Travers (Voldemort)

Défenseurs de la veuve et l'orphelin. Bras armées au service du bien commun. Guerriers. Soldats. Aurors. Tant de mots pour qualifier les Travers, si peu pour comprendre l'étendue d'un sacrifice familiale qui perdure de branche en branche, de fils en fils ; naître Travers, c'est être né pour combattre, pour abattre les forces du mal. Être né Travers, c'est aussi être affublé, gangrené d'un devoir qui pèse lourd sur les épaules ; celui de l'honneur, la fidélité, celui de rendre fier ceux qui les ont précédés. Sans nul doute, au fin fond du sang Travers, il y a une étrange maladie, une étrange affliction : celle d'être combattant, auror, courageux et brave. Celle d'être prêt à sacrifier son existence.

Héros adulés, incontestés, on ne compte plus le nombre de Travers qui se sont illustrés. Égéries des peuples, défenseur du faible, de l'opprimé, les Travers sont des protecteurs au service des autres. Et c'est bien ce qui a contribué à les rendre si célèbre, si populaire auprès de tous. C'est leur dévotion, leur sens du sacrifice, leur bravoure qui les a rendu si méritants des bonnes grâces du peuple sorcier. Toujours humble, jamais mauvais, ils semblaient nés pour traquer, chasser, mettre à Azkaban les mages noirs. Nul doute, là où ils passaient le mal trépassait dans des sueurs froides marquées par le nom des Travers. Nul doute que le Phénix comptait des Travers en son sein.

Et pourtant, le sens du vent a changé, les Travers ont changés.  Ou plutôt, ils ont trahis leur beaux principes, leur jolie magie blanche. On ne conte plus l'histoire des trois frères Travers, devenus chien à trois têtes du royaume du Lord. On ne souffle plus leur cruauté durant la guerre, celle qu'ils ont gagnés au côté de leur maître, en sacrifiant un père. Et c'est ainsi qu'on craint les Travers, qu'on les déteste ; ses cleps du gouvernement, ses bras armés prêts à tout pour se faire respecter, pour annihiler l'utopie, la rêverie de leurs ancêtres. Et ce sont bien les Travers que Voldemort envoie réaliser ses basses besognes, rafler les gosses, éteindre les cendres d'un Phénix à l'agonie. Ce sont eux ses hommes de mains, ses créatures de l'ombre que tous méprise, que tout divise.

On chuchote que la belle intégrité s'est tirée. On murmure que les promesses des Travers ne sont que de la poussière. On se moque de leur honneur, de leur devoir. Et pourtant, les Travers ne sont pas connus pour attaquer par derrière. Ils ont toujours cet honneur greffé au coeur, ce sang des grands combattants, ce devoir à remplir. Le but a juste changé ; maintenant, ils seront les derniers à se sacrifier et les premiers à s'en tirer.

Pour les trois frères, Charles, Edward et James, après la guerre, ils n'ont eu en tête que de tout reconstruire ; leur réputation, le respect, leur fidélité. C'est un travail acharné que dessine leur ambition d'être de nouveaux admirés, juger à leur juste valeur qui commence à peine à porter ses fruits. Un travail que la nouvelle génération s'efforce de poursuivre en prouvant sa valeur, en prouvant son courage et sa rage de gloire militaire. Au sein du Phénix, on les hait pour ce qu'ils ont faits, pour tout ceux qu'ils ont tués, pour nombre de ceux qui sont tombés des mains des frères Travers. Chez les mangemorts, on s'en méfie, on souffle que la main qui nourrit peut être une nouvelle fois mordue, que la fidélité des Travers ira à celui qui gagnera. Il n'en est rien, bien sûre, ils ont choisis depuis longtemps. Et ils sont prêts à tout pour défendre ce qu'ils ont construits. Dans la bonne société, les héros sont devenus des parias, des gens sans foi ni loi. Alors, oui, les Travers ont tout à regagner, à refonder.

Au moins sont-ils indivisibles et semblent-ils avancer comme une armée indestructible face à leur détracteurs. Au moins sont-ils fidèles les uns aux autres, à leur devoir envers leur nom, au Lord qui les a accueilli, qui leur a tout donner. Mais attention, ils sont prêts à tout pour prouver que cette société, ce nouvel ordre ne se fera pas sans eux et leur sens inné de la traque, de la chasse à l'homme.

Henry Travers (64 ans - pnj, condamné à Azkaban en 1983) et Elizabeth Travers née Fawley (62 ans - pnj, disparue le 3 Aout 1956)

(m) Charles Travers - 43 ans - pris (+) et Prénom au choix Travers née Prewett  (43 ans  - libre)

- (m) Prénom au choix Travers - 25 ans - libre
- (f ou m) Prénom au choix Travers - 23 ans - libre
- (f ou m) Prénom au choix Travers - 21 ans - libre

(m) Edward Travers  - 41 ans - pris (+) et Sarah Travers née Abott (morte le 8 Aout 1993 à 35 ans)

- (m) Eliott Travers - 3 ans - pnj

Remariage avec Juliet Travers née O'Hara (57 ans - sang pure irlandaise) et divorce en 1964

(m) James Travers - 37 ans - scénario en création (+) et Prénom au choix Travers née Selwyn (37 ans - libre)

- (f ou m) Prénom au choix Travers - 19 ans - libre
- (f ou m) Prénom au choix Travers - 18 ans - libre