daily prophet

La Coupe de Quidditch britanique touche à sa fin. Les Hollyhead Harpies sortent vainqueurs du tournoi et la fête bat son plein. La rebellion, elle, murmure (+).
Les tensions montent alors qu'un nouveau revenant est enfermé à Azkaban pour le meurtre "accidentel" de sa fiancée.
Teatime with the Queen : Buckinghamshire est voté le county préféré des sorciers immigrants.



 

Le Deal du moment :
Cartes Pokémon : la prochaine extension ...
Voir le deal

Partagez
 

 but without you I'm incomplete (anthonin)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Anonymous


Invité
Invité


but without you I'm incomplete (anthonin) Empty
Message
Sujet: but without you I'm incomplete (anthonin)   Dim 19 Nov - 17:04



No one else can break my heart like you
Anthonin & Seraphyne

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Un sourire plus au moins crispé. Un hochement de tête. Un geste de recul. Un regard noir. Une moue de dégoût. C’était ce j’avais eu le droit depuis que j’étais revenu de l’outre-tombe. Si autrefois, j’attirais la sympathie des gens et faisait retourner les têtes à mon passage, maintenant ce n’était plus le cas. J’aurai fait certainement la même chose si j’avais vu un proche mort revenir à la vie. Je soupirai en retournant le panneau « open » de ma boutique. Seule ma famille avait été heureuse de mon retour à la vie même si je connaissais l’avis de mon père sur ce sujet. Une petite voix dans ma tête me susurra à l’oreille que j’aurai mieux fait de rester morte. La mort était si simple. Si belle. Si paisible que je me demandais pourquoi on aimait autant vivre. Vivre, c’était compliqué. C’était dangereux par moment et encore plus depuis que Lord Voldemort avait gagné cette guerre. C’était une aventure avec de nombreux obstacles qui vous barraient la route à la moindre occasion de relâchement. C’était à vous briser le cœur qu’on se demandait pourquoi on voulait vivre dans un tel monde qui était plongé dans l’obscurité la plus profonde. Je regrettais même d’être revenu parmi les morts et je me souvenais d’avoir pleuré quand j’avais compris que mon cœur battait à nouveau. Comme s’il n’avait jamais cessé de battre. Par réflexe, ma main glissa sur mon ventre qui autrefois était légèrement arrondie. C’était aussi ça vivre. On devait continuer à se lever le matin en se rappelant ce qu’on avait perdu. Si j’étais revenu à la vie, l’enfant que je portais dans mon ventre n’avait pas eu cette chance lui. Il était mort au même moment que j’avais reçu un avada kedevra de sa main. À ce souvenir, ma main se crispa sur mon haut. Si je n’avais pas reçu ce sortilège, il ou elle aurait été encore vivant. Des images se formèrent dans ma tête quand je partis chercher ma cape dans l’arrière-boutique. Je voyais un enfant aux cheveux bruns, joueur et plein de vie, courir dans la pelouse, désireux de ne pas se faire attraper par l’un de nous deux. Il ou elle aurait adoré monter sur un balai pour faire du Quidditch comme le faisait sa grand-mère maternelle. Cet enfant aurait reçu sa lettre d’invitation à Poudlard et aurait été émerveillé en pénétrant dans l’école magique. Des images qui n’étaient que fiction et qui ne se réalisera jamais. Une revenante ou un mort-vivant comme se plaisait à me qualifier les gamins du quartier auquel j’habitais, ne pouvais pas donner la vie. C’était définitif. Cruel destin pour ceux que la vie avait donné une seconde chance. Je ne l’avais pas demandé et pourtant, j’étais bien là. Bel et bien vivant. Du moins, d’apparence. À l’intérieur, c’était le néant. Le vestige de ce que j’étais avant qu’il ne m’assassine de ses prunelles noisette. Sans aucune once de remords.

Je sursautais légèrement quand quelque chose frôla mes pieds et je rencontrais du regard Mystigri, un chat qui était en quête d’affection. Si les humains ressentaient du dégoût ou de la fascination mal caché, les animaux eux m’adoraient. Ils ne cherchaient pas à faire la différence entre les vivants et les revenants. Un amour pour les animaux qui ne m’avait pas quitté depuis Poudlard et que j’avais dû revoir à la baisse depuis mon retour à la vie. Faire carrière comme magizoologiste était mort au même moment où j’avais reçu le sortilège mortel. Je n’avais pas baissé les bras et j’avais pu trouver un boulot comme animalière sur le chemin de travers. Un métier qui me plaisait et auquel je ne me sentais pas jugé par les animaux qui m’entouraient. Je m’agenouillai et pris dans mes bras mon chat avant de fermer boutique. Marcher à pied ou faire comme les moldus en appelant un taxi avait été un rappel à ma condition de revenante. Ça me rappelait quand je n’avais pas reçu ma lettre de Poudlard et que mes pouvoirs ne s’étaient pas encore manifestés. Ce qui était redevenu le cas. Ma magie et son apprentissage avaient disparu au moment de ma mort et elle n’était pas revenue quand j’avais ouverts les yeux sur ce cruel monde. Ça m’avait anéanti quand la première fois, je voulais lancer un sortilège pour ouvrir une porte. Rien n’avait fonctionné et encore moins le transplanage. J’étais devenue une moldu dans le corps d’une sorcière. Si ce n’était que moi, je m’en fichais. J’avais toujours été fière de ma différence. De porter les deux sangs dans mes gênes. D’être fier d’avoir un parent moldu et l’autre sorcière. C’était ma fierté qui n’avait pas disparu le jour de ma mort et qui le resterait pour toujours. Mais les gens eux me jugeaient. Cracmol et né-moldu était une abomination depuis la victoire du Lord noire. Etre un revenant qui ne savait plus faire de ma magie c'était pire. Bien pire.

Une brise de vent me rappela l’endroit où j’étais et je partis d’un pas précipité vers mon habitation. Je logeais non loin de mon lieu de travail ce qui était rassurant quand on ne pouvait plus utilisé la magie. Dans cet appartement, je me sentais à l’abri. Libre d’être qui je voulais. J’avais dû réapprendre à manger, à boire et à dormir. À survivre comme je le disais à mes proches. Je ne vivais pas non, je survivais et j’attendais patiemment mon heure pour retourner là où j’étais. Dans cet havre de paix qu’on appelait la mort. Je posais délicatement mon animal par terre qui disparus dans la cuisine à la recherche de ses croquettes. L’image que me renvoya mon miroir me fit soupirer. Dix-huit ans alors que j'aurai du en avoir vingt-sept. J’avais gardé le physique de la jeune adulte qui avait vu son avenir disparaître quand on l’avait enlevé et donné en pâture à un futur mangemort. Depuis mon retour, je me demandais souvent s’il était toujours vivant. Si Anthonin Selwyin s’éclatait dans sa vie de mangemort. Un verre explosa dans mon appartement sous le signe de mes émotions, signe de ma non-maîtrise de ma magie. La première personne que je voulais revoir quand j’avais rouverts les yeux, c’était lui. Anthonin. Cet ange déchu qui avait volé mon cœur et avait fait disparaître la haine que je lui avais porté pendant nos premières années à Poudlard. Mon premier amour. Celui interdit qui m’avait coûté ma vie. Notre histoire avait toujours été comme Roméo et Juliette. Que ça soit par nos milieux différents que par sa fin tragique. Et je sentais mon cœur battre de plus en vite au souvenir de ce brun au visage d’ange. Même la mort ne m’avait pas fait oublier mes sentiments pour lui. Un rire nerveux sortit de ma bouche en me rappelant la devise des mariés du fait que la mort n’effacera pas les sentiments. Ils avaient raison et je devais sortir d’ici avant que cet hâvre de paix dans mon logement devienne mon cauchemar.

L’esprit occupé, je laissais mes pas me digérer dans une destination inconnue quelques minutes plus tard. Enfin pas si mystérieuse que ça pensais-je quand après deux heures de trajet en voiture et une demi-heure de marche à pied, je levais les yeux pour rencontrer une cabane abandonnée. La bâtisse avait perdu son charme datant montrant par là que de nombreuses années s’étaient écoulées suite à ma disparition. Des panneaux de bois manquaient et certain trainaient à son sol. Comme était Godric's Hollow. Sans vie. Mort comme l'avait été la défaite des révoltants. Je ne savais pas pourquoi ma tête m’avait emmené ici, à l’endroit où Anthonin m’avait tué et que j’étais redevenu à la vie. Peut-être parce qu’aujourd’hui, c’était ma date d’anniversaire de ma mort et mon côté sadique voulait que je revienne dans cet endroit. Comme si y revenir allait me redonner ma mort. Je secouais la tête. Ma famille me tuerait s’ils entendaient mes pensées sombres. Eux qui étaient si soulagés de retrouver leur fille vivante, mourraient si je m’étais fin une nouvelle fois à ma vie. C’était pour ça que j’étais encore là. Encore vivante. Pour mes parents. Pour Nicholas et Lorelei. Et aussi pour Anthonin me soufflais-je une petite voix dans ma tête. Je ne l’avais pas revu depuis mon retour à Londres. Sans doute par peur de le revoir et de voir ce qu’il est devenu. Non pensais-je, tu as peur qu’il ait refait sa vie, qu’il t’est oublié. Qu’il soit si content que tu sois morte de sa main. Et qu’il ne t’aime plus. Mes dents grincèrent à ce fait quand je pénétrais à l’intérieur de la cabane. La colère et la tristesse me brûlèrent de l’intérieur et je me laissais glisser contre un des murs qui étaient encore intacts. Mes yeux glissèrent vers l’endroit où j’avais été jeté par terre par la famille d’Anthonin et que j’avais vu la lumière verte sortir de sa baguette magique. Enlevant deux vies. Détruisant notre histoire d’amour interdit. Tel avait été Roméo et Juliette. Tel ce que l’on avait été. Autrefois.

acidbrain


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous


Invité
Invité


but without you I'm incomplete (anthonin) Empty
Message
Sujet: Re: but without you I'm incomplete (anthonin)   Dim 19 Nov - 20:40


but without you I'm incomplete
Anthonin & Seraphyne

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Jour maudit, jour de souffrance, de réclusion. Jour où je ne travaille pas, où je ne suis pas chez moi non plus. Aujourd’hui, je sais que, comme toujours, la douleur des remords viendra faire tambouriner mon cœur, viendra déchirer mon âme. Chaque année, à la même date, je disparais pour me terrer là où tout à commencer, là où tout s’est également achever. Dans un sens, ce jour-là, je suis mort, du moins, une partie de moi est morte. Neuf années…Voilà neuf années que je subis le même rituel, la même habitude, ne pouvant me détacher de son souvenir, de son visage, de son regard. Comme un besoin pressant de m’accrocher à mon passé, à cette femme que j’ai tant aimée. Pourtant, cette année, c’est différent. Cette année, beaucoup de choses ont changées, se sont potentiellement inclinées. Cette soirée passée en compagnie de mon meilleur ami, les baisers échangés, cette intimité trouvée. Les questions fusent, me dévorent. Que va-t-il se passer à présent ? Maintenant que nous avions couchés ensemble, dévoilant nos envies à l’autre, nous laissant tomber dans le vide, sans attaches ? Je n’en avais pas la moindre idée, l’esprit trouble, embrumé par des questionnements dont je ne vais pas trouver la réponse aujourd’hui…Surtout pas aujourd’hui. Attrapant mon carnet de croquis, là où beaucoup de pages contiennent son visage, les traits de ses yeux, de ses mains, me rappelant chaque jour la perte que j’ai éprouvée. Douloureuse, la plaie n’a jamais véritablement réussi à se refermée. Dans le couloir, je croise ma sœur qui m’observe, malheureuse, compréhensible. Elle sait où je me rends, elle sait ce qui va se passer lorsque je rentrerais. En souffrance, j’irais m’enfermer dans ma chambre, en souffrance, j’irais picoler jusqu’à plus soif et ce, pour recommencer année après année. Car telle est ma malédiction.

Regards qui s’échangent, qui se comprennent avant que je ne quitte la propriété des Selwyn. Une fois en dehors du périmètre de sécurité, je prends une grande respiration, observant les alentours, refusant d’être suivi, d’être interrompu dans ce rituel sadique et cruel. Une fois rassuré par l’absence de quelconque personne, mon corps transplane vers cet endroit de mort, cet endroit qui a vu tomber celle que j’aimais, mais également cet enfant qui n’a jamais eu l’occasion de naître. Bâtard aux yeux des miens, il ne méritait pas de voir le jour, faisant de moi l’exécuteur de celle qui faisait battre mon cœur. Déjà, ma gorge se serre, mes doigts tiennent fermement mes feuilles. Comme toujours, j’allais cacher celle-ci sous cette planche de bois usée par le temps. Comme toujours, j’allais ajouter mes croquis aux précédents, comme si ça changerait quelque chose, comme pour soulager ma conscience. Foutaise, je suis coupable et ce, de but en blanc. Je l’ai tuée, achevant sa vie, pour éviter qu’elle ne sombre dans des souffrances bien plus atroce. Ce jour-là, mon cœur me fut arraché de ma poitrine, mon esprit de vengeance c’est éveiller, n’a cessé de grandir, de s’imposer. Ils payeront pour le mal qu’ils nous ont fait, ne cessais-je de murmurer dans cette cabane en observant l’endroit où son corps, autrefois, gisait. C’est sûrement ce qui se passera, encore…Mes pas se mettent en mouvement, apercevant la cabane au loin, ne m’étant pas arrêté juste devant. J’ai besoin de ces quelques pas pour me préparer, pour ne pas sombrer. Autrefois, durant plusieurs années, je fondais en larme, tel un adolescent. Aujourd’hui, il n’y a plus rien qui coule, seule la sensation oppressante d’un cœur en souffrance qui reste. Je ne cherche pas à être discret, après tout, jamais personne ne m’a surpris ici, l’endroit n’attirant que des enfants avides de sensations fortes.

J’arrive à destination, poussant la porte grinçante des lieux, entrant dans l’ombre. Simples paroles murmurées, un geste de la main venant accompagner mes mots « Lumos » Lumière qui scintille au-dessus de moi, baguette magique inutile, éclairant les environs, mais également, cette silhouette qui fait en sorte que je me fige, que je m’arrête. Cœur qui cesse de battre, stupeur qui me frappe de plein fouet, je ne peux pas y croire, je ne veux pas y croire. « Seraphyne… » Murmure agonisant aux bords de mes lèvres, alors que j’ai l’impression que mon palpitant souhaite traverser ma cage thoracique pour retrouver cet amour qu’il n’a jamais cessé d’aimer. Elle est là…Revenante. Impossible…Si elle était revenue, je le saurais, elle serait réapparue avant, en-même temps que les autres membres décédés lorsque le voile fut déchiré. Hallucination, je dois avoir manger quelque chose de pas très net, j’ai dû être empoisonner, ou encore, je dois être victime d’un sort de très mauvais gout. Mes croquis tombent sur le sol, les feuilles viennent glisser sur le sol poussiéreux de la cabine, se dispersant ici et là. Ma magie vacille, ma magie m’échappe alors que la tension se fait plus présente en moi, plus violente. « Impossible…ça…ça ne peut pas…tu …tu es morte… » Je t’ai tuée, je t’ai vue de mes propres yeux succomber, me pardonner d’un regard face à mon acte impardonnable. Oui, je t’ai vue t’en aller, toi et cet enfant que nous chérissions déjà tant. Voilà ce que j’aimerais hurler, ce que j’aimerais dire sans jamais que les mots ne sortent, ma gorge bien trop nouée, bien trop serrée. Je tremble, faible, fébrile. L’armoire à glace n’est plus, laissant place à cet adolescent perdu et donc le cœur a été brisé, lacérer.

« Tu…tu peux pas… » Les mots ne viennent pas en phrase, mon timbre est vibrant alors que je ne la quitte pas des yeux, complètement ailleurs, le palpitant résonnant dans mes tympans, douloureusement dans ma poitrine. Symphonie évidente, je suis même pratiquement sûr qu’elle peut l’entendre, cette mélodie que fait mon cœur face à cette vision délicieuse et pourtant si cruelle. Elle n’a pas changé, figée dans la peau de ses dix-huit printemps, éternisée dans l’espace-temps. Oh que de cruauté, alors que moi, j’ai tellement changé. Traits tirés, muscles développés, âge qui trace mes traits froids et rigides. J’ai vieillis, elle est revenue, mes tourments avec elle.




(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
 
but without you I'm incomplete (anthonin)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» ¬ and i should eat you up. ✵ anthonin
» There's nowhere to hide (Anthonin)
» {hot} Whatever it takes (Anthonin)
» { HOT } A rhapsody of you and me - Anthonin
» Don't break your tenderness (Anthonin)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
CISTEM APERIO :: RP archivés-
Sauter vers: