daily prophet

La Coupe de Quidditch britanique touche à sa fin. Les Hollyhead Harpies sortent vainqueurs du tournoi et la fête bat son plein. La rebellion, elle, murmure (+).
Les tensions montent alors qu'un nouveau revenant est enfermé à Azkaban pour le meurtre "accidentel" de sa fiancée.
Teatime with the Queen : Buckinghamshire est voté le county préféré des sorciers immigrants.



 

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 I’m a foolish fragile spine, I want all that is not mine. (FB)

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Âge : 33 ans.
Sang : Sang-de-bourbe.
Profession : Potionniste d'une minuscule boutique de l'Allée des Embrumes.
Situation civile : Une dénommée Delia a éveillé un feu difficile à éteindre.
Allégeance : Neutre. Elle méprise la rébellion.
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Sujet: I’m a foolish fragile spine, I want all that is not mine. (FB)   Mar 14 Nov - 1:19

I’m a foolish, fragile spine
I want all that is not mine
avec Roderick Mulciber

T'es bizarre, t'as changé, Saga.
Elle essaye de ne pas trop tâcher ses chaussures en traversant le parc. Ce serait une source de moqueries, et surtout, elle risquerait de laisser des traces de terre partout en rentournant au château. On poserait des questions. Trop de questions. Un peu comme cette cadette collante, celle que les autres Serpentard ont assez mis de coté pour qu'elle cherche en Saga une potentielle alliée. Gamine naïve, qu'elle regarde de haut sans hésiter.
Tu fréquentes quelqu'un ? Allez, dis moi.
Mars en Écosse, c'est horriblement humide. Elle tremble légèrement sous sa cape, la blonde. Le lieu de rencontre est idéal, mais par Merlin, qu'il est peu pratique. L'avantage réside dans la discrétion. Qui se rend encore dans ces vieilles serres abandonnées, à des lieues de celles installées plus près du château ? Puis, elle sait qu'il adore y aller pour s'entraîner. Il veut être sûr d'être parfait pendant les vrais entraînements du Club de duel. Elle a bien remarqué à quel point c'est si important pour lui, d'être le meilleur aux yeux des autres élèves et des professeurs. C'est pas juste une question d'ambition. Il y a quelque chose d'autre, même si elle ne saurait trop mettre le doigt dessus. À l'origine, c'est pas une question qu'elle se serait posée. Qu'est-ce qu'elle en a à faire, que le Mulciber soit si populaire ?
Je croyais qu'on était amies. Je suis pas comme les autres, Saga, tu peux me faire confiance.
Elle passe l'entrée de la serre, le bois réduit à néant par les années, et pose les yeux sur lui. C'est de la fierté, qui tout à coup lui empoigne le ventre. Elle, la sang-de-bourbe. Elle, qui peut se targuer d'avoir droit à ses regards. Elle se mord la lèvre pour faire disparaître l'amusement satisfait, l'arrogance causée par cette victoire secrète.
La blonde se demande si elle a vraiment changé, depuis qu'ils se fréquentent. Elle ne sait pas comment, ni pourquoi, ce serait arrivé. Elle sait juste, confusément, qu'elle y tient un peu trop. Qu'elle lui donnerait tellement plus, s'il le lui demandait.
Elle l'observe en silence lancer des sortilèges, ses doigts se serrant nerveusement autour d'un pli du manteau. Quand elle pense qu'il l'entendra, elle lance : « J'ai eu ton mot, Roderick. » À pas prudents, elle fait son chemin jusqu'à lui au milieu des mauvaises herbes. « J'ai froid. » Qu'elle lâche presque innocemment. Le sourire qui lui étire doucement les lippes n'a, en revanche, rien d'ingénu. Elle n'aime pas faire des simagrées, la blonde. Autant aller droit au but, ne pas laisser la place aux questions et aux doutes.
Il y a quelques mois, elle se traitait d'imbécile chaque fois qu'elle l'observait de loin. Elle était presque angoissée à l'idée qu'il s'en rende compte et qu'elle devienne la cible de ses quolibets. Elle se sentait ridicule, Saga. D'être attirée par un Sang-pur, de surcroît à la réputation rutilante. On avait presque réussi à lui enfoncer dans le crâne qu'elle devait baisser les yeux devant les gens comme lui. Aujourd'hui, ça lui semble bien loin, ces mensonges là. Elle le regarde droit dans les yeux, et surtout, elle s'autorise à le vouloir. Gamine naïve.


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Sujet: Re: I’m a foolish fragile spine, I want all that is not mine. (FB)   Mar 14 Nov - 14:38


Personne ne vient jamais ici. Les serres sont vétustes, souvent envahies par des créatures venues de la Forêt interdite. En somme, trop dangereuses pour y faire classe. Roderick a déniché l’endroit il y a un peu plus d’un an, lorsqu’il cherchait une planque à sa contrebande de produits interdits par le règlement de l’école. Climat de guerre oblige, la liste a grossi jusqu’aux prohibitions les plus fantasques. Quand il a manqué d’être découvert, et par inadvertance en plus, il a tout passé à l’incendio et conservé la cache comme son repaire. Il ne conçoit pas que les entraînements au duel, pourtant une discipline sportive fréquemment suspendue, là encore, en raison de l’état de belligérance extérieure, soit autre chose que la destruction pure et simple de l’orgueil de ses adversaires. Il est bon, souvent le meilleur, si bien qu’il n’apprend plus rien de ses professeurs et de ses aînés. Cela ne l’empêche pas de pratiquer, plusieurs heures par semaine, comme s’il allait découvrir des enseignements sublimes ou affiner des techniques rompues. L’an prochain, il aura d’ailleurs l’idée de concevoir ses propres sortilèges mais, pour l’heure, il n’est qu’un gamin bêcheur dans son défouloir.

Les sorts frappent en rafale le mannequin, savamment protégé par une autre magie, qui ne frémit pas sous les impacts. Le mettre en lambeaux ou le réduire en poussière est plaisant, même grisant, et Roderick se le réserve toujours pour la fin. Il préfère pratiquer, en échauffement, ce qui épuise le plus ses nerfs : la précision. Ne pas tuer. Toucher. C’est ainsi que l’on gagne de grandes compétitions. Et non que l’on gagne une guerre.

« Saga, soupire Roderick, surpris pour aucune raison. » C’est lui qui a noué la note à la patte d’un hibou et l’a laissé voleter jusqu’à la table des Serpentard, à l’heure du petit-déjeuner. Il ne signe pas. Il ne la regarde pas. Jamais. Il n’y a qu’à l’occasion de leurs rencontres, toujours clandestines, que Mulciber pose le regard sur elle. Machinalement, il plaque le bois de tremble contre sa cuisse (qu’est-ce qu’il croit ? qu’elle va craindre qu’il lui lance un sortilège cuisant au visage ? qu’elle devine de l’hostilité et fasse des rapprochements cruciaux pour comprendre ces quatre derniers mois ?) avant de la ranger dans la poche de sa robe de sorcier. « Quelqu’un t’a suivie ? » Mulciber ignore sa réplique par la sienne, et c’est quasiment tout le temps le même réflexe. On ne peut pas les voir ensemble, il n’arrête pas de le répéter. Ce n’est pas, contrairement à ce qu’il professe à Saga, l’opinion de ses camarades qu’il appréhende ; ceux-là sont très au courant de la sale plaisanterie qu’il a entrepris aux dépens de la sang-de-bourbe. Dans le dortoir, les vestiaires du quidditch, et parfois durant les repas, ils s’amusent tous ensemble de la grande naïveté de Saga Merrick. Pourtant, les rires sont de plus en plus grinçants au tympan de Roderick. Ils ont quelque chose de dérangeant, qui confine par moment au malaise. Il n’a pas encore mis le doigt ou le nom de culpabilité sur sa culpabilité mais l’impression grandit, presque aussi vite et aussi bien que le plaisir qu’il a à le retrouver. « Viens par là, finit-il par dire en l’attrapant délicatement par le poignet. » L’adolescent a très bien entendu les lamentations de Saga et, s’il ne s’agitait pas depuis une demi heure, il greloterait à son tour dans l’humidité de cette fin d’hiver. Dans un recoin de la serre qui devait servir de remise aux outils, il l’aide à se hisser sur un vieil établi, au bois fatigué mais suffisamment épais pour résister à l’épreuve du temps, et tire une couverture d’une étagère branlante. Roderick enveloppe les épaules de la jolie blonde et se presse, debout et face à elle, entre ses genoux. Durant quelques secondes, il l’observe, à un souffle de sa bouche, puis il tressaille à ce que leurs lèvres se touchent.

Il sait qu’il ne devrait pas. Il ne devrait ni l’embrasser ni aimer ça.
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Sujet: Re: I’m a foolish fragile spine, I want all that is not mine. (FB)   Mar 14 Nov - 15:55


La question la pique au vif. Elle devrait avoir l'habitude, à présent. C'est la rançon de ces rencontres volées, le prix à payer pour être dans ses bras quelques heures par ci, par là. Elle secoue le menton. Non, personne ne l'a suivi. Elle est trop discrète, trop rodée à ce jeu là. Même avant qu'ils ne commencent à se voir, elle savait se faire oublier. C'est pas une attitude de Serpentard, pas de doute là-dessus, mais les années à Poudlard ont changé la gosse ouvertement affirmée qu'elle a pu être. Son attitude, elle la garde pour elle, pour le secret de ses pensées. Quand elle juge, quand elle méprise, c'est en silence.

C'est donc en silence qu'elle pince les lèvres, contrariée par ce rappel qu'il aurait honte d'elle si ça s'ébruitait. C'est comme une pierre logée dans son ventre ; pas suffisant pour la faire changer d'avis, mais assez pour lui peser. Est-ce que ça en vaut vraiment la peine ? Pas de questions, pas de doutes, a-t-on dit. C'est nettement plus facile de ne pas réfléchir, mais elle ne peut jamais vraiment s'en empêcher. Dans le fond, elle ne s'inquiète pas vraiment que ça se sache, Saga. Contrairement à lui, elle a pas l'impression d'y avoir grand chose à perdre. Une humiliation de plus ou de moins. Peut-être bien qu'elle est égoïste, de ne pas s'inquiéter plus pour lui. De ne pas penser à ce que les parents Mulciber feraient à leur gamin s'ils l’apprenaient. Il faut dire qu'elle a déjà assez à se soucier d'elle-même, Saga.

Est-ce qu'il a vu qu'elle était agacée ? Elle se laisse emporter, et ça lui met comme du baume au cœur qu'il reste pas fixé là dessus. Elle finit quand même pas répondre, d'un geste négatif du menton. Elle est sèche, mais son regard s'adoucit quand il l'enveloppe dans cette couverture qui sent un peu le moisi. C'est sans importance, maintenant qu'il la voit vraiment, que ses billes sombres délaissent le mannequin. Une poignée de secondes qui la font comme brûler de l'intérieur, juste avant qu'il ne l'embrasse enfin. Une petite voix raisonnée lui souffle, idiote. Peut-être qu'elle se doute un peu, peut-être que cette pierre au ventre c'est pas juste la rançon du bonheur mais aussi un avertissement ignoré. Mais elle donne, Saga, elle offre sans hésiter. Ses mains passent sous le tissu pour venir se loger dans le dos du Mulciber, l'attirant un peu plus. Peut-être ses doigts sont-ils froid, elle n'y pense même pas.

Comme une ombre au tableau, une pensée la fait soudain s'écarter. Elle hésite à l'exprimer, pourtant. « Une seconde année, Brett Clark. Elle fouine trop. Je crois qu'elle se doute que je.. » Silence abrupt. Elle est trop franche. Elle apprendrait à se taire un peu plus, d'ici même pas un an. Les mirettes se baissent, fuyardes. Pour ne pas avoir à l'affronter, elle enfouit son visage dans son cou. Peut-être qu'en laissant ses lèvres s'attarder sur son derme, il en oublierait les mots. « Mais elle ne m'a pas suivi. » La voix est presque plaintive, étouffée entre leurs peaux. Les doigts le serrent avec un peu plus de force, la crainte qu'il ne la repousse lui retournant le cœur.
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Sujet: Re: I’m a foolish fragile spine, I want all that is not mine. (FB)   Mar 14 Nov - 21:59


Le baiser s’éternise, d’avoir manqué d’elle, d’abord, puis de crainte pour la suite. Dès le contact rompu, il leur faudra parler. De tout, de rien, du temps qu’il fait ou des marées de devoirs qui les attendent à l’approche de la fin d’année. Roderick est encore un enfant par certains côtés ; du fait de son éducation, il peut mener des conversations de circonstances, y compris avec des personnes adultes de l’entourage de ses parents ; face à une fille, dans les bras d’une fille, il redoute de paraître idiot ou maladroit et toute son assurance fout le camp. C’est d’autant plus troublant que cette fille, c’est Saga. Elle a deux ans de plus que lui, s’apprête à passer ses ASPIC (alors qu’on avait cru que la guerre serait déjà gagnée par les partisans de Vous-Savez-Qui et qu’on lui en aurait supprimé le droit), en plus d’avoir un charme de femme. Elle est belle quand Roderick dégage sa tempe de quelques mèches de cheveux blonds. L’harmonie de ces traits et l’agacement dissout lui donnent à penser qu’il ne mérite pas de la tenir contre lui. C’est l’évidence… mais un garçon comme Mulciber recèle, tout en même temps qu’une témérité folle, une lâcheté suffisante pour se le faire oublier.

« T’as les mains gelées, il rit à voix basse, quand même personne ne peut les entendre. » Sous ses vêtements d’hiver, Roderick a la peau brûlante et parsemée d’une fine sueur. Ce n’est pas pour autant qu’il s’écarte. Il aime trop la sentir, et sentir qu’elle le touche. Son âme adolescente est encore émotive, consciente que Saga est sa première fois, sa véritable première fois, et que, tout sang-pur qu’il soit, il a volé le privilège d’être avec une fille plus âgée, voire une fille tout court.

La récréation est de courte durée. Brett Clark, qui qu’elle soit, douche sévèrement le frisson lénifiant dans son ventre. « Elle se doute que, quoi ? » Putain, le ton de Roderick est dur, glacial, tout à coup. Aucune tentative de Saga ne parvient à déloger l’urgence qui tonne dans son crâne. Il n’a plus rien du petit idiot énamouré et tout du connard nanti au sang pur. « Comment tu peux en être sûre ? » C’est vrai : comment peut-être savoir qu’on l’a suivie ou non ? et comment Roderick peut-il seulement confiance à son jugement sans plus vérifier par lui-même (comme il en avait l’habitude et une sévérité pire encore au tout début de leur… relation, liaison, mascarade, ou quel que soit son nom) ? Intérieurement, il se traite d’une bonne dizaine de noms en décrochant les mains de Saga de sa taille. La force employée est disproportionnée, de même que le rejet, mais l’angoisse qui lui broie les viscères est sincère, et exponentielle.

Dans ces moments-là, il regrette de ne pas avoir abréger ses rapports avec elle. Ses comparses de tablée et d’ichor ne cessent de le lui demander : pourquoi. Ils ont assez ri, bien que les railleries affluent dès que quelqu’un se souvient. Il aurait dû y mettre un temps, même pour la pire raison : son égoïsme.

« Comment t’as dit qu’elle s’appelait ? » Tout à sa terreur, Roderick a oublié. Puis, quelle importance ? Il ne peut décemment pas la jeter par cent mètres de fond dans le Lac noir ou empoisonner son jus de citrouille. Non, il lui faut un plan. Il réfléchit très vite à ses options tandis que ses semelles agacent le vieux parquet de long en large. Dans son désordre, il est tenté de jeter un œil à l’extérieur de la serre, juste pour être sûr. Néanmoins, si quelqu’un a vu Saga entrer, il serait imprudent de se révéler avoir été tout ce temps à l’intérieur. Bêtement agité, nerveux, Roderick ne mesure pas l’excès de sa réaction. Pour lui, ça n’est pas sur-réagir que de redouter que son père, sa mère, ou quiconque de ses pairs, puisse jamais apprendre ou soupçonner qu’il a plus qu’embrasser une fille de la pire naissance qui soit.


Dernière édition par Roderick Mulciber le Mer 15 Nov - 3:15, édité 1 fois
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Sujet: Re: I’m a foolish fragile spine, I want all that is not mine. (FB)   Mer 15 Nov - 2:07


C'est comme un vent glacial, qui s'engouffre et éteint les flammes naissantes. Ce qu'elle anticipait se réalise, telle une scène trop souvent répétée dans sa tête qui prend soudain forme. Ce n'est pas la première fois qu'il s'inquiète qu'ils soient vus, mais jamais il ne l'a repoussé de cette manière. Il faut dire que jamais le danger n'a été aussi proche. Elle sert les bras autour d'elle, tirant la couverture pour se protéger de la torpeur glaciale qui l'envahit. Quelques secondes, elle ferme les yeux, ravalant sa fierté. Cette douleur, elle la connaît presque par cœur, de savoir qu'elle compte tellement peu qu'il perd presque la tête pour quelque chose d'aussi... stupide. Ça fait partie du jeu, n'est-ce pas ? Elle savait dans quoi elle s'engageait, l'idiote. Ses paupières se soulèvent pour qu'à nouveau elle le fixe, soudain aussi froide que lui. Dans le fond, elle n'est pas vraiment en colère. C'est juste un moyen de cacher ce qu'elle ressent, d'enterrer les émotions sous un masque. Mais elle n'est pas bonne actrice, pas encore, et il y a ce léger froncement des sourcils qui en dit tellement plus que la ligne froide de ses lèvres. Elle ouvre la bouche pour répondre à ses premières questions, mais à nouveau l'hésitation. Comment expliquer ? « Elle se doute que je suis amoureuse » ? C'est grotesque.

Les lèvres se scellent à nouveau et le regard se fait légèrement buté, les épaules s’affaissant tandis qu'elle reste assise. Devrait-elle le remettre à sa place, lui rappeler qu'elle n'est pas juste un objet qu'il doit consommer en secret, une vilaine addiction ? Elle n'est pas certaine qu'il ne mettrait pas fin à toute cette folie, si elle le confrontait. Alors elle garde un silence obstiné, jusqu'à ce qu'il se taise à son tour. Elle ne répéterait pas le prénom de cette gosse, peut-être par peur qu'il lui fasse une vie d'enfer. Pas qu'elle compatisse vraiment, mais sûrement qu'elle devinerait, Brett, le lien entre ses investigations et ses malheurs. Puis, elle a pas vraiment envie de s'attirer des problèmes alors qu'elle passerait ses examens d'ici peu. Mais tout ça, elle se doute que Roderick s'en fiche comme d'une dent de gobelin.

« Tu sais que c'est risqué, Roderick. Depuis le début. » Elle se laisse glisser au sol, lâchant la couverture au passage. Le sol grince sous ses pas tandis qu'elle s'approche jusqu'à lui faire face, soutenant son regard avec une détermination nouvelle. Il ne la laisserait pas pour quelque chose d'aussi stupide, hors de question. « Elle ne m'a pas suivi. » Affirmation pleine d'assurance, posée d'une voix qui ne semble pas tolérer de contradiction. Ce n'est pas parce qu'il est jeune, ni parce que ses réactions l'irritent ; c'est qu'elle veut lui enfoncer dans le crâne qu'à ce manège là, elle est l'une des meilleures. Se faufiler dans le château, ça devient une seconde nature quand toutes les ombres ou presque sont à vos trousses. « Oublie cette histoire. Je m'en occuperai. » Elle sait très bien comment le faire flancher, même si elle hésite légèrement avant de faire disparaître la distance entre eux. Son visage s'arrête à quelques centimètres du sien et sans détourner les yeux, elle s'attaque à la fermeture de son pantalon. Il ne lui échapperait pas pour cette erreur de débutante, d'avoir laissé sa langue se dénouer. Elle réalise que c'est son cœur qu'elle sent battre avec force, comme si elle avait frôlé la mort. Encore maintenant, elle ferait presque n'importe quoi pour qu'il ne l'abandonne pas là comme une prostituée dont on se lasse. La main de la blonde se fait un chemin sous les différentes épaisseurs d'étoffe, audacieuse et assurée. Les lèvres entrouvertes, elle observe avec une curiosité presque scientifique son visage. Elle guette le moment où elle espère que l'inquiétude sera remplacée par le désir.

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Sujet: Re: I’m a foolish fragile spine, I want all that is not mine. (FB)   Mer 15 Nov - 3:25


Pendant deux à trois longues minutes de ces déambulations fatigantes, Roderick se fout complètement de ce qu’elle ressent. Son cerveau conjecture des effets improbables, des scénarios aussi ahurissants qu’ils sont glaçants. Si son père l’apprend… Il ne voudra pas entendre que ce n’était qu’une plaisanterie. Il n’écoutera pas même l’idée que son fils unique ait trouvé amusant de se fourvoyer avec une fille d’un sang impur, fût-ce pour rire à ses dépens. Au goût de Kenneth Mulciber, on n’adresse pas la parole à un sang-de-bourbe à moins de lui aboyer de quitter son propre trottoir. Quant à évoquer la possibilité que Roderick ait développé, par inadvertance, une certaine affection pour Saga, ce serait du suicide. Il n’ose même pas imaginer le regard glacial que sa mère se refuserait, de toute façon, à poser sur lui. Tous ces mensonges et ces combines ne valent pas les conséquences que l’adolescent présume ; plus que de décevoir son père, il perdrait tout.

Et pour quelle obscure raison, déjà… ?

« Oui, je sais que c’est risqué, il remâche avec humeur. » L’entendre, l’entendre rabâché, ne l’aide pas. La plupart du temps, Roderick arrive à se persuader que le péril est irréel, à la lisière, à fleur de tête, mais de l’autre côté d’un voile opaque et aussi épais que du verre. Du reste, Saga et lui ne se fréquentent pas si souvent. Les semaines défilent, avec leurs exigences et le quotidien, et ils n’ont pas tellement d’occasions d’être pleinement seuls. Ou pas longtemps. Ces moments volés, et ténus, sont devenus pénibles, à la longue, et Roderick lui-même a grappillé sur sa réserve. C’était irréfléchi, car justement motivé par le besoin pressant de la voir, de la frôler, de l’embrasser. Qu’il est idiot, par tous les Mulciber morts et vivants ! « Tu comprends pas… » Il allait argumenter, les pointes de ses chaussures soudain tournées vers l’établi, quand il est surpris que Saga se tienne devant lui. Reculer le démange, parce qu’elle fait soudain ses dix-sept ans. Elle a plus de caractère que lui et plus d’aplomb. Ce n’est pas uniquement lié au nombre de ses années (il compense par des fréquentations de dix à vingt ans ses aînés), c’est elle, son tempérament, ce frémissement qu’il lit à la surface, quelques fois, comme c'est le cas à présent. Elle est impressionnante, Saga, et belle, le genre dont on souffre de ne pas obtenir l’attention et, quand il l’a, il la néglige.

La deuxième fois, il la croit : elle n’a pas été suivie. Le menton hoche de bas en haut, animé par sa volonté propre. Roderick a un besoin maladif et urgent d’être rassuré. Il est tout disposé à plier ses inquiétudes et à les ranger dans un tiroir obscur pour mieux les digérer ensuite. Aussi, il a confiance en Saga. Elle aurait pu tout raconter, pour se libérer, ou arrangé des circonstances propices à ce que la rumeur répande. Si leur secret tient, c’est parce qu’en plus de respecter les protocoles rigides qu’il lui impose, elle le veut bien. Alors il oublie cette histoire, il essaie. Les interrogations se bousculent : qu’est-ce qu’elle entend par s’en occuper ? ne devrait-il pas s’en mêler ? est-ce qu’ils ne sont pas plutôt censés décider de tout arrêter ? Les entrailles de Roderick se serrent à cette idée. À moins que ça ne soit les doigts de Saga qui butent contre la boucle de sa ceinture. « Arrête. » Il pose doucement sa main sur la sienne, pas vaillant à la repousser non plus. Il n’a pas envie de ça, pas tout de suite, pas comme ça. « S’il te plait… » Avec ses doigts qui connaissent trop les chemins, elle envahit les étoffes et ses sens avec. Les canines du sang-pur égratignent la pulpe des lèvres. Cette chaleur spontanée, c’est une bonne raison de mentir. Les pupilles de Saga rivées aux siennes, aussi. Roderick grogne un peu, les tempes chahutées par deux vagues d’émotions contradictoires. Il ne veut pas que cela se passe de cette façon mais ne peut pas nier le réconfort qu’il éprouve. À deux mains, prudentes et enroulées autour des poignets, il l’écarte à regret. Le froid humide qui s’insinue jusqu’à sa peau lui arrache un frisson et, aussitôt, il ré-attire Saga contre lui, leurs paumes emmêlées dans son dos à elle. « Pardon. » Les deux syllabes, soufflées contre la bouche, ne ressemblent pas au Roderick Mulciber d’il y a encore quelques minutes, et pas davantage à celui qui se pavane dans les couloirs de tout Poudlard. C’est ce qu’il aime, lorsqu’il est avec elle : la liberté d’être, un rien, lui-même. Il sème un baiser timide qui s’excuse lui aussi. « J-je. Je sais que tout ça est insensé pour toi, tes parents sont… » Il ne va pas dire moldus. « Les miens feraient n’importe quoi pour le sang-pur. »

Le pire, c’est de ne pas exagérer. C’est exactement ce qu’ils font, à cet instant précis, à travers tout le pays.


Dernière édition par Roderick Mulciber le Jeu 16 Nov - 1:41, édité 1 fois
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Sujet: Re: I’m a foolish fragile spine, I want all that is not mine. (FB)   Mer 15 Nov - 21:54


Si tout est né d'un mensonge pour lui, pas pour elle. Pas assez naïve pour penser que cette histoire durerait éternellement, pas assez stupide pour demander des promesses et des mots doux, ça n'a pour autant rien d'une plaisanterie. Si elle l'avait pensé ne serait-ce qu'une seconde, elle l'aurait repoussé depuis longtemps. La chaleur de ses bras ne vaut pas l'humiliation. Elle se respecte, Saga, quoi qu'on puisse croire. Qu'il la veuille sincèrement, c'est déjà beaucoup à ses yeux. C'est plus que presque tout ce qu'elle a pu recevoir du monde magique jusqu'à présent. C'est sûrement pour ça qu'elle s'y accroche avec obstination, qu'elle est pas prête à laisser tomber si facilement. Une autre aurait peut-être dit, si c'est trop risqué, on a qu'à arrêter. Pas elle. Elle s'impose presque, elle affirme sa vérité, sans laisser de place aux questions supplémentaires. Il n'aurait qu'à se taire, qu'à l'embrasser et se détendre sous ses doigts.

Elle se rend pas encore compte qu'elle peut faire peur, la blonde, surtout à un garçon de deux ans son cadet. Drôle d'idée, incongrue, que quelqu'un la trouve intimidante. Elle a pas vraiment prêté attention aux regards fuyants de certains première année, à la manière dont on murmure dans son dos, c'est la né-moldue chez les serpy. Comme si c'était un gros mot, comme si elle était pire que ses camarades par cette simple contradiction. Bientôt, elle apprendrait à s'en servir, de cette expression sévère dont elle n'a pas encore conscience. Celle-ci disparaît presque, lorsqu'il acquiesce. Bien. L'ombre d'un sourire aux lèvres. Elle continue son petit manège, même quand il proteste ; elle pense que c'est sa manière de continuer à tirer la tête, qu'il n'a qu'une envie, c'est qu'elle continue. Il n'a jamais dit non, mais elle n'a encore jamais voulu détourner la conversation de cette manière... Elle ne s'y attend pas, à ces mains qui attrapent ses poignets puis à ce qu'il la tire contre elle. Son coeur manque un battement, mais pas à cause de leur proximité. Sa liberté de mouvements perdue, la panique la saisit et elle se fige, crispée comme entre les bras d'un agresseur. L'espace de quelques secondes, la peur se lit sur son visage, les billes bleus s'agitant brièvement comme à la recherche d'un moyen de s'échapper. Mais se débattre n'est plus un réflexe depuis bien longtemps, depuis la prise de conscience que cela n'entraînerait que plus de violence. Pardon. Jamais sa voix n'a été aussi apaisante. Elle ferme les yeux tandis que sa respiration se calme, le bon sens reprenant doucement le dessus. Il ne lui ferait jamais de mal, n'est-ce pas ? Pas lui... Elle s'appuie légèrement contre lui, la tension quittant presque ses épaules. Il s'est excusé, et c'est déjà beaucoup pour elle. Elle ne se demande pas s'il est sincère, car ce qui compte c'est ce qu'elle veut entendre sortir de ses lèvres, ce qu'il est quand il est avec elle, pas avec les autres.

Il parle de ses parents et elle ne sait pas quoi lui dire, comment lui montrer qu'elle comprend. Le mot tabou passe à la trappe, et c'est tellement plus douloureux que ce à quoi elle s'attendait. On pourrait croire qu'à force, elle ne ressentirait plus rien. C'est ce qu'elle espère. Qu'un jour, il n'y ait plus que de l'indifférence dans son cœur, quand les mots sang-de-bourbe s'envolent vers elle. C'est de la colère, qui fait s'emballer son myocarde ? Maudits parents. Elle a arrêté de répondre à leurs lettres, de revenir pour les vacances, cette année. Ils la dégoûtent, ils lui rappellent constamment ce qu'elle est. Délicatement, elle libère sa main gauche pour la glisser sur sa nuque, dans ses cheveux. « Je suis désolée. » Là où ses baisers à lui sont hésitants, elle l'embrasse comme s'il allait s'évaporer d'un instant à l'autre. De quoi est-elle désolée ? D'être ce qu'elle est. Elle laisse ses baisers s'attarder au coin de son menton puis dans son cou, ses doigts toujours emmêlés dans les crins noirs. « Si je pouvais changer… » Un souffle qu'il peinerait à entendre, les quelques perles qui roulent sur ses joues savamment cachées par leur étreinte. Il ne doit pas voir comme elle est faible par sa faute.
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Sujet: Re: I’m a foolish fragile spine, I want all that is not mine. (FB)   Ven 17 Nov - 1:47


Il frissonne sous la caresse de la paume sur sa nuque ; Saga lui a donné envie d’elle. « T’es désolée de quoi ? » Sans attendre la réponse, il sonde les pupilles et les lèvres qui l’embrassent. Si quelqu’un doit être désolé, c’est lui, c’est lui pour mille raisons et ce superbe crime. Bien qu’il manque de morale, Mulciber ne perd jamais cette réalité de vue. Il est un hypocrite, un menteur, un salaud… ! Il est un môme, aussi. Dans les abîmes de la guerre et de la course à la pureté du sang, il n’est pas moins victime que bourreau. Les choses tourneront mieux pour lui, voilà tout. En attendant, il est conscrit à n’être que désolé, du moins l’est-il quand il pense à Saga Merrick. « Non. » Roderick est plein de détermination, soudain, car l’idée qu’elle puisse changer, et tout impossible que ce soit, le révolte. « C’est moi, il proteste en se détachant du corps qu’il adore. C’est ma faute, je sais que c’est ma faute et je suis un parfait abruti quand je ne te le dis pas. » Avec une tendresse d’enfant mais une intention d’homme, il dépose un baiser à la paupière puis un autre sur la joue. Du bout des lèvres, il goûte le sel de ses larmes, des lames dont il est responsable. Tout, jusqu’à leur présence dans les serres aujourd’hui, est de la responsabilité de Roderick Mulciber. Il a une acuité folle à ce sujet et le myocarde qui se tord comme ça ne lui arrivera pratiquement plus jamais. À cause de ce qu’il est ou de ce qu’il a fait, il ne le permettra plus.

« On ne devrait plus parler de ça. » Il vient de le décider, un sourire fugitif pour mordre dans sa bouche. C’est trop douloureux et insoluble, à moins qu’ils décident de se quitter. Jusqu’à maintenant, Roderick n’a pas trouvé le courage de sacrifier ce mensonge magnifique. Il en est incapable. Alors il balaie les dernières larmes de Saga et plante un baiser enthousiaste sur ses lippes. « Je voulais te montrer quelque chose, se souvient-il enfin. Attends. » La lueur n’a pas fini d’éclater dans le fond de ses billes qu’il a déserté le réduit et regagné la surface plus vaste de son terrain d’entraînement. Au pied du mannequin, il déniche sa besace et, à l’intérieur, un volume à peine plus grand que sa main. Lorsqu’il trottine pour revenir près d’elle, Roderick est déjà plus nerveux. Il fait chacune de ses quinze années, comme s’il n’en avait guère plus que huit. Ses doigts tremblent autour de la reliure. Son regard est fuyant. La timidité inhabituelle de Mulciber amuserait beaucoup ses comparses… Une humiliation qui lui serait mortelle si elle se déroulait devant d’autres pupilles que celles de Saga. Or, l’exposition lui est déjà très douloureuse. « C’est un traité sur les potions. Il est à ma mère, explique-t-il à voix tendue, très vite, car il faut en finir dans les plus brefs délais sous peine de se liquéfier. Une Selwyn. » Faut-il le préciser pour que l’ouvrage gagne en valeur et en rareté. « Je veux que tu l’aies. » Les rétines obscures de Roderick escaladent enfin. Il est si résolu, confiant en sa version passée qui, dans le confort de son dortoir, a pris cette décision pour lui il y a plusieurs jours de cela. « Je veux que tu le gardes. » Tandis qu’il serrait le livre contre son torse, enfoui dans les draps de son lit, le serpentard conjecturait les risques. Aucune page n’est annotée. Il en existe plusieurs copies, dont n’importe qui pourrait s’emparer – il lui a même traversé l’esprit que Saga l’avait déjà parcouru. Il a finalement paru évident que personne n’était allé offrir un support quelconque à une fille de sa naissance. C’est précisément le genre de savoir qu’on ne se transmet entre soi ; comment Roderick l’aurait-il eu en sa possession, sinon ? « Je n’irai jamais en potion jusqu’aux ASPIC, minimise-t-il sa donation. Il te sera beaucoup plus utile qu’à moi. » Est-ce qu’il a peur qu’elle refuse ? qu’elle le trouve ridicule ? qu’elle rit ? Oh, si elle riait de lui... Le péril saute dans le champ des possibles que Mulciber voudrait s’être cloué les lèvres et n’avoir rien ni ni montré.


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Sujet: Re: I’m a foolish fragile spine, I want all that is not mine. (FB)   Ven 17 Nov - 16:26


Il ne cesse de la surprendre. Désolée de quoi ? Elle ne saurait répondre, rendre tangible ce dégoût dévorant. Si Saga pouvait en décider, elle laisserait tout loin derrière elle et prendrait un autre nom, un autre sang. Elle est déjà fatiguée, de lutter pour qu'on l'estime. Aussi douée qu'une autre, et pourtant à leurs yeux, elle ne vaut pas la moitié d'une sang-pure. Quand il s'écarte, elle ne comprend pas. Va-t-il partir, cette fois-ci ? Qu'a-t-elle dit de mal ? Ce sont deux billes bleus arrondies par l'étonnement qui se fixent sur lui, les bras ballant. Les mots sont comme des pansements qu'il tenterait maladroitement de poser sur ses blessures, les baisers laissent sur sa peau une délicate sensation de chaleur qu'elle aimerait garder pour longtemps encore. Elle acquiesce lentement, quand il décide de clore la discussion. C'est ce qu'elle espérait en silence, que ces questions épineuses disparaissent comme elles sont apparues. Le temps est précieux, les examens approchant et chacun d'entre eux ayant un emploi du temps bien rempli. La blonde devine qu'à la fin de l'année, elle perdrait pour de bon le droit d'être dans ses bras. À cette idée, elle a le regard douloureux et les doigts qui se tordent, mais elle se force à lui sourire quand il s'éloigne pour chercher Merlin sait quoi.

Sa curiosité est pourtant piquée, et pendant qu'il est parti, elle ramasse la couverture pour s'en envelopper. Elle ne sait pas vraiment qu'attendre, il faut dire qu'il est rare qu'ils parlent vraiment, qu'ils partagent quoi que ce soit. À part de sa peur de ne pas avoir d'assez bonnes notes aux ASPIC, ou encore de ses aspirations à devenir potionniste à Sainte Mangouste, elle n'ose jamais vraiment lui parler... Que pourrait-elle dire qui intéresserait le fils des Mulciber, qu'ont-ils en commun, si ce n'est un reste d'innocence et une soif d'attention difficile à épancher ?

La manière dont il hésite lorsqu'il revient, dont il évite son regard, tire un discret sourire amusé à la blonde. Sourire qui disparaît quand il annonce la nature de ce minuscule livre qu'il tient. La mine redevient sérieuse, les yeux suivant ses mouvements comme s'il s'apprêtait à commettre un sacrilège. Elle craint qu'il regrette ce choix, qu'il se rende compte un jour qu'elle ne le méritait pas, cet objet de grande valeur. Saga connaît très bien la réputation des Selwyn. Sans doute se présenterait-elle à leur boutique, si on la refusait à Sainte-Mangouste. Les meilleurs potionnistes travaillent pour les Selwyn. Elle prend l'objet avec précaution, comme s'il s'agissait d'un bijou inestimable. S'il n'avait insisté, elle lui aurait demandé s'il était sûr de lui, mais ce sont surtout les yeux de Saga qui interrogent, qui le scrutent comme face à un mensonge trop beau pour être vrai. « C'est trop…, commence-t-elle dans un murmure. C'est sans doute le plus beau cadeau qu'on m'ait jamais fait. » Elle ne réalise pas comme ces mots là en disent bien plus qu'elle ne voudrait. Elle qui n'a jamais reçu de soutien autre que celui de parents moldus, ignorant tout de la magie. Elle à qui personne ne prête ses livres, et qu'on ne destine à rien malgré ses résultats. L'envie est forte de déjà soulever la couverture pour en découvrir les merveilles, mais elle y résiste. « Mais je suis sûre que tu pourrais aller en potion jusqu'aux ASPIC, fait-elle avec un sourire. Si c'était ton souhait. » Elle sait que ce ne sont pas vraiment les études qui font battre le cœur du Mulciber, mais bien d'autres choses. « Merci. » Tenant le livre contre elle, elle s'approche pour effleurer sobrement ses lèvres.
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Sujet: Re: I’m a foolish fragile spine, I want all that is not mine. (FB)   Ven 17 Nov - 21:42


Il hausse tout de suite les épaules, Roderick. Ce n’est pas trop. Ce n’est rien, qu’un cadeau pour se purger la mauvaise conscience et faire la démonstration d’il ne sait pas bien quoi. D’abord, peut-être, qu’il la connaît, qu’il l’écoute toujours en dépits de son manque d’intérêt pour les disciplines scolaires. Ensuite, que son statut ne comporte pas que des inconvénients. Il est entraîné à la magie depuis l’enfance. Il a eu accès à une bibliothèque si fournie qu’il devrait avoir honte de savoir lire et de l’abandonner tout de même à la poussière. Les Mulciber ont du pouvoir, de l’argent et de longues traditions familiales avec lesquelles Saga ne pourrait pas rivaliser. Ce n’est vraiment rien de lui confier un ouvrage dont elle fera bon usage et que, du reste, elle mérite plus que lui. Imogen Selwyn ne devait pas tant tenir à ces pages pour les attribuer à Roderick ; cette passation gonfle définitivement la qualité de l’objet. « On n’a pas dû te faire beaucoup de cadeau, il remarque avec un sourire en coin. » Sitôt dit, sitôt regretté. Il ne voulait qu’ironiser alors qu’ils touchent, à deux, une vérité sensible. Un temps, le visage de l’héritier se ferme. Il craint une autre dispute. Il craint d’avoir tout gâché. La lèvre férocement coincée entre ses dents, Roderick attend qu’elle dise quelque chose ; t’es un parfait abruti.
Mais elle est inexplicablement au-dessus de ça, Saga. Puisse-t-elle le rester, avec son éclat d’émerveillement pur lorsqu’elle estime la couverture et la presse gentiment avec les doigts.

De la voir faire, Mulciber est occupé à sourire avec une certaine candeur lorsqu’elle parvient à détacher le regard du traité. « Oh non, va-t-il jusqu’à rire. Même si mes parents achetaient Poudlard, je serais recalé en potions. » L’adolescent en parle avec un détachement qui déplairait beaucoup à Kenneth Mulciber. Il n’est pas non plus mauvais, non, mais, en dehors de quelques affinités avec les sortilèges et la métamorphose, Saga a raison : il n’a aucun souhait de réussir à l’école. Son avenir ne se joue ni dans les manuels ni dans les salles de classe. Si les clans purs, là, au dehors, gagnent à la guerre, tout son futur sera garanti. On se fichera bien de ses notes et de ses savoirs académiques pourvu qu’il sache et tuer et régner. C’est une réalité d’adulte qui grève son coeur de môme. Il ne peut pas s’en expliquer auprès de Saga. De toute façon, Roderick ne dit pas grand-chose qui excède Mon père m’a... et Mes parents sont....  « Si tu comprends ce qui est écrit là-dedans, joue Mulciber avec un coin du livre, tu pourras arrêter de me regarder m’entraîner et me donner des leçons, plutôt. » Une sorte de grimace émerge à la commissure, grossit, grossit, jusqu’à prendre la nuance d’un sourire. Elle qui posait les lèvres, lui qui l’embrasse.

Son baiser n’est pas sage. Et, pendant que la bouche distrait, la main subtilise une lecture qui peut attendre. Comme ce serait un sacrilège de le lâcher dans la vétille et les résidus qui tapissent le sol, Roderick a la présence d’esprit de se délester de sa cape. L’étoffe fait un bruit mat en tombant. Le livre, bien amorti, aussi. Si Mulciber frissonne, il n’a pas le froid. Lové dans la chaleur de Saga, il ne laisse plus un centimètre les séparer. Ses doigts filent sur les hanches, sur les fesses, la serrent plus fort contre lui. Avant de la connaître, il ne savait rien ou si peu. Les semaines et les rencontres ont rendu ses gestes plus sûrs et ses mouvements plus fluides. Même lorsqu’ils ne font rien qui ressemble à l’amour et qu’ils se contentent de baisers prudents et de caresses volatiles, Roderick éprouve une assurance qu’il n’avait pas. Est-ce que le sexe rend puissant ? Ou est-ce Saga ? Il ne va pas le trancher maintenant. Il se le demandera plus tard. Lorsqu'il sera repu de la peau qu'il sent sous la pulpe de ses doigts dès le rempart du pull passé.
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Sujet: Re: I’m a foolish fragile spine, I want all that is not mine. (FB)   Ven 17 Nov - 23:57



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Sujet: Re: I’m a foolish fragile spine, I want all that is not mine. (FB)   Dim 19 Nov - 23:39



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Sujet: Re: I’m a foolish fragile spine, I want all that is not mine. (FB)   Mer 22 Nov - 18:53



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Sujet: Re: I’m a foolish fragile spine, I want all that is not mine. (FB)   Jeu 23 Nov - 1:01

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Sujet: Re: I’m a foolish fragile spine, I want all that is not mine. (FB)   Ven 24 Nov - 3:13


Pourrait-elle jamais s'en lasser, de cette lente décharge qui la saisit alors qu'il s'y glisse ? Elle n'y pense pas, elle ne pense d'ailleurs à rien, elle oublie jusqu'à respirer. Il n'y a que les sensations, à lui en faire perdre la tête. Qui occultent le frottement de l'établi sous ses cuisses, la caresse glaciale dans son dos. Qui occultent l'absence de futur pour eux. Elle ne se l'admet pas, Saga, mais elle sait que si c'était autrement, il lui donnerait plus. C'est pour ça qu'elle y revient, pas juste pour les vagues pourtant exquises qui lui secouent les reins. C'est vrai qu'elle n'en a pas connu cent, des plaisirs comparables à celui-ci. Elle en aurait presque honte, de s'imaginer ses assauts dans le secret de ses draps. Sans comparaisons, sans livres à ce sujet, elle se dit que c'est sûrement ça, « l'amour ». Avec des mots, ou sans, quelle différence ? Des cuisses qui s'écartent, il pourrait en trouver ailleurs et sans le risque constant d'être la honte de sa famille. Elle doit donc être spéciale pour lui.

Mais à part ce cadeau là et quelque livre précieux, ils n'ont guère à s'offrir. Alors elle prend autant qu'elle peut, elle l'embrasse comme une assoiffée et se tient fermement contre lui pour ne pas en perdre une miette, pour le sentir en elle le plus longtemps possible. Jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus rester muette et qu'elle avoue son supplice. Elle obéit à sa faim comme à un maître, avance les hanches sèchement contre celles de Roderick et raffermit sa prise sur sa nuque. Il ne faudrait pas qu'elle faiblisse, qu'elle s'éloigne même de quelques centimètres. Accrochée à son corps comme si la tempête cherchait à les séparer, elle souffle à l'épaule moite de Roderick les sons que lui dicte son corps. Telle une enfant avare, elle en oublie de s'assurer qu'il a son plaisir ; c'est à peine si elle relève des yeux voilés vers lui, les lèvres entrouvertes pour mieux chercher cet air qui lui échappe. Mais aussi vite les yeux se ferment, un tremblement lui agitant les genoux. Elle sait qu'à l'instant, elle pourrait s'y laisser aller, mais elle résiste de peur d'y mettre un terme - de précipiter son plaisir à lui, et qu'en quelques secondes ils en aient fini. Quand pourraient-ils se revoir, après aujourd'hui ? Dans une semaine, dans un mois ? Même maintenant, ça lui traverse l'esprit et le ventre, ça la rend malade d'espoir et de peur mêlés. Il y a quelque chose à l'intérieur qui lui crie qu'elle n'en trouverait pas d'autres, des délices comme celui-ci. Encore ne sait-elle pas qu'il lui piétinerait le cœur avec sa maladresse d'enfant, qu'à cet instant il lui cache le plus vilain des mensonges. Elle ne sait rien et ne sait pas quelle chance elle a de ne rien savoir, comme il est bon de s'y abandonner pleinement. Elle repousse l'angoisse qu'il s'éloigne, qu'à la fin de l'année il ne soit qu'un souvenir délicieux ; elle retourne à l'oubli doux et cotonneux, à son corps qui lui vrille les sens sans merci. Ne t'arrêtes pas, manque-t-elle de lâcher mais il y a cette fierté insistante, ce besoin d'étouffer ses désirs, qui la retient. Et avant qu'elle n'ait le temps de lever encore les yeux vers lui, ça explose soudain dans son ventre. Ses ongles s'enfoncent dans la chaire de Roderick, avec un gémissement brusque et long. Les mouvements qui suivent l'entraînent plus loin, mais elle presse sa bouche contre celle du brun pour mieux se taire, saisie par un reste de pudeur malgré le brasier en son centre.

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Sujet: Re: I’m a foolish fragile spine, I want all that is not mine. (FB)   Lun 27 Nov - 21:52




La bouche nichée dans le cou de Saga, se séparer d’elle est insoutenable pour l’adolescent. Leur chaleur, cependant, s’étiole à vue d’oeil et la sueur, qui roulait dans son dos sous l’effort, commence déjà à mordre selon les intermittences des courants d’air de la fin d’hiver. À défaut de mieux, il grogne à hauteur de son tympan et disperse deux ou trois baisers aériens sous l’oreille. « Saga… » Une conflagration sursaute dans sa poitrine : il va dire qu’il est amoureux d’elle ; ou qu’il est désolé ; ou que toute leur histoire est un mensonge aussi monstrueux qu’il est délicieux. Mais, s’il s’écarte, c’est pour l’embrasser et promener ses doigts sur les côtes, l’aine et les cuisses et la serrer dans ses derniers reliquats de chaleur lascive. Mulciber grappille des secondes, de maudites secondes qui accentuent son malaise et bousille le lit de tranquillité que lui a fait son orgasme.

Il s’éloigne, renfile ses fringues à la hâte. Machinalement et à mi-voix, Roderick se plaint du froid pour ne pas admettre qu’il se sent déjà mieux, moins sale, moins craintif, lorsque plusieurs mètres les distancent. L’air suinte le sexe et l’humidité ambiante ne lave rien de ses tempes abruties de tension. « Est-ce qu’on pourrait… rester un peu ensemble, ici ? » Ses semelles crissent sur le sol crasse quand il revient, plus habillé, vers elle. Son regard va partout, ailleurs que sur Saga. Quand il n’a pas le choix de tomber dans ses yeux, alors, seulement, on distingue une gêne enfantine, à mille lieues de la chose adulte qu’ils viennent de commettre à deux. « Je pourrais jeter des sorts dans un coin, pas trop fort, et toi… feuilleté ce livre ? qu’il ramasse et brandit avec un air suppliant. »
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