daily prophet

La Coupe de Quidditch britanique touche à sa fin. Les Hollyhead Harpies sortent vainqueurs du tournoi et la fête bat son plein. La rebellion, elle, murmure (+).
Les tensions montent alors qu'un nouveau revenant est enfermé à Azkaban pour le meurtre "accidentel" de sa fiancée.
Teatime with the Queen : Buckinghamshire est voté le county préféré des sorciers immigrants.



 

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 I feel you tracing my scars (Codell)

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Sujet: I feel you tracing my scars (Codell)   Ven 8 Déc - 16:38


   Odell & Caïn
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   I feel you tracing my scars

   

   [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]N'a ton jamais dit que la nuit porte conseil . Comme si la nuit était une entité capable de vous aider à comprendre les choses. Tu le savais que ce n'était pas le cas, la nuit était annonciatrice de la fin. Elle ne faisait qu'interrompre vos vies, comme si elle voulait tous vous posséder. Le temps d'un instant, vous étiez tous à sa merci alors qu'elle dévorait le ciel pour le plonger dans les ténèbres. La nuit emporte avec elle la vie, les bruits pourtant si présents dans la journée se font presque absents. Comme si la vie était en suspens, pendant quelques heures. C'est alors que vous, pauvres serviteurs de l'ombre, vous vous perdiez dans des pensées que la journée tenait éloigné de vos esprits. Mais tu faisais partie des brisés, des tourmentés, ceux auxquelles les pensées n'apportaient rien de plus que l'absence de sommeil. La nuit tu n'arrivais plus à dormir.
Car le jour où tu avais perdu ta sœur, c'était une partie de toi-même que tu avais égarée. Caïn, cela faisait des années que tu n'étais plus que l'ombre de toi-même. Sorcier, qui avait sombré dans de tristes pensées, qui s'est égaré dans ses souvenirs que tu pensais à tout jamais loin de tes doigts. Tu t’étais plongé dans le travail, tu t'étais perdu dans un monde qui ne comprenait pas ta peine. Car tu avais contribué à un mensonge, tu avais accepté qu'on falsifie la vérité, afin de préserver ta cadette qui avait commis l'innommable. Mais si les secrets sont des choses dur à garder, à cacher, toi tu avais été rongé par la vérité. Et c'était pour cela que la nuit ne t'apportait plus le réconfort et la tranquillité. Non elle te torture, t'obliger à te rappeler, t'empêcher d'oublier. Car ta mémoire ne voulait pas que tu avances. Non, tu n’avais juste fait que sombrer un peu plus chaque jour. Tu étais au sol et aucune main n'avaient jamais su t’aider, car tout le monde l'ignorait. Ce qu'ils avaient pris pour du deuil, était en réalité une forme de culpabilité. Car tu te sentais responsable, bien que tu n'aies pas commis l'irréparable, tu n'étais pas coupable d'un crime. Tu étais juste un hypocrite. Un hypocrite, ce n'était pas d'ironie de ton nom . Car ta jumelle n'aura jamais eu justice à cause de toi. Et c'était pour cela que la nuit n'était plus ton amie. Pour cela que Morphée ne voulait plus t'accueillir dans ses bras.
Mais parfois le destin est clément. Il sème sur son passage une lueur dans les ténèbres, celle qui peut tout faire basculer, te tirer quelques instants des pensées sombres. Et le destin t’avait donné Odell. L’inconnue au regard effrayée que tu avais recueilli, c'était peut-être une manière que tu avais de vouloir te racheter. Ou alors, tu n'avais juste qu'un faible pour les demoiselles en détresse.  Tu lui avais laissé ton lit, tu lui avais laissé ta chambre, on aurait pu croire qu'elle t'avait dépossédé de tout alors que tu lui avais juste offert sans rien demander en échange. Étrange créature qu'elle était, son regard n'avait eu que trop rapidement raison de toi. Tu ignorais beaucoup de choses à son égard et tu ne cherchais pas à savoir, tu voulais juste être la main que personne ne t'avait tendu. Même si cela aurait pu être perçu comme une folie. Et pourtant tu t'en fichais, de ce que les autres auraient pu en penser, tu ne voulais plus être de ceux qui avaient perdu l'espoir, tu voulais essayer de contribuer, tu voulais faire les choses que tu pensais justes.
Assit sur ton canapé, tu étais concentré dans l'un des nombreux livres que tu avais déjà lus et relus, ceux que tu connaissais par coeur et que pourtant tu continuais à relire comme si tu allais enfin découvrir un message caché entre les lignes que tu connaissais tant. Mais tu fus interrompu, ou du moins tu lâchas ce livre qui tomba comme une pierre au sol. À la seconde où tu l'entendais s'agiter dans son sommeil. Tu étais devenu son gardien, en veillant sur elle plus que tu ne l'aurais dû. Rapidement, tu franchis les carcasses de livres qui jonchaient le sol, pour ouvrir la porte de la chambre. Le coeur aurait pu s'extirper de ta poitrine tant il battait vite, tu t'inquiétais pour elle.
-" Odell ? Ca va ?" Même à toi, ta question te paraissait idiote, non cela n'allait pas, mais tu ne voulais pas la brusquer, tu ne voulais pas qu'elle te voie comme un intrus, ou comme un ennemi. Tu gardais donc toujours tes distances. Restant ainsi à la porte de ta chambre, fixant la noirceur de la pièce.  
AVENGEDINCHAINS
   
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