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La Coupe de Quidditch britanique touche à sa fin. Les Hollyhead Harpies sortent vainqueurs du tournoi et la fête bat son plein. La rebellion, elle, murmure (+).
Les tensions montent alors qu'un nouveau revenant est enfermé à Azkaban pour le meurtre "accidentel" de sa fiancée.
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 Don't break your tenderness (Anthonin)

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Sujet: Don't break your tenderness (Anthonin)   Mar 28 Nov - 1:23

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Don’t break your tenderness
we who live and die for ourselves, we who are malevolent and benevolent, who is humane?

Le chemin de traverse leur faisait un cadeau de début de saison.
Soleil sur un plateau, brise douce comme une caresse. Une réminiscence de l'été passée, un avant goût de celui qui viendrait - mais pas assez vite.

Il faisait pourtant un froid d'automne sec et humide, dans les ruelles du village,: fumerolle en nuage de vapeur au bout des lèvres, températures flirtant avec les régions basses,  nez rougie, doigts gourds enterrés tout au fond des poches. Mais Layla se sentait vivante, ici, dans un tableau familier. Qu'importe ses crevasses là, dans le creux de l'estomac, qui lui chuchotait que peut-être pas vraiment.

Elle respirait l'air matinale à grande goulée et c'était frais,  gavé d'embruns ouaté. Comme une empreinte piquante laissée à l'intérieur, une petite réserve d'oxygène pour plus tard. Car peut être qu'elle manquerait de souffle, les jours prochains, au milieu des ombres peuplant son chemin.

C'était une drôle de conviction.
Une certitude qu'elle avait là, sommeillant au creux des poumons, lorsqu'un souffle brûlant les gonflait d'une courte inspiration. Elle s'insinuait en elle, malsaine, alors que les doigts de glaçons taquinaient le creux de sa colonne. Car les convictions, elles aimaient voir son visage blême gravé de ces simples filigranes, ces rides incessantes qu'elles dessinaient sur l'étendue d'un front au rythme de ses réflexions. Et elle aurait aimée les chassés par la seule force de sa volonté, ces pensées persistantes, en douceur, avec l'arme la plus délicate qui soit: la chaleur d'un sourire. Poser ses doigts de chaque côté de ses joues dorés, et en étirer les pétales du bout de ses index. Et là, les nuages disparaitraient, transformés en tendre euphorie.
Comme par magie.

Cela aurait du la réconforter. Lui raccrocher le coeur à la bonne place. Mais les pensées givrantes continuaient à la traverser comme des courants d'airs. Il lui fallait fermer les parenthèses, raviver les flammes mourantes, la réalité brute qu'elle abandonnait chaque fois qu'elle mettait un pied ici, dans cette rue refuge, comme si elle prenait possession d'un nouveau corps, devenait une meilleure version d'elle même. Plus brillante, plus heureuse, plus intéressante aussi. Une Layla qui existait pour elle et seulement pour elle.

L'idée des vacances à venir la prenait à la gorge et l'enserrait comme des mains prêtes à étrangler. Un bourdon gros comme le poing, un cafard rentré à l'intérieur qui lui escaladait les veines jusqu'au coeur, un blues express à l'approche des fêtes. Sans doute les passerait-elle sans lui. Hors de cette parenthèse.

Leur parenthèse.

Mais le problème avec les parenthèses, c'est qu'elles vous suspendent au dessus de votre vie. Et Layla n'avait pas envie de retrouver la sienne. Ni maintenant ni jamais. Errer au milieu de ruine en se demandant à chaque instant comment conserver la tête hors de l'eau. Se concentrer sur son souffle pour le conserver, égal, en espérant ne pas finir noyer par un trop plein de tout. Sans doute avait-elle besoin d'aide. D'un repère. Sans doute dépendait-elle de quelque chose qu'elle n'avait jamais eu en vérité. Un mentor, un guide,un phare au milieu du brouillard. Quelque chose de plus qu'un idéal.

Layla, Layla, elle cala sa main contre le lourd battant de bois et ne put retenir un léger soupir en pénétrant dans la pâtisserie. Elle avait le sourire sur ses lèvres et dans ses yeux, elle avait le sourire qui parait son visage euphorique lorsque son regard se posa sur lui. Parce qu'il n'y avait bien que ça qu'elle lui livrait à Anthonin Lily, de la joie des sourires. Des jolies mensonges, des bris du monde. Mais avec lui, c'était spécial. Avec lui, elle se sentait comme une petite fille, une Layla d'autre fois, une dont les joues rondes se couvraient régulièrement de crème pâtissière sans songer à l'horreur de leur lendemain.

▬ Pardon, est ce que je suis en retard?

Sans doute que oui. Sans doute même qu'elle n'avait aucune existe pour justifier ce manque de ponctualité et qu'elle ne chercherait pas à s'en excuser. Après tout, on s'y faisait. A ses manquements, à ce que d'autres considéraient comme un manque d'éducation.

▬ J'offre le café pour me faire pardonner?

Tentative vaine de faire amende honorable, qu'on offre avec son plus beau regard coupable.
code by bat'phanie
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