daily prophet

La Coupe de Quidditch britanique touche à sa fin. Les Hollyhead Harpies sortent vainqueurs du tournoi et la fête bat son plein. La rebellion, elle, murmure (+).
Les tensions montent alors qu'un nouveau revenant est enfermé à Azkaban pour le meurtre "accidentel" de sa fiancée.
Teatime with the Queen : Buckinghamshire est voté le county préféré des sorciers immigrants.



 

Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

Partagez
 

 Don't you want me (Percy & Romy)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Anonymous


Invité
Invité


Don't you want me (Percy & Romy) Empty
Message
Sujet: Don't you want me (Percy & Romy)   Mer 14 Fév - 20:54

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Don't you want me

Perseus & Romy

« Oh, I wanna dance with somebody »


 
Ce n'était en rien l'apanage des soirées mondaines, ni même le vent trop frais des nuits d'été qui l'attiraient dehors. Non, rien de tout cela n'aurait su trouver son contentement ce soir-là, quand au lieu de chercher son trépas au fond de la salle d'un club branché, elle était plutôt assise là, à la table juste au bord de la fenêtre qui donnait sur la rue pavée, le regard un peu errant mais pas moins vide. Derrière ces prunelles froides, son esprit bouillonnait de toutes parts ; elle avait toujours un truc à penser, une saloperie à faire à quelqu'un ou simplement quelque chose qui lui venait, et elle se disait alors « tiens, mais cet esprit regorge d'idées ». L'esprit d'artiste, direz-vous. Mais si vous observiez d'un peu plus près, sur ses traits fatigués et bien plus vieux qu'ils ne laissaient y paraître, la jeune femme n'avait rien, vraiment rien de l'artiste dont elle avait toujours voulu se donner le genre.

Elle était là, assise sur la chaise qu'elle avait légèrement décalée pour mieux observer les passants. Son regard bien trop hautain et dédaigneux se posait sur chacun des petits lutins maigrelets qui se trémoussaient sur les trottoirs dégueulasses, probablement trop occupés par leur futile existence pour remarquer qu'on les jugeait assidûment depuis la vitrine de ce beau restaurant. L'Andromeda était renommé, dans le coin ; c'était sans doute pour cela que personne n'aurait osé reluquer une femme seule à sa table, une femme avec une classe marquée dans le moindre de ces gestes mais brisée en mille morceaux par une simple parole.

Dans sa main gauche, elle faisait tourner le fond de verre d'un grand vin français qu'elle avait trouvé particulièrement à son goût, et l'air paisiblement méprisante, elle fustigeait du regard la moindre silhouette qui se tortillait dans la rue. Une fine pluie avait commencé de s'abattre sur la ville, laissant les pavés particulièrement glissants : s'échappait de sa bouche un rire à peine audible quand une bonne femme manqua de s'étaler par terre à cause de ces derniers. Elle, Romy, avait beau se pavaner en talons aiguilles, elle n'avait au grand jamais laissé les pavés avoir raison de son équilibre – et même alcoolisée, elle rentrait avec toute la dignité qu'elle était encore capable d'arborer. Ceci étant, ce n'était pas cela qu'elle était venue chercher ce soir-là : non, l'objet de ses pensées était bien moins insipide et elle s'occupait juste de meubler le temps.

Son verre de vin n'était en réalité pas le premier de la soirée – et il était également loin d'être le dernier, si l'on pouvait vous le dire d'avance. Patiente, elle l'était très peu : aussi, après bien une heure d'attente, la jeune femme regrettait presque d'être venue chercher Percy directement à l'Andromeda. Mais elle avait une malicieuse idée derrière la tête pour agrémenter leur soirée à tous les deux. Le petit artifice magique dont elle avait le secret, et qui bientôt ravirait sans aucun doute les yeux de son amant. Percy n'était pas vraiment à elle, non : il était plutôt comme.. Comme un lot de consolation excessivement mignon et bien fichu, après la perte tragique de Cali. Mais un lot de consolation tout à fait acceptable, et même enviable, et même.. Bordel, non. Romy avala une gorgée de son vin, dans l'espoir d'oublier cette soudaine idée que, peut-être, elle s'attachait beaucoup trop à ce qui devait, en réalité, ne rester qu'un bout de viande. Un coup d'un soir, sept fois par semaine.. Ouais, c'était à peu près ça, mais elle se foutait dans une merde noire, encore une fois.

Finalement, l'heure tardive qu'elle apercevait sur l'horloge murale lui affirma que le-dit morceau de viande allait probablement débouler bientôt, un torchon à la main, pour annoncer qu'il avait fini son service. Ce n'était plus qu'une question de minutes, à peine ; et la jeune femme tiquait presque nerveusement à chaque bruissement de la grande aiguille.
 
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Revenir en haut Aller en bas
Messages : 278
Gallions : 294
Avatar : Aaron Paul
Don't you want me (Percy & Romy) Tumblr_n0rcd5d7691rhdn0so7_250
Âge : Tout juste vingt-six ans.
Sang : Aussi pur que possible.
Profession : Propriétaire du restaurant L'Andromeda sur le Chemin de Traverse.
Situation civile : Fiancé à Ciara Nott.
Allégeance : Mangemort jusqu'au bout des ongles. Mais fidèle à sa famille avant tout.
Particularité : Aucune.

Inventaire
Disponibilité:
Dés de compétence:
Perseus Black



Perseus Black
morsmordre - sorcier
morsmordre - sorcier


Don't you want me (Percy & Romy) Empty
Message
Sujet: Re: Don't you want me (Percy & Romy)   Mar 10 Avr - 17:22

don’t you want me
romy et perseus

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]


Elle s’est assise à une table, près d’une des fenêtres donnant sur la rue. Ses longues jambes fines sont élégamment croisées, attirant le regard sur son mollet élancé et sa cheville soulignée par ces fameux talons aiguilles qu’elle seule parvient à rendre classes et vulgaires à la fois. Il sait pourquoi elle s’est installée là, son regard cristallin lorgnant les passants, lui offrant un divertissement des plus simples en l’attente d’autre chose. Quand il ouvre la porte de la cuisine et la voit installée là, Perseus réalise que sa patience et son professionnalisme seront mis à dure épreuve pour le reste de son service. Il prend les commandes, répond poliment aux bavardages de ses clients, fait mine de s’intéresser à leurs paroles, mais en réalité son esprit est resté coincé sur cette vision à quelques mètres de là. Sur cette chevelure dorée, sur la ligne de ce mollet gracile. Sur ces doigts fins qui s’agacent sur le bois de la table.

Elle ne commande rien qu’une bouteille de vin, provocatrice, joueuse qu’elle est. Il s’affaire, débarrasse les assiettes d’un coup de baguette plus sec que d’habitude, s’empresse de proposer la carte des desserts, priant pour une fois que plus personne n’ait faim. Certains commandent, et il note distraitement sur son carnet les douceurs à envoyer, son regard obstinément attiré par un mouvement de poignet à quelques mètres de là, cette main élégante qui sait tenir un verre de vin comme personne. Elle porte le verre à ses lèvres rougies et il ne sait plus si c’est une poire belle-hélène ou un viennois qui vient de lui être demandé.

La porte de la cuisine se referme dans un claquement derrière lui, et Perseus reprend son souffle. Woody termine le dressage de trois desserts, et Percy se dépêche de lancer la préparation des autres. Plus vite ils seront servis, plus vite le service sera fini. Ça ne fait que deux jours qu’ils ne se sont pas vus, mais Percy a l’impression que ça fait des mois que Romy n’est pas venue réchauffer ses draps. « On se dépêche, Woody ! » presse-t-il, pointant du doigt le papier des commandes tout en sortant les desserts préparés dans l’après-midi par ses soins. Il s’acharne sur une crème anglaise, dresse les assiettes à la va-vite et en quelques minutes tout est prêt à apporter en salle. Alors qu’il s’apprête à ouvrir la porte, une pensée le freine soudainement dans son élan : Ciara. La main sur la poignée, il ne voit pas les trois assiettes voler en plein sur la porte, se fracassant au sol dans un bruit de porcelaine brisée. Il jure, constatant d’un air scandalisé l’étendue des dégâts. Trois desserts à refaire, bravo Perseus, vraiment bien joué… Woody, constatant l’incapacité de son maître à effectuer les plus simples tâches, nettoie le bazar d’un claquement de doigt – et Percy est certain que s’il pouvait lui adresser des remarques sarcastiques, il le ferait sûrement. Le jeune chef grommelle, maudissant son idiotie et la raison même de son étourderie. Romy est là, belle et envoûtante, comme un cadeau prometteur attendant d’être déballé le matin de noël, et pourtant il se sait lié par un contrat les dépassant tous deux à présent. Ciara est une personne qu’il apprécie et qu’il estime, et son sens de l’honneur le pousse à la raison. Son regard se porte sur sa main gauche, encore dépourvue de tout anneau liant son nom à celui de la Nott, l’accord n’étant pas encore officialisé. Serait-il vraiment interdit de… « Maître Perseus, les desserts, » annonce la voix monotone de l’elfe, le coupant net dans ses pensées. Percy hoche la tête et fait léviter les assiettes d’un coup de baguette, sortant cette fois de la cuisine sans encombre.

La fin du service est à la fois trop lente et trop rapide à son goût. Bientôt, les clients se lèvent et sortent, saluant Perseus au passage. Il ramasse les additions sur les tables, trop distrait pour compter les pourboires – au fond de la salle, Romy a terminé sa bouteille. Ne reste que Jack assis au bar, éternel habitué des fins de service. Son verre de whisky pur feu à moitié vide, il regarde les photos dans le journal, certainement trop ivre pour réussir à lire les textes. Perseus toque à la porte de la cuisine et Woody en sort précipitamment pour nettoyer les tables et la salle pendant que son maître s’occupe de son dernier client. « Jack, je ferme. » Il le regarde d’un air médusé, surpris que le restaurant ferme si tôt. Il proteste un peu, ne comprenant pas. « Je… je suis malade, » prétexte-t-il, son œil attiré par Romy qui joue avec son verre de vin, certainement amusée par son mensonge maladroit – Perseus n’a jamais su mentir. « J'ai... j'ai une affreuse euh... gastro. » Mauvaise idée, la maladie. Jack est un bon gars, au fond, et bien sûr il s'inquiète de son état et lui recommande tout un tas de potions remarquables contre les nausées et autres inconvenances. « Il faut que j’aille dormir, Jack, je ferme. Rentre chez toi. » Après quelques minutes de protestation supplémentaires, Jack est dehors et Percy ferme la porte d’entrée.

D’un coup de baguette, les volets sont fermés. Perseus pose ses mains sur la vitre froide de la porte, ferme les yeux et reprend son souffle. Qu’est-il sensé faire ? Lentement, il se redresse et son regard vient se poser sur Romy, qui semble attendre la suite, le verre désespérément vide mais les yeux pleins de promesses. Ils se regardent un instant, et Perseus sait que lutter sera difficile. « Il va falloir payer pour cette bouteille, madame. »

made by black arrow
Revenir en haut Aller en bas
https://cistem-aperio.forumsrpg.com/t271-they-said-life-was-toug
 
Don't you want me (Percy & Romy)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» everybody was well dressed, and everybody was a mess. (percy)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
CISTEM APERIO :: RP archivés-
Sauter vers: