daily prophet

La Coupe de Quidditch britanique touche à sa fin. Les Hollyhead Harpies sortent vainqueurs du tournoi et la fête bat son plein. La rebellion, elle, murmure (+).
Les tensions montent alors qu'un nouveau revenant est enfermé à Azkaban pour le meurtre "accidentel" de sa fiancée.
Teatime with the Queen : Buckinghamshire est voté le county préféré des sorciers immigrants.



 

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 L'ombre d'une potion interdite

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Sujet: L'ombre d'une potion interdite   Sam 18 Nov - 3:02

L’Allée des Embrumes. Ruelle crasseuse, sinistre et sombre au coeur du Chemin de Traverse. Ses faciès décrépis, ses tronches désincarnées aux dents pourries. L’odeur de noirceur qui se dégage de certains recoins plus perdus au milieu du marasme qui compose la population de ce quartier. J’adore cet endroit. Ca pue la mort, certes, mais je me sens à ma place. Aux yeux des autres, c’est probablement l’endroit qui me définit le plus. Perdu au milieu des déchets. Heureusement, il reste quelques personnes décentes, même s’il faut les chercher plus loin que le bout de son nez. Je souris en marchant et en esquivant la foule informe qui va et vient entre les bâtiments endommagés. Honnêtement, il fait bon vivre dans le coin. S’il n’y avait pas autant de sorciers indignes de confiance, j’aurais installé mon local ici, mais avec les risques de vol, je suis objectivement mieux à Pré-Au-Lard. Mais c’est principalement ici que je fais mes affaires.

Aujourd’hui, j’ai besoin de potions. Un client difficile qui a besoin de quantités qu’on ne trouve pas habituellement. Et je préfère me fournir en dehors des sentiers battus, histoire de pas être dans le collimateur des autorités. Pas envie que le Lord de mes couilles viennent fouiller dans mes affaires. C’est déjà pas simple d’assurer la pérennité du business, mais si en plus je dois me taper les Mangemorts, je ne suis pas sorti de l’auberge. Mais je pense que je sais où m’adresser. J’ai entendu parler d’une boutique qui fournit ce genre de prestations et la réputation est pas mauvaise. J’espère qu’ils auront de quoi faire, parce que ce petit investissement pourrait me rapporter gros et c’est un client que je n’ai pas envie de décevoir. Parce qu’il paie bien.

J’essaie de me repérer mais ce n’est pas si facile. D’autant plus que ça se bouscule un peu dans tous les sens à cette heure-là et que je fais tout de même attention à la lourde bourse que je garde cachée. Non pas que j’ai peur d’être volé. Si quelqu’un tente quelque chose, je le fracasse avant qu’il ait le temps de s’enfuir… Mais ça fait perdre du temps et j’ai tendance à considérer ce dernier comme plutôt précieux, surtout dans les affaires. Je soupire longuement en observant le ciel azuré. Le soleil est en train de se coucher. La journée a été plutôt tranquille. Si tout va comme sur des roulettes, j’irai peut-être fêter ça au pub. Ca fait un moment que je ne me suis pas proprement bourré la gueule et ça me manque, je dois dire.

Enfin, bref. J’arrive finalement en vue de la boutique telle qu’on me l’a décrite. Au niveau de la façade, c’est déjà prometteur. La façade se fond dans la masse de bâtiments. Ca pourrait être n’importe quoi d’autre. Elle est sombre et les rideaux semblent être fait pour attirer l'anxiété de potentiels clients. Je ne m’étonne pas que ce soit un endroit propice à quelques deals sous le manteau. Je m’avance en direction de la porte avant d’ouvrir le battant. Je fais un pas dans la pièce en ôtant mon chapeau, remettant d’une main mes cheveux correctement. Et l’intérieur confirme mon idée que je ne me suis pas trompé de lieu. L’endroit baigne dans un clair obscur angoissant, le parquet est noir, presque trop pour que ce soit réel, et au-delà des divers fioles aux tailles et formes variables, il est aussi disposé sur les étagères des bocaux remplis de liquides, contenant des organes. Je ne sais pas vraiment s’ils sont frais ou non, mais en approchant pour jeter un coup d’oeil plus attentif, un petit sourire me vient. Fascinant. Je me redresse avant de me diriger vers le comptoir. Il n’y a personne en vue, mais ça ne saurait tarder.

Les doigts de ma main libre courent sur le bureau et j’entends du bruit dans l’arrière-boutique. Le rideau qui sépare les deux pièces s’écarte soudainement et je suis surpris pas le spectacle. Mes yeux s’écarquillent une seconde. Si la décoration de l’endroit semble faite pour effrayer les éventuels clients, la personne qui apparaît devant moi ne donne pas le même effet. C’est une femme blonde qui dégage quelque chose de magnétique. Elle a un visage d’une beauté noble, presque froide. Epoustouflante. Ses lèvres fines, délicatement pincées et appelant presque à un murmure délicat, ses yeux bleus qui me fixent et me donneraient envie de m’y noyer si le cadre n’était pas le même. Un port de tête altier renforcé par sa chevelure d’or qui tombe sur ses épaules. Sa silhouette à la fois élégante et sévère. La première constatation qui me vient, c’est qu’elle est dangereuse. Mais il y a quelque chose de plus, même si je n’arrive pas à mettre le doigt dessus.

Je secoue la tête pour m’arracher à mon admiration avant de lui offrir un sourire en m’inclinant très légèrement pour la saluer.

“- Bonsoir.

Je n’ai pas parlé fort, presque un murmure, mais c’est un réflexe venant de l’atmosphère de la boutique ainsi que la présence presque irréelle de la jeune femme. J’en profite pour remettre mon chapeau et en lisser le bord, avant de vérifier d’un regard que nous sommes seuls dans l’échoppe.

“- J’ai entendu dire que vous pourriez éventuellement m’aider.

Je me tais un instant, le temps de sortir la bourse bien remplie de ma poche pour la poser sur le comptoir, la tenant par le haut un peu trop longuement, assez pour qu’elle la remarque en plus du son des pièces qui tintent au moment où le tissu touche le bois.

“- Comme vous le voyez, j’ai de quoi payer. Je cherche quelque chose de spécial. Des potions qui ne sont habituellement pas proposées à la vente. Pas chez des commerçants ordinaires, en tout cas.

Je ne suis pas dupe, je ne m’attends décemment pas à ce qu’elle acquiesce tout de suite ou réponde à mes attentes. Elle ne me connaît pas, je ne suis jamais venu et elle serait folle de faire confiance à un inconnu. Mais il faut bien commencer quelque part. Mon sourire en coin s’agrandit légèrement alors que je cherche à nouveau à croiser son regard. Pour qu’elle me jauge, d’abord, et aussi parce que j’ai envie de retrouver la pureté de ses iris azurés, ne serait-ce que quelques secondes.

“- Vous savez de quel genre de potions je parle. ”
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Âge : 33 ans.
Sang : Sang-de-bourbe.
Profession : Potionniste d'une minuscule boutique de l'Allée des Embrumes.
Situation civile : Une dénommée Delia a éveillé un feu difficile à éteindre.
Allégeance : Neutre. Elle méprise la rébellion.
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Saga Merrick



Saga Merrick
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Sujet: Re: L'ombre d'une potion interdite   Dim 19 Nov - 0:11


Les jours de Novembre se font de plus en plus courts et avec l'automne, le reste de tiédeur humide qui régnait sur Londres s'est envolé pour ne laisser place qu'à un froid mordant. La vieille boutique a bien du mal à y échapper, les murs de pierre usée laissant passer les courants d'air. Saga a proposé à son patron de faire quelques rénovations, mais celui-ci ne fait que grommeler en réponse. Pourtant, elle le voit de moins en moins à la boutique. Est-ce à cause du temps qui réveille ses vieilles articulations, ou la maladie prend-elle du terrain sans qu'il ne veuille le lui avouer ? Elle a appris depuis longtemps à ne pas poser la question.

Alors Saga se contente de rester près de la petite cheminée de l'arrière-boutique. Elle a fini la concoction des potions qui manquaient au stock, et lit distraitement les pages d'un ouvrage usé sur les bienfaits de la sisymbre. La chaleur qui émane des flammes se tarit parfois, et d'un coup de baguette elle les ravive. Le silence, à peine troublé par les discrets craquements du bois, a quelque chose d'apaisant dont elle ne se lasse pas. La rumeur de la rue n'arrive pas jusqu'ici, et la pure agitation du coeur du Chemin de traverse est bien loin. Malgré la solitude et bien qu'on puisse aisément en douter, cette vie lui convient. Elle a enfoui les rêves sous les cendres des illusions, s'accrochant à ce qui lui restait de courage pour se trouver un refuge ; ce lieu que d'autres trouvent sombre et rebutant, elle s'y sent chez elle.

Le son de la clochette lui tire un léger soupire. Abandonnant le livre sur une table, elle se lève et laisse derrière elle l'agréable chaleur pour pousser d'une main le rideau. Ses yeux se posent sur un client inconnu, à l'habit peu commun. Si d'ordinaire, elle ne lui aurait pas accordé plus qu'un regard poli, ses billes ne peuvent s'empêcher de noter ce chapeau qu'elle n'a encore jamais vu porté par un sorcier. Il la salue en s'inclinant, avec bien plus de manières qu'on ne la traite d'ordinaire. Aussitôt, elle suppose qu'il ne s'agit pas d'un sang-pur. Aucun ne lui parleraient ainsi, même en ignorant la souillure dans ses veines. Elle le voit regarder en arrière, comme si le diable était à ses trousses ou qu'il craignait de ne pas être seul à se faire entendre par Saga.

Lorsqu'il pose la bourse sur le comptoir en veillant à ce qu'elle entende le son des gallions résonner sur le bois, elle ne peut retenir un léger sourire amusé. Cette habitude qu'ont les clients de penser qu'en affichant leur richesse dès le début, ils seraient traités différemment. Ils n'ont pas entièrement tord, bien qu'au final l'échoppe ne soit pas du genre à faire monter les prix sans raison. Sauf pour certaines commandes... Ses soupçons se confirment quand il précise ce qu'il espère trouver ici. Le fin sourire se dissipe pour laisser place à une moue sérieuse. Non qu'elle ne soit pas amusée par sa demande, mais elle doit immédiatement lui faire comprendre que ce n'est pas ainsi que les choses se déroulent. Qu'il ne suffit pas d'entrer, de poser son argent et de sourire, pour que la confiance soit accordée et qu'on prenne des risques pour quelques gallions. « Monsieur, nous sommes des commerçants ordinaires, je suis navrée de vous l'apprendre. D'autant qu'il ne me semble pas vous avoir déjà rencontré, sans vouloir vous offenser, ni connaître votre nom. » Droite et presque imperturbable, elle ne fait aucun geste pour prendre la bourse. « Mais dites m'en plus sur ce que vous recherchez, je pourrai peut-être vous aider. » Les billes au bleu froid le fixent dans l'attente. Bien qu'elle ne le montre guère, l'étrange homme a certes éveillé sa curiosité. Quel genre de produits interdits espère-t-il trouver, et à quel escient ? Elle ne l'imagine pas vraiment utiliser du poison, lui prêtant plus un goût pour le combat que pour la ruse. Mais peut-être fait-elle fausse route, à trop se targuer de connaître tous les types de clients qui passent cette porte.
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