EMPLOI, toutes ses heures consacrées à tenter de voir revenir le contrôle de sa magie. Jour après jour, l'échec est aussi cuisant que la rancoeur.
Situation civile : SOLITUDE d'une illusion que tous regardent de loin sans toucher. Dans ses souvenirs, Maebh est encore mariée à l'amour de sa vie.
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Sujet: Re: MAEBERON † THOSE GOOSEBUMPS EVERY TIME.   Sam 23 Déc - 23:19

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Les rires et la musique semblent lointains à Maebh dont toute l’attention est fixée sur la peur imprimée sur les traits d’Oberon. Probablement la sorcière s’attendait elle à retrouver sur le visage de son ancien camarade de classe les mêmes mimiques qu’à l’époque. Souvenir d’un temps plus doux bercé d’une tendresse adolescente, un temps où le monde tournait encore autour d’elle. Plus que quiconque, la Rosier est bâtie pour la lumière, s’épanouissant sous les regards. C’est peut être pour ça qu’elle a l’air fanée, un peu éteinte, Maebh. Une fois l’attention arrachée, que reste t’il de ce rêve opalin dessiné par la gamine d’hier. Alors, sous l’expression apeurée d’Oberon - le rire de Maebh s’étrange et meurt, la belle masquant la fin abrupte en une légère toux. Ca sonne faux - comme ses sourires, comme ses mensonges - mais la funambule n’y prête plus attention. Le fantôme ne sait pas pourquoi il glisse un verre en direction du jeune homme alors que l’un comme l’autre semblent n’avoir qu’une envie : que cette conversation se termine et avec eux les mauvais sorts. Mais même sans le vouloir, l’arrogante ne peut s’empêcher de se rattacher au passé. A ces bribes de passé gâchées d’aigreur, à ces souvenirs autrefois sucrés mais rendus amers par la Faucheuse. Elle aimerait pouvoir se faire nouvelle, Maebh. Se réinventer pour qu’enfin sa vie reprenne. Mais son âme est aussi vide que son coeur et ses rêves semblent ne pouvoir que lui échapper. Alors, dans un geste inattendu, elle décide de rester encore un peu. Juste le temps qu’il faudra pour laisser s’estomper les regrets. Peu importe qu’Oberon soit mal à l’aise, peu importe. Maebh a toujours égoïste et ce n’est pas la première fois que le Goldstein en fait les frais. « J’aimerais bien savoir. »

Dieu qu’elle a l’air triste, Maebh, alors que l’alcool tourne autour de son verre et que son regard se perd quelques instants au loin. Avenir gâché sur des moments manqués, c’est une nostalgie bien trop familière qui serre la poitrine de la Rosier. « Comment c’était ? » la surprise se mêle à la lassitude alors que son regard se dirige de nouveau vers lui, ses lèvres esquissant une grimace. Maebh passe une paume tremblante sur son visage pâle, soupire. « Noir? Terrifiant? » Et pour la première fois, la sorcière aimerait avoir une réelle réponse à lui donner. Peut être parce qu’elle a peur qu’il ne s’en aille et qu’elle soit de nouveau seule, peut être parce qu’une petite voix lui murmure qu’il le mériterait. Quoiqu’il en soit, le mérite n’a que peu d’importance pour la mort et c’est un sourire désolé qui passe brièvement par ses lèvres. Esquisse fugace de tout ce qu’elle ne dira jamais. « J’aimerais pouvoir te répondre. » Un soupçon de vérité dans l’océan de ses mensonges, elle qui s’applique jour après jour à faire croire qu’elle va bien. « Vraiment. » Une gorgée comme pour se donner du courage, comme pour oublier son nouveau statut de curiosité. Monstre de foire que l’on vient caresser une fois rendu assez courageux par quelques gorgées de liqueur. Maebh détourne le regard, termine son verre d’une traite et hausse légèrement les épaules, les sourcils froncés. « La vérité c’est que je n’en sais rien. Je suis morte et puis c’est tout. » Je suis revenue et puis c’est tout, fin de l’histoire. Et il y a quelque chose de terrifiant dans le détachement clinique avec lequel la belle parle de sa propre fin. Elle est morte et puis c’est tout. Le monde a continué de tourner sans elle, la vie a repris son cours après quelques larmes et bientôt - la douleur s’est transformée en souvenir.

Elle aimerait lui dire, Maebh (à lui à défaut d’un autre) qu’elle n’est plus vraiment elle même. Que la mort a gardé pour elle ce qui la rendait autrefois vivante. Qu’elle a laissé derrière le voile ses couleurs et sa grâce, que c’est un fantôme qu’on a renvoyé parmi eux. Une ombre. Mais comme d’habitude, les mots se coincent à l’arrière de sa gorge et font bouillonner ses veines d’une rancoeur mortifère. Mais comme d’habitude, la poupée garde ses maux pour elle, joue une comédie rouillée. Maebh sait qu’elle ne trompe plus personne, mais elle a oublié comment être sincère. Avec les autres d’abord mais surtout avec elle-même. Alors, telle une poupée mécanique dont on aurait oublié le coeur, elle s’enlise dans ses anciens maniérismes.

Ils sont si différents, Maebh et Oberon. Ils l’ont toujours été, même à Poudlard. Et pourtant, en ce moment précis, ils semblent aussi tristes l’un que l’autre, les doigts serrés autour d’un verre d’alcool. Drapée d’une nostalgie amère, la Rosier relève enfin les yeux vers le sorcier, ses lippes s’étirant en un maigre semblant de sourire. Quelle piètre imitation de la vie. La princesse hésite, regarde ailleurs avant de reposer les yeux sur l’archiviste. « Comment vas tu, toi ? » Ose t’elle du bout des lèvres, d’un ton qu’elle aurait voulu neutre. La conversation a quelque chose de désuet, des questions simples posées dans un murmure. Comme si les dire trop fort risquait de briser quelque chose. La conversation a quelque chose de désuet, des questions simples posées dans un murmure. Comme si les dire trop fort risquait de briser quelque chose. « Je sais que la question est ridicule mais je ne sais pas quoi dire d'autre. » S'excuse t'elle dans une grimace lointaine. Le temps ne s'est pas arrêté et Maebh lui court aujourd'hui après, à la recherche de la moindre bribe d'information.
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