daily prophet

La Coupe de Quidditch britanique touche à sa fin. Les Hollyhead Harpies sortent vainqueurs du tournoi et la fête bat son plein. La rebellion, elle, murmure (+).
Les tensions montent alors qu'un nouveau revenant est enfermé à Azkaban pour le meurtre "accidentel" de sa fiancée.
Teatime with the Queen : Buckinghamshire est voté le county préféré des sorciers immigrants.



 

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 When I wake up I’m afraid, somebody else might take my place (Erebos)

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Âge : VINGT TOIS ANS, le temps s'est arrêté pendant cinq ans pour Maebh. Portrait fantomatique d'un souvenir.
Sang : PUR, ichor royal qui ouvre les portes et sucre le monde. Gouttes cristallines qu'elle ne peut s'imaginer souiller.
Profession : SANS EMPLOI, toutes ses heures consacrées à tenter de voir revenir le contrôle de sa magie. Jour après jour, l'échec est aussi cuisant que la rancoeur.
Situation civile : SOLITUDE d'une illusion que tous regardent de loin sans toucher. Dans ses souvenirs, Maebh est encore mariée à l'amour de sa vie.
Allégeance : VOLDEMORT, c'est bien la seule chose que la mort n'a pas réussi à changer.
Particularité : REVENANTE, ni vraiment morte ni tout à fait vivante à nouveau.

Inventaire
Disponibilité: Oui
Dés de compétence:
Maebh Rosier



Maebh Rosier
knockin' on heaven's door
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Sujet: When I wake up I’m afraid, somebody else might take my place (Erebos)   Lun 22 Jan - 23:26

When I wake up I’m afraid, somebody else might take my place
avec erebos carrow

Maebh se glisse parmi la foule, ombre mortifère parmi les vivants. Les mois n’ont pas suffit à lui redonner tout son éclat et le sourire de façade de la Rosier reste fané, lointain. Une coupe de champagne vissée entre les doigts, le fantôme est presqu’invisible. Et chaque seconde passée loin des regards est un coup de poignard supplémentaire enfoncé dans le vide dévorant sa poitrine. Maebh est faite pour la lumière, semble mourir une seconde fois maintenant que plus personne ne la regarde. Le verre tourne entre ses paumes, se vide bien trop vite. Un second vient remplacer le premier alors que la funambule s’éloigne un peu de la foule. Quelques secondes pour souffler loin du monde et de son indifférence, quelques secondes pour reprendre des forces. Car plus que tout, la Rosier tient à maintenir les apparences. Pour son égo tout d’abord, pour sa famille ensuite. Parce qu’elle se doit de garder le menton haut et le masque intact : elle s’en est fait la promesse, personne ne saura jamais à quel point la Mort a teinté son coeur d’un noir abyssal.

Sa solitude portée comme un bijou invisible.

Ce soir a cependant quelque chose de différent. La Rosier cherche un visage, une silhouette. Ce soir, pour la première fois, Maebh cherche Erebos Carrow des yeux. Partagée entre colère et paranoïa, la revenante voudrait pouvoir enfin apaiser son esprit. Les soupçons ont eu le temps de s’infiltrer sous sa peau, plusieurs semaines pour planter leurs crocs au fond de son esprit. La sorcière n’en a pourtant parlé à personne, peu désireuse de se ridiculiser en hurlant au loup. Quelque chose tout au fond d’elle-même continue pourtant de lui murmurer en boucle ses cauchemars : il a vu, il s’est imposé là, tout là bas, dans des recoins de son âme. Le fantôme s’apprête cependant à aller retrouver la foule pour quelques instants, prête à renoncer. Elle le trouvera un autre soir. Que pourrait-elle lui dire, de toute façon ? Le geste est cependant interrompu, coupé net par l’apparition de l’héritier Carrow quelques mètres plus loin. Le plus silencieusement possible, Maebh se glisse parmi des visages inconnus, se rapproche peu à peu. Elle arrive trop tard que pour saisir l’ensemble de sa conversation mais elle en entend assez que pour sentir son estomac se glacer : du bout des lèvres, Erebos discourt sur la solitude des revenants. Cette même solitude qu’elle le soupçonne d’avoir touchée du bout des doigts.

La sorcière se fige, ses doigts se resserrant autour de sa coupe à s’en blanchir les jointures. Il faut quelques secondes au fantôme que pour retrouver ses moyens et respirer à nouveau. Maebh essuie une paume tremblante contre les dentelles noires de sa robe, pose son verre de champagne sur une table haute avoisinante. Erebos est toujours là, si proche et pourtant si lointain à la fois. Dans un soupir résigné, la Rosier se force à calmer ses doigts devenus malhabiles sous le poids de son coeur qui semble s’être arrêté, se force à réajuster parfaitement son masque implacable. Plus aucun signe extérieur de son trouble ne vient perturber l’image qu’elle tient tant à renvoyer au monde. Comme ça, après quelques secondes de flottement à peine, Maebh reprend mécaniquement son rôle. Elle réajuste ses cheveux derrière ses oreilles, lisse le lourd tissu de sa robe et s’approche à grandes enjambées du Mangemort. Elle interrompt leur conversation d’un sourire réglé au millimètre près, pose une main diligente sur le haut de son bras. Si le geste est en apparence innocent, ce sont ses ongles qui s’enfoncent dans le tissu. « Excusez mon interruption. » Ca semble presque sincère. Presque. « Il me faut cependant emprunter la compagnie de Monsieur Carrow pour quelques instants. un nouveau sourire Je ne serai pas longue, je vous l’assure. » avant de s’éloigner d’à peine quelques pas, vérifiant qu’Erebos la suit.

Une fois à l’écart de la foule, Maebh autorise enfin le masque à se craqueler pour de bon. La Rosier s’assure d’être assez loin des oreilles indiscrètes que pour que personne ne puisse entendre leur conversation, se retourne sur le Carrow. La politesse feinte qu’elle affichait quelques instants plus tôt à disparu et il n’y a plus sur ses traits qu’une colère à peine contenue. Il est difficile pour la revenante de maitriser ses émotions et elle s’applique à maîtriser la rage qui ne demande qu’à enflammer ses veines. Maebh s’approche d’un pas avant de l’interpeller. « Alors ? » Ses bras se croisent sur sa poitrine dans un tintement d’or et d’argent. Inquisitrice, le fantôme se tait quelques instants, lui laissant une unique occasion d’avouer de lui même.
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