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La Coupe de Quidditch britanique touche à sa fin. Les Hollyhead Harpies sortent vainqueurs du tournoi et la fête bat son plein. La rebellion, elle, murmure (+).
Les tensions montent alors qu'un nouveau revenant est enfermé à Azkaban pour le meurtre "accidentel" de sa fiancée.
Teatime with the Queen : Buckinghamshire est voté le county préféré des sorciers immigrants.



 

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 Every child is an artist - Dagan

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Âge : Tout juste vingt-six ans.
Sang : Aussi pur que possible.
Profession : Propriétaire du restaurant L'Andromeda sur le Chemin de Traverse.
Situation civile : Fiancé à Ciara Nott.
Allégeance : Mangemort jusqu'au bout des ongles. Mais fidèle à sa famille avant tout.
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Sujet: Every child is an artist - Dagan   Jeu 30 Nov - 0:33

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Lever les sortilèges de protection, allumer les lumières. Vérifier l'état des réserves et recevoir les livraisons pendant que son elfe de maison Woody nettoyait la cuisine et préparait la salle. Sortir par la porte de service et se griller une cigarette en regardant la livraison chez l'apothicaire de la rue. Le saluer de loin, puis rentrer pour vérifier l'inventaire avant de commencer à préparer les desserts du jour.

Si ouvrir le restaurant tous les matins était devenu une habitude après presque un an d'existence, chaque nouvelle journée semblait pourtant se présenter comme un défi. C'est ainsi que Perseus le voyait et ainsi qu'il préférait considérer les choses : cette journée pouvait représenter un pas de plus vers le succès tout comme être le début de la dégringolade. Il avait beaucoup sacrifié pour cette entreprise, mettant de côté son amour-propre pour travailler dur et surtout prendre un énorme risque en empruntant plus d'argent que la situation de la famille Black ne le permettait. Mais c'était un pari qu'il avait été prêt à relever, confiant en ses capacités et en sa volonté. Pourtant, même si le restaurant tournait assez bien, il était conscient de ne pas pouvoir se reposer sur ses lauriers. Encore moins de relâcher la cadence.

La clientèle se faisait petit à petit, et les retours étaient bons dans l'ensemble. Mais L'Andormeda n'était encore qu'un petit restaurant avec une trentaine de tables tout au plus en soirées, serré dans un petit emplacement du Chemin de Traverse. On aimait sa décoration sobre mais moderne, et sa cuisine mêlant tradition et originalité ; son ambiance de café les midis et de restaurant chic le soir, permises par un changement de disposition d'un coup de baguette. Le bar reculait pour laisser la place à de nouvelles tables, et des nappes d'un blanc nacré venaient recouvrir leur bois volontairement vieilli affectionné par la clientèle du midi. Les murs changeaient de couleur, et les tableaux de chasse se tournaient pour révéler des peintures d'une nouvelle école d'artistes sorciers très en vogue dans la haute société. Les habituelles descentes de l'équipe de sécurité du Lord se faisaient en douceur ici, autour d'un verre de gin et le tout enrobé par la douceur du sourire de Pandore. Ailleurs, c'était gros bras, menaces et suspicion. Ici au moins, les clients n'étaient pas dérangés – ça, Pandore s'en assurait. Tout était fait pour que chacun y trouve son aise, et Perseus veillait à ce que ses clients aient envie de revenir. Et certains revenaient.

Il y arriverait, petit à petit. Revoir des visages connus passer la porte lui donnait du baume au cœur, et même lorsque ces visages ne lui plaisaient pas, il s'appliquait à ne pas le montrer. Ces gens venaient lui donner de l'argent, et voilà bien tout ce qui lui importait. Il ne s'était pas vraiment payé depuis l'ouverture de L'Andromeda, la plupart de ses gains partant dans les frais de location et de fonctionnement, le reste faisant un passage éclair dans le coffre familial avant de repartir rembourser telle ou telle dette. Sans compter les dépenses inopinées. Il s'était payé une nouvelle tenue de soirée avec les pourboires, et avait offert une robe outrageusement chère à Pandore sur un coup de tête – une somme qu'il avait mis presque trois mois à rattraper. Mais les apparences n'avaient pas de prix. C'était une leçon qu'il avait apprises auprès de son père, un principe difficile à tenir mais primordial. Qui voudrait venir manger ici si Perseus se laissait aller à la nonchalance, s'il ne souriait pas, s'il ne donnait pas tout pour prouver que le fruit de son travail était ce qu'on pouvait s'offrir de meilleur ? Certes, il n'avait pas encore de quoi se payer des employés. Seul Woody l'aidait à son travail, planqué dans la cuisine. Mais cela viendrait.

En attendant, Perseus était heureux de pouvoir faire ce qu'il aimait sans que personne ne lui dise quoi que ce soit. Il pouvait passer des heures dans la cuisine en compagnie de Woody, sans échanger plus de quelques mots, quelques ordres. La radio tournait sans interruption, accompagnée des éventuelles envolées vocales de Perseus, des bruits de vaisselle, de sons crépitants de cuisson et de la magie qui travaillait les aliments. C'était son moment à lui, où il n'avait à penser à rien d'autre qu'à faire à manger, à essayer de nouvelles idées, de nouvelles formes, de nouveaux plats. Puis, vers onze heures, il allait ouvrir la devanture pendant que Woody s'occupait des sorts de conservation. Les premiers clients n'arrivaient en général pas avant midi moins le quart, ce qui lui laissait toujours un peu de temps pour savourer une deuxième cigarette tout en lisant le journal, assis derrière le comptoir.

Ce jour là pourtant la sonnette retentit à onze heures trois précisément, alors que Perseus venait à peine d'entamer la page des sports – la seule qu'il lisait vraiment en entier pour être honnête, et celle qu'il ouvrait rapidement après s'être forcé à regarder le reste histoire de se tenir au courant. Il leva la tête, surpris que quelqu'un ne franchisse la porte du restaurant aussi tôt. Il arrivait qu'un des artisans de la rue ne vienne prendre le café ou l'apéritif avec lui, mais jamais avant au moins onze heures et quart. Il ne fallut pas longtemps à Perseus pour reconnaître la silhouette qui passait la porte avec nonchalance, entrant dans le restaurant d'une démarche assurée, comme s'il en était le propriétaire. Dagan Black. Perseus fut assailli d'une vague d'émotions contradictoires en le regardant s'avancer vers le bar, surpris par la visite de son père qui ne posait pour ainsi jamais un pied ici. Il était venu pour la soirée d'ouverture, bien sûr, mais Perseus n'était pas sûr de l'avoir revu plus de deux fois à L'Andromeda depuis. Cette distance l'attristait tout comme elle le soulageait dans un sens : L'Andromeda était son affaire, une œuvre à son goût et à son image, et son père... Son père était bien meilleur que lui, voilà tout. Perseus savait que son travail ici, aussi sincère fut-il, ne pourrait jamais correspondre à ce que Dagan Black aurait pu faire à sa place. A part pour la cuisine en elle-même, sûrement, mais en même temps son père n'avait jamais cuisiné quoi que ce soit. Les elfes préparaient à manger après tout. Ce n'était pas une tâche qui convenait à un sorcier de leur rang, encore moins à un homme. Mais son père ne lui en tenait pas rigueur : c'était ce qu'il aimait faire, et ce projet avait un minimum de potentiel.

« Père ! » L'héritier des Black posa sa cigarette sur le bord du cendrier et abandonna son journal sur le bar. Il glissa de son tabouret haut pour s'avancer à la rencontre de Dagan, un grand sourire sur le visage. Passé la surprise, et l'appréhension que les choses ne soient pas à son goût, Perseus était content de le voir ici. Heureux comme s'il avait de nouveau cinq ans et que son père acceptait de jouer avec lui au jeu de l'oie. « Ça alors, » s'exclama-t-il joyeusement. « Bienvenue, bienvenue ! Installez-vous !  » Son sourire toujours aussi grand, il sortit deux de ses plus beaux verres, et désigna les différentes bouteilles exposées derrière lui avec ses habituels grands gestes enthousiastes. « Un petit quelque chose vous ferait plaisir ? » Heureux, certes, mais tout de même un peu nerveux. Ça avait toujours été comme ça pour Percy lorsqu'il s'agissait de son père. C'était un peu comme pour le restaurant au final : soit ça passait, soit ça cassait, mais en aucun cas il ne pouvait s'aviser de baisser les bras.

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Sujet: Re: Every child is an artist - Dagan   Jeu 30 Nov - 23:44

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Journée de merde, rumine le patriarche Black en fourrant ses mains dans les poches de sa cape. Cet habit est foutrement encombrant. Ça fait quarante bonne minutes qu'il déambule dans les rues d’Old Smoke, se fond dans la masse anonyme, la plèbe qu’il méprise. Le temps est gris. Il s’enfonce dans les tréfonds de l’Allée des Embrumes, les yeux rivés sur un point fixe qu’il n’aperçoit pas. Les artefacts de magie noire ne le charment pas, les potions bon marché destinées à vous faire rêver éveillé ne l’intéressent pas. Sourcils froncés, il progresse avec nonchalance. Bien sûr qu’il aurait pu transplaner depuis son petit salon faussement guindé, mais Dagan n’est pas du genre à aimer la facilité. Il est de ces grands hommes qui, parés d’une moue indolente et d’un ton suffisant, aiment se prêter au jeu de l’ordinaire. Alors il marche, Dag, droit vers l’Andromeda.

La bâtisse est modeste et s’il n’était pas affilé au propriétaire, Dagan n’y mettrait sans doute pas les pieds. Il préfère les établissements plus pompeux, ceux qui font parler d’eux. Non pas pour les qualités du service mais pour coupler son nom à celui d’une enseigne de prestige. Black Black Black. Black est venu prendre son repas ici, Black a trinqué là – avec moi !  

Ledit Mr Black fait retentir la sonnette de l’Andromeda. A travers les carreaux, il observe le sanctuaire de son fils qui s’active comme une fourmi. Un brave gars, Perseus. Dommage qu’il ait choisi une si drôle de voie. Si… primaire ? Las d’attendre, il fait jouer un Gallion entre son pouce, son index et son majeur. Combien de ces petites pièces d’or Perseus a-t-il emprunté pour acquérir et meubler son auberge ? Combien de temps lui faudra-t-il pour rembourser tout ce pécule ? A partir de quand cet établissement sera véritablement rentable et renommé dans la Londres sorcière ? S’il venait à faire naufrage, Dagan n’hésiterait pas une seule seconde à le convertir en quelque chose de plus attrayant. Un casino, une maison close, vous savez, ce genre d’endroits dont les hommes ne se lassent pas ! Oui, il y aurait de quoi faire fortune, des sommes astronomiques à amasser en secret. Dagan sourit tendrement à cette idée. Et puisque personne ne daigne lui ouvrir la porte, il franchit le seuil d’un pas lent.

Une pensée tout aussi saugrenue lui est venue ce matin ; celle de rendre visite à son benjamin. Dag est loin d’être un papa poule, il ne couve ses rejetons que d’un regard inquisiteur - parfois accusateur. C’est rarement de la fierté qu’on lit sur ses traits. A dire vrai, pour le peu qu’il a contribué, il les a éduqué comme son père avant lui. Héritage. En découvrant un Perseus roi derrière son comptoir, Dagan est forcé d’admettre qu’il paraît épanoui dans ce choix de vie. Car oui, qu’il lance sa propre affaire est une bonne chose, mais restaurateur est un métier impliquant tout un tas de responsabilités. Et avant de vivre de sa passion, le devoir appelle à perpétuer le nom. Sujet épineux auquel Dagan devra très bientôt s’exposer. Cette perspective lui fait perdre tout sourire.

Perseus est enjoué, il s’approche, familier. Sur son visage, Dag ne saurait y décrypter joie ou surprise. Les émotions, ça ne le connait pas tant que ça. “Bienvenue, bienvenue !” Le père Black observe les lieux. Tables, chaises, effets décoratifs, tout est en ordre, calculé sans lourdeur. Perseus est maître de sa demeure. Impossible de blâmer un pareil enthousiasme. Pas à froid.Installez-vous !” claironne-t-il, revenant avec un couple de verres au pied distingué. Dagan prend place à la table la plus proche. A sa droite, depuis la fenêtre, on peut apercevoir la horde de passants insignifiants. Aucun n’entre. Le restaurant doit afficher fermé au grand public. C’est que c’est un privilégié ! Qu’est-ce qui lui ferait plaisir ? Oh, il sait. “Talisker, répond-il en levant un sourcil. Boisson moldue... qu'il chérie après l'avoir goûtée lors d'une aventure nocturne. Depuis, il conserve quelques bouteilles qu'il s'enfile lorsque l'envie se fait ressentir. Il ajoute, plus distrait. – Skye ou Storm, je me contenterai de ce que tu as. Un whisky à onze heures, ça n’a jamais tué personne. Au contraire, rien de tel pour se revigorer. Il se ravise et indique, – Non, Storm. Bois avec moi je te prie.”  Et tandis que Perseus s’affaire, Dagan effectue une rotation trois quarts sur sa chaise, avec l’oeil de quelqu'un en quête de critique. Il ne tarde pas à trouver sur quoi abattre sa foudre endormie. Le verre enfin en main, il indique vaguement le mur voisin. “Ces tableaux, Perseus, d’où viennent-ils ? Je ne crois pas les avoir aperçus le premier soir d’ouverture. Evidemment, ça remonte à bientôt un an. Je suis trop occupé, tu comprends. Il agite un index convaincu, plisse les yeux, étire ses lèvres en une grimace assurée ; – Ils ne sont pas laids - l’art n’est jamais laid ! - mais je suis persuadé que tu peux te procurer des toiles nettement plus distinguées. Que les clients régalent leurs yeux autant que leur estomac. C’est même primordial, tu ne crois pas ?” Fausse question. Il porte le verre à ses lèvres, apprécie le fumé du liquide sur son palais. Il termine, évasif, pour se donner contenance ; “Tu as bonne mine, ça me fait plaisir. On ne peut pas en dire autant de Prométhée, il a une tête de déterré ! – On devrait passer plus de temps ensemble, je m'en rends compte à présent.” Un faux air d'aveu paternel... Non, ce n'est qu'une constatation distraite entre deux gorgées de Talisker.
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Sujet: Re: Every child is an artist - Dagan   Lun 4 Déc - 16:47

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Dagan s'installe avec l'élégance et la hauteur qui siéent à son rang, prenant place à une table donnant sur la rue. Le charisme et le dédain qu'il dégage ont toujours été une source d'inspiration pour Perseus, un style qu'il n'a jamais pu faire sien : trop impulsif, trop agité, pas assez réfléchi. Son père n'hésite pas longtemps avant de se décider pour un Talisker Storm. Perseus n'est pas vraiment surpris. « Bois avec moi je te prie. » Voilà bien une invitation que le fils ne serait pas prêt de refuser. Il acquiesce sans rien dire et rejoint la table que son père a choisie. Il se concentre et donne un petit coup de baguette, faisant léviter la bouteille désirée jusqu'à eux, puis la prend en main pour servir leurs verres. Deux doigts, pas plus. Il sait que la bouteille risque d'en prendre un coup de toutes façons, mais rien n'est trop beau pour son père. Celui-ci observe autour de lui et il ne tarde pas à remarquer les tableaux, commentant leur qualité. Dagan est un expert en la matière après tout – même si Perseus n'a jamais vu un de ces fameux tableaux qu'il peint dans son atelier. Son père est un artiste, et Perseus s'attendait bien à ce qu'il ait un avis éclairé sur les toiles de son restaurant. Où les a-t-il eues ? Le jeune homme s'éclaircit la gorge, un peu gêné, et déblatère ses propos avec son habituel rythme effréné. « Oh, euh – eh bien dans une sorte de brocante, je crois bien. Je voulais investir dans des toiles un peu plus chères pour le soir ; attendez, que je vous montre... » Il reprend sa baguette posée sur la table et la pointe sur le tableau le plus proche. La toile change d'apparence, dévoilant un fond blanc cassé, portant des formes géométriques aux nuances grises jouant avec la lumière. « Voilà. Celles-ci viennent de l'école d'art magique... Il paraît que c'est tendance. » Elles m'ont coûté un bras. Il hausse les épaules et regarde son père, s'attendant à ce qu'il n'apprécie guère le choix. Il lui sourit cependant, espérant que cet angle artistique donne envie à Dagan d'apporter sa touche à son œuvre – de s'impliquer, en somme. « Mais vous avez raison, les tableaux sont importants. Je ne m'y connais pas trop, c'est vous l'expert alors je suis ouvert à vos suggestions. » Il porte le verre à ses lèvres, et boit une gorgée du liquide ambré. Cet alcool n'est pas son préféré mais il apprécie tout de même son arôme fumé, riche et épicé. C'est un homme de goût son père, et Perseus s'est inspiré du contenu de son propre bar à la maison, s'assurant que chaque bouteille ait une jumelle dans son restaurant. Car cette liste de noms est garante de qualité et il fallait être sûr que son père puisse boire ce qu'il désire au cas où il déciderait de se présenter ici – c'est chose faite, désormais.

« Tu as bonne mine, ça me fait plaisir. Perseus lève les yeux vers son père, cachant avec difficulté son plaisir en entendant ses mots. Il acquiesce et reprend une gorgée de Talisker, ne sachant que dire. Oui il a bonne mine, même si les ennuis financiers le tracassent. Il va bien. Il espère que son père aussi. Il n'a jamais su dire s'il allait bien ou pas. « On devrait passer plus de temps ensemble, je m'en rends compte à présent. » Ces mots par contre sont totalement inattendus et prennent Perseus par surprise. Il manque d'avaler de travers, et déglutit avec difficulté en s'efforçant d'avoir l'air le plus naturel possible. Il cligne des yeux et décide de resservir leurs verres, histoire de s'occuper les mains et de reprendre contenance. Son père – Dagan Black – qui parle de passer plus de temps avec lui. Il en rougirait presque de bonheur, mais c'est aussi terriblement effrayant. Pourquoi dire une chose pareille, que veut-il dire par je m'en rends compte à présent ? Cela a-t-il à voir avec Prométhée ? Perseus se dit que cela importe peu au final. Il ne peut laisser passer une telle opportunité de rapprochement, quelles que soient les raisons de son père. « Ce serait super, » dit-il simplement, honnête comme toujours, mais sachant qu'il n'est pas utile d'en faire trop. Il doit rester sobre dans ses réactions. Il pense à lui demander de l'aider pour ce problème de tableaux, mais il hésite et se ravise. Il n'ose pas. Pas tout de suite en tout cas, peut-être qu'après quelques verres... Mais Perseus ne veut pas prendre le risque que la discussion ne tourne trop vite en... il ne sait pas quoi d'ailleurs. Il n'a pas souvent de discussions profondes avec son père, alors un tel aveu le désarçonne. Il a besoin de bouger. « J'imagine que vous avez faim, » présume-t-il, donnant un nouveau petit coup de baguette. Le menu le plus proche lévite docilement jusqu'à eux. « Voici quelques suggestions, mais si vous avez une envie particulière, dites-le, ma cuisine est à vous ! » Il sourit et pointe la carte du doigt. « J'ai fait quelques petits changements au niveau des recettes et de la présentation. Pandore m'a bien aidé aussi, elle a toujours de bonnes idées. »

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Sujet: Re: Every child is an artist - Dagan   Mer 6 Déc - 21:41

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Perseus bafouille rapidement, fidèle à lui-même. A l’entente du mot brocante, Dagan fronce des sourcils. Son fils fait donc ses emplettes dans les greniers londoniens ? Le patriarche est contrarié. Les temps sont durs, qu’on raconte, mais il y a des limites. Quand on est un Black, on recherche l’inédit, pas des vieilleries.

Une petite moue imprimée sur le visage, Dagan observe les couleurs dansant sur la toile pour en dévoiler une nouvelle sans pareil. Drôle de processus il le reconnaît. “Voilà. Celles-ci viennent de l'école d'art magique... Il paraît que c'est tendance.” Dag bute sur deux termes. Ecole d’art. Parce que ça s’apprend ? Il n’est pas très d’accord. C’est un don de la nature, quelque chose d’intrinsèque qu’on exprime à coup de pinceau ou de maillet, quelque chose de passionné ! Rien à avoir avec un vulgaire apprentissage sur les bancs. Non, l’art s’apprivoise comme une seconde nature et ne s’explique pas. Et puis vendre son art, quelle idée ! Vendre son ingéniosité, une partie de son âme ? Ça jamais. Peut-être pense-t-il cela parce que lui-même n’a jamais assisté au moindre cours. Qu’il n’a jamais rien vendu. Qu’il a trop (peur) d’orgueil pour dévoiler ses toiles. Peut-être peut-être. Il a bien conscience que garder ses tableaux pour lui est stupide et sans issue mais l’idée de dévoiler une bribe de sensibilité… Ça lui fout les jetons, à dire vrai. Et puis ce mot, tendance. Pour Dagan, l’art ne peut pas être tendance, parce que ce qui est tendance est rendu banal et l’art n’est pas banal. Il promène son regard sur la toile, pensif. “Mais vous avez raison, les tableaux sont importants. Je ne m'y connais pas trop, c'est vous l'expert alors je suis ouvert à vos suggestions.” Malgré le sourire de son fils, Dagan n’est pas bien convaincu. Il cherche dans sa petite tête des suggestions à lui étaler en fin connaisseur qu’il est - il n’y trouve rien. Il a beau fouiller de fond en comble, rien ne lui vient. Il adresse à son tour un sourire à Perseus, du genre à signifier « Ah si tu savais… » et répond simplement, passivement ; “J’y songerai. Parce que face au vide, force est de constater qu'il n’a rien, pas même une miette à suggérer. – Quand j’aurai le temps. C’est que je suis terriblement occupé en ce moment.” Faux Dagan, faux.

Les verres sont de nouveau pleins. “Ce serait super” observe sobrement Perseus. Dag ne le pense pas vraiment quand il balance qu’il aimerait mieux connaître son benjamin. Parce qu’il a toujours suivi le droit chemin, lui. Il n’a jamais dévié pour un quelconque motif - affectif, idéologique. Non, Perseus c’est la valeur sûre des Black ; rien à voir avec Prométhée. Prométhée qui lui, s’est même engagé dans ce foutu Ordre du Phénix. Comme diable est-ce possible ? Parfois Dagan s’arrête et se demande pourquoi il ne s’est pas fait couper la tête par ces rebelles. En soi, c’était suicidaire de sa part que de s’enrôler dans l’organisation opposée. Puis, un regain de bonne conscience s’empare de Dagan. « Voilà pourquoi tu as dû le tuer, parce que ces trouillards n’ont pas osé. Et parce que ton nom était en danger. » C’est sans doute faux mais c’est exactement ce qui gravite dans son esprit. Il était de son devoir de supprimer cette menace. Menace sourde, étouffée, rêvée, mais présente. Alarmante.

Perseus lui propose de se mettre quelque chose sous la dent mais il n’a guère faim. Il porte le verre à ses lèvres, jette un coup d’oeil à la liste de mets proposés, sublimés par les deux frangins. Viandes, poissons, il y a de tout et ce pour tous les goûts. Mais tout ce qu’il parvient à formuler mentalement c’est un petit Ça doit coûter une blinde, toute cette bouffe. Il lève les yeux du menu pour croiser ceux de Perseus. “Pour être honnête avec toi, je ne suis pas venu causer plat du jour. Il joint ses mains, les croise, pose ses coudes sur la table. – Ta mère tient à ce que nous déjeunions ensemble aujourd’hui. Je crains ne pas pouvoir lui faire faux bond. Ce serait la troisième fois en un mois. Tu connais les femmes déterminées... On ne peut rien leur refuser. Il grimace, marque une pause et hasarde, Je repasserai, cela va de soi.” Il exécute un de ses sourires graves, accompagné du regard presque compatissant, du genre à dire « Ainsi va la vie ». En vérité, Aisling Avery a toujours tenu à cultiver certaines traditions de couple. Pour ne pas sombrer dans l’oubli une fois les trois enfants adultes. Pour maintenir un dialogue né stérile. Elle s’acharne bec et ongles à ce qu’ils se parlent, se voient, se côtoient. Sinon, elle parle. De ce fils bâtard. Chantage ! Comble du comble, il n’est pas question de sentiments abstraits - ils sont morts et enterrés -, mais d’une présence fidèle. Et bizarrement, bien qu’il esquive souvent ces rendez-vous un peu mornes, Dagan ne se défile pas. “A propos de ta mère. Elle s’inquiète. Pas à propos de l’Andromeda mais de toi. Le silence plane timidement. Dagan s'offre une nouvelle gorgée de Talisker. – Et je dois dire que cela me tracasse aussi. A ton âge, vois-tu, nous nous connaissions déjà. Maintenant que Prométhée n'est plus là...”. Plus vraiment là...

Il recule, son dos épouse le dossier confortable, bras croisés. Oeil vif malgré les années. “Je me tourne vers toi. Il est peut-être temps de songer à renouveler nos alliances.”. En tête, aucun nom de prétendante. Aucune date non plus, mais il se tait, curieux d'entendre l'avis de Perseus. Compte-t-il dans ce type d'affaires ? Non, pas vraiment. Le sien non plus n'avait pas grande valeur, à l'époque.
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Sujet: Re: Every child is an artist - Dagan   Lun 11 Déc - 0:38

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En vingt-cinq ans d'existence, rien n'avait changé. Dagan Black était capable de faire naître le plus beau des espoirs simplement en un regard, un sourire ou une parole. Un espoir intense mais toujours éphémère, tué dans l’œuf par un autre regard, une autre parole, un autre sourire désolé. Perseus a appris à ne plus s'emballer, à essayer de contenir ce désir avide de reconnaissance, cette envie de capter une émotion positive dans ces yeux clairs et froids. Il l'a appris, maintes et maintes fois. C'est ainsi. Son père n'est pas un homme comme les autres, et il est normal qu'il ne réponde pas à toutes ses attentes. Il a appris la leçon, appris à l'accepter. Et pourtant, lorsque Dagan Black observe la carte de son air impassible, la déception est tout de même là. Perseus comprend qu'il ne commandera rien. Perseus comprend que ce temps qu'il dit vouloir passer avec lui n'est pas pour tout de suite, et qu'il n'est inutile de le réclamer. Il n'a rien à réclamer, rien à espérer, il le sait. Son père est juste et sait ce qu'il convient de lui donner. Mais sa gorge se serre tout de même le temps d'un instant. Le temps de laisser ce nouvel espoir s'envoler à son tour. « Ta mère tient à ce que nous déjeunions ensemble aujourd’hui. » Perseus replie la carte et la pose sur la table devant lui. Il se redresse sur sa chaise, se rasseyant bien au fond contre le dossier. Sa manière à lui de passer l'éponge et de repartir de plus belle. Au moins il est content de savoir que ses parents déjeuneront ensemble ce midi – c'est pour la bonne cause. Il aime sa mère et sait à quel point elle apprécie ces moments privilégiés avec son mari. Perseus a un petit rire à la remarque de son père sur les femmes déterminées. Il a raison sur ce point là : ce que femme veut, femme l'obtient, il n'y a rien de plus vrai. « Je repasserai, cela va de soi. » Il sourit d'un air désolé, d'un air fataliste. Nouvelle pointe d'amertume, avec un soupçon de culpabilité cette fois-ci. Perseus ne peut en vouloir à son père, c'est injuste de sa part. Sa mère passe avant, et c'est bien normal. Il hoche la tête en signe et offre à son père un même sourire fataliste en signe de compréhension.Il sait qu'il fait ce qu'il peut, il fait de son mieux. Et puis, il a bien dit qu'il aimerait passer plus de temps avec lui... c'est sincère, Perseus en est persuadé. Son père ne lui mentirait pas, il ne l'a jamais fait après tout.
« A propos de ta mère. Elle s’inquiète. Pas à propos de l’Andromeda mais de toi. »  Il lève les yeux vers son père, surpris. Il a vu sa mère pas plus tard qu'hier soir, et elle ne lui a rien dit à propos d'une quelconque inquiétude... De quoi parle-t-il ? Perseus le regarde boire, son propre verre oublié sur la table, attendant la suite avec le genre d'appréhension qui suit forcément une phrase si inquiétante. « Et je dois dire que cela me tracasse aussi. A ton âge, vois-tu, nous nous connaissions déjà. Maintenant que Prométhée n'est plus là... » Il cligne des yeux et ravale sa salive. Oh non, pas ça. Il savait que ça viendrait bien assez tôt, mais quand même...
« Je me tourne vers toi. Il est peut-être temps de songer à renouveler nos alliances. » Merde. Un silence solennel s'installe, et Perseus a soudainement l'impression de passer l'entretien d'embauche le plus important de sa vie. Pas qu'il en ait déjà fait. Enfin si, il en a fait quelques uns, mais tous ses boulots ont toujours été assurés par son nom de famille, alors le stress n'était pas vraiment réel, quoi qu'il l'était quand même car il était dans les conditions d'un véritable entretien mais – ses pensées s'égarent. Le regard de son père n'a pas bougé. Impassible. Patient. Lourd de sens, néanmoins. J'attends une réponse, semble-t-il signifier. Perseus connaît bien ce regard, c'est l'un de ceux qu'ils recevaient très souvent avec Pandore en grandissant. Il se racle la gorge, et sa main vient se refermer autour de son verre machinalement. Ses doigts le tapotent dans un geste inconscient. Il ne sait pas quoi répondre. « Je suppose, oui, » dit-il pour gagner du temps. Les fiançailles, quel sujet épineux et pourtant primordial. Perseus sait que c'est de son devoir de se marier et de fonder une famille afin de perpétuer leur noble lignée, encore plus maintenant que Prométhée est parti. C'est à lui d'assurer l'avenir de leur famille, il le sait et c'est une tâche qu'il envisage avec fierté et sérieux. Le mariage est nécessaire, mais cela n'empêche pas le fait qu'il ne se sente pas vraiment prêt. Depuis quelques années, il s'est concentré sur le projet de l'Andromeda et le besoin de ramener de l'argent à la famille, mais pour ce qui est des femmes... Il porte le verre à ses lèvres cette fois, et bois une gorgée salvatrice. Le liquide ambré l'aidera à se concentré sur le sujet avec plus de clarté. Il l'espère en tout cas. « Il est vrai que le temps passe à une vitesse folle. » Il a vingt-cinq ans, presque vingt-six. Autour de lui, ses cousins et connaissances sont tous déjà en train de se fiancer, les mariages se prévoient et les alliances des familles sang-pur se mettent en place pour leur génération. Même Antares a été fiancé récemment, à Scylla Selwyn. C'est une bonne chose pour lui, Perseus a essayé de l'en persuader comme un ami le ferait. Mais étant lui-même le centre de l'attention désormais, il comprend que cela puisse paraître un peu impressionnant. Il s'agit d'un engagement à vie, tout de même, cela ne se prend pas à la légère... Il a profité de ses années de liberté comme le ferait tout jeune homme de son âge. Sans abuser, évidemment, mais il n'empêche que l'idée de s'engager l'effraie – un état d'esprit qu'il essaie à tout prix de ne pas laisser transparaître. Sans réel succès ; il n'a jamais été bon comédien. Perdre sa liberté, ça fait peur à tout le monde, non ? C'est ça qui lui plaît avec Abigail par exemple : ils se voient quand ils en ont envie, elle n'attend rien de lui, et lui ne lui demande rien en retour. Mais là... une fois qu'il aura signé... « Vous – Avez-vous déjà pensé à des noms ? » La liste des jeunes femmes au sang-pur n'est pas à rallonge, mais Perseus est convaincu que son père en a une copie dans le cerveau, chacune des prétendantes avec ses avantages et ses inconvénients. Ce qui inquiète le plus Perseus, c'est son nom. Black. Un nom qu'il porte avec fierté, un nom pour lequel il s'est battu toute sa vie. Un nom que les impurs et les jaloux osent salir de rumeurs odieuses et de mensonges. Ces alliances sont primordiales, un gage de leur avenir à tous. Il espère qu'il sera à la hauteur. « Je vous avoue ne pas trop savoir moi-même ; avec le travail, vous savez. » Il fait un geste vague en direction du comptoir. « Je n'y ai pas encore vraiment réfléchi. » Comme un gosse, il s'excuse. Devant son père, il sera toujours un gosse.

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Sujet: Re: Every child is an artist - Dagan   Jeu 8 Mar - 16:13

Every child is an artist


Je suppose, oui.” L'idée ne semble pas emballer Perseus. Et c'est normal, après tout. S'enchaîner à une femme n'a rien de réjouissant, sauf si on l'aime de son être. Encore faut-il croire à ces sornettes. Pour Dagan, l'amour est un mirage. Ou un bouquet de roses pourpres. La preuve, il finit toujours par fâner. Certains ont le luxe de se quitter tant que la relation n'est pas officialisée. Mais une fois le mariage célébré, dans les hautes sphères, il n'y a pas de retour en arrière. Les sentiments, à la poubelle. Oubliés et enterrés. Jamais envisagés. Le manège des alliances est un jeu plein d'enjeux. Il faut tout calculer, s'assurer qu'il nous sera durablement profitable. Sur le plan financier et stratégique. De cela, Perseus en est conscient. Il faudrait être fou pour ne pas comprendre. Et il se doute bien que Dagan n'éprouvera aucun remord à le précipiter dans un ménage, qui écoutez bien, a intérêt d'être fructueux. L'oeil paternel planera toujours.

Il est vrai que le temps passe à une vitesse folle.” Dagan esquisse une moue amusée. Il se penche vers son fils, la mine consternée. “Tu es jeune Perseus, ce n'est pas ton rôle d'être nostalgique. Tu pourras te le permettre dans… disons quarante ans. Pour l'heure… tu n'as pas grand-chose à regretter.Puisque tu n'as décidé grand-chose. C'est encore moi le chef d'orchestre, jusqu'à quand, ça, on ne le sait pas.

S'il a des noms en tête ? Oui, il en a. Il cogite, il complote depuis quelques mois. Tout en appliquant des critères fondamentaux. Par exemple, la richesse de la famille prime sur l'âge de la demoiselle, tant que celui-ci demeure profitable. Règle d'or. C'est souvent durant les soirées mondaines, lorsque les hommes se retranchent pour fumer ou jouer dans un salon reculé, que tout s'orchestre. Dagan ne saurait dire depuis quand il a scellé les fiançailles de Perseus (le soir en question, ils ont certainement arrosé l'arrangement plus que de raison). Peut-être deux semaines ? Il avale une nouvelle gorgée de Talisker. Ça lui reviendra. “Je comprends, tu avais fort à faire et à penser, ces dernières années. Heureusement, nous avons bien discuté, Attila et moi. Nous avons fait Poudlard ensemble, je t'en ai déjà parlé il me semble. Le Nott est un sorcier de confiance. Bien que retranché dans sa campagne, c'est un pilier de la société et un allié de taille qui a su bâtir son empire loin des regards. – Un homme honorable, vraiment.Et redoutable.

Dagan poursuit sur sa lancée, comme si Perseus allait finir avec le vieil Attila. “Ta mère aussi l'a fréquenté, dans sa jeunesse. C'est un bon ami. Bizarrement, il semblait plutôt important à Dagan qu'Aisling approuve l'union de leur fils. Il termine d'un trait son verre et joint ses mains, coudes sur la table. – Ciara Nott. Un peu plus âgée que toi. Peut-être de deux ans, je ne me souviens plus, annonce-t-il le ton chantant, presque anecdotique. Evidemment, il ne s'agit que de fiançailles. Nous devons officialiser tout cela mais c'est en bonne voie. Excellente, même.” Dagan ne demande pas si Perseus est ravi, déçu, dérouté, inquiet, enchanté. Il ne demande pas non plus s'il la connaît de vue ou de nom, s'il lui a déjà parlé, s'ils sont amis ou qu'ils se haïssent. Les sentiments, aucune importance. Pour sa part, Dagan ne connaît pas personnellement l'heureuse élue mais il est proche de son pater et cela tient lieu de garantie infaillible.

Tu sais, peut-être que, comme ta mère avec moi, elle t'aimera. Et tu lui feras croire que toi aussi, et tout ira. Cinq ans plus tard, toutes ces histoires te seront bien égales. Il parle en connaissance de cause et pose sa main sur l'épaule de Perseus, qu'il secoue vivement avec un sourire entendu, du genre à dire Marché conclu, signez ici, merci. – D'expérience, je dirais que ce sont les premières années qui sont cruciales. Ensuite, c'est de l'acquis. Qu'en dis-tu, Perseus ?” Puis il attrape son verre vide. D'un mouvement du poignet, il le fait tournoyer sur la nappe bien repassée.

Gros désolé pour le délai.  Every child is an artist - Dagan 623258623 Every child is an artist - Dagan 2233715326
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