daily prophet

La Coupe de Quidditch britanique touche à sa fin. Les Hollyhead Harpies sortent vainqueurs du tournoi et la fête bat son plein. La rebellion, elle, murmure (+).
Les tensions montent alors qu'un nouveau revenant est enfermé à Azkaban pour le meurtre "accidentel" de sa fiancée.
Teatime with the Queen : Buckinghamshire est voté le county préféré des sorciers immigrants.



 

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 Hurricane (ADRASTOS)

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Sujet: Hurricane (ADRASTOS)   Jeu 22 Fév - 19:34

I'm a wanderess. I'm a one night stand. Don't belong to no man. Don't belong to no city. I'm the violence in the pouring rain. I'm a hurricane. And there's a storm you're starting now (@halsey//beerus)
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☆ Adrastos Magdalena


Depuis le retour de sa tendre moitié, il y a comme un parfum délicieux qui virevolte dans l’air. C’est devenu enivrant au point que son monde semble subitement retrouver ses couleurs d’antan. Le trou béant au fond de sa poitrine se ferme, jour après jour, pansé par sa simple présence. Tel un miracle se produisant grâce à la volonté du tout puissant. La résurrection de Maebh est une bénédiction qu’elle chérit sans cesse, consciente de la chance inespérée de pouvoir la retrouver. Hélas, dans ce beau tableau où les teintes se juxtaposent à merveille, il demeure une tâche d’encre. Adrastos. Non seulement il enlaidit l’arbre généalogique de sa famille mais en plus ce petit bâtard continue d’affliger sa meilleure amie. Pourquoi diantre est-il toujours en vie ? Probablement parce qu’il reviendrait parmi les morts. Horrible tragédie. A cette pensée, elle se met à soupirer, espérant sincèrement qu’il reste sous terre quand son heure sera venue. Impitoyable, Magda l’est avec lui. Dès les premiers instants, elle s’est montrée désagréable, cruelle et insensible. Au plus grand bonheur de sa mère qui le voit comme le fruit d’un déshonneur sans nom. Ainsi, il va de soi que sa fille le considère telle une erreur de la nature. L’histoire s’est écrite de cette façon et malheureusement, le temps n’arrangea rien à la situation actuelle.

Pensive, elle accélère finalement le pas pour retrouver Maebh dans un petit café bien réputé. Quand tout à coup, cette dernière sort précipitamment avant de disparaître dans la foule. Les yeux rougis par les larmes, la sorcière comprend rapidement que le chagrin est responsable de son départ précipité. Néanmoins, elle ignore encore la cause de sa tristesse et s'apprête à la rattraper pour découvrir la vérité. Sauf que ses pas la mènent à l'intérieur de l’établissement, persuadée de dénicher le fautif. Ses yeux se posent rapidement sur le seul et unique intrus à l’heure actuelle. Adrastos. Evidemment.

Folle de rage à l’idée que cet énergumène ait pu froisser sa tendre moitié, la sorcière ne compte pas tolérer ce genre de comportement et laisser faire. N’est-ce pas suffisant qu’il lui ait volé son cœur avant de le piétiner sans la moindre pitié ? Il ne mérite pas son amour encore moins sa peine. Il mérite de passer l’éternité engloutie dans une solitude infâme. « Je crois que tu as perdu quelque chose sur ton siège… ta dignité. » Magda n’est pas reconnue pour ses mots doux comme la rosée du matin, loin de là. Quand elle daigne adresser la parole à un individu, c’est soit pour se mettre en avant, soit pour le rabaisser. Dans ce cas présent, il n’est pas bien difficile de déterminer son intention. « Oh non, c’est vrai que tu n’en as jamais eue, ça doit probablement être celle d’une personne que tu as blessé en toute conscience. » C’est parti pour le discours moralisateur qui lui sied à merveille. Nul besoin de chercher plus loin, elle doit son teint de porcelaine à sa faculté à faire pâlir celui des autres. « Comment peux-tu encore lui faire du mal ? » Question oratoire qui n’a pour but que d’asseoir sa position. Elle ne conçoit pas son attitude, ayant presque cru par le passé qu’il tenait sincèrement à Maebh. Mensonges.  « Tu es une abomination. » Voilà le fond de sa pensée. Voilà le son de la vérité qui claque sur son palais.


→ adrastos & magda, chemin de traverse, 22 février 1996.
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Avatar : Iwan Rheon.
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Âge : 28 ANS, qu'il vit, 3 ans qu'il survit. Ses jours sont limités, et il s'assure de ne pas perdre le compte. (24.03.1968)
Sang : PUR, il ne pourrait en être autrement. C'est la pureté qui se doit de reigner, la pureté qui se doit de vaincre.
Profession : BRISEUR DE SORTS, perdu au sein du commerce familial, il se laisse porter par le danger, par les découvertes, par la magie. BOURREAU, on se rend utile, on aide le Seigneur, on part à la recherche de nouveaux moyen de tuer, souriant.
Situation civile : FIANCÉ, promis à sa meilleure amie, promis à celle qui lui a sauvé la vie. Relation silencieusement ouverte, relation silencieusement libre. Ils vont aimer autrui avant de revenir s'aimer l'un l'autre.
Allégeance : VOLDEMORT, le grand. Et pourtant, le serpent marqué doute. Il doute parce que le Lord ne veut plus de lui. Il doute parce qu'autrui s'est appliqué à laisser des doutres naître au sein de l'esprit brisé. Il doute parce qu'il est presque AVERY.
Particularité : SÉROPOSITIF, il sait que la mort l'attend, patiente.

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Sujet: Re: Hurricane (ADRASTOS)   Dim 18 Mar - 21:30

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22 february 1996, afternoon.

Il respire, Adrastos. Là, au milieu du capharnaüm d’un petit café. Là, au milieu d’un monde qui, pour une fois, l’ignore. Assis au milieu de l’établissement, son regard parcourt La Gazette sans vraiment y prêter attention. Pourquoi se laisser perdre dans le fond de la lecture mondaine du journal ? Parce que son esprit est fatigué. De retour de mission pour Gringotts, ses muscles hurlent, ses neurones murmurent. Un moment sans avoir à réfléchir, juste un, loin du monde. Mais un moment qui ne peut être vide. Un moment qui ne peut être silencieux. Alors il lit. Alors il écoute. Il lit l’histoire d’une famille sauvée par la bonté de l’une des lieutenants du régime. Il écoute les conversations amusées des enfants assis à la table adjacente à la sienne. Devant lui, sa tasse de café fume légèrement. Devant lui, deux parts de gâteaux attendent patiemment. Devant lui, une seconde tasse est présente, bien que pour le moment vide. Vide comme ce qu’il déteste. Vide parce qu’il attend. Il attend de voir le visage de Zahra se dessiner dans l’entrée. Il attend afin d’écouter la passion qui suinte d’entre ses lèvres lorsqu’elle parle de ses dragons. Il attend afin de lui parler du danger auquel il a échappé alors qu’il était loin d’elle. Il attend afin de sourire face aux regards sarcastique qu’elle finira par envoyer dans sa direction. Il attend, patient.

Mais ce n’est pas Zahra qui entre alors. Pas encore. C’est une autre sorcière qui apparait. C’est une autre sorcière qu’il reconnait du coin de l’œil. Mais il ne veut pas la reconnaitre. Il ne veut pas lui parler. Pas maintenant. Alors il l’ignore. Il finit par sentir son ombre se poser devant lui. Il l’ignore. « Désires-tu donc m’ignorer désormais ? » Il soupire. Lentement, La Gazette dévoile son visage alors qu’il la dépose sur la petite table. Il ne lui répond pas. Elle le fixe. Ils restent ainsi un long moment. « Que veux-tu ? » finit-il par demander, visiblement agacé. « Je veux que tu me dise… » « Que je te dise quoi ? » Il la coupe. « J’ai été clair. Ou de moins je crois l’avoir été. » D’un mouvement distrait, il réarrange la tasse qui se tient devant lui, comme pour attirer l’attention de la femme vers le fait qu’il attend quelqu’un. Quelqu’un qui n’est pas elle. « Quelque chose d’autre ? » Elle ouvre la bouche, prête à répondre. Il la coupe de nouveau. « Ce n’est pas la peine. Maintenant si tu m’excuseras. » Il s’empare du journal, en fait claquer les pages un instant, et retourne à sa lecture. « Au plaisir, Maebh. » Il ne la regarde plus. Elle reste là un moment. Il l’ignore. Enfin, elle fait demi-tour. Enfin, elle le quitte. Son regard, bien que posé sur le papier, ne lis aucun des mots qui se trouvent devant ses yeux. Comme à chaque fois qu’il la voit, quelque chose lui fait mal. Comme à chaque fois qu’elle lui parle, il semble retrouver ce chagrin qui s’est emparé de lui lorsqu’elle a disparu. Lorsqu’elle l’a abandonné. Lorsqu’il n’a pas pu la sauver.

Il respire, Adrastos. Il respire pour calmer la tristesse qui chatouille le fond de son regard. Il respire de cette respiration tremblante de ceux qui ne désirent pas avouer ce qui déchire leur cœur. « Je crois que tu as perdu quelque chose sur ton siège… » A peine les premiers mots prononcés, il lève les yeux au ciel. « Ta dignité. » Il n’a pas besoin de l’observer pour savoir que la nouvelle venue, encore une fois, n’est pas celle qu’il attend. Dans le fond de son esprit, il note de ne jamais remettre les pieds dans ce café, dont la réputation laisse visiblement à désirer. Toute son attitude a changé. Les larmes qui se sont faufilées au travers de ses yeux ne sont plus. La dague qui lui a poignardé le cœur s’est retournée, a pris place entre ses doigts meurtriers. « Oh non, c’est vrai que tu n’en as jamais eue, ça doit probablement être celle d’une personne que tu as blessé en toute conscience. » La lenteur qu’il a offerte à Maebh a laissé place à une vitesse presque violente. Le journal s’écrase contre la table, fait trembler les tasses, attire les regards. Il maintient son regard, Adrastos. Il maintient le regard de cette Avery qu’il est loin de considérer comme faisant partie de sa famille. Lui qui a pourtant été élevé au milieu de ces puissantes femmes, il ne l’a jamais ainsi considérée. Jamais. Et il ne la considéra surement jamais. « Elle est surement partie à la recherche de la tienne afin de s’assurer qu’elle avait bien péri. » Le venin qui s’accroche à ses lèvres n’a pas toujours été le sien. Ce n’est que depuis que Zahra a rejoint sa vie que son ton a appris à être sifflant. « Comment peux-tu encore lui faire du mal ? » Son corps se repose sur le dossier de sa chaise, arrogant. « Et de quel mal parles-tu donc ? Je croyais les morts sans cœur. » Si le jour avait été autre, jamais n’aurait-il osé prononcer ces mots. Jamais. Parce que son cœur, bien que blessé, continuera d’aimer la Rosier. À jamais. Mais il y a quelque chose dans le fond du regard de Magdalena qui réveille une haine sans paraitre au sein de son être. Mais la douleur de l’échange précédent continue de le submerger. « Tu es une abomination. » Il ne peut que sourire. « Takes one to know one. » Ses doigts caressent le goulot de sa tasse. Ses yeux ne quittent pas ceux de la sorcière. « Y-a-t-il donc autre chose que je puisse faire pour toi ? Ou as-tu décidé de ruiner mon après-midi pour la simple raison qu’il s’agit de ton seul talent ? » Avec soin, il défroisse La Gazette. « Au cas où ce n’est pas clairement apparent à ta simple personne, j’attends quelqu’un. » Sa tête s’avance à peine vers les doublons posés devant lui. Qu’elle s’en aille donc, sa simple présence l’insupporte.
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Sujet: Re: Hurricane (ADRASTOS)   Dim 1 Avr - 14:08

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☆ Adrastos Magdalena


Magda se tient toujours debout, refusant de s’asseoir et de se retrouver à sa hauteur. Les êtres supérieurs ne font pas l’effort d’être au niveau des énergumènes inférieurs qui peuplent ce monde. C’est plutôt inverse qui se produit d’ordinaire. Cependant, quand elle entend les paroles qui s’évaporent de ses lèvres nauséabondes, ses pieds manquent de la lâcher. Trop c’est trop, comment peut-il tenir des propos aussi irrespectueux à son égard ? Elle ne cautionne pas le dénigrement dont il fait preuve, salissant la mémoire de sa chère Rosier. A croire qu’il a effacé leur histoire d’un simple revers de la main. La sorcière ne se fait guère prier pour manifester son mécontentement, bien décidée à lui faire regretter ses paroles. « Si c’était le cas, tu serais mort né. » Aussi tranchante qu’une lame de poignard, Magda regrette presque l’époque de leur romance mielleuse. Quand ils ne pouvaient s’empêcher de passer tout leur temps ensemble à rêver d’un monde qui leur ressemble. Eurk. Rien que d’y pensée, ça lui donne la nausée. Néanmoins, c’est toujours mieux que la colère agressive qui se répand dans ses veines à cet instant précis. L’indignation laisse place à une incompréhension totale. En effet, elle ne saisit pas la nature de son comportement.

Bien qu’Adrastos soit engagé auprès d’une autre femme, nul doute qu’il éprouve encore des sentiments pour son ancien amour. Alors pourquoi réagir de la sorte ? Probablement afin de dissimuler sa souffrance, sa faiblesse, sa vulnérabilité. Quoi qu’il puisse en dire, Maebh reste son point d’ancrage. « De quoi est-ce que tu as si peur ? »  La rage qui sommeille au fond de son être est nuancée par la finesse de ses mots. « D’être à nouveau la cause de sa disparition ? »  Au plus il la repousse, au plus il la désire, c’est évident. Derrière l’arrogance de son regard se dissimule une plaie béante, une hémorragie mortelle. Ils ont probablement autant souffert l’un que l’autre de la mort brutale de la belle Rosier. Sauf que lui seule porte le poids de la culpabilité, le fardeau de la responsabilité. Compagnon indigne de son nom, sa réputation est souillée depuis ce jour fatidique. Comment une autre peut-elle vouloir de lui ? Quand il mentionne justement la venue imminente de la Shafiq, ses yeux se lèvent instantanément vers le plafond se tenant au dessus de leurs têtes. « Oh tu parles de cette pale copie qui te permet d’oublier l’amour de ta vie ? »  

Non, la sorcière ne cherche absolument pas à réparer les dégâts qui séparent le couple brisé, loin de là. Sa seule intention est de blesser le bâtard de sa famille, sans hésiter à trifouiller au fond de son cœur. Parce que c’est là que demeure un morceau de son idylle passée, accompagnée de tous les maux endurés. C’est là qu’il faut appuyer pour le faire craquer. Néanmoins, elle doit bien reconnaître qu’il s’est endurci depuis ses fiançailles. A croire que sa nouvelle dulcinée déteint sur lui. Tout le monde sait que les affiliés des dragons sont des bêtes sauvages. « Je suis étonnée qu’elle soit encore en vie étant donné le malheur que tu répands sur ton passage mais c’est probablement une question de temps… avant l’enterrement. »  Ses dernières paroles résonnent comme des menaces mais il n’en est rien. Magda n’est pas connue pour son penchant assassin, simplement sa capacité à faire ressortir les pires travers de l’humanité. Son agilité particulière à ruiner le mental de ses adversaires. Son talent caché à détruire leur bonheur avec ce sourire aux lèvres qui la caractérise tant. Un sourire aussi cruel que candide...


→ adrastos & magda, chemin de traverse, 22 février 1996.
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