daily prophet

La Coupe de Quidditch britanique touche à sa fin. Les Hollyhead Harpies sortent vainqueurs du tournoi et la fête bat son plein. La rebellion, elle, murmure (+).
Les tensions montent alors qu'un nouveau revenant est enfermé à Azkaban pour le meurtre "accidentel" de sa fiancée.
Teatime with the Queen : Buckinghamshire est voté le county préféré des sorciers immigrants.



 

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 phantom thread (alhana)

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Âge : ⚔ vingt-et-un ans
Sang : ⚔ pur
Profession : ⚔ attrapeur pour les Montrose Magpies
Situation civile : ⚔ fiancé
Allégeance : ⚔ mangemort, marqué et fier de l'être
Particularité : ⚔ maudit par l'empathie

Inventaire
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Dés de compétence:
Søren Mulciber



Søren Mulciber
crucio - sorcier
crucio - sorcier


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Sujet: phantom thread (alhana)   Mer 18 Avr - 3:22

phantom thread
alhana & søren

« manoir avery – neuf avril mille neuf-cent quatre-vingt seize »
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Tu baisses les yeux, jouant des dents avec ta lèvre inférieure que tu mordilles sans cesse pour tenter de diminuer ta nervosité. Vain espoir, stoppé au bout de quelques instants par une nouvelle claque à l'arrière de ton crâne – Ashby n'est pas patient. Tu n'oses pas relever les yeux pour autant et tu te contentes de quitter ton lit sur lequel tu étais assis pour te remettre sur tes deux jambes. Tu t'apprêtes à quitter la chambre sans un mot, tes iris toujours rivés sur le sol, mais ton père t'empoigne par le col de la chemise de la main gauche, te faisant pivoter pour t'obliger à le fixer. Il lève la droite par dessus son épaule et dans un réflexe défensif, tu places tes deux avant-bras devant ton visage – peine perdue, car il t'ordonne de les baisser et en fils digne de ce nom, tu obéis ; même si tu estimes à vingt-et-uns ans que tu as passé l'âge d'être corrigé de cette façon, tu ne peux pas te dérober à sa volonté quelques soit la décision qu'il prends concernant ton éducation. Les fiançailles qui se profilent à l'horizon en sont la preuve et, tout comme tu n'oses pas te rebeller en face de lui concernant l'alliance en question, tu ne parviens pas à exprimer ton mécontentement à propos des traitements – tu aurais presque préféré qu'il t'envoie aux cachots mais aujourd'hui il ne peut pas ; le temps presse trop, les minutes passent et il n'est pas question que tu les mette en retard en passant quelques heures dans la cave familiale pour te calmer. Alors tu fermes les yeux et tu encaisses les trois ou quatre paires de claques lancées par Ashby, attendant quelques secondes après la dernière gifle pour être sûr que tout est bien fini et rouvrir les paupières. Tu baisses à nouveau les yeux, la désagréable sensation de ta faiblesse commençant à t'envahir. Faible, comme un gamin pris en faute par son géniteur, comme un mouton se laissant docilement rouer de coups par son berger. Tu n'as pas l'étoffe nécessaire pour te dérober à tes devoirs – parfois c'est un avantage, parfois c'est une sanction – et ils le savent, Ashby et Elspeth, c'est la raison pour laquelle ils ont poussé l'humiliation à son paroxysme. Ils savent que malgré la terreur de t'unir à une inconnue, que malgré ton empathie qui va sûrement redoubler ton stress parce que la promise doit te haïr autant que tu la méprises et que tu vas forcément éprouver ces sentiments malsains, tu ne t'enfuiras pas. Ta rage est silencieuse pour l'instant, parce que tu ne peux pas décemment la diriger contre tes géniteurs ; elle ressortira le moment venu envers ta future épouse car, sans la connaître pour autant, juste par principe et parce que tu désapprouve silencieusement cette union, tu la hais d'avance.

Alors ils se sont amusés, tes chers parents, et ils se sont adressés à une famille matriarcale. Le ventre tordu par la trouille, tu les avais dès lors en vain suppliés de ne pas t'imposer cette castration symbolique, de ne pas t'écarter de la lignée Mulciber en te faisant perdre ton patronyme mais ils étaient restés de marbre – et toi, tu étais resté quelques jours dans le cachot familial, quand ils avaient fini par se lasser de tes vaines prières, avant d'être autorisé deux jours auparavant à regagner ta chambre le temps de te remettre en forme. Tu avais fuis la plupart du temps le Manoir dès lors, passant tes heures de libertés à l'extérieur et ne revenant chez tes parents que pour dormir – tu aurais préféré retourner au sein de Londres dans ton propre domicile mais Ashby avait pris les précautions nécessaires pour que tu restes au Manoir familial afin que l'idée de te dérober à tes devoirs d'héritiers ne fleurisse pas dans ton esprit. Mieux valait prévenir que guérir, certainement… Et pourtant tu ne parviens à te faire à l'idée même en sachant que tu n'y échapperas pas, que tout est décidé et que tu n'as pas le droit à la parole sur ce sujet. Tu te rebelles intérieurement, en attendant de pouvoir faire exploser ta rage sur la personne appropriée et tu joues la carte du brave petit héritier qui accepte désormais son sort sans broncher, comme si le séjour passé aux cachots t'avait apaisé. C'est la raison pour laquelle, lorsque qu'Ashby sort de la chambre en t'intimant de le suivre après t'avoir recommandé de bien te tenir chez les Avery, tu le suis avec la docilité d'un chien d'arrêt. Tu y es. Vous n'allez pas tarder à transplaner en emmenant ta mère avec vous et la terreur refait surface au creux de ton ventre, roulant avec violence dans ton estomac mais tes jambes ne suivent pas le mouvement. Là ou bien des gens seraient pétrifiés par la peur et ne pourrait pas avancer, tu ne parviens pas de ton côté à t'en empêcher. La crainte de décevoir tes parents, de leur faire honte, est suffisamment gravée dans ton esprit pour que tu suives ton géniteur mécaniquement, le cerveau comme rempli de coton, incapable de faire preuve de la moindre initiative personnelle. Tu dois obéir, point, à la ligne. Alors tu quittes la chambre. Tu descends les escaliers. Tu suis ton père jusqu'au salon ou ta mère vous attends. Tu la laisses remettre tes cheveux en ordre, réajuster ta cravate, dépoussiérer ta chemise au niveau des épaules de deux brefs mouvement de la main. Docile. Faible. Comme toujours. « Voilà, tu es bien comme cela, Søren. Tu feras un bon mari. » Tu n'oses plus baisser les yeux, tu te contentes d'un bref coup d'oeil vers un mur – merlin, comme tu aurait préféré être doué de métamorphomagie au lieu de cette empathie stupide et maudite, comme tu aurais voulu devenir une souris et t'enfuir dans le premier trou venu pour échapper à cette soirée et à cette alliance.

Mais tu ne peux pas et en conséquence, tu te contentes de hocher la tête d'un mouvement morne face aux compliments de ta mère, ta mère qui d'ailleurs pose son index sous ton menton pour te faire relever le visage. « Gardes la tête haute, mon garçon. N'oublies pas de quelle lignée tu es issu. » « Je pourrais bien l'oublier puisque je devrais la quitter de toute façon… » Tu n'as pas pu t'empêcher de faire ce constat amer et tu le regrettes aussitôt. Dans ton dos, ton géniteur a réagi au quart de tour, t'attrapant par les cheveux d'une main tandis que l'autre te gifle violemment l'arrière du crâne plusieurs fois d'affilée. Ainsi rappelé à l'ordre, tu te confonds en excuses et tu déglutis difficilement tandis qu'un flot d'émotions t'envahit. Ashby est haineux, Elspeth est furieuse. Tu baisses les yeux, le visage rouge de honte, les lèvres tremblantes d'angoisse. « Je vous prie de me pardonner. Je ne voulais pas dire cela, les mots m'ont échappé. » Ta mère te jette un regard assassin et tu te doutes que dans ton dos, ton père en fait autant. « Tu peux bien nous prier de te pardonner ! Ta mère et moi faisons notre possible pour t'organiser un bon mariage malgré la réputation de timide maladif que tu te traînes dans les soirées mondaines à cause de ces maudites crises d'empathie que tu es incapable de contrôler et voilà tout ce que nous récoltons en retour ! Tu n'es qu'un ingrat. Il serait temps que tu grandisses et que tu cesses de penser à ton petit confort personnel pour devenir un homme et un héritier convenable. » Le regard fuyant, tu inclines la tête pour approuver ses paroles. Mauvais fils, comme toujours, tu tentes maladroitement de recoller les morceaux de ta maladresse précédente en ramenant les Avery au sein de la conversation. « Je suis sincèrement désolé. Je vous promets que je ne le ferais plus. D'ailleurs, en parlant du mariage… Il serait temps que nous partions pour ne pas être en retard chez nos hôtes. » Et ta future famille, songes-tu tandis que ton cœur se serre de désespoir. Mais le calme revient en partie, car la rage de tes parent s'apaise lorsqu'ils se rappellent que l'heure de transplaner est venue – il ne serait pas bien vu de leur part d'arriver au Manoir Avery avec la haine dessinée sur le visage. « Je te préviens que si tu attires par un fait, un geste ou une parole la honte sur notre lignée, tu le regretteras amèrement et tu t'en souviendras longtemps. » « Je me conduirais bien, Père. » Il arque les sourcils, peu convaincu étant donné ton insolence précédente, mais il se dirige néanmoins vers ta mère pour lui prendre le bras et la diriger vers les jardins pour pouvoir transplaner. Tu les suis docilement et une fois les portes refermées sur vous par un Elfe de maison, tu remets en place tes cheveux décoiffés précédemment et tu attrapes le bras d'Ashby au moment du déplacement.

Le voyage n'est pas long. La sensation désagréable d'être tiré par un crochet disparaît rapidement, quelques instants après que tu te sois retrouvé devant les grilles des jardins du Manoir Avery. Un Elfe de maison se charge de recueillir vos identités et vous attendez tous les trois devant les grilles qu'il aille chercher l'approbation de ses maîtres – ou plutôt de ses maîtresses – avant de revenir vous faire entrer. Tu peux sentir une certaine anxiété émaner de ta génitrice bien qu'elle n'en laisse rien paraître mais tu te retiens de prononcer quelques paroles pour la rassurer, tu ne sais que trop bien qu'elle déteste que tu te serves de ton empathie, avec elle encore plus qu'avec les autres. L'elfe revient rapidement, ouvrant les grilles à l'aide ses pouvoirs pour vous faire entrer et précisant que ses maîtresses vous attende. Tandis que tes parents commencent à remonter l'allée menant au Manoir, tu hésites un instant avant de les suivre, tu observes le serviteur refermer les grilles dont le grincement métallique te donne la chair de poule et te fait glisser une sueur froide le long de la colonne vertébrale. Tu tournes maladroitement les talons avant d'emboîter le pas à tes géniteurs et, restant à une distance suffisante pour qu'ils ne t'entendent pas, tu répètes à voix basses les mêmes paroles jusqu'au moment d'arriver devant les portes du Manoir. « Tout se passera bien. Tout se passera bien. » Vous arrivez et tu retournes à ton silence habituel. Ashby frappe à l'aide du heurtoir, attendant qu'un nouvel elfe vienne ouvrir et tu prends aussitôt l'expression neutre qui te caractérise extérieurement, alors qu'intérieurement, la terreur recommence à se manifester de plus belle. Merlin, la soirée risque d'être longue.
(c) DΛNDELION
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