daily prophet

La Coupe de Quidditch britanique touche à sa fin. Les Hollyhead Harpies sortent vainqueurs du tournoi et la fête bat son plein. La rebellion, elle, murmure (+).
Les tensions montent alors qu'un nouveau revenant est enfermé à Azkaban pour le meurtre "accidentel" de sa fiancée.
Teatime with the Queen : Buckinghamshire est voté le county préféré des sorciers immigrants.



 

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 L'air est plein du frisson des choses qui s'enfuient (Accasy)

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Âge : TRENTE TROIS, les années trébuchent et s'oublient trop facilement.
Sang : MÊLÉ, tout serait plus facile si l'ichor était bleu mais Pansy n'en a que faire. Le sang est rouge quoiqu'il arrive.
Profession : SERVEUSE au Chaudron Baveur - VOLEUSE en fin de soirée, la poupée se bat pour quelques gallions supplémentaires.
Situation civile : VOLAGE, qui pourrait vouloir d'elle pour plus de quelques heures. Fantôme filant une fois le matin venu.
Allégeance : VOLDEMORT, parvenue rêvant d'une Marque lui apportant grandeur et oubli.
Particularité : LYCAN, la lune est un couteau planté au fond de ses entrailles. La paix est un luxe que Pansy ne peut s'offrir.

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Sujet: L'air est plein du frisson des choses qui s'enfuient (Accasy)   Jeu 4 Jan - 17:47

L'air est plein du frisson des choses qui s'enfuient
avec accalia wrexhall

Les traits tirés, Pansy s’exécute. Elle rit et susurres quelques belles paroles, ment sans même y penser. Sous ses vêtements sobres se cachent ecchymoses et coupures, stigmates violacés de ses activités nocturne. La pleine lune de janvier vient de s’éteindre, laissant derrière elle la Rackharrow épuisée. Mais la louve ne peut se permettre de prendre systématiquement congé les lendemains de pleine lune, terrifiée à l’idée de faire naitre le moindre soupçon. Alors, la serveuse serre les dents, rêve d’un demain moins terrible. Alors, le loup ferme les yeux et maudit la lune - serre quelques whisky pur feu en tentant d’étouffer le grognement de ses muscles endoloris. Comme après chaque pleine lune, la voix de son père semble résonner au coeur même de ses os, lui répétant inlassablement le même châtiment : ne t’inquiète pas Pansy, les gens finissent toujours par récolter ce qu’ils méritent. Méritait-elle alors ses tourments ? La Rackharrow secoue légèrement le menton, chasse le paternel de ses pensées. La vérité - simple et douloureuse à la fois - est limpide au fond de ses yeux : elle ne veut pas connaître la réponse à cette question. Ni aujourd’hui, ni demain. Qu’on laisse ses pêchés mourrir avec elle.

L’après-midi s’étire dans une valse sans pareille, la poupée jouant son rôle à la perfection. Elle feint l’innocence comme personne, Pansy. Bénie d’une douceur qui en berne beaucoup, maudite d’une douceur qui en fait douter plus d’un. Car le beau est, paraît il, toujours caressé des doigts du Mal. Comme à son habitude, la voleuse ne peut empêcher ses doigts de se glisser dans l’une ou l’autre poche, pie au sourire de miel. Enfin, les minutes s’égrainent et entrainent avec elle les derniers clients, laissant à Pansy une fenêtre confortable de temps pour souffler avant que la soirée n’amène ses propres âmes en peine. Ce n’est qu’une fois seule que la menteuse s’autorise un répit tout relatif : assise sur un tabouret de bar, la belle tente de soulager comme elle peut son corps brisé. Masse les muscles endoloris du bout des doigts et au travers de ses habits de laine, étire la peau ankylosée. Il ne lui faut que quelques secondes pour sauter sur ses pieds lorsque la cloche de la porte d’entrée se fait entendre, que quelques minutes supplémentaires pour retrouver l’anonymat d’un sourire factice. Pansy la joueuse. Pansy la solaire. Pansy qui n’a rien à cacher.

Le sourire se fane quelque peu en voyant la silhouette d’Accalia s’approche, perd de ses accents crispés pour se teinter de réalité. Ses entrevues avec la sorcière lui laissaient systématiquement un goût doux amer, partagée entre le soulagement d’enfin partager son secret avec quelqu’un et la boule au ventre de voir tout cela lui exploser au visage. Car Pansy n’accorde sa confiance que difficilement, se méfie des ombres et des murmures. Se méfie de son propre reflet. Cela ne l’empêche pas d’esquisser un sourire fatigué, soudainement consciente des poches ornant le brun de ses yeux. Elle finit par l’accueillir d’un « Comment vas-tu ? » posé, bien loin de la comédie qu’elle joue si naturellement en ces lieux. « As-tu passé une bonne soirée hier soir ? » ironise t’elle du bout des lèvres, ses orbes venant trouver celle de la louve. Même seules (l’est on seulement jamais vraiment), elles se refusaient à parler sans détours de leur condition commune. Trop dangereux, trop douloureux peut être aussi.  

Quels mots mettre sur une vie brisée ?

Ses doigts pianotent machinalement le comptoir, glissent le long du bois dans une vieille habitude. Il y a quelque chose d’extrêmement reposant à se laisser respirer un peu. Il y a quelque chose de réconfortant à se détourner quelques instants des apparences. « Qu’est-ce que je te sers ? » S’enquière l’employée avant de préciser - « Pour la maison. » Que les gallions dérobés plus tôt servent à quelque chose. Pansy a plus besoin d’être elle même que de soieries.  
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Sujet: Re: L'air est plein du frisson des choses qui s'enfuient (Accasy)   Mar 16 Jan - 5:39


Elle croisa son reflet sur la surface d'un cadre en verre. Vérifiant d'abord qu'elle était seule, elle observa ensuite son visage avec attention. Nulle trace de douleur. Nulle trace des marques que la dernière pleine lune avait laissé sur sa peau. Une longue éraflure avait laissé du sang sur son visage ce matin là. Le loup s'était débattu dans sa cage en béton. La bête avait essayé de s'échapper et de trouver la liberté. Elle l'y avait empêché cette nuit-là. Alors, elle avait du se soigner. Elle n'était pas médicomage mais elle en savait assez sur le sujet pour savoir cacher ses blessures dues à sa condition. L’éraflure avait disparu, ainsi que le bleu entourant son œil gauche. Pour ce qui était du reste de son corps, Accalia avait tenté de soigner ses blessures du mieux qu'elle avait pu. Cachés sous ses vêtements, personne ne remarquerait qu'elle avait le corps d'une torturée.

Elle reprit son travail après un soupir, le regard fixé sur l'horloge mural des archives du ministère. Plus qu'une heure à s'ennuyer ferme et elle pourrait retrouver le confort de sa maison. Elle pourrait enfin se reposer et respirer. Travailler les lendemains de pleine lune n'étaient jamais agréables et la louve ne désirait jamais plus que son lit. Son lit et la solitude certaine qu'elle retrouverait chez elle, à l'abris des regards.  

Les années étaient passées et Accalia n'avait pourtant cesser de craindre le jour où son secret serait découvert du grand public. Que penserait la société? Elle aurait aimé ne pas y porter d'importance mais ce n'était pas une simple peur d'être jugée pour un nouveau chapeau ou une nouvelle couleur de cheveux. Non, il s'agissait d'assumer une condition animale, une condition qui la rendrait moins humaine aux yeux de tous. Elle-même ne l'assumait pas, quand bien même elle se sentait plus humaine qu'animale.

Elle n'avait accordé sa confiance qu'à peu de personnes. Et parfois, le destin avait décidé d'ajouter un nom à la liste, qu'elle le veuille ou non. C'était le cas de Pansy Rackharrow. Il était agréable de savoir que l'on n'était pas seule mais Accalia n'arrivait à se réjouir de ce secret partagé. L'une comme l'autre, elles savaient que leurs décisions, aussi minimes qu'elles soient, pouvaient avoir de lourdes conséquences. Et en ces temps étranges où le mal régnait, Accalia n'arrivait à porter une entière confiance à la louve.

Pourtant, elle avait décidé d'aller voir la serveuse ce soir là. Un peu d'alcool ne lui ferait pas de mal et quand bien même il y avait un manque certain de confiance, discuter de leur secret restait quelque chose de quelque peu soulageant.

- Merveilleuse, répondit-elle sur le même ton ironique à l'évocation de la nuit dernière. La prochaine fois, je la laisse sortir. J'ai l'impression qu'elle se débat de plus en plus.

Accalia n'était jamais rassurée à l'idée de laisser sortir la louve en liberté mais parfois, cela était nécessaire. Son bunker était bien trop petit pour une telle bête. Une bête assoiffée de sang qui essayait par tous les moyens de s'échapper, peu importe les blessures.

- Un wisky pur feu, merci. dit-elle avant de s'intéresser à son tour à l'état de la brune. Et toi? Pas de mauvaises rencontres?

En somme, avait-elle tué quelqu'un sous son autre forme. Une question qu'elle avait posé avec nonchalance, imposant la réalité qu'était d'être un lycan.
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Sujet: Re: L'air est plein du frisson des choses qui s'enfuient (Accasy)   Mer 24 Jan - 0:39

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avec accalia wrexhall

Pansy se crispe lorsque la silhouette d’Accalia se glisse jusqu’au bar alors que son sourire se fane quelque peu. Voir la jeune femme a cela d'ambivalent qu'il s'agit à la fois d'un plaisir et d'une malédiction. Car si pouvoir parler, même à demi mots, de son fardeau lui offre l'impression de pouvoir enfin respirer (même un peu), Pansy n'est pas assez naïve que pour penser le cadeau exempt de risques. La Rackharrow était bien consciente que se trouvait au coeur de leur amitié fragile un secret empoisonné : le monde est cruel, Pansy l'a appris à la dure. Par instinct de survie ou tout simplement par égoïsme, la serveuse se retrouvait ainsi bien incapable d'accorder toute sa confiance à l'archiviste. Leurs entrevues n'en était pas moins douces, empreintes d'une compréhension mutuelle. Une compréhension que Pansy avait longtemps ne plus jamais trouver, tant sa vie s'était retrouvée marquée, changée, par la lycanthropie.

La crispation finit par passer elle aussi, la commissure des lèvres de la voleuse s'affaissant légèrement dans une posture bien plus naturelle alors qu'Accalia s'assied devant elle. Le mensonge est abattu avec ironie et souplesse, Pansy ne manquant pas d'happer ses orbes quelques secondes. La forme est peut être alambiquée, le sourire est peut être fatigué, mais son inquiétude n'en est pas moins réelle. Peu importe ses doutes et ses peurs, Pansy fait partie de ces gens qui tiennent à leurs secrets plus que tout. Et quelque part en chemin, Accalia s'était imposée comme faisant partie intégrante de ses mensonges, à jamais liées par un insaisissable lien. En filigrane de ses questions, Pansy ne peut s'empêcher de penser : si son secret est un jour découvert, pourquoi continuerait-elle alors à garder le mien ?

« Merveilleuse. La prochaine fois, je la laisse sortir. J'ai l'impression qu'elle se débat de plus en plus. » Pansy hoche lentement le menton alors que, déjà, elle se saisit de deux verres vides, en faisant glisser un sur le comptoir en direction d'Accalia. La serveuse n'est pas sans connaître l'existence du bunker de la louve, un frisson se perdant le long de sa colonne à la simple pensée. Enfermer la bête est presqu'inimaginable pour la voleuse. Ou plutôt, si elle est capable d'en comprendre les motivations, l'exécution lui laisse un goût d'effroi sur la langue. « Tu fais bien. » C'est probablement là où leurs coeurs différent : si Pansy n'apprécie pas particulièrement la bête assoiffée de sang grognant parmi ses entrailles, elle s'est aussi résignée à laisser des corps derrière elle. La perspective ne lui apporte ni joie ni enthousiasme, le dégoût pourtant remplacé par un implacable réalisme. « Ca ne peut pas faire de mal. De temps en temps. »

D'un geste mécanique, Pansy s'occupe de servir deux verres de whisky pur feu, les remplissant plus qu'à l'ordinaire. D'un geste leste, elle porte le sien à ses lèvres, laissant un « santé » plein d'ironie s'échapper d'entre ses lippes. « Et toi ? Pas de mauvaises rencontres ? » La Rackharrow se permet un sourire (presque déplace, vu leur sujet de conversation) et tapote le bois du bout des doigts, visiblement mal à l'aise l'espace d'un instant. « Des rencontres. » Amorce t'elle sans trop en dire. Car si elle est certaine d'avoir croisé la route de plusieurs damnés, il n'en reste pas moins que Pansy est incapable de mettre des adjectifs sur ses souvenirs. Une nouvelle gorgée vient lui brûler la gorge, emportant avec elle ses réserves. « Rien d'inhabituel. » Elle s'accoude au comptoir, pensive. Son ton se fait plus léger, comme si elle lui contait une plaisanterie du bout des lèvres alors qu'un client passe derrière Accalia en direction des toilettes. « Tu sais comme je suis, un verre de trop et les souvenirs me fuient. » Le sous entendu est clair : la lune reprend avec elle les atrocités du monstre. Mais Pansy est toujours vivante, se tient là devant elle et, ça, ça ne peut signifier qu'une seule chose : peu importe les rencontres ayant eu lieu la nuit dernières, si elles étaient mauvaises, ce n'était pas pour la Rackharrow. Et à cette pensée, les lèvres de la serveuse ne peuvent s'empêcher de s'ourler, presque par réflexe. Parce que par dessus tout, le plus instinct de Pansy est de survivre.
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Sujet: Re: L'air est plein du frisson des choses qui s'enfuient (Accasy)   

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