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La Coupe de Quidditch britanique touche à sa fin. Les Hollyhead Harpies sortent vainqueurs du tournoi et la fête bat son plein. La rebellion, elle, murmure (+).
Les tensions montent alors qu'un nouveau revenant est enfermé à Azkaban pour le meurtre "accidentel" de sa fiancée.
Teatime with the Queen : Buckinghamshire est voté le county préféré des sorciers immigrants.



 

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 Théâtre de mes nuits

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Sujet: Théâtre de mes nuits   Lun 19 Fév - 11:50

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Théâtre de mes nuits
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Aisling est partie se coucher, le laissant seul après le dîner. Ce n'est pas un problème pour lui ; il se passe sans mal de sa compagnie. L'amour réciproque n'a jamais été palpable et encore moins envisageable. C'est elle qui aime, qui s'accroche à son idéal de jeunesse, qui cristallise cette relation essouflée, qui ferme les yeux sur ses écarts et soupire à table. Leur couple n'a rien d'une unité indivisible. Un mariage arrangé qui fait chambre à part depuis bien dix ans. Et ça, c'est sacrément arrangeant.

Au cours de ces dernières années, il y avait eu des exceptions – il y en a toujours. Ils s'étaient retrouvés à la mort de Prométhée, le temps de quelques nuits immobiles. Aisling les yeux humides, le coeur battant. Dagan sans mots réconfortants. En absence de compassion, consoler n'est pas chose aisée. Et c'est très vite, tout naturellement, que Dagan lui avait faussé compagnie. Trop absorbé à nourrir ses désirs bien à lui. Le jeu, les femmes, le pseudo art… Souvent, il s'échouait dans les bars.

Dagan est là, le dos faisant corps avec le sofa, une flûte à la main. Dans l'autre, la Gazette froissée et à l'envers. Les photos grimacent d'avoir la tête en bas. Après une courte réflexion, il est assurément meilleur buveur que père ou travailleur. Non pas que boire ne requiert aucun effort ; au contraire, cela demande une bonne dose de tolérance, des années à parfaire son palais. L'avantage majeur selon Dagan, c'est que c'est rarement déplaisant. L'alcool, ça le détend, ça lui occupe les mains et le gosier, ça le rend léger. Et puis surtout, ça l'inspire. Moins de choses à penser, plus de choses à illustrer, voyez. Puis Dagan est toujours satisfait de ce qu'il peint, quand bien même il ne montre rien. Il n'a jamais éventré une toile de rage. La déception artistique, ça ne le connaît pas. Ce qui lui rappelle qu'il aura de la visite, ce soir, sans savoir quand exactement. À cette pensée, il verse du champagne dans une seconde coupe.

Vingt-trois heures d'après l'horloge comtoise du salon. Le balancier est silencieux et les coups tonnent avec vigueur. Puis se prolongent, irréguliers et ténus, comme étouffés par les innombrables tapisseries qui ornent les murs. Dagan comprend. Il abandonne le canapé, son petit saut absorbé par les tapis, le contenu de la flûte s'agite dangereusement. Il dévale les escaliers sous les regards des portraits endormis, fait jouer la poignée d'un coup de baguette. Le battant opère et une jeune femme apparaît.

« Vous ici ! Hâtez-vous, ma créativité s'impatientait. » Dagan s'écarte prestement. Une fois débarrassée de sa cape, il lui tend la coupe aux trois quarts pleine, geste qu'il agrémente d'un sourire trop grand. Le champagne pétille sagement dans sa prison de verre, qu'elle ne tardera pas à porter à ses lèvres. Faussement connaisseur, il hasarde en claquant la porte ; « Certainement meilleur que celui que vous servez au Chaudron, je me trompe ? »
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Gallions : 186
Avatar : Emmy Rossum
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Âge : TRENTE TROIS, les années trébuchent et s'oublient trop facilement.
Sang : MÊLÉ, tout serait plus facile si l'ichor était bleu mais Pansy n'en a que faire. Le sang est rouge quoiqu'il arrive.
Profession : SERVEUSE au Chaudron Baveur - VOLEUSE en fin de soirée, la poupée se bat pour quelques gallions supplémentaires.
Situation civile : VOLAGE, qui pourrait vouloir d'elle pour plus de quelques heures. Fantôme filant une fois le matin venu.
Allégeance : VOLDEMORT, parvenue rêvant d'une Marque lui apportant grandeur et oubli.
Particularité : LYCAN, la lune est un couteau planté au fond de ses entrailles. La paix est un luxe que Pansy ne peut s'offrir.

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Pansy Rackharrow



Pansy Rackharrow
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Sujet: Re: Théâtre de mes nuits   Mar 20 Fév - 21:50

théâtre de mes nuits
avec dagan  black

Pansy est distraite. L’esprit ailleurs, ses dernières heures de service s’étirent, trébuchantes, sur ses doigts soudain malhabiles. Quelques détails ne manquent cependant pas d’échapper au regard des quelques habitués des lieux : Pansy s’est maquillée plus que d’habitude, s’est coiffée avec plus de soin que les autres jours. Mademoiselle Pansy a un rendez-vous rigolent-ils le nez enfui dans leur verre de bière. La serveuse se contente d’une demi-pirouette amusée et d’un clin d’oeil évocateur. Car si Pansy a bel et bien rendez-vous avec un homme ce soir, ils n’en restent pas moins loin du compte. La Rackharrow n’attend rien de plus de Dagan que ce qu’elle s’imagine pouvoir obtenir aisément : quelques heures loin du monde et un pied parmi les serpents. Un échange de bons procédés comme on en voit si souvent, poignées de main serrées dans l’ombre d’un sourire.

Le reste de la soirée se passe sans que quoi que ce soit ne vienne rompre la routine de l’endroit. Pansy sert les mêmes boissons, aux mêmes clients, dans une danse mille fois répétée. Vingt-trois heures n’ont pas encore sonné que déjà la serveuse a filé dans l’arrière boutique. Il ne faut que quelques minutes à Pansy pour troquer ses habits de travail pour une robe brodée. La Rackharrow hante les murs du bar depuis si longtemps qu’elle semble parfois faire à présent partie des meubles. Et pourtant, là, plantée au milieu de la réserve dans sa seule et unique robe de cocktail, Pansy a l’air d’appartenir à un autre monde. Parfait. A y regarder de plus près, les broderies sont éliminées sur les bords et le vert jade est un peu passé. Mais l’illusion se suffit à elle-même, pour le moment.

Dans un soupir et un claquement sec, Pansy transplane jusque devant chez le Mangemort, s’avançant d’un pas assuré dans la pénombre. Arrivée à la porte, Pansy a à peine le temps de signaler sa présence que déjà la poignée tourne. Sans même s’en rendre compte, la comédienne se compose en quelques secondes un sourire avenant. Poli. Un poil joueur. « Vous ici ! Hâtez-vous, ma créativité s'impatientait. » Pansy se hâte à l’intérieur et laisse sa cape glisser contre sa peau jusqu’à rejoindre le dossier d’un fauteuil. La sorcière se saisit de la coupe avec un léger hochement de tête, faussement cérémonieuse. Le sourire de Dagan est trop grand et, si Pansy ne manque pas de le remarquer, elle sait aussi que ça n’a pas d’importance. La porte claque et arrache un sursaut à la sorcière. « Certainement meilleur que celui que vous servez au Chaudron, je me trompe ? » La comédienne relève les yeux vers lui, esquissant un début de rire. « Tout dépend du prix que vous êtes prêt à y mettre. » Son sourire se noie alors qu'elle porte la coupe à ses lèvres lie de vin. Ses doigts courent le long d'un meuble, ses billes s'attardant ci et là dans la pièce. Pansy replace une épaisse mèche de cheveux derrière son oreille avant de reprendre la parole, le ton chantant. « Où se trouve votre atelier ? Après tout le bien que j'ai entendu de vos toiles, il me tarde de les découvrir. » Risque t'elle dans un sourire.

Le petit numéro de Pansy n'a rien de plus (ni rien de moins) que celui dont elle s'enrobe jour après jour au coeur du Chaudron. Tout au plus y met elle un peu plus de coeur à l'ouvrage et de flatterie maintenant qu'elle se retrouve face à lui. Pansy a beau jouer la comédie, ses motivations n'en restent pas moins sincères. Le sourire aux lèvres et les doigts serrées autour d'un coupe, Pansy est prête à tout que pour poser un pied dans ce monde idéalisé.

Peu importe ce qu'elle doit troquer en chemin.
Elle vendrait son âme au Diable si ça pouvait lui ouvrir une porte.
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