daily prophet

La Coupe de Quidditch britanique touche à sa fin. Les Hollyhead Harpies sortent vainqueurs du tournoi et la fête bat son plein. La rebellion, elle, murmure (+).
Les tensions montent alors qu'un nouveau revenant est enfermé à Azkaban pour le meurtre "accidentel" de sa fiancée.
Teatime with the Queen : Buckinghamshire est voté le county préféré des sorciers immigrants.



 

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 {hot} i'm onto you - ciaran

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Sujet: {hot} i'm onto you - ciaran   Jeu 16 Nov - 14:11

i'm onto you
ft ciaràn o'malley —


La brume du petit matin, formée pour moitié sans nul doute des vapeurs d'alcool s'échappant du corps de Brie, pour moitié du réchauffement climatique en cours, que tous les moldus prenaient très à coeur et dont il n'avait pas encore compris le fonctionnement. Le lampadaire, cassé, diffusant une lumière amoindrie sur les pavés. Son menton, justement, sur ces mêmes pavés, après avoir loupé une pierre glissante et bien peu illuminée, traitresse. C'était le manque de lumière, pas le taux d'alcool dans son sang qui avait joué, dans ce moment peu glorieux. Il fallait y croire.

La nuit était avancée, sans doute trop, il aurait fallu qu'il rentre, mais Brie et sa baguette n'étaient toujours que de vieux amis se retrouvant après une éternité, avançant à tâtons dans une relation longuement abandonnée. Lui demander un Tempus pour savoir s'il était plus prèt du jour que de la veille était déja difficile, le revenant ne se risquerait pas à lui demander de le ramener à la maison par un transplanage. Une mort lui avait suffit. De bar en bar, de rencontres amicales en rixe, il avait passé les rues et les quartiers de Londres, moldu comme sorcier, et c'était par un heureux automatisme que ses pas l'avaient ramené dans l'allée sorcière, où il ne croisait guère grand monde. Son sang battait encore de la course qu'il avait faite, pour échapper à ce mec et à ses potes, après un mot mal choisi quand à un match de football, et il s'était arraché aux bras d'une blondinette couverte de tatouages bien trop vite à son gout.

Et maintenant, il était vautré au sol. Heureusement qu'il ne pleuvait pas. Que personne ne pouvait le voir. Quoique, en avait-il quelque chose à faire ? La douleur qui aurait du venir avec le choc n'était pas présente, l'alcool retombait déja, en partie, et il n'avait ni ses pouvoirs ni d'endroit où aller (sauf à réveiller son fils, et ça, non). L'enseigne discrète mais attirante d'une maison un peu en retrait de la rue principale attira alors son oeil, et il se releva, creusant sa mémoire sur l'endroit. Il y a plusieurs mois... non, il y a cinquante ans, il avait mis les pieds dans l'établissement pour un enterrement de vie de garçon, et les boissons y étaient bonnes, tout comme le personnel.

Videur à l'entrée, un sourire, quelques gallions changeant de mains, et un autre sourire pour la dame peinturlurée qui devait sans aucun doute tenir les lieux. Il y avait un air de famille avec celle qui tenait l'établissement autrefois... mais Brie n'avait pas l'intention de se faire virer des lieux en proclamant être un revenant ou en expliquant à la binoclarde qu'il avait connu sa mère. Des fois que ça aurait été mal interprété.
S'installant dans un fauteuil rembourré, ne pensant pas à ce qui avait pu s'y passer avant son arrivée, il jeta un coup d'oeil à la carte, dans tous les sens du terme. Les prix étaient... exorbitants, mais il n'avait pas encore atteint les limites de sa bourse, et il préférait dépenser l'argent Lockwood dans des putes que d'en faire profiter les mangemorts de petits enfants qu'il avait retrouvé.

Un verre, puis deux, et la différence entre le sol et le plafond s'amenuisant enfin. Il tenait en laisse la part de lui qui ne trouvait plus aucun gout à cette beuverie, à cette destruction à petit feu : au diable cette froideur, il voulait prendre du bon temps. Avec celui-là, d'ailleurs, descendant des chambres, une touffe de cheveux noirs qu'il avait la brusque envie d’agripper et de foutre en l'air. Il n'y avait pas à dire, il était revenu à la bonne époque.

« Faut forcément passer par la grenouille du bureau ou c’est possible de s’arranger entre nous, à l’ancienne ? Si tu travailles ici, bien sûr. Sinon, je te paye un verre et tu me rembourses en nature, je pense que ça te coutera moins cher que les prix qu’ils pratiquent. »

Un temps de pause, le temps d’apprécier l’air surpris du beau mec lui faisant face.  Et de lancer, onctueusement, pour achever la lourde drague qu’il n’avait pas encore bien ajusté aux temps modernes.

« Tu ferais un très bon toy boy, je me dois de te le dire. »


Dernière édition par Umbriel Lockwood le Ven 17 Nov - 16:05, édité 1 fois
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Sujet: Re: {hot} i'm onto you - ciaran   Jeu 16 Nov - 20:15

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Les filles traversent le couloir à la hâte, certaines en gloussant. Il a beau ne pas déambuler entre ces murs depuis énormément de temps, il s’est déjà habitué aux allées et venues de ces demoiselles, et damoiseaux, car il y en a malgré tout. Ciaràn n’est pas le seul, heureusement pour lui sinon il aurait probablement pu en venir à servir de cobaye à toutes sortes de maquillages divers et variés si l’on s’arrête sur sa propension à savoir dire non. Pour l’heure, il esquive de justesse les fins volants féminins pour prendre la direction du rez-de-chaussée où il passe un nombre incalculable de minutes. Et ce n’était alors que le début de soirée…

Les sourires se font de plus en plus simples à faire sous le jeu des apparences, quand bien même il ne soit toujours pas le plus souriant de l’établissement. Ce n’est, au fond, pas pour ses airs enjoués qu’il a été embauché, et bien qu’il n’apprécie pas toujours l’idée saugrenue qui lui était venue en tête de pénétrer ici ce jour-là, le sorcier ne peut nier que tout cet argent, il en a bien besoin s’il veut seulement espérer une vie à peu près normale. Le serait-elle vraiment ? Même après ? Rien n’est certain, les certitudes ne sont pas du genre à se faire aussi claires et limpides qu’il le voudrait. Condamné à vivre aux côtés de la Mort, comment Merlin pourrait-il seulement espérer vie heureuse ? C’est probablement pour cette raison que cette nuit il a décidé de tenter de se perdre dans les méandres de l’instant présent, de mettre en pratique ce qui l’a poussé à chercher un travail ici en premier lieu : oublier. Tromper la mélancolie et la Mort. Cette pression constante sur ses épaules. Tout oublier, et se perdre, au maximum. Pour ne pas étouffer de l’intérieur. Lorsqu’il descend lentement les marches qui mènent à l’étage en direction de la partie bar de la bâtisse, l’heure de la nuit est déjà irrémédiablement avancée. Il ne saurait dire quelle heure exactement et dans le fond, qu’il le sache ou non ne ferait pas de différence, car à peine pose-t-il le pied sur le sol en passant une main dans ses cheveux sombre qu’une voix se fait entendre non loin de lui. Faut forcément passer par la grenouille du bureau ou c’est possible de s’arranger entre nous, à l’ancienne ? Si tu travailles ici, bien sûr. Sinon, je te paye un verre et tu me rembourses en nature, je pense que ça te coutera moins cher que les prix qu’ils pratiquent. Les billes s’écarquillent et les sourcils se haussent de surprise face aux paroles. Ciaràn n’a pas encore l’habitude de ce genre de palabre à son encontre et sur l’instant, il en vient même à regarder derrière lui s’il n’y a pas une des filles. La musique, sensuelle, se répercute dans tous les coins de la pièce sans jamais assourdir, le volume juste à hauteur de ce qu’il faut.

Baissant les yeux sur sa tenue, l’irlandais a du mal à savoir si la supposition faite par le blondinet assis dans le fauteuil est sincère ou non. Car vêtu d’une chemise obscure, ouverte sur sa peau, et d’un simple sous-vêtement tout aussi foncé, il n’y a pas vraiment de doute à avoir… Etant donné la fraîcheur de ces nuits de novembre. L’idée seule de se promener ainsi dehors serait véritable folie. Tu ferais un très bon toy boy, je me dois de te le dire. Ciaràn doit bien l’admettre, il n’a pas vraiment regardé les traits du sorcier qui lui fait face un peu plus loin. Ce n’est d’ailleurs qu’en posant les yeux plus sérieusement sur lui qu’il la voit. Son âme. Elle tente de s’échapper, a un mouvement brusque de recul avant de se faire de nouveau aspirer dans le corps de chaire. Lèvres entrouvertes, il papillonne plusieurs fois de suite des yeux avant de se faire violence et focaliser son attention sur l’homme éméché. Car pour sûr… L’alcool a coulé à flot pour lui ce soir. Mettant en pratique ce qu’il a décidé en poussant la porte de la maison close le soir-même, un sourire vient finalement étirer ses traits tandis qu’il avance à pas de félin vers le lourd fauteuil matelassé. Un toy boy hein ? Loin de s’en formaliser, le brun termine de s’approcher et vient délicatement s’asseoir sur le large accoudoir comme s’il était là chez lui. Ce n’est en soi qu’un rôle qu’il accepte de se donner, car il est bien plus silencieux qu’extraverti ou même spécialement enjôleur. Un calme intelligent qui préfère laisser penser au monde magique qu’il est un profond idiot. La seule chose qui le dérange, ainsi proche d’Umbriel, c’est la sensation de mort qui émane de lui, tapie derrière ses sourires séducteurs. « D’ordinaire oui. Tout dépend de ce que tu cherches… » qu’il lâche enfin après plusieurs secondes à l’observer du haut de son assise, jambe se croisant au-dessus de l’autre de façon nonchalante. « J’imagine… ». Vu l’heure avancée. « … Que le verre conviendra parfaitement. ». Le client est roi entre ces murs, Ciaràn le sait, et bien qu’ils ne doivent pas nécessairement consommer les boissons à leurs places, ils ne peuvent prendre le risque de refuser un cadeau. Jetant un coup d’œil en direction du comptoir qu’ils aperçoivent quelques peu d’ici, l’irlandais vient poser sa main sur le dossier du fauteuil pour ne pas tomber et se penche en direction de l’oreille du Lockwood. « Elle n’aura pas à savoir. ». S’il consomme, de l’argent rentrera, c’est également un moyen pour faire revenir quelqu’un. Alors qu’il est toujours penché vers le blond aux traits incroyablement conservés, l’âme tente une nouvelle fois de s’échapper et le fait tressaillir. L’on pourrait mettre ça sur le compte d’un frisson à cause du froid.    


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Sujet: Re: {hot} i'm onto you - ciaran   Jeu 16 Nov - 22:26

Il ne mesurait pas ses paroles, vivant ou mort, sa langue avait toujours couru plus vite que son cerveau, mais l'impulsivité était sa carte de visite, son charme à lui. Il avait, fut un temps, gagné l'amour de sa femme par cette méthode un peu brute mais qui ne cherchait pas à mal. Aujourd'hui, il l'utilisait pour attirer dans ses filets des gens payés pour lui sourire et le flatter... mais tant pis, s'il pouvait en retirer une soirée d'étreintes supplémentaires, une heure de plus arrachée au néant qui avait avalé sa vie, cela valait le fait de cracher - d'une certaine manière - sur les souvenirs de cette femme décédée pour de bon.

Brie n'avait plus les yeux en face des trous, le cerveau noyé dans la liqueur et la mélancolie propre à son espèce, tant et si bien qu'il lui fallut plusieurs secondes supplémentaires pour remarquer les vètements du brun face à lui, ou plutôt, son absence de vètements. Cerveau à demi mort aux connexions nerveuses défaillantes, il avait confondu finir au lit et tenue de nuit, surement. Son regard se fit encore plus appréciateur, coulant le long des jambes musclées du jeune homme, s'attardant sur ses fesses à peine couvertes. Le froid de l'extérieur était soudainement bien loin de son corps.

Brie, calm down. Le Lockwood s'étonnait toujours autant des réflèxes corporels qu'il avait gardé. Il se sentait parfois comme rajeuni, lui qui il y a si peu de temps encore vivait une petite vie rangée avec femme et enfant en bas âge, où les jeux sexuels étaient cantonnés au dimanche soir, deux fois par mois. Maintenant, par plaisir, par capacité, par esprit de contradiction, il avait besoin de cette dose d'amour éphémère et d'expériences nouvelles. Ce prostitué semblait bien parti pour en être une très nouvelle, alors qu'il s'asseyait quasiment sur le revenant. Sa main parcourue d'un spasme, résistant à l'envie de glisser ses doigts sur ses cuisses en une caresse, aimant l'idée d'une drague illicite sous les yeux de la matronne, il se contenta de sourire, ce sourire ravageur qu'il avait conservé, en écoutant la jolie voix de sa conquête de la nuit entrer dans son jeu.

D'ordinaire, oui. Oui, le toy boy ou... ah, oui, d'ordinaire, il fallait payer la maquerelle, mais c'était beaucoup moins amusant de fonctionner ainsi, non ? L'idée qu'il pourrait se faire virer à tout moment, même au plus intime, pour avoir contourner les règles de l'établissement l'émoustillait encore plus, et c'était sans compter sur l'odeur musquée de l'homme quasi nu se penchant vers lui, frissonnant. Calcul de sa part ou erreur d'un débutant qui fait encore ça en partie par plaisir ? Dans tous les cas, Brie était charmé par sa voix, son assurance, ses mouvements.. et se permit enfin de couler sa main sur son genou, glissant lentement vers ce caleçon - ils appelaient désormais ça des boxers, brillante invention - tentateur.

"Commande ce que tu souhaites, alors. Quand à ce que je recherche... eh bien, je crois l'avoir trouvé. A toi de me dire quelles sont tes limites."

Ses connaissances sur la prostitution étaient encore limitées, bien plus faibles que celles des Locwkood contemporains, eux qui avaient ouverts les cuisses sans vergogne il y a déja des années et qui semblaient avoir ça dans le sang, mais il avait compris que, dans les établissements respectables, on ne demandait pas tout à la personne qui vous faisait plaisir. Ou on la payait, beaucoup, beaucoup plus. Et Brie ne cherchait pas tant l'extrème que la nouveauté d'une voix et d'un corps inconnu à explorer.

D'un geste vif mais pas brusque, il délogea soudain le brun - dont il ne connaissait toujours pas le nom, le faisant atterir dans une position indécente en travers de ses cuisses, en profitant pour rapprocher leurs visages à nouveau, ne s'étant pas départi de son sourire.

"La maison livre à l'étage ou je dois t'y porter moi même ?"

Il se savait capable de soulever plus lourd que le brun, mais s'ils souhaitaient jouer la discrétion digne d'adolescents blindés d'hormones, il devait éviter de se faire remarquer en s'effondrant dans l'escalier à cause d'une marche ou d'une perte d'équilibre. Il avait sa petite fierté, quand même.
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Sujet: Re: {hot} i'm onto you - ciaran   Ven 17 Nov - 10:33

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Des faux-airs de nonchalance, c’est ce qu’il utilise pour contrer la propre mélancolie qui l’anime de par sa condition de semi-monstre. A l’image des revenants, il ne peut réellement se détacher de la présence de la Mort, connecté à elle quoi qu’il fasse. Ce n’est certainement pas pour rien que ses pas l’ont mené jusqu’aux abords d’une maison de plaisir, là où la faux ne risquait probablement pas de tomber… Quoi que… Un infarctus pouvait être si vite arrivé. Intérieurement, Ciaràn espérait que cela n’arriverait jamais. Il se voyait mal devoir filer comme un malpropre en pleine partie de jambes en l’air dans le seul but d’aller crier bien des ruelles plus loin. La honte. Sagement assis sur l’accoudoir, il toise le blond du regard de longues secondes durant, observant tantôt le voile fantomatique essayer de s’extirper de l’enveloppe charnelle. La première fois ne lui a arraché que de la surprise, la deuxième, un véritable frisson qu’il n’a pu camoufler alors qu’il se trouve encore près de l’oreille d’Umbriel. L’irlandais est loin d’être extraverti, encore plus loin d’être une petite folle. Lui, il laisse le mystère planer, sans forcément le vouloir ni même sans s’en rendre compte, bien plus calme qu’hyperactif. Il y a davantage de jeux de regards et gestes lents pour attiser une quelconque convoitise à son égard. Débutant, l’on pourrait considérer qu’il l’est presque encore, pas là depuis assez longtemps pour véritablement avoir développé des réflexes, même s’il y en a déjà, quelques-uns. Lentement, il se redresse, dégage sa main qui était venue se poser sur le dossier du fauteuil pour remettre une légère distance entre eux. Le verre a été accepté, et à en juger par les doigts qui viennent glisser sur son genou, courant doucement le long de sa peau, le deal est passé. Charmeur charmé. Commande ce que tu souhaites, alors. Ca, Umbriel n’a pas besoin de le dire deux fois.

Les mots dérident l’air un tantinet sérieux qu’il a repris sous la vision de son âme, sourire se faisant bien plus grand et pour ainsi dire pratiquement naturel. S’il pense avoir trouvé ce qu’il cherche, Ciaràn en est ravi pour lui. Alors qu’il jette temporairement un regard au jeune homme se trouvant derrière le bar, sachant déjà pertinemment ce qu’il va commander, le Lockwood le prend de nouveau par surprise et en moins de temps qu’il ne faut pour dire quidditch, il se trouve dans une position bien indécente, ou tout du moins assez suggestive quant à la suite. Dorénavant assis en travers des cuisses du revenant, le sorcier le dévisage, prunelles bien trop près des siennes. La maison livre à l'étage ou je dois t'y porter moi-même ? Pour peu, il en rirait presque, le brun, face aux paroles du blond. En silence, il lève son index et vient le poser contre la clavicule avant de se pencher davantage pour revenir trouver son oreille en un fin murmure. « L’on dirait bien que quelqu’un est pressé. ». Et définitivement alcoolisé. Il se tarit d’un sourire amusé avant de pousser contre la clavicule de son doigt pour mieux se lever de la chaleur de ses genoux, puis, il se tourne vers l’homme derrière le fameux bar. « Mitch. Un orgasme, s’il te plait. ». Clairement pas le cocktail le moins cher de la carte, même s’il aurait pu se la jouer grand seigneur et quémander la bouteille de champagne français à prix exorbitant. Pendant que le barman de la nuit s’active, les billes sombres retrouvent celles de Brie et il se penche une nouvelle fois en avant, attrapant le col de son haut toujours avec son index. « Pourquoi tu ne me dirais pas plutôt à l'étage ce qui te ferait plaisir, et je te dirais si tu es en mesure de le demander ? ». Quitte à tromper la Mort et la mélancolie, autant jouer à un jeu. Ne décrochant pas ses yeux, il lâche Umbriel et se dirige tranquillement jusqu’au bar où il récupère un grand verre contenant une multitude de couleurs. Paille entre les lèvres, il savoure le goût fruité, chose qu’il n’a pas pour habitude de faire il faut bien l’admettre, repasse près du fauteuil en faisant signe au sorcier de le suivre. L’âme a encore un mouvement d’échappatoire en sa direction mais Ciaràn fait en sorte de l’ignorer. Il ne veut pas voir. L’alcool fort coule le long de sa gorge, savoureux mélange qu’il explore en passant devant le comptoir où Bégonia fait mine de ne pas l’avoir vu. Il attend encore quelques mètres avant de finalement se retourner pour attraper le Lockwood par la ceinture et ainsi l’aider à filer à peu près droit, surtout dans les escaliers.  

Arrivé à l’étage, il passe sans rien dire devant plusieurs portes closes jusqu’à trouver celle qu’on lui a attitré ce soir, faisant totale abstraction des rares sons qui peuvent parfois s’échapper des autres pièces. L’alcool continue de rouler sur sa langue quand il pousse enfin la porte et le laisse entrer, glissant le ruban signalant « occupé » sur la poignée avant de la refermer derrière lui. Lèvres quittant la paille, il toise de nouveau le revenant, attendant encore quelques secondes avant de reprendre la parole, chemise sombre glissant sur le sol. « Alors… Dis-moi ta première proposition et je te répondrai par oui ou par non. ». L’alcool dégrise, l’alcool désinhibe un peu, aussi, et c’est là tout ce qu’il lui fallait en définitive, pour cette nuit.  

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Sujet: Re: {hot} i'm onto you - ciaran   Ven 17 Nov - 14:03

Le poids sur ses jambes lui donnait un point d'ancrage, alors qu'au delà du visage charmant de son aventure du soir, les contours de la pièce se dédoublaient et se mélangent. Brie n'a de toute façon jamais été très attentif aux détails de son environnement, et ne se concentrait que sur une chose à la fois. La présence du brun lui permettait aussi, à cet instant, de faire face à une envie d'évacuer l'alcool ingéré d'une façon assez peu glamour, et il inspirait son odeur, s'enivrant un peu plus.  Son choix du soir avait de l'esprit, une intensité cachée visible dans ce mouvement autoritaire de doigt et dans ses paroles. Soit, ce n'est donc pas le genre d'individu à faire l'étoile en pensant à l'Angleterre, mais Brie préfèrait de toute manière un partenaire actif et capable de prendre des initiatives qu'une petite chose soumise au bon vouloir du payeur. Non qu'il ait une grande expérience des bordels, encore une fois.

De son temps ça n'avait pas le même nom. Il ne répondit pas, le Lockwood, laissant l'autre mener la danse un moment. Bien sur qu'il était pressé, qui ne le serait pas ? Avec un corps pareil, laissé à la vue de tous, et disponible, en plus, il fallait être bien plus macchabée que ne l'est le revenant pour ne pas être tenté.  Attention cependant à ne pas confondre empressement et rapidité, et Brie connaissait parfaitement la différence entre les deux, à force de jouer depuis son retour, chaque soir un peu plus expert en la matière. La vie lui a été trop courte pour la passer à autre chose, et tant que sa magie ne lui obéit pas, qu'est-il sensé faire d'autre ?

Le mot orgasme lui arrache un rire franc, et il se retint de faire une remarque qui aurait plus sa place sur un trottoir du red district, ou dans un pub, soir de match. Il n'est pas bien né, Umbriel, il a le langage du pavé qui revient toujours à la charge, mais il le camoufle, comme toute sa personne, puisque désormais il fallait faire semblant. Quant à la perche tendue, et bien, pour rester dans le même registre, il saurait bien en attraper une autre plus tard. Chaque geste du prostitué ne faisait que danser un peu plus son sang, et il se laissa bien volontiers entraîné par le col : ce n'est pas lui qui refusera toute preuve de soumission. Au lit, tout est question d'équilibre et de mélanges.

Il attendit que le brun soit au comptoir, restant assis, le fixant intensément, jouant ce jeu de séduction qui pourrait n'avoir aucun sens, avant de se lever tranquillement. Lui aussi peut être maître du moment, et il le sera, sans aucun doute. Etre flexible ne voulait pas dire manquer de pouvoir, et alors que partout ailleurs il en manque, ici, pour le prix d'un verre, il en a. Il laissait derrière lui une partie de sa bourse, bien décidé à ne pas repasser par ce salon avant le petit matin, et suivit tranquillement son compagnon, sirotant un cocktail bien trop chatoyant pour les yeux de Brie. Ça, aussi, il n'y comprend rien. Aucun de ses amis, aucune de ses conquêtes n'aurait bu ce mélange d'alcools, de liqueurs et de fruits : c'était une guinness, du whisky, au pire une bierraubeurre. Maintenant les jeunes de ce temps s'insufflent dans les veines du sucre coloré et leurs lèvres ont un gout d'ailleurs.

Il rit encore, alors qu'on le tire par la ceinture, et il défait déjà en évitant de se prendre les pieds dans le tapis, les boutons de sa chemise. Avec sa baguette, il aurait eu beau jeu autrefois de laisser sa magie faire le travail, mais il y a maintenant du bon à tout faire à la main. Et puisqu'ils étaient désormais dans la pièce de leur deuxième acte, il se permit de faire un pas, puis deux, agrippant enfin ces fesses qui le subjuguaient tout à l'heure,  L'embrassera, l'embrassera pas... il était trop beau pour ne pas au moins accepter ça. Moulant leurs corps l'u à l'autre, Brie remercia leur proximité de taille, rendant la chose plus aisée et lui vola son air quelques secondes, avec assez de chaleur pour en bouillir, mais sans y insuffler de violence. Un corps si beau ne méritait pas de bleus... ou alors les siens. Il s'écarta ensuite, toujours ce sourire fier, en coin, sur le visage, glissant ses mains du bas de son dos vers ses épaules en une ébauche de massage, appréciant le contour de ses muscles.

"Je te veux nu, sur le lit. Je veux voir ton visage pendant que tu te touches, et je veux te voir trembler quand je te prends." Il est toujours habillé, mais rien ne pourrait empécher le brun de sentir contre sa peau l'érection bien présente d'Umbriel, pulsant à chaque mot. Il finit ses demandes d'une pression de griffes contre les tendons du cou de son amant du soir, l'obligeant à lever la tête, exposant son cou. " Je veux marquer ta peau pour ce soir. Mais tu peux commencer par me dire ton prénom, mon petit oui."  

D'autres seraient plus crus, plus demandeurs, plus au fait. Brie a l'habitude des relations pleinement consenties et des chuchotements la nuit tombée pour prendre plus que ce qu'on ne lui a donné, alors il traitera ce mec comme il traite les autres : comme un corps précieux, le temps de quelques heures.
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Sujet: Re: {hot} i'm onto you - ciaran   Ven 17 Nov - 16:29

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Il ignore l’âge qu’il a en réalité, le revenant, n’en a même pas vu assez pour savoir que certains sont beaucoup plus âgés que ce qu’ils paraissent. L’âme se calque à l’apparence, mais elle sait aussi qu’elle n’a rien à faire là, dans ce monde. Ne le sentent-ils donc pas ? Cette envie fugace de fuite que peuvent avoir leurs âmes ? C’est un mystère auquel il ne veut pas répondre cette nuit, bien décidé à profiter de la vie, pour une fois. Quitter la mélancolie liée à la Mort. Sans doute Ciaràn a siroté trop vite son verre de cocktail, car le liquide coloré… Il n’y en a presque plus. Juste un fond. L’air devient plus respirable, sensation de légèreté qui le prend et lui permet de sourire bien plus aisément, surtout lorsqu’il constate que le blond a profité du chemin jusqu’à la porte de la chambre pour déboutonner sa chemise. Pressé, c’était bien le mot à employer. Sa propre chemise glisse au sol sans qu’il ne s’en formalise le moins du monde, verre tenu entre ses doigts. Il le laisse faire un pas, puis deux, jusqu’à finalement arriver à proximité de sa personne, la chaleur l’enveloppant doucement dans son manteau qui se ferait presque réconfortant. Comment Merlin un revenant peut-il avoir aussi chaud quand il est supposé n’être que voile froid ? L’irlandais veut poser le verre contre ses lèvres au moment où les mains se saisissent de ses fesses et que son corps se colle au sien sans qu’il n’émette de résistance. Il attend toujours la fameuse proposition. Levant ses billes sombres dans celles bien plus claires d’Umbriel, il ne se rend pas compte de ce que l’alcool le pousse à faire, ce dernier faisant briller ses prunelles d’un fin éclat de défi à l’encontre du blond. Il se mord la lèvre inférieur, le sorcier, avant que ses lippes ne soient purement volées. Le baiser est bref, empli d’envie et de chaleur qu’il ne peut nier, y répondant sensuellement. Le pressé est définitivement pressé et Ciaràn ne se défait plus de son sourire amusé, d’autant plus lorsqu’il sent l’excitation du revenant contre lui. A ce rythme-là il ne tiendrait pas…

Ne faisant rien, pour le moment, le brun vient enfin porter l’alcool restant à ses lèvres, buvant d’une traite le fond du verre sans quitter Brie des yeux. Brie dont les mains se font baladeuses dans son dos, lui arrachant un soupir parfaitement contrôlé. Je te veux nu, sur le lit. Je veux voir ton visage pendant que tu te touches, et je veux te voir trembler quand je te prends. Il sait donc clairement ce qu’il veut, de cela, l’irlandais n’en doute plus à présent. En a-t-il seulement douté en réalité ? Pas sûr. Les doigts qui courent sur son épaule finissent par venir trouver la peau de son cou, griffant gentiment cette dernière, le forçant à lever son menton. O’Malley se fait toujours silence et immobile, collé contre ce corps à la chaleur diffuse. Je veux marquer ta peau pour ce soir. Mais tu peux commencer par me dire ton prénom, mon petit oui. Un sourire en coin apparait avant qu’il ne devienne bien plus grand et ne dévoile temporairement ses dents blanches. Tête levée, il baisse les yeux sur ses lèvres avant de revenir croiser son regard. « Ciaràn. » qu’il souffle d’un murmure au bout de plusieurs longues secondes, sa main libre passant sous le tissu de la chemise, là où il a commencé à l’ouvrir un peu plus tôt. Les boutons sautent un à un jusqu’au bout, lentement sans qu’il n’arrête de le dévisager. Il approche d’ailleurs son visage du sien, à quelques centimètres de ses lèvres, inspectant chacune des réactions. « Tu peux me marquer. ». Il vient lécher ses lèvres et commence doucement à reculer. « Tu peux m’avoir… Nu… ». Il dépose le verre sur la seule table de chevet après lui avoir délicatement tourné le dos, avançant encore à pas de velours. « Tu peux me regarder… ». Du coin de l’œil, il ne cherche qu’à voir s’il est resté à sa place ou a déjà bougé, doigts descendant d’ores et déjà le fin tissu restant. Le boxer sombre met un certain temps à tomber à ses chevilles et il soupire en s’en libérant. Bientôt il fait demi-tour et revient vers Umbriel, juste assez proche pour le défaire de sa ceinture dans un claquement métallique et faire glisser ses doigts sous la première couche de vêtements encore présents, effleurant la virilité en feu par-dessus le fin tissu. « Pour ce qui est de me prendre… » qu’il lâche alors tout contre son oreille avant de la mordre, caresses continuant de manière expertes pendant que le silence retombe et qu’il l’observe durant un petit temps. « Il faudra que tu t’octroies ce droit. ». Autrement dit, c’est un oui.        

Si Umbriel était de ceux qui prennent sans demander leur reste, il le saurait. Il l’aurait senti. Or ce n’est pas là ce qu’il voit ni même ne sent. Se pose alors la simple question de savoir si… Pour une raison quelconque… Il ne serait pas un peu trop attiré par la mort tout en étant son messager.

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Sujet: Re: {hot} i'm onto you - ciaran   Lun 4 Déc - 22:30

Cela ne faisait que quelques jours que Brie n'avait pas compté fleurette aussi loin à une âme, quelque soit son sexe, et voilà maintenant qu'il en était rendu à draguer des prostitués dans des salons de luxe. Sans doute aurait-il du se poser des questions sur les raisons profondes le poussant à chercher toujours plus loin l'oubli que pouvait lui procurer une nuit dans les draps des autres, mais Brie, depuis bien avant sa mort, ne se remettait jamais en question. Il avait envie, il faisait. Et il avait très envie de ce mec bien foutu, bien de son époque, et de tout ce qu'il pourrait lui faire en une soirée.

L'embrasser le ranima un peu, le bout des ses doigts gelés par l'air extérieur et la pinte froide qu'il avait tenu auparavant commençant à se réchauffer au contact de la peau de... Ciaran. Un irlandais, donc, et fut une époque il aurait eu un moment de recul, de suspicion, mais la guerre était finie, on baisait avec ses ennemis, et celui là n'avait pas l'air prêt de faire mal à une mouche, encore moins à un anglais sur son propre territoire. Quoique, parti comme Brie était parti, perdu dans le sourire plus sincère qu'arborait enfin son partenaire, Ciaràn aurait eu beau jeu de lui planter un couteau entre les omoplates sans qu'il n'ait le temps de réagir, de frémir, cloué sur place par la révélation que, s'il s'agissait d'un jeu d'argent, il y avait également bien une personne derrière la façade, et que c'était ça, le jeu, le vrai.

Il voulait l'avoir, oui, mais l'avoir vraiment, et toute la difficulté résidait dans le métier que l'irlandais exerçait, ce métier vieux comme le monde ou faire semblant d'être heureux comptait autant que la capacité à ouvrir les cuisses. Alors, muni de sa petite épiphanie personnelle, les ongles plantés dans son cou, Brie l'écouta parler, murmurer contre ses lèvres, contractant ses muscles au passage de ses doigts tricheurs qui lui embrumaient l'esprit à chaque bouton enlevé.

Ses yeux se dilataient un peu plus à chaque mot, rendant hommage au pouvoir qu'il avait sur lui en cet instant présent, immobile, desserrant peu à peu la pression de ses ongles sur sa peau pour venir caresser de ses pouces son cou rêche d'une barbe mal rasée, quelques secondes avant qu'il ne s'éloigne, lui tournant le dos et lui offrant ainsi une vision toute aussi alléchante d'un dos immaculé, ne demandant qu'à être griffé. Brie le suivit, un pas pour deux de son complice, s'arrétant assez loin pour l'obliger à revenir vers lui une fois dévétu, ne sortant de sa réverie qu'au contact de ses doigts dans son pantalon. Le sang qui avait refroidi sous le coup de ses divagations repartit à plus grande vitesse, et Brie ferma les yeux, laissant un soupir silencieux le parcourir alors que le jeu prenait une nouvelle tournure qu'il ne pouvait qu'apprécier. Sa ceinture était au sol, mais il pourrait toujours l'utiliser plus tard, sur le moment, il s'agissait d'être attentif aux paroles finales de Ciaràn, à ses morsures affriolantes, provoquant chez Brie un frisson incontrôlé, miroir de celui de l'irlandais il n'y a pas si longtemps.

La tension montait, il le sentait, et s'il était aussi bon de ses mains que de ses lèvres, Brie aurait bientôt perdu la partie, aussi laissa-t-il enfin échapper un rire, brisant l'atmosphère un peu trop feutrée qui s'instaurait entre eux. Il était pour les chuchotements, les regards coulants, les doigts taquins, mais il restait un homme d'actions plus que de paroles et il ne connaissait qu'un seul langage. Une de ses mains se glissa elle aussi sur l'entrejambe enfin dévoilée de Ciaran, en appréciant d'un geste sur les contours et la chaleur, imitant sur lui ce qu'il lui faisait subir à travers une épaisseur de vêtement qui se faisait encombrante.

« Je pense que c'est dans mes cordes, Ciaran. » La prononciation est sans aucun doute mauvaise, alors que l'alcool lui rendait la voix plus trébuchante, plus graveleuse. Son autre main vint à son tour taquiner le jeune homme, traçant les contours de sa colonne vertébrale avant de se couler à la base de son crâne, enfouie dans ces cheveux noirs qu'il avait voulu décoiffer depuis le début. Tirant à nouveau sa tête en arrière, cette fois, il se permit un baiser rieur sur son menton, avant de le mordre à son tour, lui rendant la monnaie de sa pièce, tout en les guidant à petits pas vers le lit, qui, s'il s'en souvenait encore, ne devait plus être très loin dans cette direction...

A moins qu'il n'ait confondu avec l'emplacement de sa ceinture abandonnée au sol, et de sa boucle en fer, lui arrachant un juron, non de douleur mais de surprise, manquant les faire basculer tous les deux en arrière. Belle technique, Brie, pour détendre l'atmosphère mais également passer pour un ivrogne, alors qu'il avait laché son jouet pour le tenir debout, les mains autour de ses cuisses. Heureusement, si l'alcool le rendait désordonné et impatient, il n'avait aucun impact sur sa capacité à rebondir, avec un autre de ses sourires. « C'était complètement calculé de ma part ? » Et puisqu'il en était rendu là... en deux mouvements,délogeant les doigts de fée de Ciaran de ses parties sensibles, enroulant ses longues jambes bien musclées autour de sa taille, une main judicieusement placée sur ses fesses, un Brie rieur les transportait ensemble de manière bien plus aisée sur l'énorme lit qu'il ne comprenait pas avoir loupé.

A voir, désormais. Devait-il l'y jeter, s'assoeir avec, ou le déposer délicatement dessus ? Les trois options avaient toutes un attrait, mais il s'agissait aussi pour Ciaran de lui dévoiler un peu plus sa personnalité, en prenant les choses à nouveau en main.

nb : so sorry pour le retard, j'ai pas d'excuses ;___;
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Sujet: Re: {hot} i'm onto you - ciaran   Dim 14 Jan - 14:26

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And all the things I can't remember, as fucked up as it all may seem. The consequences that are rendered, I stretch myself beyond my means. ft. UMBRIEL LOCKWOOD



User de faux semblant est ce qu’ils doivent faire. Ce que les filles font d’ailleurs avec une facilité déconcertante là où l’irlandais peine encore parfois à promptement se lâcher. Il paraît bien trop calme mais c’est là ce que la propriétaire de la maison avait visiblement apprécié chez lui en plus de ses fesses. Heureusement pour Umbriel alors que l’alcool dégrise et relâche la pression, ça lui permet de faire face à un Ciaràn décidé à s’amuser à défaut de peut-être réellement en profiter. A voir si le blondinet serait à la hauteur de ce qu’il avançait depuis déjà plusieurs minutes à présent. Dans l’espace feutré de la chambre privée, l’irlandais aux formes dévoilées laisse ses doigts glisser sur la chaleur encore camouflée de cette virilité qui n’a visiblement de cesse de l’appeler. Si la température commence à grimper et qu’il expose ses conditions, la Mort n’est jamais très loin, rappelant au semi-banshee qu’il est en train de sombrer dans les bras de cette dernière chaque fois que l’âme fantomatique cherche à s’échapper du corps appréciable. Cette nuit il ne veut pas la craindre. Je pense que c'est dans mes cordes, Ciaran. Il ne peut lui en vouloir d’écorcher son nom, d’ailleurs, c’est un nouveau sourire en coin qui s’esquisse à ses lèvres à l’instant où il se darde d’être en mesure de le faire trembler. « On devrait vérifier ça, alors. » qu’il en profite pour dire avant de venir mordre cette oreille avec un soupçon d’envie non feinte. Jeu ou vérité, Brie n’en verrait que du feu. Brie dont les mains se mettent à glisser à leur tour contre sa peau, l’une venant chercher la propre virilité qui est sienne tandis que l’autre coule le long de sa colonne vertébrale et lui arrache un frisson parfaitement contrôlé.

Tête penchée en arrière, le baiser suivi de la morsure le forcent à grogner doucement tandis que sa main à lui s’active toujours au-dessus du tissu pour lui faire perdre pieds. Brie n’a que la chance d’être hors de portée de ses lèvres et sans rien dire, Ciaràn se laisse guider à reculons vers le lit qu’il sait non loin derrière lui. C’est toutefois sans compter sur un élan de maladresse qui surprend aussi bien le brun que le blond. Manquant de tomber tout bonnement en arrière, il a le réflexe de se raccrocher au cou du revenant mais se retrouve bien obligé de lâcher sa prise un peu plus bas sous peine de faire mal. Il ne voudrait pas être accusé de maltraitance sur client par inadvertance n’est-ce pas ? Corps plaqué contre le sien, son rythme cardiaque s’est emballé sous le joug de la soudaine adrénaline mais il répond bien vite au sourire qui se lit sur les traits d’Umbriel. Beau rattrapage. C'était complètement calculé de ma part ? Un ricanement s’envole des lèvres de l’irlandais, franc celui-là tandis qu’en deux temps trois mouvement il se fait soulever, contraint et forcé d’enrouler ses jambes autour de la taille du blond comme une donzelle en détresse. « Je dois bien admettre qu’il y a un talent indéniable. » qu’il prononce en s’accrochant davantage, doigts se mouvant pour faire glisser la chemise et la faire se choir à même le sol tandis que Brie reprend son avancée vers le lit. Au bout de quelques pas, il s’arrête, lui parait hésitant. Serait-ce l’alcool qui empêche de réfléchir correctement ? En silence, les cuisses serrent un peu plus sa taille et ses doigts caressent son cou, passent derrière sa nuque pour se noyer dans la tignasse mordorée qu’il caresse et tire alternativement, lèvres se rapprochant des siennes pour qu’il puisse sentir son souffle à portée sans toutefois les toucher. « Tu ne vas pas pouvoir me porter indéfiniment tu sais… ». Sourire mutin qui apparait à ses traits pendant que l’autre main taquine descend le long de son dos, suivant cette fameuse ligne qui se courbe au niveau de la chute de ses reins.

Il profite de l’attention qu’il dirige sur l’action de ses doigts pour décrocher ses jambes et reposer les pieds par terre, lèvres ne faisant qu’effleurer les siennes pour qu’il oublie sa réflexion profonde et son hésitation. Sur la pointe des pieds, Ciaràn l’oblige à changer de côté pour mieux le pousser du bout des doigts sur le fameux lit et il n’attend pas que Brie se redresse pour venir au-dessus de lui, paumes posées de chaque côté de ses épaules, genoux imitant le geste mais au niveau de sa taille. L’observant de ses billes sombres un bref instant, il accepte enfin de lui donner ses lèvres dans un baiser fiévreux où sa langue cherche à se mêler à la sienne, mains profitant une nouvelle fois de cette attention pour venir tirer sur le tissu du pantalon. Commence alors la lente descente lorsque les lèvres se séparent des siennes pour venir trouver sa pomme d’Adam et glisser davantage sur sa peau mise à nue. A califourchon, son corps suit le mouvement jusqu’à arriver sous son nombril, doigts se délestant alors des tissus qui restent pendant que les yeux observent et guettent chaque réaction. Il lui prête une attention toute particulière et ne compte pas en démordre de sitôt. Reste à voir si Umbriel tiendrait la distance.    

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